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Sans arrêt, c'est excessif.Se plaindre sans arrêt de l'inflation a propos du vin est réservé à ceux qui accorde plus au paraître...
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Drôle de comparaison, il y a quarante ans, Beaucastel coûtait 35 francs et Volnay Angerville 150 ; se payer un chateauneuf (à part Rayas qui atteignait déjà 150 francs) était à la portée de beaucoup de consommateurs.Personnellement si je compare les vins dit prestigieux que l'on ouvrait pour des occasions spéciales je ne trouve pas forcément une différence avec aujourd'hui.
il y a 40 ans ouvrir un C9P ou un volnay faisait parti des plaisirs occasionels car le prix de ses bouteilles étaient 3a 4 fois supérieur au vin lambda de l'époque
Aujourd'hui un Bourgeuil ou chinon sympa coute environ 18 euros comparer a un pape Clément par exemple on est toujours dans un ratio de 3 a 4 .
Je part toujours d'un principe que l'exception ne doit pas tomber dans la banalité du quotidien.
Se plaindre sans arrêt de l'inflation a propos du vin est réservé à ceux qui accorde plus au paraître...
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Pour moi, ça n'est pas chouiner. Le problème en Bourgogne est pour moi plus profond.Et si on arrêtait de chouiner?
L'"excellence" nous échappe, mais qui roule en Ferrari? Comme dit Agitateur, on est dans l'univers du luxe...plus agaçants sont les suceurs de roue évoqués par Eric.
Il y a pourtant de plus en plus de bons vins, partout, et de quoi se réjouir à la portée de la majorité des bourses des contributeurs de ce forum.
J'ai goûté récemment des Meursault à 120€ ( sur un salon ) qui ont vocation à servir à la confection d'un risotto, pour lesquels je ne paierais pas dix balles, et ça ne m'a même pas mis en colère. Me suis régalé avec autre chose, moins clinquant, mais bon!
L
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Accessoirement, c'est exactement ce que je ressens quand je vois les gens se rabattre sur Santenay ou Monthélie quand ils achetaient avant Meursault ou VosneC'est vrai que lorsqu'on a pas les moyens de s'acheter une Ferrari il vaut mieux chercher une Dacia V6 turbo
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Toute la magie de la Bourgogne est là, on peut se retrouver avec une carrosserie Pininfarina avec sous le capot un deux temps 25 cm3 qui crache de l'huile, le tout vendu au prix fort. Je ne connais pas d'autres secteurs pour lesquels cela soit possible.
Marc
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Le problème des dernières années c'est qu'à force de spéculation, la Bourgogne a atteint des tarifs globalement stratosphériques qui se répercutent maintenant sur le prix du foncier. Du coup il est absoluement évident que la majorité des domaines ne pourront pas être transmis à la prochaine génération. La Bourgogne est en train de détruire sa propre spécificité.
Vous critiquez des domaines comme le Château de Pommard, mais il faut bien se rendre compte que le petit jeu joué par les viticulteurs bourguignon va aboutir à ce modèle.
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Sérieusement... vous n'avez pas beaucoup mis les pieds dans les domaines ces 30 dernières années... La montée tarifaire a précédé de loin les envolées foncières. Du point de vue de la timeline comme disent les Anglais, c'est très facile à documenter. En 2008 un HA de foncier Grand Cru plafonnait à 1.2 millions (voir le rachat du Clos des Lambrays à l'époque du propriétaire allemand) et 2008 on est déjà dans la flambée tarifaire (je me souviens bien puisque 2006-2007 sont les derniers millésimes que j'ai acheté). Il faut attendre 2014 pour le rachat à un tarif délirant du fameux Clos, puis la consolidation du move avec 2018 et Rebourseau. La fuite en avant date de là. Mais les tarifs délirant ça commence vraiment vers 2005 (la Bourgogne a toujours été chère mais on change de dimension à ce moment). Pour moi il est absolument évident que l'explosion tarifaire a précédé le foncier."Se répercutent MAINTENANT sur le prix du foncier" ? L’œuf ou la poule, etc.
Les vignerons n'ont que peu voire pas de maitrise sur le marché gris et la spéculation.
Idem sur le prix que Artemis est prêt à mettre pour acquérir un domaine.
Certes les vins sont trop chers, mais c'est aller un peu vite en besogne que de dire que les vignerons sont les responsables àmha.
Si j'étais conspirationniste, je dirais qu'un groupe de super riches fait exploser les prix de certains domaines aux enchères, en seconde main etc., et achètent du foncier à prix d'or. Ca fait monter le coût d'une transmission et il faut augmenter les prix pour compenser mais souvent ça ne suffit pas, il faut revendre à un super riche...
Alain
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Toute la magie de la Bourgogne est là, on peut se retrouver avec une carrosserie Pininfarina avec sous le capot un deux temps 25 cm3 qui crache de l'huile, le tout vendu au prix fort. Je ne connais pas d'autres secteurs pour lesquels cela soit possible.
Marc
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"on s'achète un prestige et un design sans se poser la question du coût matière"
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Ce n'est vrai que pour 10% de la production (20 et on n'en parle plus).Si on part du principe que le Bourgogne est devenu un objet de luxe et qu'il ne correspond plus du tout a la valeur réel du produit mais a la valeur commerciale de
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A mon tour d'apporter une petite contradiction mais dans les dictionnaires (perso j'aime beaucoup le CNRTL qui est plus exhaustifs et élaboré), le mode de production n'est pas concerné, l'artisanat étant la version junior de l'industrie. Or énormément de biens de luxe nécessitent des moyens industriels (montres, voitures, bateaux).
"on s'achète un prestige et un design sans se poser la question du coût matière"
Pas vraiment d'accord, pour commencer le "vrai" luxe est l'association entre rareté et artisanat (sous entendu qualité), Vuitton n'en fait plus parti depuis un moment. Le vin de Bourgogne répond me semble-t'il à ces critères.
Si le luxe est la consommation de biens et de services superflus, c'est bien que les acheteurs ont les moyens de perdre la valeur de l'argent. Vouloir faire de la spéculation, ce n'est pas du luxe mais de l'affairisme.De plus la comparaison avec l'horlogerie est difficile, avec une Rolex, ou même mieux une F.P. Journe vous profitez en la portant ET vous gagnez de l'argent à la revente.
Etant donné que l'essentiel de l'expérience d'un produit de luxe est la flatterie de la distinction via l'envie, jalousie ou l'admiration que l'on exerce sur son entourage, la vérité prosaïque du produit importe relativement peu. Pour avoir une bonne expérience avec des produits de luxe, le mieux est souvent d'être avec des clients (au sens politique), des obséquieux et des flagorneurs, ça tombe bien : ce sont les circonstances de consommation de telles choses à 75% (cadeaux d'affaire, représentation tel événement social comme un mariage), l'autre versant étant pour se rassurer quand on a une période difficile (se faire un étoilé après s'être fait virer par exemple).Même si c'est du luxe, il faut que l'expérience soit à la hauteur du prix
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Le CNRTL donne à mon sens une définition assez juste qui s'applique aux vins de Bourgogne : celui de pratique sociale caractérisée par le goût du faste et le désir d'ostentation.
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Moi aussi je suis d'accord avec toi sur les points que tu ajoutes : j'ai du stock et il y a tellement de choses à découvrir que je me console facilement avec.Bonjour à tous,
Je ne suis pas souvent d'accord avec Matthieu mais j'applaudis à son dernier message sur ce fil. La Bourgogne a toujours été chère à très chère mais depuis quelques années c'est devenu artistique. Par ailleurs hormis quelques domaines où les vins peuvent être bouleversifiants (mais qui a envie de payer un Vosne Jachées 700 euro HT de Bizot, c'est le prix domaine et c'est pas des conn...?) je trouve les vins de plus en plus prévisibles et chiants à la manière bordelaise. Par ailleurs l'identité vigneronne était très forte, elle risque de disparaitre. On verra bien. Pas sûr pour ma part (chui un vieux schnock à la différence de Hyllos!!) de voir le truc s'inverser. Pas grave, j'ai encore du stock, mes goûts changent et le monde vaste propose des merveilles à qui ne fait pas de fixette!!
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Certes, je passe pour un mec obtu de la langue mais la proposition d'Hugo n'était pas corroborée par les dictionnaires et c'est pour ça que j'ai contre-attaqué en donnant la signification du luxe appliquée au vin de Bourgogne. Raffinement ou pas, l'artisanat n'a aucun lien avec le luxe.Tu fais du cherry picking dans la définition du luxe, cépabien !
Le raffinement reste une affaire d'éducation, et ceci est très élitiste. Même si à mon sens c'est la définition historique du luxe, nous sommes dans une société d'abondance et de masse où finalement le raffinement n'a plus vraiment cours. Il est en tout cas très difficile d'être éduqué et pointu en toute matière, d'où l'élargissement du luxe dans le sens de la pratique sociale par la distinction "en force" via le faste et l'ostentation.L'immense partie de production de LVMH n'est pas particulièrement raffinée, ni particulièrement un summum qualitatif. C'est souvent industriel. Mais avec faste et ostentation, tu peux le faire rentrer dans le luxe.
Ceci rejoint la signification proposée dans mon message.J'en arrive donc au gros revirement de situation sur la perception du luxe.
Jusqu'à il y a peu de temps, le luxe signifiait raffinement, objet de grande qualité intrinsèque ( indus ou artisanal ). Et de facto rares et chers.
Maintenant, l'objet est plus social. Plus show off.
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Au sens du luxe tel que définit et enseigné par les écoles de commerce, hélas oui, ça y rentre pleinement.LVMH s'adresse à la deuxième partie, et les tenants de la première partie peuvent se réfugier dans un snobisme débinant le luxe moderne mais du point de vue du marché et de la société, LVMH est indéniablement un acteur du luxe.
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