La douane britannique déverse de grands vins français à l'égout
"Un attentat contre le vin", ce sont les mots qu'a employés Albert Roux, propriétaire furieux du restaurant étoilé Le Gavroche à Londres, pour qualifier l'incident bizarre relaté dimanche dans le journal britannique Sunday Times. Le scandale remonte à janvier, mais n'a été révélé que tout récemment. A l'époque, la douane de Douvres intercepte un véhicule français rempli de vin français de première qualité. La cargaison comprend entre autres un mathusalem (six litres) de Mouton-Rotschild 1996 (valeur: 3.050 euros), une caisse de Mouton-Rotschild 1995 (305 euros/la bouteille), une caisse de Haut-Brion 1994 (183 euros/la bouteille) et une caisse de La Fleur-Pétrus 1990 (1.525 euros/la bouteille).
La cargaison, dont la valeur totale est évaluée à 198.184 euros, est destinée à l'établissement londonien étoilé. Mais comme les documents de transport des vins ne paraît pas en ordre, la douane décide de confisquer les marchandises. Seul problème: l'entrepôt où sont stockés les biens confisqués est bondé. La douane britannique n'a dès lors rien trouvé de mieux à faire que d'ouvrir les bouteilles et de les... déverser un à un dans le caniveau!
Le restaurateur espère obtenir un dédommagement de sa compagnie d'assurance, mais celle-ci se retourne contre le responsable de la douane et le ministre britannique des Finances Gordon Brown.
A Bordeaux aussi, la nouvelle de l'incident suscite la stupeur. Ainsi, un porte-parole de Mouton-Rotschild s'est déjà gaussé de la connaissance oenologique des douaniers britanniques.
Dans le caniveau?? Je n'y crois pas, c'est pas possible, pourtant ce ne sont pas des imbéciles, ils sont douaniers!
Ils les ont déversés dans leurs gorges ou dans leurs coffres de voitures!
KABOUL (AFP) - Le plus grand bouddha debout du monde à Bamiyan, vieux de plus de 1.500 ans, à été entièrement détruit dans le cadre de la campagne de destruction de la statuaire pré-islamique par les taliban, a annoncé lundi 19 mars 2001 un officiel taliban.
On reconnaîtra aux Anglais l'élégance de ne pas avoir organisé une conférence de presse.