Domaine les Capréoles -  Régnié - Chamodère 2019

Robe assez sombre quoique translucide.
Le nez propose un panier de fruits rouges - cerise noire dominante - et une dose de fraîcheur qu'on veut croquer.
La bouche est au diapason: goulue, pleine de gourmandise acidulée, provoquant un étonnant effet biomécanique sur le coude qui ne cesse de ramener le verre à la bouteille.
Même entre gens très raisonnables, l'étiage est vite atteint.

Domaine les Capréoles - Régnié - Diaclase - 2019

 

La robe sombre est bien violacée sur la frange.
Le nez s'ouvre bien sur les fruits noirs, je perçois de la mûre, et les fleurs, je perçois de la violette.
La bouche se révèle facile et souple, aux tanins complètement effacés. La chair n'est pas un monstre de concentration, loin de là, mais elle affiche une bonne gourmandise et une vivacité qui la rend encore plus digeste, avec une longueur honnête.
Bien ++
Merci Gilles

Jean-Loup
 

Domaine les Capréoles - Régnié - Diaclase 2017

Nez relativement timide malgré une aération au nombril d'une dizaine d'heures. Du fruit rouge foncé cerise mûre sans éclat, une note de richesse sucrailleuse qui évoquerait presque le sud. On retrouve cette richesse en bouche avec un fruit un peu plus prononcé, mûr mais digeste, enrobé dans des tanins encore marqués. C'est un vin pour la table. Il s'est d'ailleurs bien accordé avec un petit salé aux lentilles. 
En dégustation pure, c'est plus difficile. Le vin semble encore fermé. Il faut sans doute patienter.

Bonjour Kiravi,
Je connais très bien ce 2017 et le 2016 aussi...étonné du côté mutique de ce vin qui en général s'exprime très bien après 2/3 ans de bouteille. Ayant encore ce Diaclase 2017 en cave en un seul exemplaire je vais attendre 1 an au cas où....la cuvée "Sous la Croix" du même millésime  a été une mes révélations en 2020...
Un domaine accompagné en son temps par Jacques Mell, conseiller en biodynamie de grande valeur...

Hi Vinozzi.
Mutique, non. Je dirais plutôt entre deux phases. Comme en début de réveil. Mais c'est ma seule expérience avec cette cuvée dans ce millésime (j'ai découvert le domaine il y a peu) et je manque de repères.
Si j'avais d'autres bouteilles, je patienterais.

Je ne peux que rejoindre Marc dans sa description... Ouvert sans trop savoir à quoi m'attendre (première rencontre avec  le domaine), il m'est apparu sérieux, pas mutique, mais pas davantage volubile. Pas vraiment gourmand en l'état, mais bien fait, on sent qu'il y a du vin derrière... 
Il s'est également mieux comporté à table (sur, tour à tour, un bourguignon de joues de bœuf et un ragu alla bolognese)...
Il m'en reste une qui patientera, je pense, à moins qu'un CR laudatif me convainque de dégoupiller...

Domaine les Capréoles, Régnié Diaclase 2017
3e bouteille ouverte depuis cet été, parce que je ne sais pas trop quoi en penser non plus. La première, bizarrement évoluée, un peu métallique, m'avait un peu angoissé. La 2e était juteuse et tonique, entre 2 âges, un peu comme celle-ci. Pour cette 3e bouteille, la température de service est un peu fraiche.

Nez précis et contenu sur le cassis, fraise des bois, cerise, graine de coriandre, poivre vert, quelque chose qui évoque les sous-bois... ou serait-ce de la noisette fraiche ?
La bouche est fraiche et enrobée, on y trouve un jus délié, une acidité tenue qui impulse un équilibre gai et polyvalent à table. Les tannins, intégrés, donnent un relief tactile au vin. Il y a un petit côté sérieux, une recherche d'élégance, ça ne déborde pas du cadre.
J'aime beaucoup le nez, la bouche est agréable, sans faiblesse et s'accorde facilement sur tout à table, que demander de plus ?
Je laisse peut être la dernière de côté pour la science 

Domaine les Capréoles, Régnié Sous la Croix 2017
Ouvert 1h avant. 

Robe sombre, jeune, grenat à reflets violets. 
Le nez est sur la fraise, les cranberries séchées, hibiscus, menthol, touche de sous-bois, boîte à épices. Un petit côté grenier humide aussi s'échappe du verre à l'occasion en tournant le vin. 
En bouche on a une attaque encore veloutée au lacté fugitif. On débouche rapidement sur une matière assez délicate. Fruits rouges frais, bien voire trop tonifiés par une acidité qui frise voire qui crisse. Le boisé sèche un poil la finale par ailleurs agréable. 
Le nez est joli mais en bouche on est un peu le c*l entre deux chaises. On verra si la garde apporte quelque chose, sans grande conviction. J'aurais peut être du les boire plus tôt.

Edit : le lendemain sur le fond de bouteille des tanins fins se sont révélés, dans une structure plus droite et moins séchante, et l'ensemble s'affine et s'intègre, l'aromatique touche la cerise, et un soupçon de vernis devient détectable. A suivre sur les bouteilles suivantes.  

Domaine les Capréoles, Beaujolais Lantigné L'Amourgandise 2022


Bouteille débouchée hier sur un poulet rôti ; un merveilleux gamay qui réussit le tour de force d'être gouleyant et profond à la fin.
Aromatique sur la fraise, on peine à ne pas vider la bouteille !

Et en plus, j'ai sorti la grande verrerie.








 

mgtusi post= écrit: Domaine les Capréoles, Beaujolais Lantigné L'Amourgandise 2022


Et en plus, j'ai sorti la grande verrerie.

 

Oufti valet ! (*)   

Olivier 

(*) Mon Dieu jeune homme ! Dixit en wallon liégeois 

Quand Hyllos va voir ça...

Manas écrit:

Quand Hyllos va voir ça...

Matthieu est suffisamment intelligent pour n'y voir qu'une touche de dérision

Ca a quand même sacrément grimpé le Beaujolais... mais tant mieux pour eux

En prix oui mais en qualité aussi !

Domaine les Capréoles - Beaujolais Lantignié - L'Amourgandise 2022

Le même vin que Michel et en gros le même ressenti.
Fruit acidulé pétaradant fraise/groseille, équilibre relativement haut perché, tonicité et gourmandise (le nom de la cuvée n'est pas usurpé). Mérite toutefois une bonne aération. C'est meilleur le deuxième jour, selon des critères totalement subjectifs. Au début, le fruit est tellement présent qu'il en est presque entêtant. C'est la seule divergence avec Michou: on n'a pas eu de mal à en garder pour le lendemain et c'est alors que nous l'avons préféré. Du fond aussi, en effet. Se comporte très bien à table avec une soupe potiron/poirot/navet et un pot-au-feu.
Miam.

Domaine les Capréoles, Régnié Sous la croix 2020
Robe sombre, rubis violacé.
Le nez est sur le yoplait fraise, l'élevage crémeux,
La matière en bouche est ample et voluptueuse, mais monolithique et un peu écœurante pour moi.

Domaine les Capréoles, Régnié Sous la croix 2017
Nez apaisé, du fruit encore frais mais on a aussi des notes de sous-bois.
La bouche est effilée, fraiche, délicate voire aérienne.
Finale finement tannique.
Très bien.
Profil bien différent du 2020, la différence s’expliquant peut-être autant par le millésime que par l’âge ?

www.lapassionduvin.c...

Effectivement, les Sous la Croix en besoin de quelques annees en plus pour diriger le bois et pour s adoucir.
Apres, ca donne un vin super équilibré et complexe.
Pour moi, Frederic Lacureux est un des meilleurs viticulteurs du region.
A Lille j ai gouté son blanc (nouveau cuvee) qui était merveilleux.

Retour à ma cuvée préférée.

Domaine les Capréoles, Régnié Diaclase 2021

Robe rubis sombre.
Nez discret sur la noix de muscade, les cranberries, un fruité noir mat (je n'arrive pas à trancher entre prune et cassis), la fumée.  
La bouche est fraiche, droite avec une rétro épicée et lumineuse, l'ensemle est parfaitement ouvert et délié. Il y a une belle matière juteuse et un grain de tanin fin. 
Finale plutôt courte et finement tannique qui évoque le fût.
Très bien.
Probablement à boire tel quel.

Par MConstant


Domaine des Capreoles, Régnié, Diaclase, 2018

Le nez est assez intense, sur les fruits noirs et une légère ronce. On dirait plutôt un vin sudiste. 
La bouche est plus fraîche que prévue avec une attaque sur le jus de fruits noirs, un côté herbacé et des le milieu de bouche, les tannins saillants se font sentir. La finale reste sur les fruits rouges avec une persistance moyenne (10/15 secondes).
Difficile de placer le vin en beaujolais, je l'aurais vu beaucoup plus au sud. 

Bonjour,

Notre syndicaliste déshorthophoné JD Krasaki (kiki !) notait pour ce vin l'an dernier :

"Je laisse peut être la dernière de côté pour la science", car il avait aimé et se demandait ce qui pourrait advenir en attendant un poil.

Scientistons-nous donc gaiement :  moi, JD, c'est ma dernière. Alors ? Un Beaujolais de milieu de gamme, certes d'un producteur de haut vol (Cédric et Catherine Lecareux) peut-il attendre 6 ans après la mise pour être consommé, alors que le niveau de sulfites et autres intrants oenologiques est dramatiquement bas ?

Le premier nez  dirige certains vers la vallée du rhone, 2 convives, très vivants, croient y reconnaitre le poivré de la syrah, mais un autre part sur le bordelais, et moi ? je ris sous mes lunettes, ne portant jamais de cape.
Avec un peu d'aération, il transpire enfin pour tous le gamay dense, au fruit décadent, mais assez heureux, dansant. Profitons donc de la plus belle danse décadente du monde musical :


Un vin très bon et à très boire monsieur JD, quon se le dise.