Constat : Luc retrouve bien de nouveau la truffe dans Anthologia 2001.
Luc en 2002 : C'est étonnant qu'il ne produise pas ce grand vin blanc en 2001, le millésime étant censé mieux s'y prêter que le 2000. Pour preuve, Luc de Conti a produit en 2001 la Cuvée Anthologia blanc pour la deuxième fois (la première étant 1996).
La grande cuvée de Fourtout, "le vin" (quel sobriquet pompeux, sans même la dose de dérision propre aux tenants du vin naturel), l'équivalent de Anthologia, n'a pas donné selon moi grand-chose sur 2000 : c'est un vin surtravaillé, fait pour attirer l'attention, impersonnel, vraiment peu aristocratique ...
Je suis partant pour restester ces grandes cuvées phare du bergeracois, extraites, boisées, internationales (mais j'avoue que je pars avec un sentiment très mitigé).
Pour lui, les trois plus grand vins de 1998 avec Petrus.
et Trotanoy?
Et Troplong Mondot 1998 (18.5/20) pour Bettane:"le vin est l'une des étoiles du millésime."
Pour revenir au sujet et à La Conseillante 2001, je me retrouve dans le descriptif donné par Luc sur ce vin. Je reste cependant circonspect par rapport à la « bouche » avec son côté "trop fin" pour un Pomerol…Cette caractéristique, m'a fait dire qu'il était fermé pour le moment (goûté à deux reprises durant les six derniers mois).
Un peu comme Troplong Mondot 98, que je ne touche plus......pendant encore quelques longues années...
Sur La Conseillante 2001 bue à la maison, il y avait au contraire selon moi un profil dense, austère, sombre, consistant (et de la finesse).
Angélus 2001 s'est révélé très agréable, dévoilé, délicat, suave, d'une certaine manière donc bien plus fin que La Conseillante 2001.
Pour l'extrême finesse, je pense à certains Châteauneufs ou bien sûr à la Romanée-Conti (mais ce n'est jamais trop, je dirais, pour reste dans un écho "raisonnable" à ton propos).
Exactement comme un autre avec les guillemets "....."
Je crois savoir que tu aimes les vins fins, Luc.
Celui là était fin dans le sens "mince" du terme, "effilé", "allongé", presque transparent (sur le plan gustatif)…Je n'ai pas retrouvé ce côté gras, Plein, suave et sèveux à la fois (un peu médocain, Tiens!!! de part ce goût de fer évoquant une certaine rusticité) de certains Pomerols rencontrés, ni cette palette aromatique si particulière à l'appellation.
Luc, j'ai tendance à te croire pour le Clos des Lambrays 2001. Note qu'il est toujours en vente à la cave (en face de l'église à M.S.D.) au prix domaine de 60 euros. J'avais hésité à en prendre à cause de la réputation de 2001.
Ca me tente d'aller y faire un tour puisque tu sembles décrire un vin de haut niveau et déjà très accessible pour son jeune âge.
Je rejoins François sur ce point : les C.R. de Luc sont trop rares. Non qu'ils soient si exceptionnels que ça, mais juste que comme tout ce qui est bien fait, on serait d'accord pour en avoir d'avantage
C'est pour cela que j'ai posé la question rouge ou blanc car j'ai pensé que Laurent avait confondu, Moulin des Dames et Gloire de Mon Père. J'aime Moulin des Dames et particulièrement Anthologia en Blanc. Anthologia en rouge, j'en ai mais pas encore goûté depuis la mise en cave. Trop jeune encore.
Bon j'arrête car ce n'est pas un post sur Luc de Conti.
Bu hier aux cèdres à Granges lès Beaumont (énorme déception) un Clos de la Roche 2000 de Dujac : voilà un vin très fin, et ouvert, surtout (avec beaucoup de fond et de réserve pour autant).
La Conseillante 2001 passe par des stades variés, comme les autres vins ...
Comme le Clos St-Denis 2001 de Dujac servi à côté, elle ne rigolait pas trop.