Et oui, LPV FOREZ a 4 ans... et même si l'on a pas besoin de prétexte pour se réunir, 4 ans, cela se fête ..-D
Pas de thème, juste du bon.. et les consignes ont été fidèlement respectées. -
Les vins sont servis en simple aveugle...
Une brève pensée aux absents... et c'est parti !!

Dom Ruinart 2002

Nez vif et précis sur les agrumes (citron, pamplemousse jaune) enrobés de notes briochées, d'amande douce.
Dès l'attaque en bouche, des bulles fines explosent littéralement, mitraillant le palais et donnant à la fois une belle sensation de rondeur et de légèreté. Le vin s'étire ensuite sur une fine acidité encadrée par de beaux et longs amers. On retrouve les agrumes (pamplemousse jaune, citron).
Un vin facile à boire, élégant... j'ai bien aimé, même si, à mon sens, le rapport prix/plaisir est défavorable.

Bien/Très Bien

Champagne inflorescence la parcelle Côte de Bechalin 2006 - Cédric BOUCHARD-

Nez timide qui se révèlera à l'agitation complexe et variatif. Des notes de fruits à coque (amande), de champignons (girolles), des petites fruits rouges (groseille, fraise) sur un fond patissier relevé par une pointe plus affirmée sur le raisin de corinthe, le marc [size=x-small]( si on fait abstraction de toute sensation alcooleuse.)[/size]
Les bulles montrent également une belle finesse mais sont plus discrètes et moins explosives que le précédent. La matière est, par contre, plus dense, profonde. C'est vineux, long et volumineux et appelle clairement la gastronomie.

Très Bien+

Corton Charlemagne 2008 Domaine Boudet Naudin

Nez sur la pomme limite pommeau, les agrumes, les fruits jaunes sur un fond brioché/grillé..
La bouche est ronde, pleine.. je retrouve ces mêmes fruits à dominance de pomme avec un soupçon d'épice (curry). Un vin généreux, cohérent mais qui manque cependant d'un peu de peps pour donner un peu d'entrain à cette grosse matière qui déroule trop tranquillement sa partition.
Beau mais pas charmeur.

Bien

Savagnin ouillé du Jura, "Les chalasses marnes bleues' 2010 GANEVAT

Alors, celui-là, il nous aura fait voyager .. J'étais à des années lumières du savagnin...

Nez séduisant sur la pomme verte, les plantes médicinales, le citron confit.. un côté floral.
La bouche est croquante, fruitée (pomme, pêche) mais présente aussi une douce et légère sensation confite que j'associe au zest de citron. Vin longiligne, tendu. Pointe alcooleuse non dérangeante, pas de sensation de chaleur, le vin garde une belle fraicheur. Traces minérales en final.

Bien/très Bien

CLOS ROUGEARD -Les Poyeux- 2006

Premier nez viandé, épicé (clou de girofle) qui laissera à l'agitation les fruits (petites baies noires) s'exprimer. Le nez en impose. !!... un côté garrigue [size=x-small](désolé, j'suis à l'aveugle ),[/size] de l'écorce d'orange.
La bouche est pleine, dense. Tannins fondus. Petites baies noires sur un fond reglissé. C'est puissant, maîtrisé mais reste très digeste et frais. Notes mentholées en final.
Une force tranquille.

Très Bien

MOINE HUDELOT Chambolle Musigny 1er cru "les charmes" 1988.

-pas d'aveugle pour moi-

Nez séduisant et profond sur des notes florales ( pivoine, rose fanée) ainsi que de beaux fruits frais, murs mais aussi légèrement confiturés (cerise noire, fraise écrasée) .
Une bouche tendue, présentant une acidité bien affirmée. On retrouve ces mêmes fruits murs et cuits mais dénotant un vin plus évolué que le nez le laissait présager. Un fine pointe balsamique apporte un côté racé et un peu de relief à l'ouvrage. Belle longueur. 26 ans et encore de l'avenir !

Très Bien

DENIS MORTET Chambolle Musigny 1 er cru "Aux beaux bruns" 2011

Un nez intense sur la crème de cassis, les épices, l'écorce d'orange... élevage présent aux notes caramélisées.
La bouche est pleine, dense... Fruits présents sur les petites baies noires. Notes torréfiées.
C'est puissant, maîtrisé. Beau volume, élevage noble. En devenir...

Très Bien

"Les Blanderies" Coteaux du Layon 1996 La Sansonnière

Nez séduisant et légèrement confit sur les fruits blancs et jaunes avec un touche exotique... de la truffe..
Bouche fine et délicate. Doux gras. Sucres digérés, sensation de vin demi-sec. C'est long, subtil, tiré par une fine acidité.
Cela se boit tout seul, une petite gourmandise.

Bien/Très Bien

Welschriesling TBA 1994 de Willy Opitz

Nez mur, pate de fruit à dominance de coing, de datte
Belle liqueur en bouche. Sucres présents, fondus, c'est fin et gourmand, pas d'opulence..

Bien/Très Bien

Un grand merci à mes compagnons pour leur apport aussi bien solide que liquide, à JB dont la demeure est devenue un peu notre QG à nous..
A LPV pour avoir permis d'initier ces bons moments...
Merci de m'avoir lui..

Cordialement
Cédric

Bon anniversaire a nous!!! Tres belle soirée, hautement qualitative, tant d'un point de vue liquide que solide, avec des accords mets/vins qui ont tous fonctionné. Mon CR sera posté dans les prochains jours.

Belle série ! Ca donne envie !

Je suis un grand fan de Clos Rougeard et de Denis Mortet.

Effectivement, on a également bien mangé et fait quelques réserves ventrales pour affronter le dur froid forezien -

Cédric42120 écrivait:

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Effectivement, on a également bien mangé et fait quelques réserves ventrales pour affronter le dur froid forezien -

Salut Clément,

Rougeard, c'était mon premier !
Mortet le troisième, le plus vieux était un lavaux 2000 [size=x-small](merci Nico !)[/size] bu il y a deux à trois ans et témoignant d'une jeunesse insolente.. cela doit parfaitement traverser les années, curieux de pouvoir un jour en croiser un de plus de vingt ans..

Pour le rougeard pas de boisé/patiné au nez et la bouche pas trop austère/stricte?

Julien

Cédric42120 écrivait:

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Mortet le troisième, le plus vieux était un lavaux 2000 [size=x-small](merci Nico !)[/size] bu il y a deux à trois ans et témoignant d'une jeunesse insolente.. cela doit parfaitement traverser les années, curieux de pouvoir un jour en croiser un de plus de vingt ans..

Pas sûr de pouvoir arriver à garder mes Mortet aussi longtemps, tellement c'est bon!!!

iceteayer écrivait:

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Pour le rougeard pas de boisé/patiné au nez et la bouche pas trop austère/stricte?
Julien

C'était mon premier Rougeard (Bravo à Cédric qui y a pensé en le goûtant). Je suis heureux de l'avoir goûté, mais cette bouteille ne m'a pas plu d'un point de vue arômatique: je l'ai pris pour un faugères, à dominante Mourvèdre, avec des notes réglissées bien trop prégnantes à mon goût. Peut être suis je passé à côté? Je complèterai dans mon CR. Par contre, il faut reconnaître la qualité de bouche, la finesse des tanins, la qualité du corps de la structure, c'est franchement très bien fait. Mais c'est l'arômatique qui m'a dérangé...

Salut Julien,

D'autres te répondront mieux que moi, mais le côté "clou de girofle" que j'ai senti peut être assimilé à l'élevage.
Aucune austérité en bouche, ni de tannins asséchants... Je dirais même que la bouche avait un côté "propre sur lui" qui donne, certes, une certaine classe mais qui peux manquer de race...

Bon anniv!

La première bulle est marqué par des arômes dominant de fruits à coque et de la réduction.
Bulles petites et assez rares, ensemble aérien et très équilibré. On pourra regretter un style très "travaillé" aussi (élevage, dosage).
Une légère amertume en finale lui donne de la race.
Fleurs blanches en rétro. Très agréable à ce moment.
Néanmoins un deuxième verre bu après la bulle suivante m'apparaitra très marqué par la réduction (ou le soufre).
Dom Ruinart 2002.

Nez beurré et fruité, il va aller s'intensifiant sur de beaux fruits rouges gourmands.
Belle matière en bouche avec son fruit bien intense, structure tendue qui va s'élargissant dans une finale qui envoie.
Très beau fruit, puissant, presque vineux mais l'élégance domine. Super style!
Champagne blanc de noir "Inflorescence" Côte de Bechalin 2006 - Cédric Bouchard

Nez assez réduit, peu expressif.
Bouche un peu paresseuse et manquant de structure, voir même légère.
L'ensemble me rappelle certains chardo jurassiens avec la pointe d'alcool en finale et des arômes de tartes aux prunes flambées.
Pas glop.
Corton Charlemagne 2008 Domaine Doudet-Naudin.

Nez fruité, floral et note de pâte à papier.
En bouche c'est mûr, tendu, minéral, bref c'est bien même si la matière me parait légèrement repliée sur elle même.
Finale légèrement tannique.
Ca a de la gueule malgré tout.
"Les chalasses marnes bleues" Côte du Jura de JF Ganevat.

Nez sanguin et plein de pivoine.
La bouche est d'une fraicheur superlative, complètement intégrée à la matière qui est d'une grande finesse, jusque dans la finale.
Quelle élégance dans la fraicheur!
"Les Poyeux" Saumur Champigny 2006 du Clos Rougeard.

Robé évoluée.
Nez complexe, orange, café, pot pourri, balsamique...
Matière fondue, fine voire très fine. Acidité haute.
On sent le millésime difficile, une pointe de sécheresse en finale, mais ça ne m'a pas empêché de prendre du plaisir.
Chambolle-Musigny 1er cru "les charmes" 1988 de Moine-Hudelot.

Nez bien jeune, petit suisse/café, et pinotant.
Belle bouche veloutée aux tanins bien travaillés, apparemment on est d'un style de pinot assez extrait.
L'aromatique gâche mon plaisir (je ne bois pas assez de beaux bourgognes jeunes pour m'y faire) mais c'est un vin qui a l'avenir devant lui.
Denis Mortet Chambolle-Musigny 1 er cru "Aux beaux bruns" 2011

Beau nez de liquoreux évolué, olive verte, lavande..
En bouche c'est plus moelleux que liquoreux. Assez enrobée, l'acidité, la structure, manquent un peu pour faire quelque chose de grand.
Très bon!
"Les Blanderies" Coteaux du Layon 1996 La Sansonnière.

Pas de vraie prise de note. Très fruits secs, beaucoup de sucre. Pas de grosse structure mais pourtant c'est plaisant à siroter.
Il a gagné du peps sur le gâteau chocolat/orange.
Welschriesling TBA 1994 de Willy Opitz.

Très belle soirée, les vins ont bien exprimé leurs styles respectifs de même que les convives!

Ok les mecs!

Je demande ça parce que deux rougeard bu dernièrement avaient un élevage encore présent (sans pour autant que ça soit ostentatoire loin de là) mais surtout le "clos" 2006 avait une bouche vraiment austère, droite et presque dure encore.

Julien

Là sur le Rougeard quasi aucune dureté, tu sens les tannins un poil ferme (çà se sent un peu en finale) mais très fins et la bouche est fraiche, assez juteuse et finalement assez déliée. Pour info carafé plus de 3 heures.

Pour le reste globalement on s'est éclaté !!

Sinon quelques mots sur les vins :

Dom Ruinart 2002

Un nez très grillé, pétard, toasté, sésame à travers lesquels pointent à l'air des notes d'agrumes (pamplemousse en tête).
En bouche le vin est "enrobé", à tendance surcharge pondérale, un peu paresseuse (on sent un peu de dosage)...je trouve la bulle grossière bien que peu présente et l'amertume marque la bouche assure la longueur mais devient pregnante en finale marquée par le bois. Mouais...bof bof et le rapport qualité / prix est pour moi déplorable

Champagne inflorescence la parcelle Côte de Bechalin 2006 - Cédric BOUCHARD

Nez sur le mélange fruits rouge et pâtisserie, raisins secs... gourmand et expressif.
En bouche le vin attaque mur, gourmand mais sans la sensation d'embonpoint du précédent et surtout c'est structuré par une forme de "minéralité" qui tend le vin, lui donne de l'explosivité, de la longueur, de l'allant...ce mélange gourmandise, vinosité et tension "minérale" est parfaitement à mon goût. J'aime beaucoup.

Corton Charlemagne 2008 Domaine Boudet Naudin

Nez "lourd", puissant, miellé, encaustique avec une pointe de citron confite.
Bouche lourde, puissante, large mais manquant de structure, de tenue...c'est lourdaud, pataud, chiantaud

Savagnin ouillé du Jura, "Les chalasses marnes bleues' 2010 GANEVAT

Très beau nez floral et jus de fruits blancs (poire, pomme).
Bouche fine mais très mure en son "centre", belle pureté de fruit (la mirabelle évoquée par JB me parle aussi), sensation de transparence (zéro bois, zéro difficulté)...c'est plein, puissant mais facile, juteux, long, vraiment délicieux tout simplement même si çà manque un poil de "fond".

CLOS ROUGEARD -Les Poyeux- 2006

Nez complexe, puissant sur les fruits noirs, la ronce, l'écorce d'orange, beaucoup d'épices et un côté "viandé".
Bouche également puissante mais matière dense, ultra fraiche, avec un très très beau "travail" de tannin, une matière précise, structurée mais qui reste juteuse et racée grâce à une très belle acidité, parfaitement intégrée, qui fait le travail et donne du "style" (à prononcer à l'anglaise ) à ce côté "travaillé" et structuré. Superbe et irrésistible pour moi même si il manque un truc pour le niveau supérieur.

MOINE HUDELOT Chambolle Musigny 1er cru "les charmes" 1988.

Nez de pinot évolué, délicat, avec des notes de "marée" fraiche, pot pourri, rose fanée, floral marqué par de la volatile assez présente...
Bouche délicate, fine, limité décharnée toutefois et une acidité haute, voire très haute qui rend le vin ultra digeste même si la matière quasi anorexique peut donner le sentiment de peiner à la supporter (il faut aimer comme moi les acidités marquées ou avoir du GAVISTON en stock ). Sur la pente descente mais j'aime bien ce style. (j'ai logé rapidement Moine Hudelot et 1988* )

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DENIS MORTET Chambolle Musigny 1 er cru "Aux beaux bruns" 2011

Nez intense, bien défini sur le jus de cerise, la crème de cassis, le poivron très mur, le tout marqué par un élevage affirmé (café, toréfaction).

En bouche c'est dense, mûr, avec un beau travail de tannins qui restent très fin...la trame est très "structuré", "sérieux" , mais derrière il y a un beau jus (la cerise) avec une pointe de végétal "noble" (ce côté queue de cerise que j'évoque souvent) et malgré ce sentiment de "travail" le vin reste délié, avenant... Superbe mélange de "modernité" avec ce coté élevé et de jus car il y a du "vin" dans ce...vin Rien à dire les vins de D. Mortet restent pour moi un véritable tour de force, j'adore.

"Les Blanderies" Coteaux du Layon 1996 La Sansonnière

Nez très intense sur une "entêtante" truffe, un poil monolithique au début où pointeront par la suit des belles notes exotiques confites.
La bouche est large, "enrobante" mais paradoxalement la matière donne un sentiment de légèreté, de fraicheur, d'équilibre...alors certes çà tourne un peu "court", çà manque de "structure" mais il y a un beau "jus" et une belle pureté dans ce vin qui donné un beau plaisir à ce stade de la dégustation.

Welschriesling TBA 1994 de Willy Opitz

Nez mur, intense puissant sur la datte, le pruneau, la figue sèche, un coté pistache (?)

Bouche très fraiche en attaque avec une très belle acidité, une matière dense bien que moyennement large mais sensation de "brulure" en deuxième partie à cause d'une sucrosité et/ou d'alcool (j'ai eu du mal à définir le taux de sucre et d’alcool tellement l'acidité était "positivement" présente) qui manque(nt) d'intégration. Heureusement l'acidité sauve l'ensemble et l'aromatique est très belle. Plutôt pas mal donc pour terminer cette belle série

Voilà pour les sensations liquides...pour le reste superbe repas on s'est "cassé" le ventre avec les apports solides de chacun (j'ai compté 17897 Kcal ) et surtout un grand moment de partage, d'échanges (dans tous les sens du terme), d'amitié entre nous...indéniablement le "coeur" de notre petit groupe n'est pas prêt de cesser de battre. Bon anniversaire à nous et merci à LPV d'avoir permis tout çà.

Bon anniversaire les voisins !

Tu prends des risques toi de venir ici un jour de derby

A mon tour! Bon je ne suis pas membre permanent mais je m'incruste de plus en plus!

Dom Ruinart 2002
Dgt 03/2012

Robe claire, bulles fines et volumineuses.
Nez légèrement oxydatif pour moi. Touche fromagère?
Amertume en attaque, belle longueur, touche de noix, c'est certainement trop dosé pour mes goûts. Un peu rondouillard mais pas mal fait.
Bref un vin facile à boire, assez élégant mais, et je confirme, un rapport prix/plaisir défavorable.
Bien quand même dans l'absolu.

Cédric Bouchard - Champagne inflorescence La Parcelle Côte de Bechalin 2006
Dgt 2013

Robe or, bulle fine.
Nez timide, crémeux, qui s'ouvre sur des notes de fruits à coque et de petites fruits rouges.
Belle amertume en bouche, de la puissance de la matière. C'est tendu, vineux, avec une belle sapidité en finale.
Une super bulle, un super champagne de gastronomie.

Un merci particulier à PY Cainjo qui m'a recommandé cette cuvée parmi d'autres car l'accord avec l'entrée a été remarquable.

Domaine Doudet Naudin - Corton Charlemagne 2008

Robe dorée, légère réduction.
L'aromatique est lourde, sur le pommeau, les fruits exotiques.
La bouche est ronde, grasse sans pep's...
L'aromatique en bouche est la même, c'est lourd et pataud...
Déçu par ce vin que j'aurais pensé plus tendu dans ce millésime.
Bof bof... (J'étais parti sur un Riesling 2009)

Domaine Ganevat - "Les chalasses marnes bleues" 2010

Robe dorée, nez sur le concentré de tomates, qui m'a fait ensuite pensé à un Sauvignon.
Nots de coing en bouche, belle acidité et légère amertume qui en ont fait pour moi plus un vin de bouche que de nez.
Ca tombe bien c'est le but
Pas trop mon style néanmoins mais c'est très bien fait. Impossible à placer en tout cas...

CLOS ROUGEARD -Les Poyeux- 2006

Nez sur la garrigue, la girofle, avec une fraicheur magnifique.
La robe est sombre avec des reflets orangés, c'est vraiment très beau.
La bouche est pleine, dense. Les tannins sont fondus. C'est frais et digeste sans pour autant me procurer beaucoup d'émotions...
Un vin "techniquement parfait", très très agréable mais qui ne m'a pas totalement emballé.
(Je pensais à une Muntada de Gauby en aveugle)

Domaine Moine Hudelot - Chambolle Musigny 1er cru "les charmes" 1988

Robe orangée et trouble, nez pur et profond, un peu viandé que j'attribue à un vieux pinot. Notes d'oranges amères, de pot pourri. Très beau nez.
Je pense à un Bourgogne d'au moins vingt ans.
La bouche est très très tendue, voire dure avec une acidité (très!) affirmée.
Pour moi l'acidité est tellement haute que le vin en est déséquilibré.
Néanmoins un nez remarquable et un vin qui peut plaire à qui aime ce style.
Belle découverte et quelle jeunesse!

Domaine Denis Mortet - Chambolle Musigny 1 er cru "Aux beaux bruns" 2011

Un nez intense sur le bonbon au lait, la crème de cassis. Un élevage encore bien présent mais un très bel élevage.
La bouche est pleine, dense, avec une belle longueur et un bel équilibre amers / acides.
D'accord avec Cédric, c'est totalement maîtrisé. Un beau vin maintenant, un grand vin dans quelques années.

Domaine de la Sansonnière - "Les Blanderies" Coteaux du Layon 1996

Belle robe pineau des Charentes, nez sur la belle truffe.
Bouche fine et délicate, sans lourdeur. Peu d'acidité et longueur moyenne mais ce vin joue plutôt dans le registre de la légèreté.
Notes de thé vert en finale qui en fait ce que j'en attendais, un vin facile à boire et sans lourdeur.
Un très joli vin. La bouteille a été vite finie, ce qui ne trompe que rarement avec un sucre.

Weingut Willy Opitz - Welschriesling TBA 1994

Robe coca, nez sur la datte, le pruneau.
Pas mal en bouche mais trop sucré pour bien terminer l'ensemble. Un poil lourd.
Plus intéressant pour le nez que pour le reste.

Quelle belle soirée! Un merci particulier à JB pour son accueil et ses langoustes, et aux autres pour ce repas et cette belle convivialité.

Je veux bien prendre ma carte de membre à ce parti là! Je redescends de ma Bourgogne quand vous voulez...

A+

Hello,

Concernant le Dom Ruinart, l'un de vous trouve la bulle rare et l'autre grossière... J'ai pas du tout eu cette sensation là. J'ai eu le sentiment d'une armée de petites bulles explosives qui aérait le matière et qui participait de facto à cette rondeur (ou sucharge pondérale ). Ma déception relative sur ce champ', c'est plus sur le manque de complexité et fond. Des bulles comme celle là qui se boivent facilement, on en a croisé quelques unes à un tiers du prix..! Après, on l'a peut-être mal choppé ?

Et pour défendre ce sacré pauvre charlemagne, je pense qu'on l'a pris comme en devait le prendre.. avec un bémol sur le millésime. Souvenez vous du Jacob bu chez Nico et pour lequel vous aviez soulevé cette même paresse..

Salut Benoît,

Et c'est un marseillais qui te le dit -

Pour les bulles la différence de perception ça peut venir des dégustateur certes, mais aussi du verre, et de sa façon de l'agiter, de la quantité versée, entre autres...
Peu de bulles en ce qui me concerne en effet.

Perso sur Ruinard, je l'ai trouvée et rare (c'est pas un défaut) et grossière et je confirme que c'est bien comme çà que je l'ai bu.

Par contre j'ai du mal cà comprendre Simon avec "bulles fines et volumineuses" pour moi les 2 qualifient la "taille" de la bulle et sont contradictoires

dites les gars le moine-hudelot il est jeune ou sur la pente descendante ?

Je pense qu'il ne gagnera rien a rester au frais.

Différence de perception, il y a... il y a eu, et il y aura encore... c'est sûr..-
J'ai eu la sensation d'un "effet gruyère" dans la matière de ce vin et que la rondeur venait de ce gonflement provoquait par ces petites bulles qui crépitaient.. mais comme tu le dis, c'est purement personnel..et tant de facteurs interviennent.. comme le facteur clope peut-être
Sinon, le pétard ne m'a pas marqué.. et je ne rentrerai pas dans le sujet du dosage car je suis encore trop novice en champ' pour avoir une échelle de comparaison et une opinion bien définie..

dites les gars le moine-hudelot il est jeune ou sur la pente descendante ? confused smiley

Perso, je l'ai trouvé plus jeune que son age.... et je pense qu'il sera le même dans quelques années.

Vous savez, moi et la danse classique...

Cédric42120 écrivait:

---

> Salut Benoît,
>
> Et c'est un marseillais qui te le dit -

Le Moine Hudelot...couleur tuilée, trouble...bouche automnale, fleurs fanées...bouche mince, limite décharnée et acidité saillante...si çà c'est jeune moi je suis supporter du PSG !!!

Après le "plus jeune que son age" c'est une autre histoire (bien que le 90 bu ensemble avait bien plus de tenue) mais quand tu dis dans ton CR qu'il a encore de l'avenir...oui pour du vinaigre il a 30 ans devant lui parce que comme vin il est GRAND temps de le boire. Attention j'ai pas dit qu'il était mort mais je confirme bien qu'il a passé son apogée, AUCUN doute là dessus...

Disons que ce Moine Hudelot a autant d'avenir que Yohann Gourcuff en équipe de France ><

96 bu ensemble NIco, sur Bonnes Mares..
Peut être trop bu de vieux vins ces derniers temps pour être objectif..-
En tout cas, le nez m'est apparu plus jeune que la bouche..
On l'a aussi pris après me clos rougeard, effet de séquence pas favorable à mon sens...vu la différence logique de matière..

Oui 96 effectivement pardon...n'empêche que ce 88 il était plus proche de la morgue que du début de carrière çà me semble difficilement discutable (encore une fois la matière qui se "décharne" c'est un signe qui ne trompe pas et où tu peux difficilement dire que c'est réversible).

Pas mieux...