Une fois n'est pas coutume, cela ne se passe pas un dimanche mais un samedi ...
Cela ne va pas nous empêcher de nous réunir à la maison
La météo, le cadre, les copains : tout était réuni pour passer encore une fois un super moment de convivialité
Pas de thème, juste vous venez, on mange et on s'amuse (comme d'habitude en fait)
On attaque donc avec une bulle, la robe est soutenue, le nez est envoutant et attise la curiosité.
C'est complexe, vineux, la bulle est fine, la matière enrobe la bouche et la finale est traçante
Ca commence fort avec ce
Champagne Brut Rosé de Jacques SELOSSE - dégorgement Novembre 2007
Une seule bulle était prévue, du coup on passe aux blancs.
Le nez du suivant est portée par les fruits blancs, la pomme
L'attaque en bouche est incroyable de vivacité, le milieu de bouche est dense ... En revanche la finale est trop marquée sur la souris
Vraiment dommage
Il s'agissant d'un
Noëls de Montbenault 2016 de Richard LEROY
Le prochain nous fait partir un peu dans tous les sens
Le nez est pour moi marqué sur les plantes, l'amande
Bien ouvert au nez comme en bouche
La bouche est fraiche, traçante, très longue et sincerement je n'imagiant pas ce blanc à ce niveau
Personnelemtn j'ai trouvé ça super bon
Il s'agissait d'un
Château de Fonsalette Blanc 2006
Le blanc suivant est plutôt sur la pierre à fusil mais avec également un coté "pétrolé" qui personnellement m'emmène en Alsace
Mais à y revenir plusieurs fois on détecte un peu de truffe
La bouche est gourmande, finale pas très longue mais c'est bon et on se ressert volontiers
Les noms fusent et Rachid annonce Neore
Bravo car c'est un
Clos de la Néore - 2007
Nous passons assez vite sur le vin suivant qui ne m'a pas laissé un grand souvenir
Je n'ai donc pas grand chose à raconter sur ce vin :
Domaine de Cantalauze - Astragale (j'ai même pas le millésime en tête
Le vin suivant est simplement inclassable pour ma part
C'est hors norme, et je vais reprendre les notes de Rachid qui l'a magnifiquement décrit :
La robe est d'un beau doré un peu évolué, le nez dégage de magnifiques notes d'amandes grillées, puis arrivent le miel, le citron confit et des notes florales. Pfff ça évolue de façon incessante. La bouche est d'une énergie vibrionnante peu commune.
La sève violente initiale (pour reprendre la description de Benjamin) a laissé la place à une force tranquille qui n'est en rien alanguie bien au contraire.
C'est énergique en diable et laisse tout le monde sur le c..!
La longueur est kilométrique, après l'attaque vigoureuse, la matière est menée tambour battant par une acidité citronnée millimétrée pour finir interminablement sur de fins amers.
Un véritable tour de force et l'un des grands vins bus ces dernières années. Bravo au vigneron (d'une modestie et d'une exigence maladives) d'avoir livré un tel chef d'œuvre.
Immense vin et très certainement le plus grand vin blanc que j'ai eu la chance de croisé à ce jour
Un grand moment d'émotion avec ce
Nourrissons 2008 de Isabelle et Stéphane BERNAUDEAU
Inutile de sortir d'autres blancs, on passe aux rouges
Le premier rouge est délicat, floral, fruité
Les rouges que j'adore, évanesçant, croquant, salivant et pourtant non dénué de matière et de caractère
Top découverte car je n'avais jamais entendu parlé de ce domaine sur lequel je vais me pencher.
Il s'agissait de
Anne Claire SCHOTT - Mon vieux pinot noir - 2017
Le rouge suivant est directement calculé par les geek présents
Univers Reynaud envoyé à peine le coin d'une narine à été posée sur le verre
Le nez est typique du domaine mais pas caricatural
Fraise, figue, épices
La bouche est fraiche, avec une belle matière contenue par une acidité qui élance le vin et le rend extrêmement digeste
La finale est portée sur le floral
Waou excellent ce
Château de Fonsalette - 2008
Assez compliqué pour le vin suivant de réussir à se placer après ces 2 grosses quilles
Pourtant il se défend pas mal avec un nez qui pinote malgré le fait qu'il soit un peu serré
La bouche est suave, ronde, on ressent un travaille de cave maitrisé avec un peu de bois bien placé, une matière pas trop extraite
La finale est honorable mais clairement moins de buvabilité que les 2 rouges précédent
Personne ne retournera trop sur ce
Morey Saint Denis 1er cru - 2014 du Domaine Dujac
Les fromages arrivent du coup on va repasser à quelques blancs
Le premier est clairement identifié
C'est un vin jaune ... bon c'est pas trop ma came mais je me prête à l'exercice
Et bien j'ai bine fait car ce n'est pas caricatural des vins jaunes que j'ai croisé à ce jour.
Le nez est sur le curry, le safran
Le vin enrobe la bouche sans lourdeur aromatique
Je prend pour la première fois un peu de plaisir à boire ce vin
Bonne première pioche pour ce
Vin jaune 2012 de Jean-François GANEVAT
Pas facile de sortir d'autres vins après ça
Je décide donc de trancher avec une curiosité qui trainait dans la cave depuis quelques temps
Une bulle fine mais une bouche un peu désordonnée
Petite souris en finale ... bon premier essai non concluant avec ce
blanc de blanc Brut nature de Moritz KISSINGER
On se rince à l'eau claire et on y retourne
Le registre suivant est incroyable
C'est opulent, ouvert et on à qu'une envie c'est de se resservir.
Le nez est sur l'amande fraiche, les fruits jaunes
La bouche est incroyable, longue, large avec cette tension qui fait vibrer tous nos sens
Je l'avais déjà bu plusieurs fois et c'est à chaque fois la même émotion
Quel vin ce
Chardonnay "Les Survivants" 2017 de Jean-François GANEVAT
Aller ils ont encore soif et moi aussi
Le nez est sur les fruits blancs mûrs, un coté miel légèrement évolué
La bouche est un modèle d'équilibre et de profondeur
J'ai souvent cette sensation de plénitude et zenitude avec les blancs du domaine
La bouteille est pliée en 5 minutes chrono ... c'est bon signe
Un blanc qui me met des frissons
Il s'agit d'un
Chardonnay - Savagnin 2016 du domaine Pierre OVERNOY
Encore un grand moment de vie et de partage
Vivement la prochaine
Amicalement