Une balade ibérique...Episode Deux
Elles se sont faites désirées, ces vacances ! Pourra-t'y, pourra t'y pas? On évite de se projeter afin de ne pas être déçu, et pour finir, ce fut bon ! Avec son lot de belles découvertes bacchiques ! Vamos !
Deux vins pour se faire le palais !
Vina Zoraya, Rueda, Verdejo 2019
Robe pâle
Le nez est mûre, il y a du citron confit, des fruits jaunes et un côté élevage. À l'aveugle, je serais parti sur un Chardo du mâconnais bien mûr.
La bouche est plutôt large et ample, je ressens une richesse alcoolique, les amers finaux sont soutenus. Ce n'est pas très long.
Pas ma came.
Bodegas Olarra, Rioja, Reciente Reserva 2015
93% Tempranillo y 7% Mazuelo y Garnacha
16 mois de fûts
Robe sombre
Le nez est expressif boisé/vanillé/et lacté fruits rouges.
La bouche est ronde et crémeuse, les tanins sont fondus, la longueur est belle mais sur cette aromatique marquée par l'élevage qui n'est vraiment pas mon style, mais rien à dire, c'est bien fait pour qui aime ce type de vins.
Cet été, je m'étais fixé deux objectifs. Le premier était de découvrir la totalité de la gamme de Luis Anxo Rodriguez Vazquez, suite à mon coup de cœur pour son entrée de gamme rouge, Eidos Ermos 2017, rencontré l'an passé. Le second était de faire découvrir aux familles et amis un PX Gran Reserva de Toro Albala.
Pour satisfaire le premier objectif et comme il y a encore un sacré bout de route pour se rendre à Arnoïa en Galice depuis la Cantabrie, j'ai pris contact avec Luis Anxo Rodríguez, qui m'a mis en relation avec son distributeur, qui n'est autre que
El Lagar, le caviste que j'ai découvert l'an dernier à Burgos et que je recommande chaudement ! Qui m'a donc renvoyé vers l'unique vinoteca proposant ces vins en Cantabrie ;
La Ruta del Vino à Santander.
Je vous en cause deux secondes, car lorsque je rentre chez ce caviste ibérique; et que j'aperçois que sont proposés les vins de Ganevat, de Selosse, Vouette et Sorbée, Dhondt Grellet, Lassaigne.... j'ai tous les voyants qui se mettent à clignoter et je me dis que vu la sélection cocorico, la sélection ibérique doit pas être dégueu ! J'apprends que le fondateur de la cave est français, champenois de surcroît, ce qui doit expliquer les belles références de la région....
Atilano, le caviste qui me reçoit, a pris le temps d'échanger longuement avec moi et a bien cerné mon idée, seules 2 cuvées de Luis Anxo sont dispos mais il peut m'obtenir le reste une semaine plus tard, (Oh nooon, il va falloir revenir...
) en attendant il me fait une petite sélection éclectique.
Goûtons !
Des infos glanées sur l'internet, Luis Anxo Rodriguez Vazquez est un vigneron qui gère un domaine d'environ 3 hectares, sur Arnoïa en appellation Ribeiro (Galice) et vinifie des raisins issus de cépages autochnones sur une trentaine de parcelles environ.
Luis Anxo Rodriguez Vazquez, Ribeiro, A torna dos pasas 2017
40% Brancellao, 20% Caiño Longo, 20% Caiño Redondo, 20% Ferrol
Vignes de 10 à 20 ans, sur sols granitiques décomposés (appelé localement Sabrego)
12 mois de fûts (pas neufs)
Robe grenat
Le nez est expressif sur les fruits rouges frais, un côté fruité acidulé, une touche florale et un brin d'épices
La bouche propose un toucher confortable, en son milieu une sensation bien saline vient apporter du peps et de la fraicheur à un ensemble qui n'en manque pas, jusqu'en finale où l'on perçoit la trame tannique fine, qui se fait fruitée et saline sur une jolie longueur.
On a affaire à un vin digeste mais avec du fond. C'est très bon.
Le lendemain le nez est plus "noir", plus épicé, le vin est moins salin et semble plus puissant ; l'accord fonctionne bien avec le cordero asado mais je l'ai préfèré le soir de l'ouverture.
Luis Anxo Rodriguez Vazquez, Ribeiro, Vina Martin Os Pasas 2017
Treixadura, Torrontés, Albariño y Lado
Vignes de 10 à 25 ans, sur Sabrego)
Elevé en cuve 10 à12 mois sur lies
Robe pâle et brillante
A l'ouverture le nez est fin, offrant des notes beurrées et de vanille et qui laisseront rapidement place à des notes iodées, puis du caillou, une pointe de fenouil, des notes de fruits blancs. L'ensemble apparaît frais et pur.
La bouche propose une douceur d'attaque au gras très fin, son milieu délivre un bel équilibre entre ampleur et "minéralité", mais c'est la finale qui impressionne, elle est explosive et puissante elle déploie une matière minérale domptée par de nobles amers qui portent très longuement le vin. La persistance est assez bluffante.
Nom dèdjiou! Ça secoue, mais c'est pas taillé pour l'apéro c'canon là! Paraît qu'y'a du poulpe le lendemain midi...
A midi donc, le nez s'est posé sur un registre minéral, peut être moins complexe mais frais. En bouche, les amers se sont assagis, le vin fait moins " rentre dans l'lard" mais possède cette énergie en finale que je trouve redoutable, avec toujours cette belle longueur. J'aime beaucoup et le coef de torchabilité m'apparaît élevé.
Puis vient mon coup de cœur de l'été, je vous en touche un mot rapide. Atilano m'a dit; "Ça c'est fantastique, petit vignoble géré par un vigneron passionné, un magicien du Grenache , travail parcellaire; vieilles vignes de Grenache pour les rouges et d'Albillo Real pour les blancs. Sur des terroirs extraordinaires d'altitude, peu interventionniste mais des vins stables, qui voyagent bien, Daniel Ramos c'est quelque chose comme 20000 bouteilles 17 cuvées... Il faut goûter !
Daniel Ramos, Finca Zerberos, Vino de la Sierra de Castilla y Leon A+P 2014
100% Grenache, vin issu de l'assemblage de deux parcelles différents.
L'Arena, sols de sables granitiques et le Pizarra, sols d'ardoise : A+P.
Fermentation spontanée en Tinajas (jarres) et 14 mois de fûts
Ouvert dans la nuit pour le déjeuner, sur les conseils avisés du caviste
La robe est déjà une invitation, œil de perdrix aux reflets orangés
Le nez expressif et complexe; des fruits rouges; fraise macérée, de la prune, du cuir, une note de figue, quelque chose qui m'évoque des herbes (médicinales). J'ai l'impression de n'avoir jamais rencontré ce type de nez, un peu déroutant mais très beau. La première partie de bouche est souple, fruitée et donne une sensation de finesse et de légèreté, mais que nenni, il y a du vin, et du bon, en deuxième partie de bouche, il prend son envol avec une juste acidité qui tient une matière encore légèrement astringente (l'aération prolongée en a gommé une bonne partie), équilibrant les 14,5° perceptibles mais sans excès et qu'on oublie facilement tant la finale se fait (très) longue et sapide.
Waouh! Coup de coeur! Ma compagne est sous le charme également.
Un nouvel objectif vient de se greffer au deux premiers.
Viejo Campo, Rioja Crianza 2016
Tempranillo, Grenache, Mazuelo
12 mois de futs
Robe grenat
Le nez est élevé, sur une dominante de crème brûlée et de caramel, derrière, des fruits rouges
Bouche à la matière souple et sans aspérités, on retrouve cette aromatique caramel et pâtissière en finale moyenne à longue. Le fruit arrive toutefois à percer.
Encore une fois, un style moins à mon goût, mais si je devais choisir entre une aromatique lactée et pâtissière, la dernière a plutôt mes faveurs.
Le vin suivant est bu chez Cachupin, Restaurant à la cuisine simple mais efficace, aux cuissons justes, mais méfiance, le chef a parfois la main lourde sur le pimiento !
Unsi, Navarra, Terrazas Tinto 2014
Garnacha de Montaña, issus de differentes parcelles en terrasse
élevé 6 mois en fûts français
Robe grenat sombre au disque débutant son évolution
Le nez est discret mais agréable de champignon de Paris, de fruits noirs mêlés à ce qui l'évoque des herbes du sud.
Bouche à la relative souplesse toute relative, elle laisse percevoir plus d'intensité aromatique qu'au nez, la finale est légèrement astringente ( et encore moins en fin de repas), ce n'est pas très long mais c'est bon.
Bodegas Quinta da Muradella, Monterrei, Alanda, 2016
assemblage de Mencia, Bastardo, Tinto Fino
élevé 13 mois en fûts
Robe carmin assez transparente
Le nez est évolutif mais qu'il faut aller chercher, se succèdent des notes fumées, minérales/graphite, un peu poivré, puis un côté sanguin/viande crue, un peu de volatile? très peu de fruit perçu.
La bouche est construite sur une matière souple, à l'acidité affirmée, je retrouve le côté minéral et viandeux mais le vin n'est pas très savoureux, ni long, la finale est légèrement astringente.
Je ne suis pas emballé le midi, et le soir, c'est carrément une déception, le vin est complètement éteint aromatiquement et la bouche est assez ennuyeuse, même avec cette acidité plutôt mordante qui n'apporte pas de plaisir. Même constat le lendemain midi.
J'en attendais clairement plus, d'une part vis à vis du tarif et d'autre part du fait de l'enthousiasme du caviste, qui souhaitait savoir ce que j'en pensais. Quand je lui ai relaté la dégustation, il m'a dit que cela ne devrait pas goûter comme ça. A revoir.
Bodega Forjas del Salnés, Rodrigo Mendez, Rias Baïxas, Cies 2019
100% Albarino, Vignes 55-65 ans, sol sableux et granitiques
élevé 12 mois, moitié fûts, moitié cuve
Robe pâle et brillante
Le nez est expressif et très frais, des fruits blancs, du citron, des notes salines, puis à l'aération une agréable mais discrète senteur de fumé (type andouille)
La bouche surprend: une attaque à la fois perlante et presque sucrée, cette sensation de sucre persistera jusqu'en fin de bouche mais rapidement elle est équilibrée par une tension citronnée qui met un coup de fouet en bouche sans être agressif (genre « je vais t'en coller une, mais j'me permets poliment de t'avertir »), la finale est presque crayeuse et citronnée, assez longue, c'est frais et c'est bien bon! Même ma moitié aime, ce qui m'a surpris, j'aurais pas misé sur un Albarino pour lui faire plaisir...
Accord correct sur des linguine sauce crémée au fromage frais et courgettes, et vraiment pas mal sur un Manchego
Le lendemain, le nez a perdu un peu d'intensité aromatique et se fait plus minéral. La bouche est un vrai jus de caillou à la finale citrique. Madame décroche (logique...), moi, j'adhère toujours. Toujours aussi bon avec le fromages.
Un vin qui ne plaira pas à tous, il faut être amateur de jus traçant, par chance, c'est mon cas, et surtout le placer à table.
Mar de Frades Rias Baïxas, 2019
100% Albarino
5 mois sur lies en cuve
Robe claire
Le nez est ouvert, citronné, sur les fleurs blanches, et des notes un peu anisées/fenouillées, c'est frais.
La bouche est fraîche aussi, plutôt droite mais manquant de relief et de matière comparativement au vin précédent, la finale se fait fraîche, saline et citronnée. Un bon vin plus consensuel à mon avis, qui offre un accord honnête avec les noix de Pétoncles
A l'aveugle, à tous les coups j'aurais annoncé Muscadet...
Clos Lentiscus Sumoll Reserva Familia Blanc de Noirs, D.O Penedès 2016
100% Sumoll en méthode traditionnelle
Robe orangée claire à la bulle quasi invisible
Le nez est fermentaire, de fruits rouges et une note plus rustique, l'ensemble m'évoque un univers nature non déviant
Bouche agréable, les bulles sont fines et peu nombreuses, j'ai l'impression que le vin possède quelques sucres, ce qui me surprend pour un brut nature (qui sont dans mon esprit et de ce que j'ai pu goûter, secs) Finale rustique sur fruits rouges.
Ça se glougloute facilement, une bulle sympathique.
Le vin suivant est proposé pour le plat d'anniversaire de mon fils. Mai j'ai l'impression que Papa a reçu un cadeau aussi. Pour la première fois de ma vie, l'amateur de champignons que je suis va découvrir la fameuse Amanite des Césars, dégotée au marché le matin même, pour accompagner la Chuleta de Vaca Maturada. Il fallait aller jusqu'en Espagne pour que cela arrive !
Daniel Ramos, Finca Zerberos, Vino de la Sierra de Castilla y Leon El Berraco 2008
100% Grenache sur la commune d'El Berraco
24 mois en barriques, non filtré
1056 bouteilles produites
J'ouvre la bouteille (acheté 2h avant) avant de me mettre en cuisine, pour aérer le vin qui devrait en avoir besoin. Effectivement, ça cause au nez et en bouche, mais la finale sèche sacrément. J'opte donc pour un double carafage maison; je transvase dans une bouteille vide (de Daniel Ramos, restons sérieux), puis je renvoie le vin dans la bouteille d'origine. 1h30 après:
Robe sombre au disque évolué
Le nez est intense, profond et noir, des arômes torréfiés de café et de chocolat, des fruits noirs compotés.
La bouche possède une matière charnue et soyeuse, on sent une belle puissance mais mesurée, c'est très sapide, rappelant le nez, le double carafage a fait son effet et la finale ne sèche plus (certainement aidé aussi par le fait que l'on mange avec) c'est long. Un style complètement différent d'A+P mais qui me plait beaucoup et qui porte bien son nom El Berraco signifierait énorme cochon ou taureau. La tablée apprécie également (des « C'est bon, ça ! » fusent) et l'accord avec le boeuf et les champignons est juste magique (même si j'ai
chié raté ma cuisson des côtes, comprenez le stade du saignant a été dépassé, elles n'en demeuraient pas moins délicieuses!)
Le voiçi le fameux Don PX qui viendra clore ce repas d'anniversaire!
Bodegas Toro Albala, Montilla Moriles, Don PX Gran Reserva 1988
100% Perdo Ximenez
Robe noire, épaisse et teintant les parois du verres
Le nez est intense et génial qui délivre méli mélo, du café froid, de chocolat, de fruits secs figues, dattes et pruneaux
La bouche est toujours aussi impressionnante avec cette densité, cette glycérine, le sucre est massif (+ de 400g/l) et pourtant, l'équilibre est là, de l'acidité, il y en a. La finale est sacrément longue et sapide. J'aime décidément beaucoup ce vin, à consommer à dose homéopathique.
Evidemment, le vin produit sont petit effet autour de la table, et est apprécié.
Bodegas Cuatro Rayas, Rueda, Nave Sur 2019
100% Verdejo
Robe pâle
Un nez classico de fruits blancs, de citron et de notes salines
La bouche est fraîche, à la matière légère et fruitée, la finale est plus citronnée et saline. Plutôt simple mais efficace.
Accord correct sur le turbot, qui mériterait un vin avec plus de matière/complexité aromatique.
Un pirate qui se glisse dans le line up ibérique!
Château de Barbe, Chapelle de Barbe, Bordeaux Supérieur 1998
Robe évoluée et brillante
Joli nez de notes chocolatées, de menthol et d'assez intenses arômes miellés; c'est étonnant c'est la première fois que je ressens du miel dans un rouge.
La bouche est suave et équilibrée, plutôt sapide, l'acidité est juste et la longueur est moyenne. C'est bon, le vin fait plus jeune que son âge, bien qu'on sente que le temps l'a patiné.
Une vraie bonne surprise et du plaisir avec cette bouteille, qui a été acheté aux enchères, une fortune si j'ai bien compris
, et que l'on attend pas à ce niveau.
Après deux chouettes découvertes en rouge, on essaye un blanc !
Daniel Ramos, Finca Zerberos, El Berrakin Blanco 2019
100% Jaen issu de 2 fermes de Sotillo de la Adrada
élevage environ 5 mois en cuve inox et fûts
Robe or/ambré qui ne met pas en confiance vu l'âge du vin mais comme je ne connais pas du tout ce cépage Jaen, ni la méthode de vinification, voyons voir...
Le nez est complètement mutique, de très poussives notes de confitures de mirabelles peut être mais....
La bouche ne m'en dis pas plus, c'est plat et aucune aromatique ne semble se dégager de ce vin...Boooon. On remets au frigo on verra plus tard
J'y reviendrai seulement 2 jours plus tard et là le verdict tombe; c'est bel et bien oxydé, j'en sers un verre à a douce qui me dit « tu m'as servi un cidre des asturies ?! » c'est vrai que ça y ressemble ; nez de cidre bouche sèche et âpre. A revoir.
Photo effacé par un minus...
Remplaçant siouplè!
Luis Anxo Rodriguez Vazquez, Ribeiro, Eidos Ermos Blanco 2018
Treixadura, Albariño, Lado et Torrontés
Vignes de 5 à 15 ans, sur Sabrego)
Elevé en cuve 8 mois sur lies
Robe pâle
Le nez réduit sur le pétard. Derrière on sent de la fraîcheur
Bouche sapide d'emblée, ça pétarade, la matière est droite, l'acidité vibrante et juste parfaite pour une finale saline et crayeuse, presque astringente et longue, les amers sont hyper fins et intégrés.
C'est l'entrée de gamme, ça??? Bluffé, je suis.
Bu à table sur du poulpe, une heure après, dans un verre grand et plus ouvert, moins adapté, la réduction s'est largement dissipé, le nez est plus discret, frais, salin et des notes citron vert. Le vin semble plus civilisé qu'à l'ouverture, moins démonstratif, c'est un joli vin frais et salin, équilibré, mais qui m'a procuré plus de sensation à l'ouverture. J'aurais aimé leur goûter dans le même verre également, et je n'aurai pas le loisir de pouvoir le regoûter par la suite la bouteille sera vidée sans moi.
L'accord fonctionne avec le pulpo.
Hachon, Rueda Verdejo 2019
Je vais faire rapide, ce vin ne m'a pas plu
Aromatique classique de fruit blanc, et d'une sensation éthérée, que la bouche confirme par son déséquilibre sur l'alcool, et une acidité finale un peu agressive. Je passe...
Finca la Cruz, Ribera del Duero, Reserva 2016
100% Tempranillo
Robe sombre aux reflets violines
Un nez fardé boisé vanillé, un chaouia lacté, des fruits rouges
Bouche au toucher légèrement crèmeux mais l'acidité est un peu haute et la finale râpeuse aux arômes répondant aux nez.
Pas emballé non plus et il écrase mes joues de cochon ibériques mijotées au cidre et miel locaux.
On termine par un rouge de :
Daniel Ramos, Finca Zerberos, Vino tinto de Gredos, El Berrakin 2019
entré de gamme du domaine
100% de jeunes Grenache (40 ans?) élevé en cuve inox.
Robe grenat plutôt transparente
Le nez s'ouvre gentiment sur des fruits rouges, cerise, groseille, le poivre et une légère volatile
L'attaque est douce, la matière est assez légère, mais qui monte dans les tours en terme d'alcool et d'acidité en fin de bouche accompagné d'une astringence marquée, l'aromatique n'est pas aussi expressive qu'au nez. Tout ceci appelle la table, plutôt que l'apéro. C'est assez bon, le vin plaît et la bouteille est quasiment vide en fin de repas il doit rester un verre (différentes salades végétariennes et fromages), cependant j'aurais souhaité plus de fruit sur cette cuvée d'entrée de gamme qui ne masque pas ses 14,5°.
J'ai regoûté le reste de la bouteille 2 jours aprés le fruit était nettement plus présent mais plus mât.
Il semble, sur la seule base des 3 rouges dégustés, que ces vins ont besoin d'air pour s'exprimer pleinement.
Ayé, c'est fini, désolé pour les données techniques manquant de précisions.
Je repars très enthousiaste de ce séjour avec de belles découvertes à la clé et ai hâte de faire découvrir un ou deux trucs à mes breizhous, dès que ce sera possible...
Merci de m'avoir lu !