Retour des Vinissimes de Nicolas édition 2023 (02/06) - Partie 2 : La Bourgogne
Un domaine que je n'avais pas repéré dans ma préparation. J'ai quelques bouteilles en cave même si je préfère souvent le style de son frère plus en finesse et souvent moins opulent/moderne. Cependant goûter des blancs de ce calibre ne se refuse pas.
Domaine François Carillon, Bourgogne Côte d'Or, Clos du Château, 2020
Le nez est une caricature à mon sens avec uniquement du boisé qui ressort avec une chauffe excessive. On peut trouver des agrumes mais en l'état, c'est trop marqué par l'élevage.
La bouche présente une matière importante pour un Bourgogne blanc mais l'élevage ressort aussi laissant un côté asséchant au vin et ne permettant pas au fruit de s'exprimer. On a une belle longueur de plus de 20 secondes sur ces arômes boisés mais encore faut-il apprécier.
Ce n'est pas mon cas et pour une entrée de gamme, je trouve l'élevage trop prégnant. De mon point de vue, ce n'est pas maîtrisé sur cette cuvée et non justifié. Sûrement pour plaire aux Américains mais pour mon palais c'est too much.
11.5/20
Domaine François Carillon, Puligny Montrachet, 2020
Le nez ne peut renier certains airs de famille par rapport au vin précédent : on a toujours ces arômes boisés importants mais l'ensemble est mieux intégré avec des agrumes (citron), quelques fruits jaunes (pêche), du chèvrefeuille et du lys uqi transparaissent. C'est donc bien plus équilibré et s'apparente aux chardonnay à l'élevage prégnant qui me plaît.
La bouche est une vraie gourmandise avec une matière encore plus importante que le vin précédent, une rondeur qui s'élève dès l'attaque mais surtout des arômes de fruits bien présents avec du citron derechef. L'acidité arrivant en milieu de bouche permet de générer une sensation de sapidité et une impression de finesse.
La finale se déroule sur cette belle acidité et amène ces arômes de grillé qui ne fait que renforcer le vin et la rétro reste sur ces arômes de citron frais.
Quel beau chardonnay encore jeune, par rapport au Bourgogne, je pense que l'elevqge est le même mais la matière ici permet de mieux l'intégrer et d'avoir un vin harmonieux. Le jour et la nuit, ici j'ai fortement apprécié le vin.
16/20
Domaine François Carillon, Puligny Montrachet 1er cru, Les Champs Gains, 2019
Le nez monte encore d'un cran et on a même un effet waouh avec un mélange d'allumettes, de citron vert, d'agrumes pétant tel que le kumquat, un peu de fleurs blanches. Une superbe complexité et une sensation d'un très beau vin sur ses arômes de jeunesse.
La bouche est du même acabit et dès l'attaque l'acidité est présente mais la matière kaléidoscopique déroule et l'on a un mélange de tension, de gras, une vraie rondeur. Tout ce que je demande à une attaque réussie sur un Chardonnay. Les arômes mêlés de citron et de caillou sont au rendez-vous durant une bonne vingtaine de secondes. Mais ne croyez pas que le vin en a fini, on a ensuite une finale sur le citron qui s'étire sur une légère amertume et reste encore longtemps en bouche (au bas mot, on a une longueur de plus de 30 secondes).
Un super vin complet, encore jeune et bâti pour durer. Mais pour se faire l'avis sur un grand chardonnay jeune, cette bouteille est une belle démonstration. Bref, j'ai adoré.
17+/20
Que dire de ce producteur : je suis souvent friand des entrées de gamme en Chardonnay permettant de ne pas avoir trop de boisé dans les vins. Ici c'est raté car l'élevage est prégnant dans tous les vins dont le simple Bourgogne dans des proportions caricaturales pour ce dernier mais se trouve très harmonieux dès le Puligny village. Et quand la matière répond à cet élevage, cela donne de très beaux vins et je comprends l'engouement.
Un producteur que je connais bien et qui délivre souvent des vins classiques et bien faits avec parfois un petit supplément d'âme (ancienne cuvée Carnot, Vignes de l'Enfant Jésus, certains Corton Charlemagne pour ce que j'ai goûté).
Bouchard Père et Fils, Saint Aubin 1er cru, 2020
Le nez est classique sur un Chardonnay avec du citron, des agrumes assez fins, un peu de boisé. Plutôt joli et agréable.
La bouche présente une attaque avec une belle acidité, un petit citron jaune, le gras arrive en milieu de bouche et finale légèrement toasté. La longueur est bonne.
Un vin consensuel bien fait mais sans ce supplément d'âme.
14.5/20
Bouchard Père et Fils, Beaune 1er cru, Clos Saint Landry, 2018
Le nez est équilibré sur le citron et un léger pétard sans une énorme complexité.
La bouche présente une acidité très importante en attaque, une matière assez fine et de manière générale, une aromatique trop simple sur le citron frais et une finale légèrement boisé. La longueur est moyenne.
C'est bien fait mais un peu trop simple à mon goût.
13.5/20
Bouchard Père et Fils, Beaune 1er cru, Les Arvaux 2017
Le nez présente une belle finesse sur les fruits rouges infusés, un peu de cerise, de fins arômes floraux (rose). Un nez complet, équilibré et d'une belle complexité qui met avec l'aération en exergue les arômes floraux.
La bouche me plaît aussi avec un très bel équilibre sur le fruit rouge infusé, une belle complexité générale avec un léger boisé qui arrive au milieu de bouche ainsi qu'une légère charge tannique.
La finale est fruitée et sapide et l'ensemble présente une belle longueur (15 secondes). L'ensemble est très bien fait avec une belle finesse sur les arômes de fruits infusés qui le plaît et donne à ce vin un beau caractère. Petit coup de coeur pour un pinot à ce niveau de prix.
16/20
Bouchard Père et Fils, Volnay 1er cru, 2019
Comme pour le vin précédent, les arômes floraux sont prédominants avec en complément des fruits noirs (mûre écrasée) et un léger boisé. Plutôt sympa.
La bouche présente une belle matière un fruit important qui est néanmoins dès le début de bouche dissociée avec une amertume et un élevage présent jusqu'en finale.
Clairement moins prêt que le vin précédent et moins sur la finesse, c'est bien fait mais trop jeune.
15/20
Bouchard Père et Fils, Corton 2013
Le nez présente une belle profondeur sur les fruits rouges, quelques fleurs fanées, du fumé et des petits champignons. C'est complexe et en même temps délicat, un beau pinot à maturité.
La bouche présente un côté presque suranné et évanescent sur les fruits rouges et les fleurs fanées avec des petits tannins accrocheurs.
La finale champignonne et la longueur s'étire sur 15/20 secondes.
Clairement un vin bien fait, tout à fait conforme au pinot bien né mais sans ce supplément d'âme.
15.5/20
On reste sur un classique bourguignon, uniquement des vins bien faits et même une très belle surprise sur les Arvaux en rouge. Le vin parfait à ramener en repas de famille pour les amateurs de pinot noir du dimanche.
Un domaine que je n'ai rencontré que quelques fois notamment sur salon (Grand Tasting) et ayant quelques bouteilles en cave. Je me souvenais de rouges plutôt fins, des beaux pinots.
Domaine Jean Fournier, Marsannay, Les Longeroies Blanc, 2020
Le nez fait très frais sur le citron et même des notes de citron vert. C'est assez simple mais bien fait et agréable. Aucune trace de bois comparé à ses homologues de la Côte de Beaune.
La bouche est conforme au nez avec une acidité qui porte le vin avec une matière traçante sur le citron jaune et son jus. Clairement un Chardonnay qui joue sur la tension. La finale est droite et la longueur correcte sans être extraordinaire.
Amateurs de blancs gras, passez votre chemin, on est typiquement dans le chardonnay tendu même si cela reste simple.
14.5/20
Domaine Jean Fournier, Marsannay Les Longeroies, 2020
La même bouteille en rouge. Le nez est très joli sur le fruit rouge infusé, une petite mûre et quelques notes végétales.
Encore une fois une bouche conforme au nez avec une finesse certaine sur les fruits rouges infusés. La finale est fruitée, laisse cette impression d'infusion de fruits même si la longueur est moyenne.
Le parfait petit pinot, bien fait et sur la finesse et l'infusion.
15/20
Domaine Jean Fournier, Gevrey Chambertin 1er cru, Champeaux, 2021
On change de cap et on va chez les cisterciens avec un nez un peu terreux sur le cassis, un élevage marqué (bois noble, mokka). C'est certes complexe, on sent une certaine profondeur mais l'élevage domine.
Comme pour les autres vins du domaine, la bouche confirme le nez avec une matière importante, des tannins fins mais agrippants sur ces arômes de bois et de café.
La finale est austère et on a une certaine longueur mais totalement fermée.
Clairement un vin qui a du potentiel mais ne connaissant pas assez les Bourgogne, je suis passé au travers et je trouve difficile de se projeter. En l'état
13-13.5/20 sûrement bien plus dès que l'élevage est intégré.
PS : cela me rappelle un Pichon Baron 2011 goûté en 2015, tellement fermé que je le trouvais imbuvable. Regouté en 2019, le vin était superbe donc toujours se méfier d'un avis à l'instant T surtout sur un vin fermé.
Domaine Jean Fournier, Corton, Le Rognet, 2021
Le nez présente une très belle profondeur et complexité : une petite réduction est présente (animal, sanguin), des arômes de fruits rouges et un léger élevage sur le café filtre. C'est encourageant même si extrêmement jeune.
En bouche, le vin s'impose avec une matière importante et ronde sur un mélange de fruits rouges et de fruits noirs.
Une très belle longueur et une finale sur le cassis croquant avec une larmichette de bois terminé le vin tout en profondeur.
Un vin qui n'est clairement pas délicat mais qui a tout pour bien vieillir et déjà accessible pour moi. J'ai bien aimé ce vin qui présente une certaine immédiateté pour un grand cru.
16/20
Au final, de beaux vins conformes à mes attentes, bien faits et donc la bouche répond parfaitement aux promesses (positives ou négatives) du nez. Des vins francs même si le Champeaux était clairement en phase de fermeture.
Une découverte pour ma part, n'ayant jamais eu l'occasion de croiser ses vins. La vue des prix (quand on ne connait pas il faut prendre un référentiel) me donne toutefois de fortes attentes.
Domaine David Moret, Chassagne Montrachet Vieilles Vignes Blanc, 2020
Le nez ne donne pas beaucoup plus qu'un élevage appuyé et généreux avec un mélange de sésame, de grillé, d'allumette. Presque aucun fruit.
La bouche présente un beau gras ponctué par une aromatique très portée sur l'allumette. En revanche, on sent que derrière il y a une grosse matière, une acidité qui porte le vin et au global, une bouteille qui ne demande qu'à s'exprimer ainsi qu'une très belle longueur.
Difficile dans l'état de donner une belle note à ce vin, bu trop jeune mais qui a toutes les caractéristiques pour bien vieillir.
12.5/20
Domaine David Moret, Meursault 1er cru, Perrières, 2018
Waouh, un nez qui me comble avec pèle mêle du citron, des agrumes avec de l'orange, un léger pamplemousse, le zeste de citron. L'élevage est aussi prégnant mais.bien intégré donnant à l'ensemble une très belle complexité et une élégance folle.
La bouche est aussi sapide, élégante sur ces arômes citronnés, on sent une matière enveloppée, ronde et en même temps l'acidité est là et entraîne le vin. La finale garde une vraie fraîcheur avec ce mélange de citron et de sésame (presque huile de sésame).
Un très beau vin, presque immédiat et prêt à boire. En tout cas, même si jeune, j'aurai plaisir à le boire.
16.5/20
Domaine David Moret, Corton Charlemagne Grand Cru, 2021
Un crime d'ouvrir une telle bouteille si jeune mais bon, c'est ouvert et quand le vin est tiré, il faut le boire.
Le nez présente derechef un léger boisé, un côté pop-corn, du citron aussi. Assez complexe même si l'on sent que c'est très jeune.
La bouche présente une acidité saillante, une belle matière qui se déroule en plusieurs étapes, tout d'abord sur le citron, puis sur d'autres arômes de fruits pour terminer avec une finale légèrement beurrée et un léger grillé. Longueur importante.
Un très beau vin, on sent le potentiel et qu'il faut le laisser tranquille un beau moment. Très belle expérience de goûter ce type de vins.
16/20
Un domaine qui produit de beaux blancs pour peu que l'on ne soit pas allergique au bois. En tout cas, chaque vin présentait une belle matière, un boisé présent mais intégré sauf sur le village et surtout des belles longueurs. Dommage que les prix soient aussi hauts.
Je pensais avoir terminé mais on me dit qu'il y a aussi un rouge. Bon je m'exécute.
Domaine David Moret, Chambolle Musigny Vieilles Vignes Rouge, 2020
Le style est totalement différent des blancs au moins en ressenti. On a un nez de jolis infusions de fruits rouges, un léger végétal. C'est fin et élégant.
La bouche présente aussi ces arômes de fruits rouges, ce n'est presque que ça avec une matière ronde et élancée conférant au tout une belle longueur.
Le style de vin que j'aime, sapide, fin et en même temps avec une matière qui est bien intégrée. Un vin plaisir et facile à boire.
15.5+/20
Un domaine que j'ai rencontré quelques fois et que j'ai souvent apprécié avec une sensation de pinot bien en chair.
Domaine Mongeard Mugneret, Fixin, 2020
Le nez présente un fruit noir prégnant sur la crème de cassis et un léger végétal. En l'état, c'est assez austère.
La bouche est sérieuse avec une matière importante, des fruits noirs. La finale présente un léger boisé que je n'avais pas perçu au départ. La longueur est moyenne.
12.5/20
Domaine Mongeard Mugneret, Vosne Romanée, 2020
Le nez est assez fin sur un mélange de fruits rouges et cette touche d'élevage pas encore fondu mais qui le sera dans les années à venir (pas prégnant et mettant le fruit en avant).
La bouche présente une belle acidité en attaque qui délivre ensuite des petits fruits rouges, une matière présente même avec cette acidité. La finale est sur les fruits noirs et quelques tannins accrocheurs font aussi surface laissant entendre un potentiel certain.
C'est certes jeune mais mieux intégré que certains autres vins goûtés précédemment.
14/20
Domaine Mongeard Mugneret, Savigny Les Beaune 1er cru, Les Narbantons, 2018
Directement je trouve le nez charmeur, immédiat sur un mélange de fruits rouges, une petite framboise qui vient, de la rose, in peu de végétal. Délicieux et une forme de pinot que j'apprécie aussi (en plus de l'infusion).
La bouche est pleine de fruits sur les fruits rouges majoritairement, encore cette framboise qui vient mais aussi un peu de cerise noire. L'acidité est elle aussi présente et porte le vin, les tannins sont totalement intégrés à cette belle matière et l'ensemble présente une belle longueur.
Clairement un très très beau vin rouge, un beau pinot plein de chair qui surclassé son appellation (ou en tout cas un beau représentant).
16.5/20
J'avais de beaux souvenirs mes premières années en tant qu'amateur avec cette maison. L'âge faisant, je lui trouve souvent moins de qualité hormis que c'est bien fait. Une belle porte d'entrée pour la Bourgogne tout de même mais sans émotions.
Domaine Drouhin, Oregon, Roserock Pinot Noir, 2018
Le nez est assez simple sur un petit côté floral et de fruits noirs légèrement cuit (l'odeur quand l'eau des fruits commence à rendre lors de la confection de la confiture).
La bouche présente aussi une matière fine, sur les fruits rouges majoritairement. La longueur est moyenne.
En l'etat, c'est certes bien fait mais simple.
12.5/20
Maison Drouhin, Savigny Les Beaune 1er cru, Les Clous, 2017
Le nez est élégant sur un mélange de pivoine et un léger fruits noirs cuirs et le noyau de cerise. Assez simple mais élégant.
La bouche présente une belle acidité, une longueur correcte sur ces arômes de fruits rouges.
Assez simple, encore une fois bien fait.
13/20
Maison Drouhin, Beaune 1er cru , Champimonts, 2017
Le nez est sur le bois noble, quelques fruits noirs, un léger réglisse. Cela reste très classique, peu complexe.
La bouche est sapide sur ces fruits rouges avec une fine charge tannique et une acidité en finale sur ces fruits rouges. Longueur correcte.
Encore une fois, un bon vin bien fait mais sans coup de coeur.
13/20
Maison Drouhin, Nuits Saint Georges 1er cru, 2018
Le nez ne me peu plus et l'on retrouve du fruit cuit et du bois passé (comme une planche de bois pourrie par l'eau).
La bouche est certes fruitée mais avec une charge tannique importante, des tannins saillants laissant une astreinte dès l'attaque terminée.
Pas du tout convaincu en l'état.
12.5/20
Un domaine que je n'ai croisé qu'une seule fois et pas vraiment de souvenirs. Mais des membres de Lutèce ayant dégusté leurs vins m'en avait dit le plus grand bien.
Domaine Nicole Lamarche, Bourgogne Pinot Noir, 2020
Le nez est joli et complexe, pas forcément le niveau que l'on attend d'un village avec un mélange de noyau de cerise, du floral avec le pivoine et un élevage tout de même ressenti avec un mélange de fumé et de caramel. C'est déjà beau.
La bouche présente une superbe matière bien présente, des tannins presque imperceptible, une acidité qui emplit le tout sur des arômes de fruits rouges et de pivoine. La longueur est bonne.
Une très belle surprise que ce Bourgogne générique qui est déjà très joli et tient tête à de nombreux autres vins plus prestigieux en terme d'appellation.
15/20
Domaine Nicole Lamarche, Vosne Romanée 1er cru, Les Suchots, 2019
Le nez est juste sublime, avec une complexité folle, une profondeur intense sur un mélange de fruits rouges et de pivoine comme le précédent mais avec une dimension plus intense, mieux définie. J'adore ce nez et reste scotché de nombreuses minutes.
Vient la mise en bouche qui tient toutes ses promesses avec une certaine sapidité sur les fruits rouges, une matière présente dans un gant de velours grâce à une acidité intégrée. La finale est sur des arômes floraux, toute en délicatesse et une longueur impressionnante.
J'ai clairement adoré, tout ce que je cherche dans un pinot. Un des plus beaux pinots bus cette année.
17/20
Domaine Nicole Lamarche, Vosne Romanée 1er cru, Les Malconsorts, 2020
Le nez est aussi avenant que les Suchots avec une impression que tout est en place, avec une belle profondeur mais cette fois,-ci avec de la fraise écrasée et de la rose. Super joli aussi.
La bouche est elle aussi à la hauteur, avec un mélange de fruits rouges et de fleurs qui embaume le verre. Très belle longueur, finale toute en délicatesse.
Encore une fois un très beau vin, toutes les cases sont cochées même si les Suchots avaient une profondeur un poil plus intense.
16/20
Domaine Nicole Lamarche, Clos Vougeot, 2020
Le nez est intense, on sent une grosse complexité et une matière présente sur les fruits noirs et les fruits rouges ainsi qu'un élevage pas encore totalement digéré. Cela donne un côté moins immédiat que les deux précédents même si cela reste très joli.
La bouche est sphérique, enveloppant le palais des l'attaque, on a une matière importante qui se déploie en couches successives sur les fruits rouges, puis des fruits noirs, un léger boisé et une finale encore sur le fruit. En l'état, la longueur est présente mais on sent le vin engoncé tout de même.
Clairement un bébé qui donnera du plaisir et qui est au niveau de ce que l'on attend sur un grand cru. Je mettrai donc deux notes
15.5/20 aujourd'hui mais sûrement
16.5-17/20 dans le futur. Un grand pinot en devenir.
C'est avec ce monument que je décide de terminer mon tour bourguignon et d'aller m'intéresser à d'autres régions. Je regarde l'heure par rapport à mon programme : j'ai déjà plus d'une heure de retard
A suivre
Rhône
Bordeaux Rive Droite
Bordeaux Rive Gauche