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LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

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La dernière... avant les vacances aurait été plus exact évidemment. Petit comité, mais grand plaisir une fois encore. Et tout s'est a minima bien goûté (fuck les jours racines, et autres calendriers de perlimpinpin !)
Zou, c'est parti !

 

On débute comme il se doit par deux bulles, servies ensemble.
Champagne Emmanuel Brochet, le Mont Benoit. 2017. Un nez sur la pomme cuite, puis des fruits jaunes. Le plus étonnant étant qu'il n'y a quasiment pas de bulle. C'est gourmand, assez long, ça se boit avec plaisir... mais ça s'oublie tout aussi vite. Paraît que c'est hype ça, j'avoue être passé à côté. Ou alors je suis trop vieux pour ces c...ies.

Champagne Piollot, Come des Tallants. 2019. Tout l'opposé. En le versant dans le verre, il n'y a d'abord que de la mousse. Mais alors beaucoup ! C'est plus vineux (100% pinot noir ai-je appris à la levée de la chaussette). Dommage qu'il y ait une grosse amertume finale.

 

Les blancs maintenant
En before, ce Saumur, Le Pas saint Martin Jurassique 2016. Des larges épaules, une fine amertume, qui devient assez prégnante. ça sent son chenin à 100 lieues ça ! Joli vin de before donc, c'est bien fait, pas très long, peut-être un peu fatigant à la longue, mais sur un verre ça fait le job.

Anjou blanc Thibaud Boudignon 2020. UN nez assez vif, citronné, ça renifle aussi le ch'nin. Mais la bouche paraît bien légère, fluette. Déception à la levée de la chaussette. Moyen.

Changement de registre, et grosse artillerie que ce vin australien, Maverick Barossa 2013. Assemblage chardonnay-sémillon. Un vin qui nous aura bien fait voyager, sans mauvais jeu de mots. Un nez très riche, très mûr, que d'aucuns ont pris pour un riesling. Mais en bouche c'est évidemment beaucoup moins traçant... Agréablement surpris, même si c'est un vin un peu fatigant, lui aussi...

Saint-Aubin 1er cru, Pierre-Yves Colin-Morey , les Champlots 2017. La grosse quille en blanc de la soirée. Un coup de nez sur le verre, et je suis à la maison. Bon c'est sûr, y'a de l'élevage, mais du comme ça j'en veux bien tous les jours. C'est très raffiné, élégant. Seule la finale en bouche que je trouve un peu écœurante, surmûre, me fait dire qu'il faudrait avoir la patience d'attendre encore un peu. Très joli en l'état, sûrement grand dans un avenir proche. LE blanc de la soirée.

 

Plaisir également sur les rouges :
Pommard 1er cru domaine Fontaine-Gagnard les Rugiens 2009. Et ouais on est comme ça chez no-raw, on attaque la série des rouges par un Rugiens. Bon, cela dit, c'était un "petit" Rugiens. Sans la puissance qu'on peut attendre du climat. A point, sur une aromatique ultra-classique de petits fruits rouges. Pas une énorme matière, déjà un peu sur la pente descendante. A boire donc aujourd'hui.

Barda, Pinot noir de Patagonie, 2009. Un OVNI que ce vin. Personne n'a trouvé le cépage. C'est très riche, très élevé, j'ai à un moment pensé à un chateauneuf-du-pape très travaillé, très puissant, un 100% grenache surmûr, qui aurait passé deux ans en fûts neufs par exemple. Trop pour mon palais. Bu pour la science donc. Intéressant.

Bandol, Jean-Pierre Gaussen, Longue Garde 2007. Pour que certains dans l'assemblée se fassent une idée plus juste de ce que peut donner un bon bandol à maturité... Ben je crois que personne n'a été déçu. Même si à un moment j'ai pu entendre que c'était un bordeaux (et non, la forme de la bouteille ne fait pas tout !). Tout y est, des herbes de Provence, de la garrigue à profusion. Les tannins sont fondus. Gros kif de ma part. Enfin, moins que le vin suivant...

Côte-Rôtie Guigal La Turque 1993. Gros craquage en règle d'un des participants donc... Je n'ai pas du tout reconnu la syrah, j'étais sur un très chouette chateauneuf d'une bonne quinzaine d'années. Tout y est dans ce vin, un toucher de bouche magistral, une allonge XXXL, des tannins totalement fondus. Il paraît que 1993 est un millésime assez faiblard, alors chapeau bas c'était magnifique. LE rouge de la soirée.

 

Enfin, pas de repas sans douceurs pour finir. Et quelles douceurs !
Alsace Marcel Deiss SGN Gewurztraminer 2002 (en 50cl). Enorme quille, énorme sucre et énorme acidité. Un vin de funambule donc. Gros plaisir. J'avoue avoir trouvé le cépage assez vite, mais j'ignorais qu'un liquoreux de Gewuzt puisse donner cet équilibre. Un vin de méditation, comme on dit parfois...

Sauternes, Château de Fargues 1995 (en demi-bouteille). Pour finir, un hommage au disparu du jour, Alexandre de Lur-Saluces. Un parangon de safran, un peu monolithique peut-être. A souffert de la comparaison avec le vin précédent, moi j'ai beaucoup aimé, mes camarades étaient un peu plus sévères.

 

Guillaume
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25 Juil 2023 10:21 #1
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Réponse de Jl75 sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Guillaume comme promis a dégainé vite je prends la relève.

Champagne Emmanuel Brochet, le Mont Benoit. 2017.

Aromatique de prime abord monolithique sur la pomme. Puis après pas mal d'aération on distingue des fruits jaunes. Chouette mais manque de complexité et de gourmandise à priori.
En bouche première remarque la bulle me donne plutôt l'impression d'un perlant qui disparait vite mais ce n'est pas du tout évolué. Ceci dit c'est gourmand ample et long.
Très joli champagne qui m'a fait douter sur la région. Néanmoins pas une grosse claque et légère déception à la tombée de la chaussette, il va falloir que j'ouvre celles que j'ai pour vérifier..


Champagne Piollot, Come des Tallants. 2019. 

Mousse hyper abondante malgré l'ouverture une heure en amont. Il faut attendre une bonne minute pour ne pas prendre un shot de CO2. Après cela le nez est assez discret mais joli sur une aromatique classique de BdN. Jolie attaque en douceur et longueur honorable. Les amers effectivement gachent un peu le plaisir. 

Champagne d'apéro honorable. Les autres dormiront un peu avant d'être ouvertes


Saumur, Le Pas saint Martin Jurassique 2016.

Petit blanc amené en before pour attendre le(s) retardataire(s) ..

Aromatique exotique de chenin très mûr, beaucoup de coin. Pas de doute en bouche gros volume, acidité en peu en retrait qui aurait mérité d'être plus présente. Amertume un peu trop présente pour moi. Néanmoins au prix vendu c'est très chouette et servi à l'apéro ça fait parfaitement le job. A noter que sur 17 notamment le vin est plus tendu et a ma petite préférence

Anjou blanc Thibaud Boudignon 2020.

Pour moi impossible de trouver la provenance du vin. C'est citronné mais je ne retrouve pas les marqueurs.
En bouche grosse acidité, mais pas de structure, l'impression de boire un aligoté. Grosse déception sur ce producteur que j'ai beaucoup mieux goûté par le passé.

Maverick Barossa 2013.
Premier nez : grosses notes terpéniques. C'est sûr on est sur du riesling. Encore raté.
En bouche ça semble chouette à l'attaque mais gros manque d'acidité.
Ce n'est pas mal fait mais manque cruellement de tension.

Saint-Aubin 1er cru, Pierre-Yves Colin-Morey , les Champlots 2017.

Bon là premier nez pas de doute retour en terres connues : boisé classe, jolie réduction et derrière un beau fruit mûr. 
En bouche, beau volume de fruits mûr, l'acidité tends la vin et si je veux chipoter comme Gui on peut reprocher un côté un peu entêtant. 
Assurément très beau dans 5-7 ans et déjà chouette (++) aujourd'hui. 

Place aux rouges.

Pommard 1er cru domaine Fontaine-Gagnard les Rugiens 2009.

Je continue ma série de fin limier. Je n'ai pas du tout reconnu le pinot. Je ne retrouve pas cette gourmandise au nez même si mes camarades le trouvent à peine le nez sur le verre. J'ai l'impression de déceler une note végétale. En bouche c'est mieux, plus gourmand, finale honorable même si le vin fait décharné. 
Je suis passé un peu à côté.

Barda, Pinot noir de Patagonie, 2009.

Fruit très mûr, un peu d'épices. Ce serait de la syrah? A l'annonce du cépage déclic : c'est un vin du nouveau monde ça. En boûche c'est ultra riche on sent le boisé très persistant. 
Pas mal mais très bourrin et ultra maquillé.

Bandol, Jean-Pierre Gaussen, Longue Garde 2007.

Nez sur la garrigue et les fruits noirs. Diablement gourmand ça. Ce ne serait pas du mourvèdre? Enfin une dedans. 
Tanins superbement fondus, ça se boit tout seul. J'ai beaucoup aimé merci pour la découverte Gui des bandol comme ça j'en bois avec plaisir.


Côte-Rôtie Guigal La Turque 1993.

A l'ouverture (à 14 heures) le bouchon est sorti intact imbibé juste à la base. 
Au nez tout y est : un fruit encore éclatant, du lard, du fumé (asphalte). Ultra complexe et entêtant
En bouche tout est fondu, volume et finale XXL, c'est très fin. C'est superbe. 
A noter qu'à l'ouverture c'était très acide et que ça a gagné en volume au moment de la dégustation. On peut dire ce qu'on veut sur le domaine mais quand on sait les attendre les LALALA c'est vraiment magnifique.
 En conclusion pour ceux qui en ont attendez 20-25 ans ouvrez en avance et savourez 

Puis le maitre des sucres nous sort deux sucres (Bah oui il a le droit ce ne sont que des demi bouteilles...)

Alsace Marcel Deiss SGN Gewurztraminer 2002 (en 50cl).

Au nez du litchi, du fruit roti, une pointe de rose. Dit comme ça ça fait très gewurtz pourtant je pars sur un riesling. Quel fin limier .
En bouche sucre ultra haut mais contrebalancé par une acidité très élevée. Quel équilibre. 
Effectivement on dirait que l'expression vin de méditation est faite pour ce vin.

Sauternes, Château de Fargues 1995 (en demi-bouteille). Joli hommage à Lur de Saluces. Au nez pas de doute on est sur un sauternes qui a de l'âge : safran, safran , safran. En boûche belle attaque il y a du sucre là aussi et pas qu'un peu. Par contre une finale sur une amertume et un alcool très prononcé gâche tout. 
Pas de plaisir possible pour moi.

Encore une très belle soirée. Quel plaisir on prend d'ouvrir ces jolies bouteilles entre copains. 

Merci à tous, belles vacances d'été et à très vite. 

J
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25 Juil 2023 11:09 #2

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Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Après les Siamois sur 2018 et moi sur 2021 je vois qu'on est raccord sur l'Anjou.
Stephane 
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25 Juil 2023 12:37 #3

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Réponse de legui sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Je veux bien le décodeur là ;)

Guillaume
25 Juil 2023 13:24 #4

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Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Il suffit de lire les derniers post sur Boudignon pas besoin de décodeur pirate comme il en existait. 
25 Juil 2023 14:17 #5

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Réponse de Jl75 sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Un petit effort Gui ;)

Vesale, Garfield, Vaudesir, toi et moi avons eu le même avis sur les anjou de Boudignon de millésimes différents. 

Julien
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Garfield
25 Juil 2023 14:17 #6

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Réponse de legui sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Tu peux le dire plus aimablement peut-être @Vaudesir, tu peux surtout écrire un peu plus long que 3 mots, tu verras, tu gagneras en lisibilité et en compréhension...

Merci @JL75 pour les sous-titres, en effet y'a comme qui dirait un problème avec Boudignon !

Guillaume
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25 Juil 2023 16:58 #7

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Réponse de mconstant sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Quand il n'y en a plus, il y en a encore ! Profitant que certains d'entre nous sommes encore en région parisienne, nous avons décidé de nous retrouver dans notre antre au centre de Paris. 
Encore une fois, une superbe ambiance à souligner et le plaisir de partager des belles bouteilles. 

Vin 1 : Domaine Le Pas Saint Martin, Saumur, Jurassique, 2016
Le nez est sympa sur le coing, un léger citron confit, une petite note végétale accompagné d'un boisé intégré. Pour moi, on est en chenin dans un style mûr. 
La bouche est classique sur le citron avec une attaque presque pataude, heureusement l'acidité arrive en milieu de bouche et recouvre une matière en demi-corps. Pas de gras, finale avec un léger manque de tension et une longueur de 10/15 secondes (donc moyenne). 
Une bonne mise en bouche pour attendre les retardataires. 

Vin 2 : Champagne Emmanuel Brochet, Le Mont Benoît, 2017
Le nez est très sympa, intense sur un mélange de pomme, de brioche, de beurre et même un petit grillé.  Le nez envoie clairement, on est sur un fruité avec de la profondeur et un côté "sexy". J'aime beaucoup. 
La bouche possède une attaque vive avec une acidité bien présente enrobant une matière importante. En bouche, l'explosion de fruits confits arrive, se termine avec une très belle finale sur la pomme rôtie et dure plus de 20 secondes. Les bulles sont d'une finesse extrêmement délicate, peu d'amertume ressentie ce qui donne un vin facile à boire, sur l'acidité. 
Une très belle découverte (jamais goûté le domaine même si je connaissais de réputation). 

Vin 3 : Champagne Piollot, Corne des Talents 
Le nez fait très élégant, racé et délicat sur un mélange de citron, de chair de poire fraîche et de la frangipane. Moins intense que le précédent, il faut chercher un peu ce nez. 
La bouche est élégante, sur le citron frais avec une acidité qui tient le tout et donne qu vin un aspect vineux. L'amertume survient en milieu de bouche mais l'acidité le chasse pour revenir sur de la tension/acidité. La finale est lancinante sur ces arômes citronnés et la bulle aussi fine. La longueur est moyenne. 
Un beau champagne même si ce n'est pas le coup de cœur du Brochet. On est ici plus sur un profil tendu, moins fruité et peut être plus élégant/délicat et donc moins facile d'accès. 

Vin 4 : Domaine Thibault Boudignon, Anjou Blanc, 2020
Le nez est très fruité sur le citron acide, un peu de coquille d'huître. C'est simple mais agréable. À l'aveugle, on hésite entre le melon de Bourgogne et l'aligoté. 
La bouche confirme cette impression avec une attaque sur l'acidité, une matière extrêmement fine sur un mélange d'eau de roche citronnée. La finale présente une amertume tout à fait bienvenue même si la matière reste très fine. La longueur est moyenne mais on a envie de se resservir facilement. 
Un bon vin mais dont j'ai été surpris par cette absence de matière. Pour avoir goûté la même bouteille la semaine dernière, j'avais goûté avec des arômes de chenin et de boisé qui sont tout à fait absents sur cette bouteille. 

Vin 5 : Maverick, Barossa, Beechen, 2013
Mélange de chardonnay et sémillon 
Le nez ferait presque alsacien avec du pétrole bien présent, du fumé et du citron confit. 
La bouche est riche avec une attaque grasse, sur ces arômes de citron confit. Assez simple/monotone de manière générale et on peut aussi lui reprocher un manque de tension. La finale est sur ces arômes fumés et pétrolés. La longueur est moyenne. 
Un vin bien fait, clairement dans le style nouveau monde mais manquant légèrement de personnalité. C'est toujours sympa pour la découverte. 

Vin 6 : Domaine Pierre Yves Colin Morey, Saint Aubin 1er cru, Les Champlots, 2017
Le nez est intense, impressionnant qui claque sur un mélange de citron, de fruit jaune et un élevage bien présent sur ce mélange d'allumettes, de sésame grillé. J'adore, c'est complexe, sexy, on sent le bon Chardonnay bien élevé. 
La bouche présente une grosse matière bien supportée par une acidité importante, une vraie élégance générale. Le fruit est aussi bien là sur le citron et les fruits jaunes. La finale se termine sur ces arômes de sésame grillé et une sensation qui reste au fond de la gorge. Très très bonne longueur (+30 secondes). 
Un super vin, une nouvelle rencontre avec ce producteur. J'adore ce style.

Vin 7 : Domaine Fontaine Gagnard, Pommard 1er cru, Les Rugiens, 2009
Le nez ne trompe pas, on est sur un beau pinot avec de la cerise noire, le noyau de cerise, des notes de 5 épices chinoises, un léger pivoine un peu lavé (ce qui fait dire à certains que le vin est vieux/passé). 
La bouche est élégante sur le noyau de cerise avec une vraie finesse, léger creux en milieu de bouche. La finale reste sur ces arômes de cerise noire et de pivoine. La longueur est bonne (15/20 secondes). 
Clairement une surprise au vu de la légèreté/manque de matiere pour un Rugiens et un 2009. 

Vin 8 : Bodega Chacra, Patagonie, Barda Pinot Noir, 2009
Le nez est puissant clairement sur les fruits noirs mais aussi rouges, un boisé prégnant sur la vanille. On a aussi des épices avec un mélange poivré et cannelle. 
La bouche présente une attaque avec une acidité présente, beaucoup de fruits noirs mûrs et bien présent. Une certaine élégance qui se termine sur une finale riche avec une sensation alcooleuse avec des arômes de cannelle et de boisé. La longueur est moyenne/longue (10/15 secondes, parfois plus mais trop riche pour être agréable).
Un pinot du nouveau monde. On sent le style international et la richesse mais encore une fois intéressant pour la découverte. 

Vin 9 : Domaine Jean Pierre Gaussen, Bandol, 2007
Le nez fait sudiste avec un mélange de fruits noirs, de la mûre, de la garrigue, des herbes de Provence et même du menthol. Un vin très élégant, assez jeune même si l'on sent que ce vin a un peu d'âge. 
La bouche reste fruitée avec une belle matière sur les fruits noirs et une acidité présente qui donne une belle gourmandise. La longueur est bonne et le vin plaisant avec une finale sur les herbes de Provence. 
Un très beau vin, élégant sans renier son approche sudiste. Très sympa. 

Vin 10 : Maison Guigal, Côte Rôtie, La Turque, 1993
Le nez est superbe, complexe sur un mélange de fruits noirs, de la fraise, des petites épices, un côté fumé délicieux. C'est juste extrêmement complexe et totalement différent de ce que j'ai bu.
La bouche est un modèle avec un mélange de matière sur la fraise écrasée, des épices, du poivre, un grand équilibre, de la matière et en même temps un côté gouleyant superbe. La longueur reste présente pendant plus d'une minute sur une finale poivrée. C'est long, fin avec l'équilibre des grands vins. 
Juste superbe et grand coup de coeur pour ce grand vin

Vin 11 : Domaine Marcel Deiss, Gewurztraminer Sélection de Grains Nobles, 2002 
Le nez est juste ouvert, sublime sur le rôti, l'ananas, le safran mais aussi un mélange de litchi et de rose, l'orange confite. C'est super complexe encore une fois et même un petit menthol arrive avec l'aération.
La bouche est riche sucrée et en même fine avec une grosse acidité qui emporte le tout. Cela permet au vin d'avoir un superbe équilibre sur le sucre et l'acidité qui se complètent laissant une sensation de rondeur et de gourmandise. La longueur est impressionnante sur ce litchi rôti. 
Chapeau, l'un des plus grands sucres bus (en tout cas cette année je ne me rappelle pas d'un sucre qui m'aurait autant plu) 

Vin 12 : Château de Fargues, Sauternes, 1995
Le nez est sur le safran, presque entêtant avec du rôti, du fumé et des arômes de fruits confits. Sympa sans avoir la complexité du vin précédent. 
La bouche présente du fruit rôti mais pas une immense complexité, un léger manque d'acidité et une finale alcooleuse sur la crêpe suzette. La longueur est moyenne.
Un bon vin sucré. Sympa et bel hommage à Lur Saluces. 

Encore une superbe soirée, plusieurs coups de coeur finalement dans chaque couleur avec dans l'ordre La Turque, le Deiss, le PYCM et le Brochet. 

Bonne dégustation, 
Matthias
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25 Juil 2023 19:58 #8

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Réponse de Gombi sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Pour info, le Gaussens a été ouvert combien de temps avant la dégustation. (J'envisage la même pour ce jeudi soir....)

Xavier 
25 Juil 2023 23:22 #9

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Réponse de legui sur le sujet LPV no Raw, la dernière... avant la prochaine

Le Gaussen a été ouvert 6h avant. Mais plus ne lui fera pas peur, le Mourvèdre est increvable !

Guillaume
26 Juil 2023 01:16 #10

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