Rayas 2002 :
Quelle finesse, quelle tendresse, quel soyeux... Un nectar à la robe très limpide, à la limite du rosé un peu sombre avec un nez agréable, des touches de menthe poivrée et d'épice, de fleurs... et une belle longueur en bouche. Il a eu beaucoup de succés et personne n'a émis une seule critique. Je me languis de goûter de grandes années.
Vieux Telegraphe 2001 explosif au nez atomique, encore fort alcoolisé mais avec un grand potentiel de garde et d"évolution, superbe aussi. Assez tannique, il dégage en bouche des très puissants aromes que je ne saurai décrire, tout en longueur.
Pradeaux 85, nez de caramel, bois, robe très sombre, gras, mais malheureusement un peu court en bouche, malgré de beaux aromes. Une longue décantation, environ 3 heures, ne lui a pas permis de se développer. La nuit a été bénéfique au niveau du gout et du nez, mais je reste un peu sur ma faim concernant la longueur et le résultat global.