série de haut niveau
du WE passé
vins servis par paires à l'aveugle sauf le Roederer ainsi que le Brunate 2013 de Francesco Rinaldi
les Barolo 2006 ont été carafés à l'avance
La Ca' Növa - Langhe di Nebbiolo 2016
nez expressif extraverti sur le fruit mûr avec des notes florales, un peu plus tard poudre de riz ?, belle matière mûre en bouche soulignée par ce qu'il faut d'acidité, poil d'astringence-minime en comparaison à d'autre Langhe- en fin de bouche. Déjà prêt à boire.
Ratio prix qualité fabuleux, on a un "presque Barbaresco" pour moins de 14 € !
Si cette bt est représentative du millésime 2016 à Barolo & Barbaresco, cela promet ...
La Ca' Növa - Barbaresco Montestefano 2014
que dire ? bouquet mûr, riche et complexe, matière opulente et sensuelle en bouche avec du nerf, superbe texture érotique, les tanins sont mûrs et parfaitement enrobés ... même si le temps amènera plus de complexité et de nuances, c'est déjà irrésistible à ce stade, de l'hédonisme pur !
Roederer blanc de blancs 2010
élégant, sur les fleurs blanches, zeste de citron, bulle fine avec ce qu'il faut de vivacité en bouche, de la race, absolument délicieux !
suite à la la discussion
sur ce fil
et après avoir longuement hésité, mon choix s'est finalement porté sur
Clos des Lambrays 2005 -que je connais depuis la mise en bt- pour faire face au
Monprivato 2005 de
Giuseppe Mascarello
le match -pour rappel à l'aveugle- n'a pas eu lieu, puisque
Clos des Lambrays 05 s'est ramassé un KO au 1er round dans les gencives
Le voir relégué ainsi à un second rôle de jeune vierge effarouchée et me retrouver comme scrutateur armé d'une loupe tentant de lever le voile sur qqchse qui s'obstine à rester absent, m'a qqpeu choqué dois-je avouer, ceci surtout aussi parce que je connais ce Clos des Lambrays. Je supputais par le passé que barolos / barbarescos et bourgognes ne font pas bon ménage et ceci surtout au détriment des seconds, maintenant la chose est claire, j'éviterai à l'avenir le mélange des genres. Ce n'est que le lendemain, mes papilles recalibrées et effaçant provisoirement le souvenir des élans et ardeurs Piémontaises, que j'ai pu apprécier le superbe bouquet, véritable symphonie d'arômes et de senteurs et la grande finesse de texture en bouche de ce
Clos des Lambrays 05.
Non, contrairement à ce que l'on pourrait déduire de ce qui précède, le
Monprivato n'est pas un monstre du tout, il s'agit plutôt d'un vin bâti sur la finesse, mais une finesse avec intensité d'arômes et de saveurs. Le bouquet est fin et classique avec une fine note réglissée, la bouche élégante de corpulence moyenne surfe sur une énergie qui emmène le vin vers sa finale. A noter que ce 2005 n'est pas le meilleur millésime de Monprivato, en théorie 2004 et 2006 devraient lui être supérieur, en pratique 2007 est impressionnant.
la paire suivante de
2006 est composée du
Rocche de
Brovia ainsi que du
Cannubi - S.Lorenzo -Ravera de
Giuseppe Rinaldi Le nez du
Rocche décline des arômes balsamiques, une note craie, la cerise noire, la poudre de cacao, un peu + tard cornichon ! ? il n'est pas encore en place et manque de définition, la bouche me fait penser au 2009 mais en version plus puissante et profonde, elle n'a par contre beaucoup moins en commun avec le 2003. Impression générale d'un vin qui se cherche encore.
Le
Ravera impressionne déjà au 1er nez fabuleux et complexe, on s'y promènerait pendant des heures comme dans un jardin aux essences rares. La bouche n'est pas aussi expressive et ne délivre pas encore tous ses charmes, mais il ne subsiste aucun doute que tout est là, la matière est somptueuse sur une belle structure harmonieuse avec énergie et tempérament. Grand vin en devenir.
suite au prochain épisode