Le chablis de Laurent est revenu à bien des reprises lors de cette soirée. Et puis Eric, "qui aime bien, châtie bien".
Les notes d'Olivier deviennent de plus en plus succinctes au fur et à mesure de l'avancement de la dégustation, moins pour la dernière série des rouges, beaucoup plus pour les "vins de dessert".
N°10) Le vin évoque Pomerol, notes de truffe, typé merlot bien mûr et bien fait. C'est bon, c'est rond, c'est long, mais c'est aussi un beau vin facile, très séduisant. Limbardié a été évoqué, mais ce n'est pas lui.
Vin de Table, Merlot, Cuvée Lison, 2000?, Claude & Iris Rutz-Rudel
n°11) Vin superbe, opulent, dans le style d'un super-toscan. Eric pense à Falesco, il a raison. 100 % Merlot, typé Médoc (boisé) et Saint-Emilion (rondeur), complexe et très complet.
Montiano 2000, IGT Lazio, Falesco
N°12) Robe rubis-grenat; nez fin, floral. Peut-être un léger manque de maturité (verdeur), en tout cas, manque de maturité des tannins. Vin agréable à boire.
Flocco, IGT Toscane, 1997, Fattoria Poggio a Poppiano
N°13) Très beau vin, à maturité, mais manquant quelque peu de personnalité. Suave, souple, fondu et complexe. Facile.
Camartina, IGT Toscane, 1995, Querciabella
N°14) Robe pourpre aux reflets violacés. Nez complexe de cuir neuf, violette, fruits noirs, cèdre, graphite. Bouche pleine, souple, suave, cfr nez et violette.
Cabernet Sauvignon, IGT Toscane, 1998, Isole & Olena
n°15) Le dernier est un pirate, car nous avons dérivé vers l'Est, jusqu'en Vénétie.
Robe très sombre, nez viandeux et torréfié, palette aromatique imposante. La bouche est ample, suave, gras, très aromatique, compensant le manque de structure et d'acidité.
Amarone della Valpolicella, 1995, Brunelli
Marc nous sert un breuvage issu d'une bouteille totalement anonyme : robe d'or clair, c'est frais et doux, très agréable à boire : vin? vin de liqueur ?
C'est toscan nous dit-il, un mélange de jus de fraise (sans la couleur) et de vin blanc. Fragiola
Suivent deux "vino santo" très différents :
Vino Santo 1986, vino da tavola, Tenuta Trerose, Italie : robe bronze clair, nez marqué par l'oxydatif et la noix, très long en bouche, plutôt sec.
Vinsanto 2000, vin grec : robe d'or rouge, nez volatif, bouche riche (raisins secs) : trop doux et sirupeux pour moi.
Le Montilla Moriles Don PX 1977, Electrico, me laisse une impression mitigée, robe noire, très aromatique, mais aussi trop sirupeux et surtout trop chargé en sucres. Je lui préfère de Xerez Amontillado Viejo y Seco de Gutteriez Golosia, (100 % Palomino), vin d'une belle palette aromatique, mais sec; un vin droit, plus austère, complexe, stylé.
Je n'ai pas goûté l'Armagnac.
Pour les vins du Pré-DBA, le Chinon s'est révélé problématique : bouchonné pour les uns, liégeux pour les autres. Je lui trouvais un nez de carton mouillé. Le vin en bouche n'avait par ailleurs plus rien à dire. une déception.
Par contre, le Rayas était spendide, épice, saucé, ample et large, très long : un vin superbe.
Pour cause de non-présence, je laisse les notes de l'après-DBA, du dimanche midi, à Laurent, Didier, Marc et Luc bien sûr.
Michel.