Bonjour,
Selassie,
Je n'ai pas souhaité t'agresser.
Ton message de ce matin faisait suite à une série récurrente d'invitations à donner plus de possibilités à certains LPViens sous certaines conditions, et donc moins de droit à d'autres. Cela revient sous une forme ou une autre depuis quelques années.
J'ai uniquement voulu couper court à ce débat, qui ne me plaît pas, qui n'a pas lieu d'être car LPV a été créé de toute pièce pour réaliser l'opposé. LPV est là pour ouvrir à tous la niche intellectuelle et statutaire que représente pour beaucoup le "monde du vin" .
Aux autres,
Visiblement, même avant ma longue intervention, personne n'était capable de traiter du problème de personnes qui, qu'elles soient blessées dans un orgueil trop important pour leur permettre un sommeil léger en délaissant tout simplement ce modeste lieu, soit par d'autres encore qui quel que soit l'endroit où ils interviennent (ici, ailleurs sur le web, dans leur vie courante), ne supportent pas d'avoir à suivre la moindre prescription (et qui en revanche ne supportent pas que les autres les contredisent ou ne suivent pas leurs préconisations lorsque dans leurs vies personnelles et professionnelles ils ont à orienter quelque chose).
Jérôme a juste indiqué que l'idée de financer ce forum, certes empli des défauts de ses concepteurs et gérants, mais qui forme finalement un beau carrefour de rencontres, pour que cela devienne un lieu laissant libre court aux manipulations commerciales et au mépris sous diverses formes, n'est pas en aucun cas dans notre agenda.
Mais il n'a jamais sollicité qui que ce soit au sujet du financement.
Cette petite phrase illustre uniquement tout un propos traitant de la gestion des comportements de certains qui ne peuvent s'empêcher de parasiter, d'attaquer, de se servir. Qui se délectent de soit disant bons tours qu'ils font aux autres qu'ils dédaignent, mais en courant leur demander un service si le besoin s'en fait sentir (pour mieux se moquer d'eux en guise de remerciement dès que l'occasion se présente lors d'une rencontre à défaut de le faire en ligne).
Soit disant "bons tours" car s'ils étaient si réussis, ils en seraient satisfaits et n'auraient pas besoin d'enchérir encore.
Or, il a suffit de 2 messages pour que finalement plutôt que de se concentrer sur ce sujet on nous propose (certes généreusement), des dons.
Ce n'est pas le problème, nos vies vont bien, merci. Nous avons non seulement les moyens de changer de serveurs comme nous l'avons fait, mais également de maintenir ce lieu, et même de continuer à le développer.
Mais pour faire cela, encore faut il en avoir l'envie.
Avec ou sans don, est-ce que cela règle le débat des comportements portant préjudice ?
Merci de revenir sur ce sujet qui concerne tout le monde.
En effet, j'ai la naïveté de penser que ni les administrateurs, ni la plupart des lecteurs (même non inscrits), ne viennent ici pour subir :
* Des vendeurs semis-pros créant de faux liens de complicité, ni certains vignerons/cavistes/promoteurs de services viticoles/éducationnels ne jouant pas le jeu d'une saine relation avec les autres LPViens au profit de leur seul bénéfice et de la manipulation (heureusement ils ne sont pas si nombreux que cela, grâce au travail de modération, au contrôle d'organismes administratifs chargés de cela, et à la sincérité de tous les autres) ;
ou,
* Des trolls, qui quelle que soit la catégorie dans laquelle ont peut ranger leurs provocations et ce qui les anime, ne peuvent réprimer l'expression du mépris des autres LPVien (car ne nous y trompons pas, sous couvert de dénoncer tel admin ou tel groupuscule de membres, le fait même de ne jamais assouvir le besoin de moquerie prouve le peu d'estime pour l'ensemble de cette communauté informelle à laquelle vous participez).
... Tout cela mérite une plus grande réflexion et une meilleure prise de position en paroles et en actes que de faire dériver le débat sur le financement du lieu.
Lorsque après un procès une entreprise doit payer de lourdes réparations en dédommagement des dégâts qu'une pollution a fait subir, c'est de l'argent certes, l'entreprise concernée peut avoir du mal à s'en remettre certes, mais la pollution demeure.
Sortons de cette discussion d'argent s'il vous plaît, même si le geste évoqué est parti de bons sentiments, qui sont à la fois touchant et flatteurs.
Cordialement,
dfried
NB : François, il y a également d'autres fils pour discuter de la pérennité des débats, de la propriété imaginaire ou réelle des choses à titre juridique, etc. Mais de façon caricaturale, lorsque des quotidiens ferment après de longues années d'archives, ils sont fermés, c'est tout.
Idem lorsqu'un livre n'est plus édité, etc.
La comparaison n'est pas bonne car il y a trop de règles particulières liées aux publications du type mentionné et aux différents statuts de ceux qui les font.
En revanche, elle a le ,mérite d'indiquer que ce lieu reste fragile et qu'il appartient à tous ceux qui l'estime et qui prennent un certain plaisir à s'y rendre (malgré les avanies dont ils peuvent parfois être victimes), d'en prendre soin : indexation des messages, corrections, mais aussi au delà des libres pensées exprimées (elles ont largement l'occasion de s'exprimer et de se critiquer sans être supprimées même lorsqu'elles impliquent tout le "bien" que l'on pense des admins), de ne pas être trop compréhensif envers ceux qui scient la branche de générosité sur laquelle tout cela tient.