Reproduction d'une brève figurant dans la lettre Vinimarket reçue récemment.
Découverte : L’art de la dégustation tient à un gène (20/9/2007)
Des chercheurs américains de l’Université de Rockfeller dans l’état de New-York jettent un sérieux pavé dans la mare des gourous de la dégustation. Selon une étude publiée dans la très sérieuse revue Nature, ces chercheurs affirment que les capacités à percevoir les arômes d’un vin sont liées à la présence d’un gène - identifié comme OR7D4 - plus qu’à l’expertise du dégustateur. Ces affirmations reposent sur une étude menée auprès de 400 personnes soumises à des tests de reconnaissance de 60 arômes différents. L’étude a révélé que de légers changements dans ce fameux gène OR7D4 pouvaient radicalement transformer la perception d’un arôme par les personnes affectées par cette modification génétique, au point que certaines odeurs de mâle ou d’urine pouvaient aller jusqu’à être reconnues comme des senteurs de vanille !!!
J'ai vu passer cela dans le brèves que m'adresse mon ami Moïsseff ...
Quand nous attendions le mascaret la semaine dernière, un ami m'a dit (qq mns avant son passage) : il semble que le bruissement et l'odeur de l'air vienne de changer
5je ne m'en suis rendu compte que qu'un peu plus tard).
Après renseignements, il s’avère que vitisphère tire des conclusions un peu trop rapidement à mon goût sur cette découverte.
En effet, la découverte du Docteur Hiroaki Matsunami et de son équipe de l’université Duke de New York porte sur le fait que suivant les formes que peut prendre le gène OR7D4, les populations étudiées ne réagissent pas olfactivement (seuil de perseption + description de l’odeur) à l’androsténone qui est issu de la dégradation de la testostérone (vous arrivez à suivre ?)
D’après ce que j’ai compris c chercheur s’intéresse de près aux mécanismes moléculaires des sensations (goûts et odeurs) chez les mammifères. Dans cette étude particulière, il s’agissait d’étudier pourquoi les phéromones sont perçus différemment suivant les individus.
Nous sommes donc dans un cadre très particulier et donc bien loin de l’aptitude à déguster le vin !
Reproduction d'une brève figurant dans la lettre Vinimarket reçue récemment.
Découverte : L’art de la dégustation tient à un gène (20/9/2007)
Des chercheurs américains de l’Université de Rockfeller dans l’état de New-York jettent un sérieux pavé dans la mare des gourous de la dégustation. Selon une étude publiée dans la très sérieuse revue Nature, ces chercheurs affirment que les capacités à percevoir les arômes d’un vin sont liées à la présence d’un gène - identifié comme OR7D4 - plus qu’à l’expertise du dégustateur. Ces affirmations reposent sur une étude menée auprès de 400 personnes soumises à des tests de reconnaissance de 60 arômes différents. L’étude a révélé que de légers changements dans ce fameux gène OR7D4 pouvaient radicalement transformer la perception d’un arôme par les personnes affectées par cette modification génétique, au point que certaines odeurs de mâle ou d’urine pouvaient aller jusqu’à être reconnues comme des senteurs de vanille !!!
[Source : Telegraph.co.uk]
Vougeot
Science
L'odeur de vanille serait la plus universellement appréciée.
Ca se confirme hélas dans les ventes : une bonne partie des "best sellers" ont des notes vanillées. Même si ça exaspère nombre d'amateurs, ça reste très populaire;