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Des Saint-Julien et un superbe accueil pour un invité à New LPV Paris !

  • Jean-Loup Guerrin
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Des Saint-Julien et un superbe accueil pour un invité à New LPV Paris ! 

Florian (Flo ou Frisette, comme vous voulez) avait été invité par New LPV Paris en septembre et cela m’a donné une idée. Sachant que j’allais venir à Paris pour quelques jours, je suis passé par mon entremetteur Vivien pour savoir si par hasard une dégustation était prévue dans ces eaux-là…
La réponse a été rapide et positive : le thème sera Saint-Julien et il y aura une place pour toi.

Je me dirige donc vers le repaire du club, Les fous de l’Ile (ce n’est pas le nom du club mais le nom du restaurant !). 

 
Paris by night : photo prise du Pont Marie, à 50 m du restaurant.

 

Quel plaisir lors de cette soirée ! Les vins, bien sûr, on va en parler, d’autant que Saint-Julien est mon appellation préférée de Bordeaux.
Mais surtout cette rencontre avec de vrais passionnés, des connaisseurs et qui, en même temps, ne coupent pas les cheveux en quatre. Heureusement, car je n’en ai plus beaucoup… 

François a estimé qu’il serait de bon ton de démarrer par un apéritif avec deux blancs qu’il a donc apportés, hors thème bien sûr ; il a bien fait !
Ils sont dégustés à l’aveugle comme tous les vins de la soirée et comme il se doit… 

Domaine Jean-Paul & Benoît Droin – Chablis – 2020

 

L’or de la robe est assez clair.
D’une belle intensité, le nez est fort avenant, ma foi, et allie des arômes marins (coquille d’huître), de fruits plutôt jaunes et de mousseron.
La bouche bien ample affiche une minéralité toute chablisienne, à la fois par sa tension et sa salinité, jusque dans sa longue finale ciselée et très salivante.
Très Bien 

La plupart d’entre nous se dirige sur Chablis. Mention spéciale pour Vivien qui annonce Droin, je crois avant d’avoir passé le vin en bouche ! 


Domaine Gérard Boulay – Sancerre – Clos de Beaujeu – 2019

 

La robe se présente sous un or clair.
Le nez d’intensité moyenne est très marqué par la pierre mouillée. Seules quelques notes de fleurs blanches arrivent à émerger.
La bouche est dans la continuité, d’une acidité qui apparait instantanément et ne vous lâche plus, accentuée par cette sensation de sucer un caillou. La finale se diversifie un peu en apportant de jolis amers.
Bien ++ mais le vin est beaucoup trop jeune. Dans cinq ans il devrait commencer à se complexifier et acquérir plus de confort en aromatique et en structure de bouche, tout en conservant ce beau support acide.

J’avais bien positionné ce vin à Sancerre mais sur un sol de silex en raison de cette tension prégnante. 

Le malin François nous avait donc concocté une paire de deux vins provenant de sols similaires, à base de marnes kimméridgiennes, celles-ci étant appelées Terres blanches à Chavignol. Jamais je n’aurais pensé mieux noter un Chablis village qu’un tel cru de Chavignol, mais celui-ci a été desservi par sa jeunesse et peut-être une température de service trop fraîche… Et je n’ai pas eu le temps de le réchauffer : Saint-Julien frappe à la porte et on ne fait pas attendre un Saint ! 

 
Pour accompagner les premiers Saint-Julien : un délicieux tartare de thon sur lit d’avocat 

Première paire : deux vins d’un même millésime chaud qui commence à pouvoir être abordé 

Château Moulin de la Rose – Saint-Julien – 2009

 

La robe très sombre laisse apparaître des reflets violets sur la frange.
Le nez très expressif reste dans les canons médocains avec des fruits noirs, du fumé, une touche balsamique et une autre vanillée.
L’attaque fait preuve d’un bel équilibre mais cela se dégrade un peu en finale avec des tanins encore un peu fermes et une acidité plus forte.
Bien ++ / Très Bien

Ce vin, seul non classé de la soirée, ne s’en sort pas mal, et étonnamment il paraît moins prêt que son challenger ; plusieurs caractéristiques (robe, tanins et acidité) font pencher pour un avenir encore meilleur. 


Château Talbot – Saint-Julien – 2009

 

La robe bien sombre a, elle, perdu ses reflets de jeunesse sans encore gagner ceux d’évolution.
Très intense, le nez exhale une aromatique qui commence à se diversifier, avec bien entendu une base de fruits noirs comme le cassis et la mûre, mais également du cuir et un soupçon de poivron rouge très mûr du plus bel effet.
La bouche a l’empreinte du millésime, par sa chair généreuse, sa vivacité minimale mais suffisamment présente pour équilibrer l’ensemble, son toucher soyeux et tout en finesse, jusque dans la finale d’allonge très satisfaisante.
Très Bien + pour ce vin qui a d’après moi atteint son plateau d’apogée et qui va pouvoir y rester longtemps tout en évoluant vers une aromatique plus tertiaire. 


Un vin seul pour faire la transition

Château Gruaud Larose – Saint-Julien – 2007

 

La robe sombre paraît encore assez jeune.
Le nez très intense est empreint d’une aristocratie toute pauillacaise (je sais, on est au sud de Saint-Julien et Pauillac est au nord, mais c’est mon ressenti ) : cassis bien sûr, et surtout suie et mine de crayon.
En bouche la matière fait preuve d’une belle présence avec même une certaine densité, mais l’acidité prégnante prend le dessus et rend le fruité acidulé, avec des accents plus orientés vers le sous-bois ou légèrement végétaux. Les tanins plutôt fondus, une finesse notable et une persistance correcte complètent le tableau.
Très Bien, ce qui est donc une bonne note dans le contexte d’un millésime difficile. 


Première triplette (tronquée) : une mini-verticale d’un superbe château 

Château Léoville Poyferré – Saint-Julien – 2006

 

La robe se présente encore très sombre et assez jeune.
Très ouvert, le nez développe un fruité noir pur de cassis et myrtilles, teinté de touches pointillistes de graphite, florale et de tabac.
Toute en droiture, mais dotée d’une matière irréprochable, la bouche ravit par son élégance et son grain de grande finesse, aux tanins fluides. La finale persistante et salivante est à l’unisson et parachève ce beau tableau auquel ne manque qu’un peu de chaleur.
Très Bien +(+) et remarquable pour le millésime moyen. 


Château Léoville Poyferré – Saint-Julien – 1986

 

Le vin est malheureusement bouchonné. ED
Ceux qui ont quand même testé la bouche ont noté une finesse remarquable. 


Château Léoville Poyferré – Saint-Julien – 2009

 

La robe très sombre est ourlée de violine.
Le nez réclamera un peu d’aération dans le verre pour s’exprimer de manière intense. Mais la complexité et la classe sont évidentes d’entrée : des fruits noirs avec de la quetsche voire un soupçon de pruneau qui viennent compléter les classiques cassis et mûre, du cuir noble, du tabac, mais pas vraiment d’arômes fumés.
La bouche est extravertie pour un Bordeaux, en aromatique, en volume et en densité, sans manquer de finesse. Racée, soutenue par des tanins poudreux, elle est mobilisée puis propulsée loin par une très belle vivacité.
Très Bien ++ / Excellent et pourtant c’est bien trop jeune. Un futur grand vin, peut-être dans dix ans ? Mais François en a cinq autres… 

 
Pour accompagner la suite des Saint-Julien : une très goûteuse poitrine de veau avec déclinaison de patates douces 

Deuxième triplette : une mini-verticale d’un non moins superbe château 

Château Léoville Barton – Saint-Julien – 2008

 

La robe bien sombre montre encore quelques signes de jeunesse.
D’une belle intensité mais pas exubérant, le nez frappe par sa profondeur et sa noblesse cistercienne. Les fruits noirs sont présents et bien nuancés par des incursions tour à tour dans les gammes empyreumatique, épicée et animale.
L’équilibre, que dis-je, l’harmonie en bouche, est magnifique. La matière est mûre et suave sans excès, une belle fraîcheur apporte de la finesse, les tanins sont apaisés et la belle persistance permet de profiter plus longtemps de ce beau vin.
Très Bien ++ Le vin en est au tout début de son apogée mais celle-ci va durer. Le profil frais du millésime se ressent bien, sans en avoir les excès : un vrai vin de pdf !

J’ai toutefois préféré le Léoville Poyferré (toujours plus avenant que Barton) du même millésime bu tout récemment en magnum.


Château Léoville Barton – Saint-Julien – 2006

 

La robe est sombre et plutôt jeune.
Le nez bien expressif donne une impression d’épanouissement, sur un fruité pur de cassis et de mûre.
La bouche contraste un peu, par un certain jansénisme, propose en rétro-olfaction un fruité plus acidulé et joue dans un registre plus fluide sans être fluet. Les angles des tanins demandent à être encore un peu polis mais ceux-ci façonnent un ensemble cohérent et de bonne allonge.
Très Bien + 


Le Léoville Barton 1988 est lui aussi bouchonné (damned ! ) mais Pierre a plus d’un tour dans son sac et va y pêcher récupérer un …

Château Léoville Barton – Saint-Julien – 2000

 

La robe s’éclaircit un peu et commence tout doucement à tuiler sur le pourtour du disque.
Le nez révèle une grande fraîcheur, avec un fruité acidulé et du sous-bois.
La bouche est racée mais encore corsetée par des tanins bien présents en proportion de la matière. Le style austère de LB est donc mis en avant dans ce millésime pas forcément réussi partout.
Très Bien 


Deuxième paire : le roi des Saint-Julien pour terminer, sur deux millésimes qui font le grand écart

Château Léoville Las Cases – Saint-Julien – 2002

 

La robe est sombre et encore entre deux : elle n’est plus jeune mais pas encore vraiment évoluée.
D’une intensité moyenne, le nez s’affirme à l’aération pour livrer un cocktail de cassis et de cuir ainsi que des notes plus chaleureuses de pruneau voire de caramel.
Il y a beaucoup de tout en bouche : une grosse charpente, une matière puissante, un manteau de tanins et une acidité vertébrale. Tout est donc là mais ces différentes qualités ne sont pas encore fondues pour faire un grand vin. La finale d’allonge très honorable joue dans un registre plus effilé et précis.
Très Bien +(+) mais un vin calibré pour la garde qui va je pense devenir excellent. J’avais d’ailleurs noté il y a un peu moins de cinq ans qu’il était impérativement à attendre. 


Château Léoville Las Cases – Saint-Julien – 1977

 

La robe est de loin la plus claire de tous les Saint-Julien de la soirée et sa teinte tuilée gagne même vers le centre du disque. C’est normal : il a 25 ans de plus que son jeune frère bu en parallèle.
Le nez intense séduit d’abord par son aromatique tertiaire de sous-bois, de bois précieux et de havane, avant qu’une note moins noble de type serpillère vienne gâcher ce bel ensemble.
La bouche signe malheureusement l’arrêt de mort de ce vin : décharnée (mais elle n’a sans doute jamais possédé une chair très dense), d’une grande acidité et avec des tanins encore accrocheurs.
Bien + pour le nez et par respect pour son âge.

Un LCC de 40 à 50 ans peut toutefois être grand, pas sur 1977, millésime parmi les plus difficiles, et je mettrais bien une pièce sur le 2002 pour vérifier dans vingt ans… 


Une douceur pour accompagner le dessert 

Château Coutet – Barsac – 1990

 

La robe se présente sous un or intensément ambré et lumineux : c’est engageant !
Hélas, le premier nez dérange, par ce que je prends d’abord pour une senteur légèrement liégeuse et qui s’avèrera être plutôt du solvant. Cela s’atténue à l’aération, sans disparaître, pour faire apparaître de beaux arômes de vieux Sauternes, avec du safran, de l’orange et de l’abricot confits, beaucoup de rôti.
La bouche est également riche, plus en aromatique, avec le même petit problème, qu’en sucrosité. L’acidité, d’abord sous-jacente, reprend le dessus dans la finale très persistante.
ED

Dommage car c’est un vin que j’avais énormément apprécié à trois reprises (Vivien me l’a rappelé et le moteur de recherche de LPV a été efficace pour pallier mes défauts de mémoire). 

 
Le line up

Bon, c’était presque une dégustation de Léoville (huit sur onze), comme celle organisée en juin 2017 par LPV Versailles, mais en l’absence de Ducru-Beaucaillou, on a eu confirmation qu’ils tiennent le haut du pavé de l’appellation, avec une préférence de ma part pour le style de Poyferré, plus rond et charmeur, même si moins aristocratique que Barton et moins puissant que Las Cases.

Deux mots sur le restaurant : bon et sympathique !

Un peu plus sur les convives.
La forme très allongée de la table ne m’a pas permis de bien discuter avec tous mais merci à François (maître de soirée), Stéphane (un parfait alliage de sagesse et de lâcher-prise), Pierre (qui a donné son nom au restaurant et qui ne dépareillerait pas dans la bande de copains de mon fils), Vivien (que je ne présente plus), Joseph (la force tranquille), Patricia, Cédric, Sébastien et Emmanuel, de m’avoir si bien accueilli !
LPV est décidément une grande et belle famille…
A une prochaine, les amis !

Jean-Loup
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19 Nov 2021 11:51 #1

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C'était un plaisir de t'accueillir Jean-Loup et si en plus c'était ton appellation préférée alors, tu seras toujours le bienvenu, comme l'a déjà dit Pierre nous ne refusons jamais des Guests.
Je rebondirai sur la soirée un peu plus tard.
Merci à toi pour ce premier retour dans laquelle je me retrouve 
Stephane 
19 Nov 2021 13:38 #2

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Soirée très agréable avec la présence de Jean-Loup que nous avons eu le plaisir d'accueillir pour une première qui en appellera d'autres sans doute.

Pour revenir au vins, ceux qui n'aiment pas ou plus les Bordeaux cela n'aura pas été une dégustation pour eux.
Domaine Droin Chablis 2020
Robe bien soutenue, nez d'une belle maturité, si Vivien voit un Droin dès le début, la bouche ne représente pas un PC ou un GC , ayant déjà gouté plusieurs village sur ce millésime, c'est dense, mur, avec une belle tension et salinité en finale, il va falloir s'y habituer, 2021 devrait être encore plus concentré, on goutera déjà l'ensemble des 2020 dans 2 semaines.Très bien

Domaine Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2019
Robe bien plus claire, nez en finesse, j'y vois un peu d'ananas frais, en bouche c'est plus longiligne que le Chablis, la finale est marquée par des amers d'agrumes, je pars plutôt sur un bourgogne générique de Cote de Beaune , au réchauffement les amers se faisant plus marqués notamment sur le pamplemousse, l’appellation devient plus évidente. B/TB
 
Château Moulin de La Rose Saint Julien 2009
Robe sombre, nez classique, la bouche est agréable au début mais se délite un peu sur un fond végétal, si c'est un un CC est-ce 2012 ou 13?, Bien somme toute.

Château Talbot Saint Julien 2009
Robe sombre, beau nez mur, bouche bien construite, équilibrée, déjà très abordable, très belle maturité avec une juste acidité, très beau vin qui pourra durer un bon moment.TB/Exc
 
Chateau Gruaud-Larose Saint Julien 2007
Robe déjà éclaircie sur la frange, nez fin et frais, bonne maturité, un soupçon plus végétal mais rien de dérangeant, une acidité plus importante, mais déjà fort agréable, parfait à boire en ce moment comme de nombreux 2007.TB+
 

A suivre.

Stéphane
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20 Nov 2021 11:55 #3
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Trio de Poyferré
Château Léoville Poyferré Saint Julien 2006
Robe sombre, nez élégant,très belle matière, tanins assez fins,une belle acidité tend le vin, une très belle bouteille TB/Exc.

Château Léoville Poyferré Saint Julien 1986
La robe est claire, évoluée mais que dire au nez, un bouchon, mais je n'ai pas hésité à gouter, la bouche est fuselé, longiligne, toujours un beau fruit, mais gêné par le bouchon qui gâche quand même la partition, d'une autre très belle bouteille sans doute.

Château Léoville Poyferré Saint Julien 2009
Robe sombre, nez magnifique, la bouche est dense tout en présentant de la finesse, les tanins sont très fins, très belle longueur, Excellentissime mais pas au niveau d'un Pontet Canet 2009, un chouia en dessous donc, en tout cas 2009 à Bordeaux est très abordable.
 
Trio de Barton
Château Léoville Barton Saint Julien 2008
Robe sombre, nez dense et profond mais marqué encore par son élevage, on ne fait pas dans la dentelle, il y a de très belles choses dans ce vin mais pas sur que j'en raffole.TB/Exc bien qu'ayant bu quelques Poyferré 2008 je préfére celui-ci.

Château Léoville Barton Saint Julien 2006
Celui ne m'a pas marqué et le contraste avec le Poyferré du même millésime est saisissant, manque de finesse pour moi, on a le droit d’être un peu sévère quelques fois.TB c'est tout

Château Léoville Barton Saint Julien 2000
Robe plus clair et plus frais ou en finesse que les 2 précédents, le temps ferait il son œuvre, en bouche cela reste quand même un peu austère, pas sur que ce Château soit le style qui m’intéresse. TB aussi
 
Duo de Las Cases
Château Léoville Las Cases Saint Julien 2002
Robe qui commence a évoluée, j'aime beaucoup l'aromatique, il y a une densité et une finesse combinée, le millésime sans doute, la bouche est très bien construite, il y de la matière, une structure , une belle allonge, je prête moi d'importance à l'aromatique que certains, très beau vin et déjà grandement buvable de mon coté.Excellent pour moi

Château Léoville Las Cases Saint Julien 1977
Si le Poyferré 1986 avait tout pour lui, ce 1977 en a déjà beaucoup perdu, pourtant l'aromatique n'est pas déplaisante mais la bouche ne peut confirmer.
 
On fini par un sucre comme d'habitude
Château Coutet Barsac 1990
Joli robe mais nez touchée par quelques choses, bouchon, certains disent solvant, néanmoins belle matière, bel équilibre, cela devait être une très belle bouteille aussi comme le Poyferré 1986.
 
C'est fini pour cette soirée qui confirme que j'aime beaucoup Poyferré, moins emballé par le style Barton et que Las Cases même en petit millésime ça envoi alors en grand.

Stéphane
 
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20 Nov 2021 17:49 #4
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Château Léoville Poyferré Saint Julien 2009
Robe sombre, nez magnifique, la bouche est dense tout en étant présentant de la finesse, les tanins sont très fins, très belle longueur, Excellentissime mais pas au niveau un Pontet Canet 2009, un chouia en dessous donc, en tout cas 2009 à Bordeaux est très abordable.

 Bravo pour la dégustation et les commentaires ! 

J’ai prévu de comparer le trio de 2009 Poyferré, Pontet Canet et Clinet + un pirate à l’aveugle dans 3 semaines, je suis très curieux ….
Des recommandations pour le service  ?
merci 
20 Nov 2021 19:01 #5

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La plupart d’entre nous se dirige sur Chablis. Mention spéciale pour Vivien qui annonce Droin, je crois avant d’avoir passé le vin en bouche ! 
Vivien n'a aucun mérite à reconnaître un Droin avant même de l'avoir goûté 
 

Didier
20 Nov 2021 19:05 #6

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Oui vivien n’a aucun mérite car sachant que l’apporteur n’a que des droin en chablis, c’est trop simple 

Francois // chaque avis est subjectif et la somme des subjectivités fait une objectivité (F Mauss)
20 Nov 2021 19:12 #7

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Argg la photo a fait sauter toute la pagination

Agréable soirée où on a fait la connaissance du sympathique jean-loup. Merci beaucoup de ta présence.Globalement (à part les bouteilles bouchonnées) la dégustation fut de haut niveau. 2009, millésime du siècle ? Très très beau millésime sur st julien en tout cas pour les 3 bouteilles 

Chablis 2020 Dom Droin
Nez sur la coquille d’huitre, fleur blanches
En bouche, c’est classique du domaine : assez opulent, équilibré, tres digeste
J’aime toujours
TB

Dom bouley Clos de beaujeu 2019
 Nez de chevrefeuille, un poil croute de fromageEn bouche, une belle longueur, minéral ( caillou) et avec des beaux amers Globalement trop jeune, j’aurai l’ouvrir la veille.C’est bcp mieux goûté il y a un mois

Ch moulin de la rose 2009 
Nez classique du medoc : de fruits noirs, cassis Belle entrée, belle rondeur mais la bouche ne tient pas
Belle entrée en matière qui a dû lutter face à des ténors de l’appellation 
Beau vin bourgeois à maturité 
Bien

Ch Talbot 2009
Nez de mure, cassis, tabac et poivron
En bouche le vin très élégant, complexe, classe, velouté, avec une belle longueur tannins fondus.
Agréablement surpris, tres joli vin qui peut commencer à se boire (mais n’a pas atteint son plateau de maturité 
Très bien 

Ch gruaud larose 2007
Nez de fruits noirs, tabac
En bouche le vin est élégant, fruité mais la longueur est moyenne et la finale est un poil végétal => signe de petit millésime sur le fruit
Très bien

On passe aux leoville 

Première triplette de poyferre.
Ch Leoville Poyferre 2006
Nez de fruits rouge, myrtille, mure, poivrons rouge, tabac cuir
En bouche, le vin est  très élégant, complexe, fin avec une belle longueur
Belle reussite 
Excellent 
Ch Leoville poyferre 2009
Infanticide évidemment mais je voulais voir comment a évolué l’un des meilleurs primeurs 2009 que j’ai goûté avec pontet canet.
Le nez comme la bouche sont exubérants, l’equilibre est magistral.
On est proche de la perfection.
Vin de la soirée et bordeaux de l’année pour moi. 

Deuxième triplette barton
On rentre dans un style plus boisé, puissant, extrait, vin international parker
Moins ma tasse de thé par rapport à poyferre 
Je suis lassé de ce style. 

Ch leoville barton 2008
Nez intense de cassis, poivrons rouge
En bouche, on a un vin tannique, boisé, plus extrait avec une belle longueur et une complexité 
Il est encore un peu coincé, renfermé 
Mérite encore quelques années de cave.Bien

 Ch leoville barton 2006
Pareil que le 2008 avec des tannins plus fondu moins tannique, et un peu de végétal.
J’ai préféré le 2006 au 2008 de part ses tanins plus fondu 

Ch Leoville Barton 2000
Meme trame au niveau du nez, en plus civilisé
En bouche les tannins sont fondus, c'est beau plus civilisé.
il y a de la fraîcheur, c’est plus équilibré
Joli vin
Très bien 

ch Leoville las cases 2002
Nez sur le cèdre, poivron rouge
En bouche, c’est joli vin, bien fait très élégant avec un coté un peu austère 
Tres bien

Ch Leoville las cases 1977
Nez assez évolué, en bouche il reste une jolie ossature mais une longueur moyenne et une finale un peu végétale, décharnée 
Interessant mais à boire et aurait du etre bu plus tot

Ch Coutet 1990
Nez de solvant chimique qui se retrouve en bouche et qui vient gâcher le reste alors que c’était pas mal 


Voilà 
Très belle soirée avec Jean-Loup en guest star malheureusement sans yves, … , bref 

Francois // chaque avis est subjectif et la somme des subjectivités fait une objectivité (F Mauss)
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20 Nov 2021 19:15 #8
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claudius  écrit:  Bravo pour la dégustation et les commentaires ! 

J’ai prévu de comparer le trio de 2009 Poyferré, Pontet Canet et Clinet + un pirate à l’aveugle dans 3 semaines, je suis très curieux ….
Des recommandations pour le service  ?
merci 

 

Alors oui je te recommande de carafer, d’ouvrir la veille etc
Meme si les 4 2009 ( j’ai bu il y a un mois l’evangile 2009)
se sont revelé sexy, on est loin du plateau de maturité ! 
 

Francois // chaque avis est subjectif et la somme des subjectivités fait une objectivité (F Mauss)
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: claudius
20 Nov 2021 19:24 #9

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Château Léoville Poyferré Saint Julien 2009
Robe sombre, nez magnifique, la bouche est dense tout en étant présentant de la finesse, les tanins sont très fins, très belle longueur, Excellentissime mais pas au niveau un Pontet Canet 2009, un chouia en dessous donc, en tout cas 2009 à Bordeaux est très abordable.

 Bravo pour la dégustation et les commentaires ! 

J’ai prévu de comparer le trio de 2009 Poyferré, Pontet Canet et Clinet + un pirate à l’aveugle dans 3 semaines, je suis très curieux ….
Des recommandations pour le service  ?
merci 


François,
Claudius te demande quand l'as tu ouvert le Poyferre ?
20 Nov 2021 19:25 #10

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Château Léoville Poyferré Saint Julien 2009
Robe sombre, nez magnifique, la bouche est dense tout en étant présentant de la finesse, les tanins sont très fins, très belle longueur, Excellentissime mais pas au niveau un Pontet Canet 2009, un chouia en dessous donc, en tout cas 2009 à Bordeaux est très abordable.

 Bravo pour la dégustation et les commentaires ! 

J’ai prévu de comparer le trio de 2009 Poyferré, Pontet Canet et Clinet + un pirate à l’aveugle dans 3 semaines, je suis très curieux ….
Des recommandations pour le service  ?
merci 

François,
Claudius te demande quand l'as tu ouvert le Poyferre ?
 

Ouverture à midi (on l'a bu vers 21h) + carafage à 19h avec utilisation du venturi .

Francois // chaque avis est subjectif et la somme des subjectivités fait une objectivité (F Mauss)
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20 Nov 2021 19:34 #11

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On rentre dans un style plus boisé, puissant, extrait, vin international parker

C''est assez étonnant, comme réflexion, car Léoville Poyferré fait partie des rares rives gauches à être suivi par Michel Rolland (avec Lascombes et Pontet-Canet), 

Alors que Barton et Las Cases ne sont pas franchement réputés pour représenter le style international. Barton, fait plutôt dans le Médoc à l'ancienne avec des méthodes inchangées depuis 50ans, et Las Cases ... fait du Las Cases et se moque totalement des modes et des notes de Parker. 
 

Eric
Mon blog
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20 Nov 2021 20:01 #12

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Eric, 

Je ne sais pas qui suit quoi et qui fait quoi.

C’est un constat que tous les leoville barton que j’ai pu goûté ces dernieres années sont boisés, tannique et extrait.
( à part 2000 de cette semaine et 1995 bu il y a 2ans 3ans ? )
 

Francois // chaque avis est subjectif et la somme des subjectivités fait une objectivité (F Mauss)
20 Nov 2021 20:17 #13

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Certes, mais Parker a toujours mieux noté Poyferré que Barton, et de loin (le 2009 en question fait partie des quelques 100/100 du millésime avec Pontet Canet). Donc le vin parkerisé, c'est lui ;)

Eric
Mon blog
20 Nov 2021 20:44 #14

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C’était un plaisir d’accueillir l’ami Jean-Loup pour cette session bordelaise orchestrée par notre maestro François, toujours dans notre QG des Fous de l’Île où l’on est super chouchouté.

  


Des Saint-Julien et un superbe accueil pour un invité à New LPV Paris !


 Les before Blancs 

Vin n-1 :
La robe est or pâle, verdâtre. Le nez est minéral, citron, fleurs, agrumes, caillou, iodé. C’est très expressif. On retrouve en bouche une très belle tension, un très joli fruit citronné, c’est minéral, un peu de fruits jaunes, de la mirabelle. C’est un vin de belle densité, avec de jolies épices, un superbe volume, une belle sapidité, une belle longueur avec une délicieuse salinité sur la finale. Ça c’est ma came !!! J’aime beaucoup. J’y vois un très beau Droin au moins en premier cru et jeune. Très bien ++ 

Vin n°0 :
La robe est pâle. Le nez évoque plus la pêche, le zeste d’orange. On y retrouve des notes d’agrumes mûrs, de jasmin, de chèvrefeuille. La bouche est plus en puissance, très marquée par le pamplemousse (beaux amers) et l’orange qui est très intense, le tout réhaussé d’épices qui donne un aspect orientalisant au vin. On retrouve une fine acidité mais les amers sont un peu plus prégnants sur la finale. Là encore c’est très jeune, mais je suis complètement perdu… Bien + en l’état 

Il s’agit de :
Domaine Jean-Paul & Benoît Droin – Chablis – 2020
Domaine Gérard Boulay – Sancerre – Clos de Beaujeu – 2019 


     


Les Saint-Julien 


Paire n°1 

Vin n°1 :
La robe est sombre, dense violacée. Le nez est un peu riche, fruits sombres et noirs. La bouche est fine, assez mûre, avec une légère verdeur, un peu de poivron, une légère amertume, une petite note de fumée. C’est un vin classique, sans éclat. Bien 

Vin n°2 :
La robe est dense, un peu moins sombre que le premier vin, tirant entre le brun et le violacé. Le nez est classe, sur des fruits rouges mûrs, de la fraise, du paprika, du bois précieux, une touche sanguine/d’hémoglobine. La bouche est délicieuse, sur un très joli jus, beaucoup de fruits, une fine acidité, un peu de tabac brun. C’est un vin présentant une très belle matière déliée. Le vin est sapide, bien relevé par la fine acidité qui le rend énergique et terminant sur une très belle déclinaison de cerise. Très belle longueur. Absolument délectable. Très bien ++ 

Il s’agit de :
Château Moulin de la Rose 2009
Château Talbot 2009 (4ème Cru Classé)


     


Solo 

Vin n°3 :
La robe est sombre. Le nez est très fumé, sur la cendre, la suie, une touche carbonée, dans un style très Pauillac, avant de décliner du tabac brun, un très joli fruit, de la cerise, de la fraise et de la minéralité. Très jolie bouche acidulée, le vin est frais, énergique, de belle élégance. Fruit bien présent, très belle matière, du jus acidulé, mais sans verdeur. C’est un vin de belle gourmandise, de belle finesse parfaitement porté par ces fruits rouges frais, avec de la salinité. Très belle longueur. Connaissant le millésime (mon apport), je suis très agréablement surpris que ce vin goûte si bien. La sortie du bouchon ne s’est pas faite sans péril et n’ayant pas réussi moi-même, l’ami François y a bien consacré 10 bonnes minutes !!! Très bien + 

Il s’agit de :
Château Gruaud-Larose 2007 (2ème cru classé)


     


Triplette n°1 : 

Vin °4 :
La robe est sombre, encore violacée. Le nez évoque la cerise, les fruits noirs, la mûre, la prune, la quetsche. La bouche montre de la finesse, un très joli fruit, de l’acidité, de la tension. On retrouve cette belle matière carbonée, avec de la quetsche, des fruits sombres à noyau ou non, mais toujours cette fraîcheur sur un très beau volume. Très belle longueur. C’est très bon. Très bien + 

Vin °5 :
Le vin est malheureusement bouchonné. C’est véritablement dommage car la matière et la structure du vin laissaient augurer un bien beau flacon. ED 

Vin °6 :
La robe est extrêmement sombre, dense. Le nez est très puissant, cerise, prune, mûre, myrtille, fruits des bois. C’est précis et intense. La bouche est de très grande classe. Grande pureté des fruits, jus délicat, sapide, classieux, grand toucher de bouche, énormes texture et matière, pas encore complètement déliée, volume démentiel. Tout au long de la bouche, c’est cette magnifique pureté du fruit que je retiens et leur énorme place, le tout parfaitement rehaussé par de subtiles épices. Le vin est de très grosse allonge, de gros volume. C’est certes encore un peu compact de par son insolente jeunesse. C’est déjà pour moi un grand vin. Il ira très loin. 

Il s’agit de :
Château Léoville-Poyferré 2006 (2ème Cru Classé)
Château Léoville-Poyferré 1986 (2ème Cru Classé)
Château Léoville-Poyferré 2009 (2ème Cru Classé)


     


Triplette n°2 : 

Vin n°7 :
La robe est dense, très sombre. Le nez me semble s’apparenter d’abord à une sensation de feu de cheminée, avant d’évoluer vers les notes de fruits sombres et de bois précieux ou de cèdre puis de paprika. La bouche est de grande classe aristocratique. C’est juteux tout en apportant la sensation d’une certaine fermeté ou austérité. Un vin qui présente un fruit savoureux allié à une acidité juste. La finale marque un peu plus cette austérité noble que j’affectionne particulièrement et qui confère au vin une superbe droiture. Très bien ++ 

Vin n°8 :
La robe est sombre, mais un peu plus claire que le vin précédent. Le nez m’évoque de très belles notes de myrtille, de fruits noirs, de cerise, de framboise. La bouche là encore est marquée par cette classe cistercienne et s’apparente au vin précédent, avec des tanins néanmoins légèrement plus durs. Le fruit est superbe, pur, contrasté par de subtiles notes de cendre, de suie et de tabac brun. Remarquable longueur. Très beau vin à mon sens. Très bien + 

Vin n°9 :
Le vin est légèrement bouchonné, malheureusement suffisamment pour altérer la perception des arômes. Quel dommage ici aussi car la matière s’annonçait plus que remarquable. ED
La bouteille est remplacée au débotté. 

Vin n°10 :
La robe est très sombre. Le nez évoque des notes un peu plus évoluées que les deux vins précédents avec sous-bois, mais toujours un remarquable fruit. La bouche est savoureuse, délicieuse, elle rappelle sans conteste les deux vins précédents mais avec plus de profondeur encore. Le jus est racé, sapide, avec un superbe fruit, des notes de tabac blond, une grande droiture et une superbe longueur. Magnifique bouteille à mon goût. Très bien ++ / excellent

Il s’agit de :
Château Léoville-Barton 2008 (2ème Cru Classé)
Château Léoville-Barton 2006 (2ème Cru Classé)
Château Léoville-Barton 1988 (2ème Cru Classé)
Château Léoville-Barton 2000 (2ème Cru Classé)


     


Paire n°2 : 

Vin n°11 :
La robe est sombre, dense, à reflets bruns. Le nez est vanille bourbon, fruits noirs, léger caramel, légère touche coco, il n’est pas sans m’évoquer avec plus d’évolution un Las-Cases 02 goûté il y a quelques années à Versailles qui était vraiment caricatural. La bouche est de belle classe, avec beaucoup de fruits (framboise, fraise, prune), des épices, une belle acidité, la matière est belle et l’équilibre est là. C’est un vin en demie longueur, qui s’affaisse légèrement en fin de bouche, seul indice qui doit trahir un millésime faible. C’est très bon, de très bel équilibre, mais le nez n’est pas à mon goût. Je ne le vois pas à mon sens évoluer favorablement au contraire de Jean-Loup. Très bien - 

Vin n°12 :
La robe est encore sombre, mais les franges sont largement orangées. Le nez est évolué, marqué par le végétal (côté herbacé) et le poivron grillé. La bouche est fortement imprégnée du poivron, poivron vert grillé, paprika. L’acidité est très présente, la bouche commence à se décharner. C’est un vin d’un millésime sûrement difficile, qui aurait certainement dû être bu il y a longtemps, mais qui a encore, malgré son grand âge, beaucoup de choses à nous dire. Bien 

Il s’agit de :
Château Léoville-Las-Cases 2002 (2ème Cru Classé)
Château Léoville-Las-Cases 1977 (2ème Cru Classé)


     


Susucres 

Vin n°13 :
La robe est d’un bel or. Malheureusement, le nez est marqué par de désagréables notes de solvant. La bouche présente une grosse matière, de belles épices, une superbe acidité, mais le fruit est dénaturé, toujours par les mêmes notes de solvant qu’au nez. Rageant, pour avoir eu deux premières bouteilles quasi parfaites… ED 

Il s’agit de :
Château Coutet – Barsac 1990 (1er Cru Classé)


      


Le débrief 

Grosse claque avec Poyferré 2009. Je gardais un mauvais souvenir du 2010 (l’autre 100 RP edit 98+ RP), autant celui-ci, je le trouve ultra mérité. Très belle soirée de très beau niveau. J’avoue avoir toujours un faible pour l’austérité aristocratique de Barton (bon sang bleu ne saurait mentir…). Un peu déçu par les LLC, millésimes faibles, cela s’est transformé en Leucémie Lymphoïde Chronique… Mention pour le délicieux Talbot 2009.   


Bises à tous, portez-vous bien +++   
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30 Nov 2021 16:24 #15

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"Grosse claque avec Poyferré 2009. Je gardais un mauvais souvenir du 2010 (l’autre 100 RP), autant celui-ci, je le trouve ultra mérité. "

C'est Pontet-Canet qui a eu un double 100 sur 2009 et 2010
Poyferré n'a eu 100 "que" sur 2009, le 2010 était plus en retrait sur la liste du bouchon d'or 

Sylvain
30 Nov 2021 17:08 #16

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