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En cherchant bien, il n'y pas de sujet concernant ce domaine, je me propose donc de réparer ce manque:

Le domaine Doudet-Naudin est basé à Savigny les Beaune, dont les caves datent de 1820. Le domaine s'étend sur 12 ha, comprenant notamment des parcelles en Savigny les Beaune, Pernand Vergelesses et Aloxe Corton. Vieilles vignes (de 40 à 60ans) travaillées à la main, rendements contrôlés et labour à cheval caractérisent la culture de ce domaine. Les vins sont élevés avec un quart de fûts neufs, sans filtration. Voilà pour la petite histoire, bien sur, je synthétise.

Passons à ma première rencontre avec ce domaine: Chambolle-Musigny "Les Condemennes" 2001

Ouvert 2h avant le service.
Grosse frayeur lors de l'ouverture car le bouchon est très imbibé, et le nez qui en ressort n'est pas net, il n'aurait pas vieilli plus longtemps. Néanmoins, je le laisse se réveiller. 2h après, le nez évolue favorablement vers les fruits rouges bien mûrs, c'est pas l'explosion, mais on sent la différence.
Une fois servi, le nez s'épanouit grandement, ça y est, ça pinote! En bouche, on dénote une belle attaque sur les fruits des bois, voir la cerise. Les tannins sont bien fondus et l'acidité peu marqué. La finale est envoutante, très fine et bien longue, on a l'impression que le vin reste en bouche.
Au vu de la rapidité à laquelle cette bouteille s'est vidée, mes convives en sont ravis, je plaisante sur le fait que la prochaine fois, il faudra prévoir plutôt un magnum.

Très bien pour ce petit producteur que je recommande, je tacherais de me procurer d'autres bouteilles, et merci à mon caviste pour ses recommandations!

Beaune Perrières 1er cru - 2003

La bouteille a été ouverte 2H avant.

Le nez dégage des arômes de fruits rouges, plus ou moins confits (fraise - cerise - framboise), de sous-bois.
En bouche le vin est généreux, charmeur, les tanins sont très fondus. C'est fin et sur la délicatesse. Longueur moyenne mais correcte, sur la finesse également.
L'ensemble est équilibré, vraiment agréable, ça descend tout seul.
Ce domaine était une découverte pour moi et je n'ai pas été déçu.

Bonjour à tous,

Peu de CR pour ce domaine négociant dont j'apprécie particulièrement le Savigny et le Corton Marechaudes. De plus, très bon souvenir de la visite dans leur belle demeure. Dernières bouteilles de ce Savigny VV très boisé jeune et qui fut la meilleure :



Savigny les Beaune, Doudet Naudin VV 2003 : Un nez très séduisant de fruit rouge compoté, macéré, note de champignon, sous-bois, fond frais, évolué quasi menthol pointe moka. La bouche est corpulente, tanins soyeux, ample qui garde de la fraicheur aromatique et tient sur sa structure, sapide, fruit rouge mûr, note sureau, réglisse, fond champignon, sous-bois et ce coté menthol. La finale qui tient la structure, propose une persistance intéressante de fruit rouge macéré, note champignon, encre/cuir, et ce fond menthol frais. Très joli vin, le boisé marqué de jeunesse a totalement disparu ! Beaucoup de plaisir pour un amateur de pinot. Excellent 91 (16,5)

Amicalement, Matthieu

J'ai un excellent souvenir de ma visite au domaine en 2007, nous avions été reçus par Isabelle Doudet pour une dégustation à l'issue de laquelle nous avions visité les caves puis acheté quelques bouteilles ce qu'elle n'avait pas prévu !
Très sympathique dégustation dans la salle à manger de cette belle demeure de caractère dont le plus beau vin ce jour là avait été l'Aloxe-Corton "Les Maréchaudes" 2002. La dernière bouteille bue en 2010 fut magnifique d'équilibre.
Le domaine est régulièrement remarqué dans les guides pour le Corton Maréchaudes et le Corton-Charlemagne.
Le chambolle "Les Comdemennes" décrit par Tarkan en ouverture de fil provient lui de l'activité de négoce.
Je recommande donc aussi cette maison aux tarifs restés sages.

Bourgogne
La maison Doudet-Naudin change de propriétaire !

www.bourgogneaujourd...

Pernand-Vergelesses - "Les Boutières " - 2011 -
[size=small]pinot noir 100%[/size]

Que voilà une heureuse surprise avec ce lieu-dit Les Boutières, une bouteille qui se boit sans rechigner.

Toute la gamme des arômes du pinot noir est au rendez-vous, et le grand plus, c'est que tout se confirme en bouche, avec une belle ronde de saveurs, dominée par la cerise et la framboise. L'élevage barrique est déjà une réussite, et les tanins présents et fins participent à ce bel équilibre pour un 2011.

A deux, la bouteille n'a pas survécu au délicieux foie de veau, car c'eut été grand péché de remiser un fond de bouteille de ce calibre.



[size=x-small]nb: l'étiquetage ne mentionne pas la nom Naudin[/size]

Domaine Doudet-Naudin Beaune 1er Cru "Perrières" 2002

Ouverte ce dimanche et épaulée 1h, cette bouteille achetée sur un salon l'an dernier après une sympathique dégustation.

Bouchon : disque homogène, légèrement imbibé par les années mais pas dégradé.

Oeil : rouge grenat, légèrement troublé, jambes grasses bien réparties sur le verre.

Nez : fruits rouges murs, boisé discret, très agréable dès l'ouverture.

Bouche : ample, bonne attaque, la charpente est un peu légère mais agréable. Un pinot élégant sur les fruits rouges, légèrement minéral avec une acidité bien fondue par les années. Ca manque un peu de longueur mais très joli bourgogne bien fait et bien vieilli, un plaisir !

Bien +

Bu Ici

Domaine Doudet Naudin - Corton Charlemagne 2008

Simon : Robe dorée, légère réduction.
L'aromatique est lourde, sur le pommeau, les fruits exotiques.
La bouche est ronde, grasse sans pep's...
L'aromatique en bouche est la même, c'est lourd et pataud...
Déçu par ce vin que j'aurais pensé plus tendu dans ce millésime.
Bof bof... (J'étais parti sur un Riesling 2009)

Nico : Nez "lourd", puissant, miellé, encaustique avec une pointe de citron confite.
Bouche lourde, puissante, large mais manquant de structure, de tenue...c'est lourdaud, pataud, chiantaud winking smiley

JB : Nez assez réduit, peu expressif.
Bouche un peu paresseuse et manquant de structure, voir même légère.
L'ensemble me rappelle certains chardo jurassiens avec la pointe d'alcool en finale et des arômes de tartes aux prunes flambées.
Pas glop.

Cédric : Nez sur la pomme limite pommeau, les agrumes, les fruits jaunes sur un fond brioché/grillé..
La bouche est ronde, pleine.. je retrouve ces mêmes fruits à dominance de pomme avec un soupçon d'épice (curry). Un vin généreux, cohérent mais qui manque cependant d'un peu de peps pour donner un peu d'entrain à cette grosse matière qui déroule trop tranquillement sa partition.
Beau mais pas charmeur.
Bien

Florian : Un vin blanc, à la robe jaune claire arrive. pas d'effervescence cette fois. Le nez est typique du chardonnay: Fleurs blanches, agrûmes, et de notes légèrement miellées viennent accompagner le tout. En bouche, l'attaque est vive et grasse. Le vin est globalement fruité, avec une finale marquée par les amers. Il n'est pas très dense, plutôt court. On lui reproche un manque de matière évident. Même s'il s'agit d'un Bon Vin, (15 / 20), c'est un peu simple, ça manque de peps et de longueur. Je le place en Côte de Beaune, sur Ladoix, pour ce Corton Charlemagne 2008 de Doudet-Naudin. L'accord avec le jambon persillé est correct mais ne suffit pas à masquer ces manques.

Albert Brenot, Nuits-Saint-Georges, 1919.

Je poste ici ce compte-rendu car Albert Brenot a fondé la maison de négoce qui porte son nom en 1849. En 1933, celle-ci est rachetée par la famille Doudet et change de nom.

Le commentaire d'un vin ancien salue souvent l'exceptionnelle longévité, les caractéristiques quasi-miraculeuses du flacon sinon la beauté du moment. Je voudrais plutôt souligner le plaisir infini éprouvé lors de cette dégustation et l'émotion qu'elle a offerte. Le bouchon parti en lambeaux et le niveau à 5 cm n'auront pas eu raison de la buvabilité de ce flacon. Un joli nez de fruits rouges et de sous-bois promet une entrée en matière heureuse. Une heure trente plus tard, la robe tuilée d'un pâle rubis trahit le poids des ans. La bouche, beaucoup plus alerte, conjugue une trame tannique vive encore, une jolie fraîcheur et un volume appréciable. Au fil de l'aération, le vin, déjà bien présent, gagne (si besoin était) en ampleur, en soyeux, en harmonie d'ensemble et les pointes de rusticité deviennent velours. La finale semble ne jamais s'achever. L'accord mets-vin, sans être sensationnel (gigot d'agneau - mojettes, pâté de sanglier, Epoisses) n'a pas porté préjudice à cette expression vigoureuse mais non rustaude de la terre bourguignonne, paysanne au sens le plus accompli du terme.

Très beau CR, on se projette tout à fait dans l'émotion du moment...

Sur un registre plus taquin: le millésime de cette bouteille me fait estimer qu'a été dégusté un vin sans intrants chimiques, sans levures indigènes, probablement biologique si ce n'est biodynamique non revendiqué ;-) Bref, un vin "paysan" d'un siècle !

Ou suis-je candide sur les pratiques d'alors ?

De passage aujourd'hui au salon gourmand de Rouen, ex salon du vin et de la gastronomie, je découvre que ce producteur-négociant est présent pour la première fois. Ce genre de visite étant devenu, par cheu-nous, un événement, je me suis rendu sur le stand avec avidité et curiosité.

La gamme est large, très large, puisque tous les vins proposés à la vente (de mémoire, une bonne vingtaine) ne sont pas tous goutables.

Elle part du simple aligoté à moins de 10 € pour aller jusqu'au Charlemagne (130 €).
De nombreux vins blancs :
- aligoté, bourgogne blanc, Pernand Vergelesses village et 1er cru, Savigny 1er cru, Chassagne 1er cru, Puligny, Corton Charlemagne...
Et d'aussi nombreux rouges :
- Aloxe 1er cru, Maranges 1er cru, Pernand 1er cru, Corton, Vosne Romanée, Nuits saint Georges, etc.

La plupart des vins sont issus du domaine, mais il existe parallèlement une activité de négoce.

J'ai découvert de jolis vins, exprimant bien leur individualité, certains déjà bien ouverts, d'autres plus serrés, mais ayant tous quelque chose à dire. Des vins francs, frais, jamais lourds, avec de vraies typicités.

Les élevages ne m'ont pas paru marqué. Je me suis d'ailleurs fait avoir en beauté avec le simple Pernand village blanc que je pensais élevé en cuve et qui s'est finalement révélé élevé en fût neuf, mais nullement marqué par le bois.

Tous les vins m'ont paru dignes d'intérêt. Seule ombre au tableau : des tarifs un poil élevés : 12,50 € le bourgogne blanc, 37 € le Savigny blanc 1er cru "en redrescul" 2017 (monopole), 79 € le corton, 130 € le Charlemagne.

Ce domaine me paraît néanmoins digne d'intérêt et nécessite, à mon sens, d'être suivi de près par les LPVien cherchant de bons rapport qualité/prix en Bourgogne.

Bonus :
- 2017 semble être un beau millésime en blanc.
- j'avais un a priori sur les rouges, a priori bien vite dissipé. Déjà bien ouverts, s'exprimant néanmoins par des saveurs classiques de petits fruits rouges et une note de poivre blanc, les vins goûtés me semblent cependant nécessiter une petite garde de 5 à 10 ans pour exprimer leur potentiel.
- j'ai goûté un Santenay La Comme 2016 du domaine Capuano Ferreri. Là aussi, le vin est digne d'intérêt.

Domaine Doudet - Maranges 1er Cru - Les Clots Roussots 2016

J'ai deux exemplaires de cette cuvée acquise par curiosité sur vente privée il y a quelques temps, à bon prix (17 euros), auréolée d'un 17/20 Bourgogne Aujourd'hui. Premier essai vendredi soir, bouteille bue sur le WE à petit rythme.

Le premier soir, déception avec un nez essentiellement sur l'élevage, la bouche est un peu rèche et boisée, pas beaucoup de fruit, dur à boire. Le samedi midi, c'est bien mieux avec un nez fruits rouges, poivre, un soupçon d'élevage, la bouche est plutôt souple, un peu courte mais agréable sur les fruits noirs. En revanche ce midi le vin s'est effondré, acide, fluet, direction l'évier.

En résumé, probablement trop jeune, mais je ne perçois pas non plus un potentiel monstrueux, c'est un vin assez simple, un peu trop élevé pour le moment. Assez bien.

Domaine Doudet - Savigny-lès-Beaune 1er Cru Monopole - En Redrescul 2017
Bouteille bue étiquette découverte

C'est un vin qui m'a plus lorsque je l'ai goûté en novembre 2019. J'avais aimé son volume et sa structure prometteuse.

Sept mois plus tard, le vin confirme ma première impression, avec, néanmoins, un petit côté séchard.
La bouche reste très belle, offrant un beau jus de chardonnay, finement grillé, légèrement beurré, subtilement fruité tout en offrant un joli jus de roche
La bouche est large, plutôt fine et, une fois ingéré, le vin propose une belle longueur.
Cette bouteille n'a pas été préparée. Peut-être aurait-elle été plus séduisante avec un soupçon d'aération en plus.
Très bien en l'état et probablement plus complète d'ici deux à cinq ans.

écrit:

Domaine Doudet - Maranges 1er Cru - Les Clots Roussots 2016

J'ai deux exemplaires de cette cuvée acquise par curiosité sur vente privée il y a quelques temps, à bon prix (17 euros), auréolée d'un 17/20 Bourgogne Aujourd'hui. Premier essai vendredi soir, bouteille bue sur le WE à petit rythme.

Le premier soir, déception avec un nez essentiellement sur l'élevage, la bouche est un peu rèche et boisée, pas beaucoup de fruit, dur à boire. Le samedi midi, c'est bien mieux avec un nez fruits rouges, poivre, un soupçon d'élevage, la bouche est plutôt souple, un peu courte mais agréable sur les fruits noirs. En revanche ce midi le vin s'est effondré, acide, fluet, direction l'évier.

En résumé, probablement trop jeune, mais je ne perçois pas non plus un potentiel monstrueux, c'est un vin assez simple, un peu trop élevé pour le moment. Assez bien.

Dernier exemplaire de cet bouteille semaine dernière qui est bien plus prête que lors de la précédente expérience, sur les petits fruits rouges, le poivre, un coté un peu rustique en bouche, mais ça fait le boulot. Rien d'extraordinaire cependant, on trouve des Bourgogne d'un bien meilleur niveau (quasi au même prix, Lamarche, P Girardin par exemple). Bien -

Doudet Naudin, Beaune 1er cru les Bressandes 1936



Le nez est sur la vieille cave puis on a des fruits rouges.
En bouche on a un gros fruité sur les fruits rouges. Il y un petit côté maderisé mais malgré l'évolution ça fait encore assez jeune.
Je le situais dans les années 70. Il y a une longue finale épicée.
Surprenant et très bon.