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Le domaine produit des vins dans les appellations suivantes :


BOURGOGNE ALIGOTE
BOURGOGNE CÔTE CHALONNAISE
BOUZERON
MERCUREY 1er Cru - Les Champs Martin
MERCUREY 1er Cru - Le Clos l'Evêque
MERCUREY
MONTAGNY
MONTAGNY 1er Cru
RULLY 1er Cru - Rabourcé
RULLY
RULLY 1er Cru - Champs Cloux
RULLY 1er Cru - La Fosse
RULLY

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Rendez-vous était pris depuis quelques temps déjà. Nous arrivons à 11h dans la cour et la soirée de la veille n'a pas du se finir il y a bien longtemps .
Malgré une fatigue bien avancée, Frédéric Gueugneau nous reçoit dans le bâtiment à droite qui abrite ses fûts et ses cuves.
- Bonjour, nous avons l'air d'avoir raté une belle dégustation.
- Bonjour, oui. Nous avons tenu la première édition de la "Punition Collective". Nous avions: Laurent Cognard de Montagny, vincent Lummp de Givry, Claude Maréchal, Cyprien Arlaud, Jérôme Garnier, le Domaine de Quincy, etc.
- Un beau lineup.

- Nous avons commencé en 2011 avec un réel début en 2013. Fontaines est mon village natal. Nous sommes les seuls vignerons. Le domaine s'étend sur 5,5ha sur Mercurey. Nous avons du Bourgogne blanc, du Bourgogne rouge et du Mercurey. J'ai également une activité de négoce où nous achetons les raisins puis pratiquons les vendanges, la vinification et l'élevage.
- Parlez-nous de votre parcours.
- Je ne suis pas du tout du milieu du vin de naissance. Pas de domaine familial. J'ai fait du droit et du conseil en droit viticole. (...)

Bouzeron 2014
C'est net, ouvert, déjà fort accessible. C'est plutôt simple mais cela fait son office. Il passe très bien pour un premier vin de la journée. AB-

(...) Nous avons 15 vins. Nous les travaillons en parcellaire. Et nous les élevons dans des 400l. 100% en bois avec 20% de neuf. Les terrains sont majoritairement calcaires. Les vendanges sont manuelles. Dans le chai, nous pressons, débourbons et nous entonnons directement. La fermentation s'effectue en fûts.


Bourgogne les Malpertuis 2014
"C'est un bourgogne de la Côte Chalonnaise. Il y a quelques vignes au village, sur la colline notamment. Nous ne pouvions pas ne pas y faire du vin. On pense que du Chardonnay muscaté a poussé sur la parcelle. En terme d'élevage, il se fait exclusivement en bois dont 15-20% de neufs ici."
Plaisant, ouvert, sur les fruits exotiques et les fruits de la passion. L'ensemble prend rapidement de la netteté, de la vivacité en bouche. Bu à une autre reprise depuis la visite, l'élevage se fait un peu ressentir. Il disparaît complètement après un jour. Une belle matière laisse penser que le vin pourra évoluer avec les années. Une sacré surprise. B Un ami qui l'a goûté par ailleurs abondait dans ce sens. Pour moi, LE vin du domaine mais chut...

Dégusté post-visite:
Crémant de Bourgogne
Pinot Noir et Chardonnay.
A l'aveugle, tout le monde est parti sur un champagne. C'est sec, avec de la complexité et de la matière. Peut-être l'autre bonne pioche du domaine.[/i]

- C'est la Rolls de millésimes.
- En blanc également? Il n'a pas fait trop chaud?
- Il faudra effectivement faire attention à l'acidité. Elles ne sont pas toutes allées jusqu'au bout/niveau espéré. Nous avons commencé les vendanges le 8 Septembre et notre fenêtre de tir n'était que de 3-5 jours au lieu des 8 habituels.


Mercurey Blanc les Bussières 2014
Comparativement un peu plus épais. Assez gouleyant, un peu moins acidulé. B-

- Dans quelle proportion avez-vous été touché par la grillure?
- Nous en avons chaque année. Je dirais même que pour 2015, nous en avons eu un peu moins que sur 2014 et 2012.

Mercurey village Clos de la Charmée 2014
"Les vignes ont 30-40 ans.Nous avons 30% de vendange entière. Elevage de 12 mois dans un tiers de fûts neufs."
Le vin présente de la droiture. L'ensemble reste fin, digeste. Il appelle un bon coup de fourchette. "C'est ce que j'aime: le côté digeste". AB

Fait notable, et certainement dans l'idée d'avoir la trésorerie nécessaire aux premières années, le domaine pratique des primeurs.

Mercurey 1er cru Clos l'Evêque 2014
L'attaque est ronde mais elle laisse très rapidement la place à un filet tendu. Quelques tannins accrocheurs apportent de la matière et viennent freiner légèrement le déroulé gustatif. "Il y a 40% de vendanges entières. Nous sommes allés chercher quelques tannins et nous avons voulu apporter de la fraîcheur." B+


- Avez-vous été tentés de rectifier le vin en chaptalisant ou en acidifiant?
- Sur certaines années, chaptaliser oui, acidifier non.
- Vous avez commenencé à évoquer l'élevage. A quel tonnelier faîtes-vous appel?
- Thierry Doreau notamment. Il est tonnelier à Cognac. Il fait un vrai travail de fonds sur la provenance de ses chênes. Il est passionnant de discuter avec lui. Nous parlons de tout: du temps de séchage par exemple mais pas de chauffe. C'est accessoire. Un dialogue s'installe lorsqu'il vient déguster les vins. Le grand avantage est qu'il maîtrise toute sa chaîne."

- Je crois savoir que vous travaillez avec Benoît Pagot.
- C'est le cas et d'ailleurs le voilà. J'ai construit avec lui toute la partie de négoce. Et le responsable de la vendange entière, c'est lui . On part du principe qu'il faut être pointu sur tout. Depuis la greffe, la taille, en passant par le travail des sols, la réception des vendanges et du rognage.
- Bonjour Benoît, un professionnel du vin a loué vos travaux, pourriez-vous nous partager votre parcours?
- Je suis ingénieur chimiste. J'ai travaillé en 2007 chez Charlopin. J'y ai appris la façon de regarder le vin. En 2008, j'ai appris à faire le vin chez Meo. En 2009 j'ai fait du conseil. Et en 2010, je suis de nouveau chez Meo. J'ai fait des essais de vendanges entières avec JY Bizot sur le Clos Vougeot.
- Monsieur Gueugneau, où voyez-vous le domaine dans 3-4 ans?
- Nous allons continuer à chercher des partenariats et des achats de raisins pour compléter la gamme du domaine. A partir de 2015 nous avons 2 1er crus de Rully. En 2016, je souhaiterais avoir quelque chose sur Montagny. L'essentiel pour moi est de rester sur la Côte Chalonnaise.
- Un grand merci à vous de nous avoir reçu au lendemain de cette soirée.
- Ce fut un grand plaisir. La prochaine fois que vous viendrez, nous ferons un tour dans les vignes.

C'est bien noté et nous ne manquerons pas de répondre favorablement à l'invitation pour suivre l'évolution du domaine, car une perle, c'en est certainement une. Et les années vont probablement continuer à la façonner.

Déjà gouté le crémant qu'Emmanuel nous avait apporté à une soirée, même ressentis.
Je dois avoir un clos de la charmée 2012, je crois que j'attendrai un peu à la vue de tes commentaires.
Stéphane

Deux bouteilles ramenées d'un nouveau passage au domaine avec la troupe de LPV75 :

Rully 1er cru Les Champs Cloux, domaine Gouffier 2016 :
Nez qui "pinote" bien, sur une dominante de fruits noirs (sureau, cassis), avec un côté bonbons aux fruits ; c’est assez "fumé", avec une touche plus végétale (rafle, ronce) et encore quelques notes d’élevage (vanille, pain grillée). La bouche est pleine, dense, avec une belle acidité et de la fraîcheur (sans doute accentuée par un léger perlant) ; on retrouve les fruits noirs, les notes fumées et le léger trait vert ; il y a un peu d’accroche et la finale est marquée par une légère amertume. C’est déjà bon mais il me semble plus sage d’attendre encore au moins 2 ans pour ouvrir les prochaines ; B+

Bourgogne Les Malpertuis, Domaine Gouffier 2017 :
Après une première bouteille ouverte quelques semaines seulement après la mise et pas encore en place (nez très lacté, amertume sensible en bouche), je retente ma chance. Nez sur le citron bien mûr, un peu de poire, quelques épices et, au réchauffement, une note de pralin assez marquée. L’attaque bouche est ample et ronde, on retrouve beaucoup de fruits (citron un peu confit, poire et des notes plus exotiques) et un peu d’épices ; c’est bien mûr, mais avec une bonne acidité ; finale salivante avec de légers amers. B / B+
Ce vin nous avais bluffé sur le millésime 2014 lors de notre première visite au domaine. Le 2017 ne semble pas loin du niveau de son prédécesseur, peut-être sur un équilibre un peu plus « chaud ». Après Antoine Jobard et Vincent Dancer, c’est vraiment pour nous l’année des Bourgognes génériques !

Paul

Domaine Gouffier - Bourgogne Aligoté 2017 " En Rateaux " :

Robe sur un jaune léger à reflets verts.
À l'ouverture, nez sur le foin, l'ortie puis s'ouvrant sur des arômes de pain grillé, de boisé (vinification et élevage en fûts de 228 l.), de poire. Nez profond.
Bouche alliant volume et sapidité en attaque puis très percutante en milieu de bouche. On retrouve la poire et un côté agrumé (citron vert, pamplemousse) hyper charmant.
Longueur tout à fait honorable et finale bien salivante.

Payé 9,90€, je trouve le prix tout à fait correct car il y a du vin dans cette bouteille. Vu les posts précédents, voilà un domaine auquel s'intéresser.

Domaine Gouffier, Bourgogne Malpertuis 2017

Un nez et une bouche plutôt mûrs. Du citron confit, de l'amertume de la peau d'une poire. Un vin dont la largeur domine la verticalité. C'est assez puissant pour mon pdf. Il manque peut-être la précision qui nous avait tant plue sur 2014. La consistance et la capacité à vieillir sont néanmoins supérieures ici. Un bourgogne générique de grande qualité. AB+/B-

Domaine Gouffier, Bourgogne, Cuvée Madeleine, 2018

1 bouteille achetée pour goûter, avant de prendre plus, à l'occasion des FAV de la grande épicerie de Paris. Quelque chose comme 14,90€ au lieu de 20€ et des brouettes.

Au nez, c'est la boule de coco et quasiment rien d'autre.

En bouche idem, j'ai une perle de coco achetée chez le traiteur asiatique en bouche. L'élevage domine beaucoup trop le vin. On ne sent rien d'autre.

J'ai bien peur que le vin ne reprenne jamais le dessus sur son élevage.

Très décevant par rapport à la cuvée Malpertuis que j'apprécie.

Tétio écrit: Domaine Gouffier, Bourgogne, Cuvée Madeleine, 2018

1 bouteille achetée pour goûter, avant de prendre plus, à l'occasion des FAV de la grande épicerie de Paris. Quelque chose comme 14,90€ au lieu de 20€ et des brouettes.

Au nez, c'est la boule de coco et quasiment rien d'autre.

En bouche idem, j'ai une perle de coco achetée chez le traiteur asiatique en bouche. L'élevage domine beaucoup trop le vin. On ne sent rien d'autre.

J'ai bien peur que le vin ne reprenne jamais le dessus sur son élevage.

Très décevant par rapport à la cuvée Malpertuis que j'apprécie.

C'est cohėrent, Madeleine Robinson
a triomphé au théâtre dans la célèbre pièce de Marcel Achard Noix de coco

Evidemment ça ne nous rajeunit pas.

Domaine Gouffier - Rully rouge La Barre 2018

Encore un poil serré, sur de jolis fruits rouges signant la côte chalonnaise, bon équilibre. Pas une grande définition ni beaucoup de complexité (on est sur un village), mais l'écueil du millésime est évité, ça ne chauffe pas, probablement un effet de la vendange entière. Très facile à boire et agréable.
AB, il me tarde de goûter les autres cuvées encavées.

CR : Synthèse de mes dégustations des 12 derniers mois, de ce Domaine que je découvre :

Rully Meix de Pellegrey rouge Gouffier 17 : Au début, c’est fin, discret, en retenue, mais clairement largement au-dessus de son pedigree, plutôt au niveau (profil très similaire) d’un Monthélie, genre Champs Fuillot. Et puis ça se libère, élevage millimétrique. Toucher de bouche superbe. Aromatique de pinot fin, longueur extraordinaire. Un vin plein d’umamid’une finesse magistrale, parfait à table, un modèle de raffinement. Impossible de reconnaître là un millésime chaud…, l’effet kiss-cool de la vendange entière.

Mercurey rouge la charmée 17 Gouffier : à l’ouverture, c’est assez peu causant. A J+1, c’est mieux, plus posé, plus fin, plus expressif, plus mieux, meilleur et franchement plaisant.

Givry « Terroirs de Marnes » rouge 2017 Gouffier : somptueux, ça se boit tout seul. en bouche, compacte mais raffinée, pleine mais fine, un vin en retenue, dont l’aromatique est un peu en retrait (mais très propre, et le vin a été transporté le jour même, mais j’avais hâte de goûter). Equilibre magistral, finesse, longueur, énergie, rien ne dépasse. La 2ème bouteille présentait de magnifiques notes de griotte, un superbe équilibre, de la finesse, miam. Au-dessus de son rang à chaque fois.

Mercurey rouge « murgers » 17 Gouffier : Au début, c’est très propre, assez marqué « 17 » : soupe de cerise cannelle etc… Et puis, avec l'aération, ça se libère, se densifie, le plaisir est immense, ça se boit tout seul. Une caresse dans un gant de fer, magnifique expression du cru, que j’aurais tout aussi bien pu situer en bon cru de la Côte de Beaune. Quelle expressivité ! Equilibre parfait, pas du tout marqué par le millésime. Belle texture de taffetas, très « intégré ».

Bggne blanc Malpertuis 18 Gouffier : encore un tour de force sur ce vin typé « 18 », redoutablement bon. Note de mirabelle (2018…), reste une belle acidité, surtout une chouette minéralité et un magnifique retour bien après la fin de bouche. Il se dégage de ce vin une énergie peu commune, c’est pas du tout raplapla, loin de là, pas forcé, c’est même fin en puissance.

Givry Champ Pourot blanc 2018 Gouffier : joli pour un 2018, bien pur, une petite note de fût : belle aromatique, pas lourd du tout, assez minéral en finale,, c’est un tour de force. Manque un peu de définition pour boxer parmi les meilleurs, mais fort bon, ça se boit avec plaisir.

Rully blanc les cailloux 2018 Gouffier : Au nez, ça envoie. En bouche, c’est encore mieux, racé en diable, comme un Rully du niveau d’un Meursault village très bien situé, sans perdre de sa personnalité chalonnaise. Ça se boit tout seul, ça s’évapore même, c’est grand, précis, droit pour 2018 et plein, racé, magnifique. Des notes minérales enthousiasmantes. Très au-dessus de son rang.

Montagny Jardins 2018 Gouffier : Plaisant, sans une trace d’élevage l’équilibre est intéressant pour un 2018 blanc (enfin !) et peu courant : légèrement huileuse, la bouche est tenue par une fine amertume finale, pas tannique, plutôt comme un bel Hermitage, l’alcool en moins. Au fur et à mesure que ça se réchauffe, ça s’ouvre, c’est intéressant. Je m’en éloigne puis j’y reviens, et là je me rends compte que c’est gourmand, équilibré, pas marqué 2018, assez long, fin. Quelle personnalité !

Bourgogne rouge Fordevau 2018 Gouffier : D’un naturel confondant ! Le bouchon a des exhalaisons très modernes, mais le nez du verre est rassurant : parfait, posé, fin, d’emblée. Servi un peu frais, il se montre raffiné tout du long de la dégustation, et se dévoile d’avantage au réchauffement. Un arôme dominant qui rappelle la soupe de mûres crémée, la fraise aussi, c’est magnifique. Belle expressivité, un côté « direct » fort appréciable. Toucher de bouche parfait, grande sérénité, longueur… ça se boit tout seul ! L’élevage lui donne même un coup de fouet en fin de bouche, top. Millésime chaud méconnaissable, bluffant ! Bis ! La 2nde bouteille était encore meilleure, le fruité plus nettement défini encore. Au-dessus de son rang.

Mercurey rouge Clos l’Evêque 2018 Gouffier : A table, c’est une révélation, enveloppant, confortable mais pas mou du tout, les petits fruits rouges distingués de la côte Chalonnaise sont bien là, une jolie cerise à la fois mûre et un peu aigre, un trait de bois pour souligner élégamment tout cela, équilibre de dingue, vin caressant, racé, à la fois droit et mûr, un coup de maître ! Puissance en finesse, te voilà ! Du niveau d’un bon 1er cru de la côte d’Or, tout en restant bien typé Mercurey, c’est bien réjouissant.

En synthèse, on peut dire que j'ai beaucoup aimé : des personnalités toujours marquées sur chacune des cuvées, malgré un millésime 2018 que j'affectionne peu, sauf exceptions comme ici. On sent que le parti pris du Domaine est de permettre aux vins de s'exprimer (je sais que le choix des fûts est particulièrement précis). Je me suis un peu pressé de boire mes 2018, mais le temps leur donne un profil plus expressif, et je les trouve même plus fins qu'il y a 1 an en arrière.

Domaine Gouffier Acquaviva Aligoté orange 2019
Des notes aromatiques de Cointreau (vin orange, donc c'est peut-être subliminal), une jolie trame / structure qui rappelle un peu les vins rouges, arrive ensuite une note beurrée, c'est fin et long, facile à boire (une constante chez Gouffier, ce vin orange ne faisant pas exception). Bon, voire un peu plus.

Je ne suis pas un aficionado des vins oranges, mais ce vin me donne envie d'explorer d'avantage ces vins, car j'aime les blancs qui ont de la texture, et ce vin-là s'en rapproche.

Domaine Gouffier - Bourgogne - Roche de Malpertuis 2016

La robe est jaune avec des reflets verts.

Le nez est très agréable sur les fruits jaunes, mûrs. L'élevage est bien moins présent que ressenti lors de sa prime jeunesse.

Très jolie bouche ! Complexe, l'élevage semble bien mieux digéré et on ressent bien tous ses fruits jaunes, un côté légèrement fumé prolongés par cette légère tension qui donne une belle longueur au vin.
La matière est là.

Très belle bouteille.

Domaine Gouffier - Crémant de Bourgogne extra brut 2017

Il démarre sur les fruits exotiques, avant de bifurquer gentiment sur les fruits rouges, la bulle est fine, c'est assez minéral, long, facile à boire, on se ressert avec plaisir.
Le lendemain, il est encore meilleur, plus marqué par les fruits rouges, très fruité, minéral, très long et équilibré.
A l'aveugle, je l'aurais pris pour un Champagne de l'Aube, pour donner une idée du style.
Très bon.

Les 50 ans du Vougeot

Domaine Gouffier, Bourgogne Aligoté, En Rateaux, 2018

 

Robe jaune paille.
Nez un peu brouillon, sur l'huile d'arachide, une pointe de volatile qui tire sur le vinaigre blanc.
Bouche ferme et qui manque de trame et de définition à mon goût, avec toujours cette sensation sèche d'acidité volatile un peu irritante.
Pas fan.
 

Domaine Gouffier, Bourgogne Aligoté "L'aligoté par Gouffier" 2020
Cuvée de négoce

Robe pâle
Nez sur le citron, l'eucalyptus, le foin, l'herbe fraiche. 
En bouche belle matière juteuse, immédiatement tendue par une acidité citrique catapultant le vin en bouche sur les papilles qui virevoltent. Il y a également un jeu "fond de court" dynamique avec de la profondeur et du gras, mais le vin sautille presque. Tout se joue sur des tonalités franchement aiguës.
Belle longueur citronnée et tranchante avec un infime retour pâtissier ou vanillé.
C'est parfaitement digeste et incitatif, et on plafonne à 11,5° en alcool.
A noter que la bouche s'améliore grandement à l'aération et trouve cette voie agrumesque très plaisante. A l'ouverture une certaine amertume chaleureuse s'était présentée. 
Très joli, et y'a du fond comme il faut.

Domaine Gouffier L'Aligote 2020

Totalement raccord avec le commentaire de JD , bon ceci dit en dit en Suisse il mange de la fondue ou de la raclette toute l'année même par plus de 30° comme à Gruyère. 

 

Cet Aligoté permet de bien contrebalancé le gras du fromage, j'ai bien aimé tout compte fait mais c'est bien  tranchant.

Stephane