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Genre moins de 4hl/ha donc si on te parle de rendements moyens supérieur, c'est pas du Botrytis 100%.Les cuvées avec du 100 % botrytis "rôti" sont assez rares et c'est un euphémisme. 95 % du temps, c'est un assemblage de raisins mûrs et de grains botrytisés. Ce qui explique qu'on dépasse rarement les 150 g/l de sucres résiduels. Alors que si tu ne ramasses que des grains rôtis, tu dépasses forcément les 200 g/ l. Tu comptes ces cuvées sur les doigts de la main...
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Je n'avais pas lu le post d'origine.Bonjour,
Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur cet aspect technique : dans les appellations qui produisent des vins doux et des vins botritysés, si j'ai bien compris, dans certaines appellations comme Sauternes, le vigneron ne récolte que des raisins atteints de pourriture noble, mais dans d'autres appellations comme en Loire ou en Alsace, le vigneron sépare-t-il obligatoirement les grains botrytisés des grains non bortrytisés (je pourrai s reformuler la question en demandant simplement: un grain surmuri est-il obligatoirement botrytisé)? Y a-t-il donc une cuvée "surmurie" et une autre "botrytisée" ou bien est-ce que les deux sont succeptibles d'être vinifiés ensemble? Les taux de sucres diffèrent-ils au point de déterminer des mentions différentes sur l'étiquette? (c'est la lecture d'un article de Terre de vin sur le domaine Albert Mahnn en Alsace qui suscite ma curiosité: je cite: «En 2020 il se satisfait d'un pinot gris ramassé très tôt en passerillage et d'un riesling Rosenberg en trois passages, dont les deux derniers avec botrytis» Merci d'avance de vos précisions.
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J'aime bcp TOUS les liquoreux, ceux d'Alsace y compris ( surtout PG Riesling et Muscat, suis moins fan du GWT mais bon...)
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Pas de mal à simplifier, c'est logique, tout sujet est plus complexe que le premier abord.Sans doute d'aucuns seront plus précis que moi, mais je peux te donner une version simplifiée.
Un cas particulier de passerillage (normalement réalisé sur raisins sains), c'est le vin de glace. Dans ce cas, tu ramasses et presse un raisin gelé, donc tu extrais le sucre et pratiquement pas d'eau (à ce moment, tes rendements sont infimes).
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Ah mais je suis bien d'accord. De toute façon, en pratique ça ne se fait quasiment plus vu, comme tu le dis, les contraintes. En Allemagne, d'ailleurs, il y a cette limite de temps de gel avant récolte et la température de pressage doit être aussi controlée. Par contre, je peux te dire que chez moi, quand j'aurai réussi à planter mes vignes, je vais le tenter le vin de glace et ça sera facile ... si j'arrive à faire murir les raisins
Pas de mal à simplifier, c'est logique, tout sujet est plus complexe que le premier abord.Sans doute d'aucuns seront plus précis que moi, mais je peux te donner une version simplifiée.
Un cas particulier de passerillage (normalement réalisé sur raisins sains), c'est le vin de glace. Dans ce cas, tu ramasses et presse un raisin gelé, donc tu extrais le sucre et pratiquement pas d'eau (à ce moment, tes rendements sont infimes).
Le vin de Glace c'est trés folklorique, pas de doute. Il faut entretenir le mythe. Je parle du naturel, pas de la cryo en chambre froide.
En pratique:
- le point de congélation nécessaire à une cryo réellement sélective est extrêmement bas. Sortir les sdécateurs à -8 ou -12 ne concentre pas énormément. La cryo pour sauver ( et donc trier ) une vendange faible c'est plus du moins 20, qu'on ne rencontre pas souvent et pas longtemps en condition réelle ( le -12 à la frontale à 06H00 du mat' devant le journaliste, il est à combien dans le pressoir arrivé au chai à 09H00 ???)
- Le rdt trés trés faible en ice wine, il l'est aussi ( et essentiellement ) car sur la même parcelle tu es déjà passé et repassé ( faire du sec, du poelleux, du liquoreux ) et tu laisses qq grappes en attendant que....
J'aime bien bien le folklore, mais en ce lieu, on a aussi le droit de casser les mythes, hein.
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J'escomptais ton intervention donc j'espère ne pas avoir dit trop de conneries.
Pas de mal à simplifier, c'est logique, tout sujet est plus complexe que le premier abord.Sans doute d'aucuns seront plus précis que moi, mais je peux te donner une version simplifiée.
Un cas particulier de passerillage (normalement réalisé sur raisins sains), c'est le vin de glace. Dans ce cas, tu ramasses et presse un raisin gelé, donc tu extrais le sucre et pratiquement pas d'eau (à ce moment, tes rendements sont infimes).
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C'est assumé à Tokaj puisqu'historique dans la tradition, le nombre de hottes et les puttonyos.(Et du reste, à Tokaj, on est pas sur des SGN ou TBA car les raisins aszu sont mélangés à des vins de base issus de raisins non botrytisés).
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D'ailleurs en Alsace, les vraies très grandes années à botrytis ont donné lieu à des cuvées à noms de fantaisie, vu les paramètres hors-normes des vins : Weinbach a déjà produit des "Quintessence de Grains Nobles", Zind-Humbrecht sortait régulièrement des Clos Jebsal en SGN "Trie Spéciale" avec des moûts au-delà de 200° Oechsle (28,5° potentiel !).Le "vrai" SGN fortement botrytisé est réellement trés rare, même dans les "grandes" maisons. D'ailleurs le rapport de prix n'est pas énorme en Alsace entre le "petit" SGN et celui d'une grande maison, c'est un signe. En Loire et Sauternes, ce rapport est de 1 à 8, 1 à 10, etc...et c'est justifié par le cout de production.
Pour Christophe : j'ai une question à propos des PX : est-ce du botrytis ou du passerillage sur claie de l'extrême qui aboutit à des chiffres aussi extravagants ? Parce qu'en matière de botrytis, j'ai cru comprendre que le plus extrême était bien l'eszencia du Tokaji où c'est le jus qui s'écoule des puttonyos (qui sont les hottes remplies de raisins rôtis/desséchées) suivi des TBA allemandes les plus radicales en provenance généralement du Rheingau.Le plantage trop précoce car le mout était trop riche, c'est un mythe à 99% du temps, sauf exceptions. On ne parle pas bien entendu d'un aszu esznencia à 35° potentiel qui va planter à 5°, mais là c'est un autre monde.
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Je ne sais pas s'ils ont les records. En réalité je m'en cogne violemment, je ne trouve aucun intérêt au passerillage artificiel. Aucun.Les PX qui ont des records incroyables dans les moûts sont bien des vins de paille comme les PMG de Tissot ou Ganevat n'est-ce pas ?
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Celà existe dans tous les vignobles à liquoreux. Les vrais vignobles à liquoreux je veux dire.D'ailleurs en Alsace, les vraies très grandes années à botrytis ont donné lieu à des cuvées à noms de fantaisie, vu les paramètres hors-normes des vins : Weinbach a déjà produit des "Quintessence de Grains Nobles", Zind-Humbrecht sortait régulièrement des Clos Jebsal en SGN "Trie Spéciale" avec des moûts au-delà de 200° Oechsle (28,5° potentiel !).
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Au niveau AOC, rendons à Caésar....Ce doit être l'Alsace avec ses SGN et VT qui a proscrit en premier la chaptalisation ( en France )On peut également ajouter que l'enrichissement du moût en sucre (chaptalisation) a été autorisé pour la production de vins moelleux et liquoreux. Cela a été le cas à Sauternes par exemple. L'est-ce toujours ?
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