Jean-Luc,

Dans le contexte actuel, je n'ai certes plus les moyens de m'acheter des Lynch-Bages 1989 au prix actuel, mais j'ai la chance d'en avoir encore deux bouteilles qui sont les restes de mon achat en primeurs.

Amicalement,
Thierry

J'ai pas osé donner la cote IDW du 90 à mon oncle.

Quelques pages de tournées entre potes…

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Pour accompagner ce vin d’Alexandre Bain, j’ai choisi d’orienter l’apéritif sur le Crottin de Chavignol, issu d’une zone géographiquement proche du terroir de Pouilly, car je voulais alléger le repas en évitant le plateau de fromage. Ensuite il est resté dans nos verres pour une salade crevettes / agrumes / avocat d’après les conseils reçus sur le fil du Domaine.

[size=large]Domaine Alexandre Bain, Pouilly-Fumé, Pierre Précieuse, 2010[/size](étiquette connue)
Culture biodynamique, charte AVN, travail du sol avec un cheval, récolte manuelle et tardive des raisins bien jaunes, pas d'ajout de levure ni de sucre ni d'enzymes ni de colles, juste un peu de sulfite en fonction des millésimes et des cuvées… Issue de la mouvance Nature, j’avais un peu peur d’ouvrir cette bouteille locataire de ma cave depuis trois ans. Cependant, je m’étais rassuré en prévoyant une roue de secours au cas où je n’aurais pas été satisfait.
Vin ouvert juste avant le service.

C’est très déroutant, loin des sauvignons que j’ai pu boire ces derniers temps.
Le nez est bien marqué sur les fruits jaunes secs, les agrumes, le raisin sec. Au réchauffement j’arrive à trouver un peu de buis mais vraiment en cherchant et en sachant ce que je cherchais.
En bouche l’attaque est très ronde, tellement qu’elle paraît sucrée, mais non : ça se tend ensuite joliment.
Un mélange de fruits secs, de fruits à coque avec une finale longue très silex. Un côté presque muscaté.
C’est concentré et sacrément puissant me dis-je sur les dernières gorgées.
Très Bien

A J+3 le fond de bouteille n’a pas bougé d’un pouce, passé son attaque très ronde, ce vin a quand même un sacré caractère !

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L’accord avec les amuse-bouches est correct, sans plus, par contre il est très bon avec les crevettes / agrumes complétés par quelques raisins secs.

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[size=large]Domaine Sarrat de Goundy, Côteaux du Languedoc, Combe aux Louves, Grande Réserve de la Clape, 2010[/size](à l’aveugle)
Carafé deux heures environ.

Couleur sombre violacée.
Le nez est très épicé bien fruité et gourmand avec un léger boisé caramel, du menthol.
La bouche est encore assez marquée par le bois mais on sent une sacrée structure derrière et beaucoup de fruit (cassis) qui me font penser que ce vin sera sans doute une bombe dans 4/5 ans.
Les tannins sont effectivement encore un peu sensibles sans que cela soit gênant.
La couleur et le nez m’aiguillent vers Rhône Nord et la puissance et la chaleur vers 2009… Et bien râté !
Bien + pour ce vin en l’état avec pas mal de promesses pour l’avenir.

A J+1, le nez est exubérant, très très plaisant et la bouche un peu moins marquée par le bois. C’est hyper gourmand, ça glisse tout seul.
A J+3 le fond de bouteille est toujours en pleine forme avec un nez toujours identique, par contre en bouche zéro bois et plein de fruit… Je le passe en Très Bien

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[size=large]Mas Cal Demoura, Coteaux du Languedoc, L’Infidèle, 1999 [/size](étiquette connue)
Découvert en Mars grâce à Nico lors de notre soirée du cercle, j’avais reçu ma petite claque. J’avais hâte de voir ce qu’il pouvait donner au cours d’un repas.
Bouchon imbibé sur 1/3, bouteille épaulée 8 heures environ, au frais.

Couleur évoluée translucide.
Nez fin très truffé avec un trait plus vert.
En bouche je suis un temps déçu en le trouvant trop simple sur la truffe.
Il s’agissait sans doute du passage après la Combe aux Louves jeune et resplendissant qui l’a un peu écrasé.
Après quelques temps, la complexité se montre avec toujours de la truffe mais aussi du tabac blond, du sous-bois, aucun signe de surplus alcooleux.
Le toucher de bouche est magnifique, c’est fin, élégant sans être fluet.
Je suis un peu moins conquis que par celle de Mars mais c’est sacrément bon tout de même.
Très Bien

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Amusant que nous nous soyons tous les deux tournés vers le Languedoc pour ce plat. Les accords avec l’agneau étaient très bons quoique bien différents.

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Pour le premier liquoreux, Raph me fait le coup du Tariquet. J’avais effectivement émis le désir de boire ce vin un jour à l’aveugle.
Je l’ai malheureusement reconnu au premier coup de nez et je ne sais pas si j’ai été beaucoup plus objectif qu’étiquette découverte.

[size=large]Domaine du Tariquet, Côtes de gascogne, Premières Grives, 2013[/size](à l’aveugle)
Vin ouvert juste avant le service.

Couleur paille claire.
Nez frais sur le fruit de la passion. J’annonce tout de suite que ça ressemble à du Tariquet. Après, je me dis que ce n’est peut-être pas flatteur pour la bouteille de Raph alors je n’insiste pas trop.
Bouche sucrée mais sans plus à l’équilibre global bon.
J’ai noté une amertume sous-jacente persistant tout au long de la bouche sans qu’elle vienne prendre le dessus.
Finale longue et bonbonnée.
Bien+, pas de défaut remarquable, c’est simple, peu de différence ressentie par rapport au 2012 à part peut-être un peu moins de sucre.

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[size=large]Domaine du Moulin, Chardonnay "Cette année-là", IGP Tarn, 50cl, NM[/size](à l’aveugle)
Vin ouvert juste avant le service.

Couleur claire.
Le nez est quasi inexpressif. En cherchant, on trouve un peu de miel de tilleul et de coing.
En bouche, le vin est simple aussi, toujours sur le coing.
Pas mal de sucre mais avec une belle acidité qui l’équilibre bien, assez couvrant.
Impossible de situer ce vin… J’imaginais bien sud-ouest, mais je n’aurais jamais misé sur Chardonnay. Etonnant !
Bien+, vraiment dommage pour le nez

A J+3, le vin est toujours mutique côté narines, un peu plus complexe et toujours superbement équilibré en bouche, un liquoreux comme je les aime !

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[size=large]CooperativaagricolaGarriguella, Espagne, Emporda, Dolç de Gerisena, 50 cl, 2005[/size](étiquette connue)
J’ai pas résisté, j’avais dit 2 cols chacun mais comme Raph a triché avec son Tariquet, j’ai pas pu m’empêcher d’ouvrir ce vin muté découvert sur place il y a quelques années…

Couleur bien tuilée avec des matières en suspension. Il y a effectivement pas mal de dépôt dans la bouteille.
Nez sur le pruneau, un peu d’alcool, le cassis et on sent un peu de fleurs séchées, de cacao.
La bouche est assez complexe aussi avec encore pas mal de fruit.
L’alcool n’est pas trop perceptible pour un vin muté.
C’est long et ça complète bien le dessert.
Très Bien

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Côté accords, c’est l’Emporda qui l’emporte même si les deux précédents s’en sont bien sortis aussi, plus sur le fromage que sur le fruit il est vrai.

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Toute ressemblance avec le Raph Finistérien, même sur la bicyclette, ne serait pas une coincidence mais une erreur....:

Encore un CR intéressant qui fait plaisir à lire

Merci Benoît !

totolouga écrivait:

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> Toute ressemblance avec le Raph Finistérien, même
> sur la bicyclette, ne serait pas une coincidence
> mais une erreur....:

Comment ça Raphlouga, tu ne veux pas venir faire de vélô par ici ?
Je pourrais t'en prêter un pourtant...

thumbs.dreamstime.co...

Cycliste du dimanche oui Et là c’était samedi, c’était pas mon jour (non je plaisante, la balade était vraiment agréable et le rythme parfait, merci Benoît de t’être adapté au mien !).

Très beau cr comme d’habitude mais dans lequel tu oublies de mentionner le travail –devrais-je dire le« labeur »- d’observation à la vigne que nous avons effectué tous les deux.

Désormais, il ne fait plus un doute que l’AOC Bournay sera dans quelques millésimes tout au plus au firmament des appellations françaises, talonnée bien sûr par la nouvelle AOC Péage (Roussillon est déjà pris, mais là il faudra peut-être trouver un autre nom pour attirer le consommateur !). Mince la charte...

D'ailleurs, le chardo' a pas mal poussé avec le soleil de ces derniers jours!

J’ai longtemps hésité sur le rouge à apporter car je voulais un Bordeaux mais les quelques Pauillac en ma possession sont bien trop jeunes. J’ai lorgné pour Clos Puy Arnaud mais Thierry Valette indique une longue garde pour le millésime 2008 qui repose en cave…
Et la seule bouteille que j'ai bue, une autre cuvée -Pervenche-, allait si bien sur du canard que je me suis dit que ce n'était peut-être pas le bon accord. Alors ce sera Sarrat de Goundy, un domaine dont j’apprécie particulièrement le style en bouche (toujours une belle texture veloutée sur l’ensemble de la gamme même sur leur vin à 5€) et la Combe aux Louves dégustée il y a un an et demi au domaine.
Concernant les blancs, Benoît avait fait part ici même sur le forum de sa volonté de déguster un Tariquet Premières Grives à l’aveugle, ce qui explique mon apport, complété par un Domaine du Moulin à Gaillac (faut pas déconner non plus !).
Globalement, j’ai trouvé que tous les accords ont fonctionné, - et avec le Pouilly ce n'était pas facile, bien vu! - avec une mention spéciale pour les rouges sur l’agneau, qui était d’ailleurs à tomber, complimenti !
J’avais peur d’une certaine lourdeur en associant le chardonnay et le tiramisù à la framboise, du coup on avait décidé d’imbiber légèrement les biscuits de Reims dans du jus de citron vert, citron vert qu’on avait aussi râpé pour donner un peu de verve à la ricotte. Pas l’accord du siècle, mais le chardonnay étant bien équilibré, ça passait quand même.
A posteriori, j’aurais bien placé un Sangue di Giuda, - Sang de Judas- vin rouge doux et pétillant de Lombardie, pas trop alcoolisé, souvent sur les fruits des bois. A essayer un de ces quatre !

Domaine Alexandre Bain - Pouilly Fumé 2010. Nez sur les raisins secs, un peu de beurre, une touche de vernis, bouche étonnante, "tannique", dont le fruit s'ouvre après un petit moment sur le fruit (pamplemousse) et le buis.
Un pouilly puissant et fort atypique! Je n’ai pas une fois évoqué Pouilly dans mes suppositions.

Sarrat de Goundy, La Combe aux Louves, Languedoc La clape 2010. Nez puissant, le boisé ressort avec de la garrigue et de l'orange sanguine, toucher de bouche très agréable (comme sur l'ensemble des rouges du domaine), vin sudiste avec alcool intégré.
Un bon vin à régoûter dans quelques temps (2/3 ans au moins) pour un fruit plus épanoui.
J’avoue que j’ai eu peur en plongeant la 1ère fois mon nez dans la bouteille car c’était surtout le bois qui ressortait… Tes impressions à J+3, Benoît, confirment notre sentiment du premier soir.

Mas Cal Demoura, Coteaux du Languedoc, L’Infidèle, 1999. Nez virevoltant, de plus en plus complexe au fil des minutes, truffe, menthol, sous-bois, pointe métallique, bouche sur de l'orange sanguine, parfaitement équilibrée, magnifique toucher très velouté, très fin.
Une très très belle découverte!
La bouteille a peu évolué sur 48 heures, le toucher de bouche est encore plus beau à h+24.

Domaine du Tariquet, Côtes de Gascogne, Premières Grives, 2013. Nez et bouche très simple, principalement sur les fruits exotiques (passion), l'équilibre général est bon voire très bon et le vin ne chauffe pas du tout en bouche. Normal que beaucoup de gens aiment !

Domaine du Moulin, Chardonnay "Cette année-là", IGP Tarn. Nez et bouche simples sur le coing et une pointe vanille, par contre l'équilibre est bon, pas de sensation alcooleuse en bouche.
Un bon vin limité malheureusement par sa simplicité.

Cooperativa agricola Garriguella, Espagne, Emporda, Dolç de Gerisena, 2005
Mince, j’ai perdu mes notes depuis samedi et n’avais pas encore rédigé ce cr. Le nez est principalement sur les amandes, le chocolat, le vin, servi frais, ne chauffe pas en bouche. Un joli vin de bon niveau sorti de cette coopé catalane.

Une bien belle fin d'après-midi et soirée, un grand merci Benoît et aussi comme tu le dis à Lpv grâce à qui nous nous sommes rencontrés. En espérant te voir bientôt toi et ta petite famille à la maison!

Je sens que notre prochaine rencontre sera tournée vers Bordeaux !
Pourquoi pas en suivant les conseils du fil sur ces Bordeaux que l'on peut acheter ? :)o

Ce samedi a été l’occasion d’un regroupement plus ou moins familial du côté des crus du Beaujolais.
Quelques gouttes m’ont accompagné sur la route mais ont laissé place à de belles et chaudes éclaircies qui très vite n’ont plus été des éclaircies mais un beau soleil.
Premier arrêt à Villé-Morgon ou je retrouve deux courageux pour tenter un passage chez Daniel Bouland malgré un téléphone qui sonne dans le vide depuis hier. Effectivement il n’y a personne, dommage mais ce sera l’occasion de revenir une prochaine fois dans la région.

Nous remontons donc vers Chiroubles puis le col de Truges par des routes magnifiques qui donnent envie de venir y trainer nos boyaux. Ha l’atmosphère si particulière de ces routes en plein coteaux de vignobles. Ensuite nous redescendons un peu pour nous arrêter chez Gérard Trompier.

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[size=large]Gérard Trompier[/size]

Gérard a pris sa retraite il y a maintenant quelques années, il a vendu ses vignes mais a gardé un peu plus d’un hectare. Cela lui permet de garder le contact avec ses anciens clients tout en rythmant toujours ses années.
Dans la cave, la table est recouverte de confitures, les étagères sont pleines de bocaux de champignons, de terrines et autres.
La discussion est fort sympathique et s’éloigne facilement de la vigne et du vin. Mais sur la vigne, Gérard ne tarit pas d’éloges cette année :
"Mon père m’a toujours dit qu’on ne voyait les vignes belles qu’une seule fois dans notre vie."
Je pense que pour lui c’est pour cette année.
Il est vrai que les parcelles sont magnifiques. Un début de grêle vendredi s’est vite arrêté, heureusement.
C’est pas tout ça mais les verres se remplissent… Et se vident pendant ce temps-là !

[size=large]Gérard Trompier, Morgon, 2010[/size]
Cuve uniquement.
Bu il y a peu chez un ami, je retrouve un joli vin à la belle matière dont le fruit s’est apaisé sans se taire.
Bel équilibre général et bonne impression.
Bien+

[size=large]Gérard Trompier, Morgon, 2012[/size]
Cuve uniquement.
On passe au plus récent ensuite.
Le nez est un peu réduit au début puis se dévoile sur la groseille et le poivre.
En bouche, la matière est là même si un peu en retrait par rapport au fruit.
C’est joyeux et souriant, encore un peu fougueux forcément.
J’aime un peu moins que le précédent.
Bien

[size=large]Gérard Trompier, Morgon, 2011[/size]
Passage en fût.
Là on est sur un vin plus construit.
Le bois sait se faire discret mais le vin est très différent des précédents.
On est dans le style Bourguignon avec une recherche de garde.
C’est bien fait, moins sur le fruit mais y’a de quoi être confiant.
Bien

Une série de vins sans grandes prétentions mais tout à fait réussis et au RQP sans commentaires (environ 6.50€).

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La 205 s’alourdit un peu mais nous repassons tout de même par Chiroubles pour redescendre sur Fleurie, histoire de profiter de la vue qui s’est un peu dégagée et s’étend bien bien loin, avec Mont Blanc en toile de fond.
Nous rejoignons le reste du groupe pour la visite suivante au Château des Moriers.

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[size=large]Château des Moriers[/size]

Havre de fraîcheur au milieu des vignes surchauffées, les grands arbres de ce beau domaine sont salvateurs pour ma résistance toute Normande à la chaleur de ce mois de juillet.
Visite fort sympathique ici aussi en compagnie d’un des propriétaires.

Les vignes s’étendent au bout de la pelouse et sont quasiment d’un seul tenant, empiétant en partie sur l’appellation Moulin-à-Vent. On peut d’ailleurs voir le Moulin pas très loin.
La vinification se fait dans des cuves béton.
Le Fleurie passe ensuite directement en bouteille alors que le Moulin-à-Vent descend d’un étage pour passer quelques mois dans des fûts de 400L. C’est la différenciation qu’ils ont choisie pour leurs deux cuvées.
Les fûts viennent de la Tonnellerie de Romanèche-Thorins.
Nous goûtons le 2013 provenant de deux fûts différents.
Le premier est un fût neuf de chauffe moyenne. Le vin est clair, les tannins sensibles. L’aromatique est très plaisante entre petits fruits rouges croquants et poivre assez marqué, encore pas mal d’acidité de ressentie. J’ai du mal à trouver le bois, tant mieux. Le 2010 rebu il y a peu m’a paru un peu trop boisé.
Nous passons ensuite sur un fut de 3 vins. Je m’attendais à l’inverse mais ici le vin est plus sombre, plus rond, plus velouté. Il a la préférence de l’assemblée car il est un plus accessible en l’état. J’ai pour ma part préféré la personnalité du premier.
Tout cela sera remélangé avant assemblage pour s’harmoniser.

[size=large]Domaine Monrozier, Château des Moriers, Fleurie, 2010[/size]
Après le Moulin-à-Vent, ce Fleurie a du mal à s’exprimer. Il est assez léger mais assez gourmand. Effet de séquence à son désavantage.

Au cours du repas du soir, nous boirons aussi le
[size=large]Domaine Monrozier, Château des Moriers, Fleurie, 2011[/size]
Un joli nez framboise et fraise, fruits que l’on retrouve aussi en bouche accompagnés d’une jolie matière veloutée.
C’est assez long et ça descend tout seul.

Le RQP est un peu moins évident ici, on est a 9-10€, mais reste tout de même correct.

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Sur la route, la température est maintenant plus supportable pour moi et pour ma 205 dont les amortisseurs couinent un peu sous la charge transportée au retour.

Encore une belle après-midi de passée.
Cette région fait partie de celles dont on part en ne pensant qu’à une chose : la prochaine fois qu’on y mettra les pieds... et les verres !

[size=x-small]Quelques pages de tournées…[/size]

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[size=large] Domaine Pignier, Crémant du Jura [/size] (bu à l’aveugle pour moi)

Nous attaquons l’apéritif avec des bulles ramenées par Raphaël.
La couleur est assez intense, la bulle fine plutôt rare.
Le nez est joli sur l’amande grillée avec des fruits jaunes.
En bouche idem, pas mal de fruits et des notes légères de fruits à coque.
C’est frais, hyper digeste avec un dosage bien maîtrisé, un très très beau Crémant, décidément, ces bulles Jurassiennes, on est rarement déçus !
Très Bien

Le lendemain, le vin n’a pas bougé, toujours des bulles, peut-être même plus (mais les verres sont différents).
Un super RQP apparemment 10€ caviste, on en redemande.

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Au diable les bonnes manières, de mon côté pour l’apéro j’ai choisi de sortir un vin rouge.
Merci à ceux qui ont participé à mon questionnement sur ce que je pouvais servir avec , ça a fini avec saucisson et olives tout bêtement.
En fait je voulais faire goûter pas mal de choses différentes à Raphaël et je n’arrivais pas à choisir entre plusieurs flacons plutôt régionaux.
Je lui ai donc demandé de choisir entre quatre chiffres avant de jouer du tire-bouchon. Comme par hasard, il est tombé sur le seul lot qui contenait 2 bouteilles !
L’occasion de reboire ensemble du VDP des Balmes Dauphinoise, petit clin d’œil en passant à notre première rencontre chez Nicolas Gonin.

[size=large] Domaine du Loup des Vignes, VDP des Balmes Dauphinoises, Chardonnay, 2013 [/size]
Ouvert 3 heures à l’avance environ et rebouché.

Ici la couleur est très claire.
Le nez est assez exubérant sur la poire, les fleurs blanches. C’est joli, frais et accueillant.
La bouche paraît un peu diluée avec une matière faible. On retrouve cependant les fruits blancs et les fleurs.
C’est assez plaisant mais je ne peux m’empêcher de penser aux levures exogènes, mais d’après leur site ils n’ensemencent pas.
Ca retombe assez vite.
Bien

A J+2 le vin apris de l’ampleur et le creux du milieu de bouche se fait presque oublier.

[size=large] Domaine du Loup des Vignes, VDP des Balmes Dauphinoises, Pinot Noir, 2013 [/size]
Bouteille ouverte et entamée le midi.

Couleur grenat foncé translucide avec des reflets violacés.
Le midi, le nez du vin m’avait semblé dominé par de la volatile.
Le soir, il a pris un tournant et se présente sur les fleurs violettes lourdes, pivoine peut-être et un poivre très prononcé.
Très joli nez ici aussi frais et sans lourdeur.
La bouche est en finesse, sans pouvoir parler vraiment de manque de matière cette fois, il y a comme dans le blanc une impression de dilution.
Les fleurs et le poivre du nez sont là mais ils sont dominés par de la cerise.
Le vin n’est pas très long.
Bien

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On est ici sur les vins payés 4€ en FAV. Si les nez sont très sympathiques, les bouches nous ramènent plus dans la gamme de prix mais qu’a-t’on aujourd’hui pour 4 zeuro ma bonne dame ?.

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Coup de cœur de 2013 lors de mon passage dans la région, le Côtes du Jura de Jean Macle 2009 est un des seuls (en dehors des jaunes) à avoir survécu à l’évaporation de l’année écoulée. Malgré mon impatience c’est donc la première que j’ouvre aujourd’hui, et j’en profite pour présenter à ses côtés la même cuvée sur le millésime 2006 qui semble sur les mêmes bases d’assemblage, à savoir environ 20% de Savagnin.
Les deux bouteilles ont été épaulées 5/6 heures et conservées en cave.

[size=large] Jean Macle, Côtes du Jura, Tradition, 2006 // 2009 [/size]

Le vin de gauche présente une couleur assez intense mais un peu moins que celui de droite qui est plus orangé.
Les nez sont sur la noix fraîche avec des touches de champignon. Celui de gauche est un peu moins net avec une infusion de serpillère alors qu’à droite c’est très pur.
Les bouchent confirment les nez avec à gauche, un petit manque d’harmonie et une chute rapide en bouche. Les fruits y semblent très voir trop mûrs et on y retrouvé un peu de pomme blette.
A droite c’est précis, moins sur la finesse que dans mon souvenir mais d’un très bel équilibre et d’une belle longueur. Noix, truffe, mon souvenir est là, toujours un très beau vin !
C’est pas comme sur la photo :

2006 est à gauche, seul à J+2 et +4 il paraîtra tout à fait correct, il a souffert de la comparaison. Bien+
2009 est à droite, Très Bien

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Entrée ajoutée de dernière minute, le velouté d’endive a plutôt bien répondu aux vins.

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Je pensais initialement servir les Macle sur le plat, mais finalement, j’ai gardé le vin ayant servi à cuisiner pour le présenter à table.
Raphaël ayant amené un vin jaune issu de la même fruitière, ce sera duel de 2006 Jaune // Château-Châlon.

[size=large]Fruitière Vinicole de Voiteur, La Roche Fendue, Vin Jaune, 2006[/size](à l’aveugle)
Vin ouvert peu avant le service.

Ce premier jaune (le Clavelin ne trompe pas) est de couleur citron assez pétant.
Le nez est frais et mentholé, un peu savonneux. Il va se libérer un bout d’un moment, vers la fin du fromage.
La bouche est ample, plutôt sur la noisette mais avec un petit défaut que je n’arrive pas à qualifier.
Bien

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[size=large]Fruitière Vinicole de Voiteur, Château-Châlon, 2006[/size]
Vin ouvert à midi pour le soir et laissé épaulé au frais.

La couleur du second est un peu plus terne.
Le nez est joli avec de la noix sèche et des épices.
L’attaque est tout en finesse puis le vin prend de l’ampleur tout au long de la bouche d’une belle longueur.
C’est très classique et surtout très jeune, un beau vin de fruitière.
Très Bien

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Côté accords, c’est impeccable évidemment, le mélange de saveurs du plat se retrouvant souligné par les deux vins.

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Raphaël s’est chargé du plateau de fromage et nous revenons à loisir sur les quatre vins précédents.

Le comté est un peu effacé par la puissance et la plénitude de l’Etivaz placé en premier sur les conseils du fromager.
Le Cantal qui a une croûte peu ragoutante est très bon lui aussi mais un poil trop piquant à mon goût.
10/10 à l’Etivaz en tout cas !

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[size=large] Château de Persanges, Lionel Marie d'Arc, Vin de paille, L'Etoile, 37,5 cl, 2002 [/size]

Celui-là à une sacrée couleur brune intense ! Petit coup de flip car il n’est pas si vieux que ça…
A l’ouverture le nez était plutôt bien mais là je me dépêche de sentir ce qu’il y a dans le verre car j’ai peur qu’il y ait un problème.
Mais non tout va bien, ça sent la pomme confite, les épices orientales.
La bouche est concentrée, un peu boisée avec une texture très épaisse.
Coing, pomme et longue finale sur la cannelle et la girofle.
Bel équilibre malgré les 17% annoncé sur l’étiquette grâce à une jolie acidité finale.
Très Bien

Je ne m’attendais pas à un vin aussi épicé mais du coup l’accord était superbe avec le dessert !

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Allez hop, à mon tour :

Domaine Pignier, Crémant du Jura
Un crémant sur la finesse, autant sur l'aromatique que sur les bulles, bouche citronnée, de jolis amers en finale. Du tout bon.

Domaine du Loup des Vignes, VDP des Balmes Dauphinoises, Chardonnay, 2013 (aveugle pour moi)
Nez un peu savonneux, type glycérine mais pas forcément déplaisant. L'équilibre général est bon mais la bouche est diluée.

Domaine du Loup des Vignes, VDP des Balmes Dauphinoises, Pinot Noir, 2013 (aveugle pour moi)
Nez très épicé (poivre), violette, légère réduction, très syrah, la bouche est assez vive, tanins légèrement anguleux, intensité en retrait par rapport au nez.

Deux vins qui brillent plus par le nez, et à moins de 5€ on est pas volé et on a découvert un domaine local (que j'avais déjà dégusté et avec la même impression pour le chardo).

Jean Macle, Côtes du Jura, Tradition, 2006 // 2009 (aveugle pour moi)
Le 2009 a brillé par rapport au 2006 par son intensité (nez et bouche), sa plénitude en bouche, vraiment un beau volume, finale plus longue et une noix bien fraîche.
Un très très beau blanc que ce 2009, assurément un des plus beaux blancs de 2014 pour moi (je dirais top 3) (et du plaisir aussi sur 2006). Et le surlendemain on s'en régale toujours.

Fruitière Vinicole de Voiteur, La Roche Fendue, Vin Jaune, 2006
Après les Macle, c'était plus massif et légèrement asséchant, le nez est plus plat sans que ce soit mauvais non plus.

Fruitière Vinicole de Voiteur, Château-Châlon, 2006 (aveugle pour moi)
Euh, peu de notes pour moi ici, à part que le vin m'a plu...!

XXXPlateau de Fromage
Gruyère d’Alpage Suisse (Etivaz), Comté 24 mois, Vieux Cantal
Je crois que je suis arrivé à mon point de saturation aromatique car les fromages, s'ils m'ont semblé bons, m'ont presque déçu... et se sont très bien regoûtés le lendemain!!

Château de Persanges, Lionel Marie d'Arc, Vin de paille, L'Etoile, 37,5 cl, 2002 (aveugle pour moi)
Le vin qui relance la dégustation sur un très joli dessert (bravo au producteur de pommes!), nez sur la pêche, le coing , bouche épaisse, ample, un brin de citron confit. C'est très bon et très bien équilibré. Top!

Un grand merci pour ce beau repas, Sylvie a acheté des endives dimanche matin
L'occasion pour l'ignorant que je suis de manger mon premier poulet aux morilles (je crois) et d'apprécier les endives (quelle belle idée que cet accord!) même si je vais attendre encore pour les cuisiner en salade!
pour ma part je dirais 1) Macle 2009 2) Crémant Pignier 3) Château Persanges

[size=x-small]Bon, je n'ai pas osé m'aventurer dans le titre "Quand Jura bien, Juramine"[/size] [size=x-small]J'ai bien fait non?[/size]

J'ai regoûté ce soir le vin de paille, c'est une tuerie avec un nez sur le réglisse, l'orange, le pruneau, le tabac et son diable d'équilibre.

J'ai regoûté ce soir le vin de paille, c'est une tuerie

Issu d'un caviste de Besançon il y a quelques années, c'était donc une bonne adresse...
Mais c'est un peu tard pour s'en rendre compte, ma sœur n'habite plus là-bas.

Voilà, avec les photos c'est beaucoup plus zoli.

Ah oui, c'est tout de suite mieux !

Amicalement,

Clément

Quelques pages de tournées…

Je me surprends à grumer mon café lorsqu’on sonne au portail. C’est Willy qui arrive, juste à l’heure au rendez-vous.
Il ne sait pas encore vraiment où je l’emmène, si il s’était douté du traquenard il aurait pas v’nu et se s’rait pas levé si tôt !
C’est une fois dans la voiture que je lui explique qu’on va chez Franck Peillot, dans le Bugey.
-"Le Bug’ quoi ?"
Et oui, y’a du boulot, mais on va rattraper ça !
Le brouillard est dense, ça roule doucement mais nous ne sommes pas pressés car le (mini)bus en provenance de Lyon annonce un peu de retard.
J’espère un moment passer au-dessus du fog en montant à Montagnieu… Mais non c’est la purée totale.
Il fait froid humide, la vue magnifique nous est cachée, de même que les vignes pourtant pas bien éloignées. Dommage pour le reportage photo.

Ayant déjà pas mal parlé du domaine, je voulais laisser aujourd’hui plus de place aux images, mais vu le peu que j’en ai fait, vous allez malheureusement avoir aussi droit à de la prose !

Ca cause déjà pas mal, mais nous nous réfugions quand même assez vite dans le caveau où il fait un peu plus chaud et où on peut avoir un verre à la main tout en discutant.
Cela commence par le Montagnieu pétillant. Mes notes ayant été bien plus que succinctes et ayant déjà commenté ce vin, je passe sur sa description.
Vient ensuite la bouteille que Franck a dégorgé devant nous tout à l’heure en nous disant que c’était un essai de 100% Altesse.
La quantité de dépôt était assez impressionnante dans la bouteille, le goulot était plein en fait. Cela s’explique par l’ensemencement avec des lies de fond de cuve un peu trop important.
Dans le verre, la couleur me choque tout de suite et en voyant cette réaction, il nous dit tout bêtement qu’il s’agit d’un vin de 1993 !
L’essai n’est pas d’aujourd’hui mais ça vaut bien quelques notes !

[size=large] Franck Peillot, Montagnieu, 100% Altesse, pétillant juste dégorgé, 1993[/size]
[size=small]Couleur intense jaune avec des reflets verts et des tendances fluos. Petites bulles fines pas très nombreuses mais bien présentes.
Le nez est assez tertiaire, un peu fermentaire. Il est vrai que vu la quantité de dépôt il en est resté un peu dans la bouteille. Ca peut jouer.
C’est cependant assez avenant avec des terpènes assumés mais aussi des fruits blancs, du citron.
En bouche il y a du gras, de la rondeur étirés par une jolie acidité tout de même et par les bulles qui redécapent la langue au fur et à mesure.
Ca reste donc assez vif sur les terpènes, les fruits blancs et jaunes, une finale amande / noisette / citron.
C’est top en l’état, pas besoin de dosage.
Ca donne l’impression de boire un riesling pétillant, ça me plaît bien ![/size]

En même temps Franck essaie de nous raconter l’histoire du pet’ nat’ d’antan où la reprise de fermentation se faisait au bon vouloir des levures, du sucre résiduel, de l’acidité du vin, etc. Ca a bien du prendre 1h30, ça partait dans toutes les directions et malgré quelques recadrages, je ne suis pas sûr qu’on ait eu l’histoire complète au final !

Nous goûtons pendant ce temps la réserve de Jean, 100% Chardonnay puis nous passons aux blancs tranquilles.

[size=large] Franck Peillot, Bugey, Chardonnay, 2013[/size]
[size=small]Ce Chardonnay est vif, bien expressif et plein de fruits, encore sur les arômes fermentaires.
Il est rafraichissant, simple et plaisant.[/size]

[size=large] Franck Peillot, Bugey, Altesse, 2013 – 2012 - 2011[/size]
[size=small]Ceux-là aussi ont été commentés il y a peu, donc pas grand-chose de neuf.
Le 2013 a souffert un peu à mon goût derrière le chardo plus exubérant.
De son côté le 2012 (magnum) commence à tourner terpènes comme l’était le 2011 l’année dernière. A cause de la faible dose de soufre nous dit Franck (25 mg/L).
Le 2011 était en magnum lui-aussi.
Des vins droits et précis entre fruits blancs - poire, fleurs, citron et terpènes donc.[/size]

Ayant amené quelques flacons, nous ouvrons à ce moment un vin de Chidaine.
Franck cherche quelques temps le numéro de François dans son smartphone puis laisse tomber. Devant la difficulté.

[size=large] François Chidaine, Montlouis sur Loire , Clos du Breuil, 2011 [/size]
[size=small]On entre du coup malheureusement dans une comparaison avec les Altesses.
Ici le vin est plus exubérant, plus sur le fruit.
Il a une belle tension aussi. Ca plait à notre hôte qui trouve ça meilleur que ses vins qui d’après lui ne se sont pas présenté à leur avantage aujourd’hui.
On aime aussi mais le registre est tellement différent que ça ne peut se classer.
Pour remonter la pente si il y avait besoin , Franck va chercher autre-chose.[/size]

La porte du caveau s’ouvre, de l’autre côté le brouillard est toujours là.
Il revient avec :

[size=large] Franck Peillot, Bugey, Altesse, cuvée "à Louis", 2011[/size]
[size=small]Il s’agit d’une cuvée composée à moitié d’Altesse classique et à moitié d’Altesse ramassée surmûrie.
Le résultat est probant par rapport au 2011 classique.
Il y a plus de gras, plus de rondeur, plus de concentration mais sans aucune lourdeur avec une aromatique identique.
Y’a pas à rougir devant Chidaine, c’est un superbe vin ![/size]

Les bouteilles commencent à s’amasser sur la table malgré celle qui sont parties rejoindre les invités de sa compagne dans la maison d’à côté… Et qui doivent attendre le vigneron.
Et nous embrayons sur les rouges et en premier lieu les pinots.

[size=large] Franck Peillot, Bugey, Pinot Noir, 2013 - 2010 [/size]
[size=small]Sans surprise, le 2013 a encore un côté Beaujolais assez marqué. L’équilibre est là avec une matière fine et une longueur correcte. On imagine bien qu’il va s’approcher du 2010 en vieillissant un peu. Ce 2010 est un très beau vin plein de fruit et d’épices, toujours plutôt dans le registre de la finesse mais avec un certain caractère qui me semble provenir de la vendange entière. Tout le monde est conquis par ce breuvage. Même sans fût, le pinot y’a bon ![/size]

Passage à nouveau dans le brouillard pour monter à l’étage dans la salle des vendanges pour laisser le caveau aux clients de l’après-midi.
"Comment, il est 14h passées ? C’est pas l’heure où j’avais dit qu’on serait rentrés à la maison ?"
C’est le moment de passer aux Mondeuses autour de quelques victuailles fort bienvenues.

[size=large] Franck Peillot, Bugey, Mondeuse, 2012 – 2010 - 2013 [/size]
[size=small]La 2012 est un grand regret de Franck qui pense l’avoir ramassé trop tard. Personnellement je la trouve plus cohérente que l’année dernière. J’étais déjà assez confiant dans son avenir à l’époque et cela me conforte dans cette impression qu’il lui faut un peu de temps.
La 2010, servie en magnum, est très jolie tout en délicatesse et en équilibre avec de la groseille acidulée, quelques fruits plus foncés et un joli poivré pas prépondérant mélangé à d’autres épices orientales.
2013 est comme le pinot encore un peu amylique. J’aime toujours beaucoup le toucher de bouche, Franck a peur qu’elle soit un peu maigre pour tenir longtemps mais au vu de la verticale du mois dernier je n’ai pas trop de doutes.[/size]

Notre second apport se présente alors, une Mondeuse de Trosset car je sais que Franck et son père vénèrent ce Domaine.

[size=large] Les Fils de Charles Trosset, Arbin Mondeuse, Harmonie, 2013 [/size]
[size=small]Forcément on retombe un peu dans la comparaison avec les vins précédents.
Bien que sur le même millésime, il est difficile de rapprocher les deux derniers vins tant la méthode de vinification diffère.
On peut cependant dire que le vin des Fils Trosset est un peu plus chaleureux, pas dans le sens alcooleux, mais il semble plus ensoleillé et plus facile que les Mondeuses de Franck qui nous dit qu’Arbin est sans doute le plus grand terroir pour la Mondeuse.
C’est un style différent et c’est ce qui est bien, qu’on ne trouve pas les mêmes vins à chaque virage de montagne ![/size]

J’ai prévu un susucre pour finir, c’est un Layon 99. J’y reviens le soir.

Voilà, il est 17h bien tapées, les yeux sont fatigués. Willy fait un gros dodo au milieu du coton de la plaine bien au chaud dans la voiture.
Les vins de Franck sont à attendre 1 an ou deux avant d’en profiter pleinement, ça tombe bien les coffres sont pleins et il nous en restera forcément un peu pour quand ce sera le bon moment !

Encore une journée splendide en partages et en échanges avec un grand Monsieur !
Pour la météo… On sera obligés de revenir !

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Tout juste le temps d’arriver à la maison qu’il faut se mettre aux fourneaux, c’est que la patronne elle rigole pas quand elle a faim ! Et si on attaquait l’apéro en même temps ?
C’est une cuvée H de Tapprest qui ravi tout le monde, ma femme qui avait moins accroché la dernière fois est sous le charme.

[size=large] Les Caves Saint Pierre, Châteauneuf du Pape, Clefs des Prélats, Blanc, 1997[/size]

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Ouvert pour remplacer un Saint Préfert 1983 qui, sans surprise, était bien bien oxydé.
Jolie couleur relativement intense et lumineuse.
Le nez est un peu oxydé voir terpénique, décidément c’est la journée. Des fruits jaunes concentrés.
En bouche il y a une belle trame acide qui tient le vin sur toute sa longueur, sans sensation d’alcool.
On retrouve les fruits jaunes secs, de l’amande avec une finale légèrement grillé.
Bien, c’est pas mauvais mais ce vin semble sur le déclin.

Accord avec des crevettes au gingembre et nouilles chinoises aux légumes pas en faveur du vin car cela fait ressortir son côté oxydé.

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Le Châteauneuf Rouge prévu n’a pas été ouvert et a été remplacé par les gros restes d’un magnum de Mondeuse 2010 de Peillot.
L’accord a très bien fonctionné avec des filets mignons aux champignons et marrons. J’ai bien aimé le contraste de texture des champignons baveux avec le côté poudreux des marrons.

[size=large] Domaine de la Croix de Galerne, Coteaux du Layon, 1999[/size]

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Chez Peillot, Nolwenn s’est demandé si il n’y avait pas de la volatile. Il me semble que c’est plutôt un côté terpénique, décidément, c’est la journée !
Ce vin a en partie mangé ses sucres. Il délivre du miel, des épices douces aussi, du coing en pâte et nous fait profiter d’une belle longueur.
En bouche on sent aussi quelques notes d’évolution qui le complexifient, c’est un joli vin.
Très Bien

Bel accord avec une Tarte aux Pommes et Noix relevée d’une pointe de miel de Châtaignier.

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Le lendemain midi c’est anniversaire.
Nous commençons cette fois avec un Champagne Sélection de Leclère. Plus fruité et un peu moins complexe que le Tapprest, il plaît lui aussi à tout le monde.

[size=large] Jean-Paul Paquet, Pouilly-Vinzelles, Domaine de Fussiacus, 2009 [/size]

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Décidément, autant j’aime ces Vinzelles de Paquet dans leur jeunesse, toute en tension et en minéralité, autant j’aime ce gras et cette matière qu’ils prennent en vieillissant.
C’est très expressif, très mielleux avec des impressions calcaires, beaucoup de fruits, pas mal de gras donc mais sans perte de tension.
Très Bien, j’adore, ça tombe bien : il m’en reste !

Bel accord avec une salade mesclun / courgette / clémentine accompagnée d’une tartine au chèvre.

[size=large] Domaine du Trapadis, Rasteau, Cuvée Harys, 1999 [/size]

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Epaulé trois heures avant le repas, le bouchon était nickel.
Couleur sombre montrant pas mal d’évolution.
Le nez est magnifique entre fruits concentrés et cuits, tabac, pruneau, menthol, épices, sous-bois. Nous passons de longs moments le nez dans le verre.
En bouche la texture est épaisse mais souple et n’empêche pas une attaque délicate.
C’est un peu dominé par la mûre et le tabac. Il faut bien chercher pour retrouver la complexité du nez.
La puissance est là mais l’alcool n’est pas trop gênant.
Très Bien

L’accord avec des Souris d’Agneau coule de source.

[size=large] Domaine des Escaravailles, Rasteau, VDN, Blanc, 2000 [/size]

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J’avais lu que le domaine faisait des vins à boire dans leur jeunesse, je me demandais donc ce qu’allait donner ce VDN.
Le bouchon était bien imbibé.
La couleur est orangée assez intense.
Le nez, très légèrement terpénique me fait penser à l’orange amère, au caramel et aux fruits confits tout en ayant un côté floral.
La bouche est sucrée mais sans plus, elle a de la rondeur et de la tension, de la complexité et la facilité des vins sucrés.
Ca glisse tout seul et on ne peut se rendre compte des 16% qu’une fois sous la table.
Une véritable gourmandise qui tient en bouche un sacré moment.
Très Bien

L’accord avec les framboise (ce que fille veut, dieu le veut !) est surprenant et ma foi très sympathique.

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Et voilà un WE assez studieux côté vin qui se termine…

Vivement le prochain !

Quelques pages de tournées…

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[size=large] Domaine de la Croix de Galerne, Saumur Perle Rouge, NM [/size]
Démarrage tourné découverte avec ce pétillant à base de Grolleau et de Cabernet Franc que j’aimais sur sa jeunesse. Celui-ci a un peu plus de deux ans de cave.
Vin ouvert au dernier moment.

Couleur grenat, bulle assez peu présente.
Le nez ne fait pas illusion très longtemps avec un petit poivron qui a pris le dessus sur le fruit pétant que ce vin avait en jeunesse.
Cependant il reste du cassis qui se montre bien en bouche, toujours avec le côté poivronné mais juste ce qu’il faut.
C’est léger avec une belle acidité, du sucre mais pas trop, bien gouleyant mis à part la finale un poil sèche sur la pierre à fusil.
Bien

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[size=large] Jean-Louis Denois, Vin de France, Blanc de Syrah, 2010 [/size]
Je sais que Raph apprécie les vins de Denois. Petit clin d’œil donc avec ce blanc de Syrah que j’ai goûté début 2013, il y a deux ans déjà ! Un vin Insolite par sa vinif en blanc et aujourd’hui parce qu’il reste tout seul dans la cave.
Vin ouvert et épaulé à midi pour le soir.

Couleur très claire.
Le nez est épicé et vanillé avec un peu d’herbes, du silex.
La bouche a un joli volume et un peu de gras dans un équilibre global très correct.
J’ai un peu de mal à définir l’aromatique mais c’est plutôt bon et meilleur que dans mon souvenir.
Seul défaut mais sans doute dû à la comparaison avec son voisin, il semble un tout petit peu lourd.
Bien

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[size=large] Le Roc des Anges, Côtes du Roussillon, Vieille Vigne, 2010 [/size] (à l’aveugle pour moi)

Couleur très claire.
Le nez est un peu médicamenteux ou sur la colle, le gravier. Ca fait presque terpènes et ça m’oriente vers le Riesling.
La bouche est fruitée, d’un volume appréciable mais le vin est plutôt droit.
Fruits blancs, herbes aromatiques et longue persistance salivante.
Un vin très frais vu ses origines.
Très Bien

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Côté accords, le plus réussi et le Roc des Anges qui a répondu superbement au Clafouti, sans doute une symbiose avec l’aneth.

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[size=large] Château Prieuré-Lichine, Margaux, 2001 [/size]
Je n’ai pas réussi à changer d’idée pour le rouge bien qu’un Spätburgunder 2009 de Breuer m’ait sacrément fait de l’œil. Je suis resté sur ce Margaux qui était tout de même le seul de ce Château dans ma cave donc dans mes "Insolites".
Vin ouvert et épaulé à midi pour le soir.

La couleur de ce Bordeaux est évoluée mais sans plus.
Le nez est superbe avec des sensations totalement fondues. On se plongerait dedans pendant des heures.
Il y a du fruit, des notes d’évolution légère, une touche de vernis.
Un beau toucher de bouche avec une matière fine, de la puissance contenue et une grande longueur.
Les fruits sont plutôt bien mûrs et très foncés en finale.
Que demander de plus ? Très bien, un joli vin en plénitude.

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[size=large] Elian Da Ros, Côtes du Marmandais, Chante Coucou, 2010 [/size] ] (à l’aveugle pour moi)

Couleur grenat jeune mais pas violacée.
Le nez est sur le cassis frais acidulé, la pivoine et un léger poivron. Ha tien étonnant !
Bon en fait, le cab est plutôt minoritaire dans l’assemblage si j’ai bien compris, mais il a dû être cueilli peu mûr pour amener de la fraîcheur.
En bouche il y a de la rondeur avec des tannins doux juste un poil poudreux en finale.
Beaucoup de fruits croquants (cassis, framboise), légère vanille, un peu de graphite.
Le vin est frais, assez léger, très gourmand et digeste.
Très Bien, jolie découverte.

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Côté accords, ce n’est pas évident sans être catastrophique face à la mangue. Chante Coucou s’en sort un peu mieux grâce à sa jeunesse.

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[size=large] Édes Különleges Minöségi Fehérbor, Hongie, Tokaji Aszu, 4 Puttonyos, 1981 [/size]
Mon dernier apport me semblait peu engageant en cave avec ses morceaux en suspension. Un peu insolite par sa provenance, son âge et son unicité sur mon livre de bord.
Par hasard, j’ai amené le millésime de naissance de Raph tout près de son anniversaire !
Vin ouvert à midi pour le soir afin de vérifier si il était daubé ou pas, j’ai dû le filtrer après avoir fait tomber un bout de bouchon dedans ce qui a remis encore plus de particules en suspension. Vin gardé sous vide ensuite.

Bouchon très court.
Couleur marronnasse et trouble pas très engageante.
Le nez est cacaoté-grillé avec du caramel, des épices, du tabac. Ca sent plutôt bon.
En bouche, les inquiétudes finissent par s’envoler.
C’est plus fruitée mais avec les mêmes sensations.
Finale longue sur l’orange amère, grosse acidité et sucre en retrait bien que présent.
Bien

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[size=large] Donafugata, Passito Di Pantelleria, Ben Ryé, 2008 [/size] (à l’aveugle pour moi)

Très belle couleur rouge / ambrée.
Le nez est très intense, superbe de complexité et de précision.
Légèrement dominé par l’orange ou la clémentine un peu séchée, il délivre aussi un beau bouquet floral, de la pêche, de l’amande, une légère fumée et des épices orientales.
La bouche est tout aussi complexe avec un peu plus d’herbes de cuisine, de miel, de caramel et de la figue fraîche en finale.
La matière est épaisse et huileuse, le vin est bien sucré mais pas écœurant pour 1/4 de centime.
Fond de verre toujours superbe.
Très Bien+, pour moi un grand vin qui sait allier la fraicheur des fruits avec la liqueur avec une complexité folle, a croiser obligatoirement dans une vie !

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Un petit verre de Px 1983 en passant (pas noté le producteur) pour essayer de trouver des points communs avec le Tokaji.
Il me fait surtout dire que finalement la matière du Passito n’est pas si huileuse. Mais bon, tout est relatif !

[size=large] Caffo, Liquore d’Erbe de Calabria, Vecchio Amaro del Capo [/size]
Pour digérer sur la route
Le nez me fait penser aux feuilles de céleri quand on les hache.
La bouche est un peu chaleureuse, tournée vers les herbes aussi mais c’est fait pour et ça rempli bien son office.

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Depuis le temps qu'il fallait qu'on se fasse une petite soirée à la maison...!
Pas de thème à proprement parler à part peut-être des quilles insolites ou inhabituelles, côté cuisine et bien la cuisine que nous aimons Sylvie et moi, en espérant qu'elle plairait à nos convives du soir!

Domaine de la Croix de Galerne, Saumur Perle Rouge, NM (à l’aveugle pour moi)
Du cassis, de la pierre à fusil, du poivron pour ce rouge effervescent très digeste et très agréable tel qu'on aimerait en boire plus souvent.

Jean-Louis Denois, Vin de France, Blanc de Syrah, 2010 (à l’aveugle pour moi)
Nez très variétal qui me fait penser à un vin transalpin, bouche sur la pêche, un léger côté vanillé, une légère pomme mais pas déviante et surtout les herbes qui reviennent avec une amertume agréable. Un blanc pas commun et très agréable.

Le Roc des Anges, Côtes du Roussillon, Vieilles Vignes, 2010
Un nez qui ne m'a pas laissé indifférent, certes un peu sur la colle, avec un côté très séduisant et aussi très entêtant à la fois. La bouche est droite, avec un équilibre remarquable, un vin élégant et long qui me donne furieusement envie de découvrir les autres cuvées du domaine. Gros plaisir même si j'ai du mal à définir l'aromatique. Très bel accord il est vrai sur le clafoutis de saumon, citron vert, aneth préparé par Benoît.

Château Prieuré-Lichine, Margaux, 2001 (à l’aveugle pour moi)
Humus, boisé élégant, fumé, tout ce que j'aime au nez, cassis en bouche sur une très belle rondeur, très bon équilibre, jolie longueur et beaucoup de gourmandise; un vin très complet, qui commence à se fondre mais encore très jeune. Très, très bon.

Elian Da Ros, Côtes du Marmandais, Chante Coucou, 2010. Ce Chante Coucou avait un drôle de challenger en face! Un vin un peu plus corsé, sur le cassis, le poivron, les épices, globalement bien équilibré avec une bonne longueur, des tannins présents mais pas asséchants.
Du plaisir là aussi.

Édes Különleges Minöségi Fehérbor, Hongie, Tokaji Aszu, 4 Puttonyos, 1981 (à l’aveugle pour moi)
Robe qui fait plus fond de bouteille de rhum arrangé (avec pigments de gousses de vanille) mais un nez virevoltant, avec beaucoup de complexité, des arômes de vanille, de café, d'épices puis de réglisse qui se superposaient, en bouche toujours de la réglisse, pas mal d'orange amère aussi, un bel équilibre et une longueur très correcte. Très bon vin!

Donnafugata, Passito Di Pantelleria, Ben Ryé, 2008
Nez hyper charmeur de rose, d'orange, de pêche, café, une bouche avec une pêche d'une pureté assez étonnante, des raisins secs, un peu de thé peut-être; ce vin est un dessert à lui tout seul, un charme fou.
J'aurais pu l'ajouter dans la liste des vins de mes rêves tant ce vin évoque en moi le soleil, la Méditerranée, l'Orient. Très bel accord sur la tarte frangipane à l'orange.

Le PX était un Toro Albala!

Vraiment une belle dégust', et content que la cuisine vous ait plu, je transmets les compliments à madââââââme
ça fait quand même pas mal de belles dégust' ces derniers temps...!

J'ai oublié de parler de la tarte frangipane impressionnante de légèreté !

Quelques pages de tournées…

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[size=large] Champagne Mumm, Cordon Rouge, 1996[/size]
Dégorgement sans doute d'époque, le bouchon et la capsule font assez vieux.

Couleur assez soutenue, bulle fine mais peu nombreuse.
Le nez est de prime abord peu expressif et plutôt liégeux. Il va ensuite se révéler plus fruité.
La bouche est ronde avec un peu de gras.
Il y a des fruits jaunes, des agrumes, du silex.
La persistance est jolie et fraiche sur la pêche.
Bien+

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L'accord est assez sympathique avec un duo de préparations de la Belle-Iloise.

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[size=large] Château Simone, Famille Rougier, Palette, Blanc, 2004 [/size]
Vin ouvert et épaulé à midi pour le soir.

Couleur légèrement orangée.
Très beau nez pétroleux, crayeux et fruité, un peu vanillé. C'est classieux et très frais.
En bouche on a un bel équilibre. Un passage un peu aqueux en milieu de bouche disparaît vite.
Y'a plein de choses comme au nez avec une touche végétale, des fruits jaunes bien mûrs et du minéral.
La puissance se découvre un peu en finale mais pas tant.
Très Bien, un beau vin synthèse entre un riesling et un vin du sud.
Hop, un rêve pour Clément !

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L'accord est plutôt bon et fait ressortir la minéralité du plat et du vin.

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[size=large] Bouvet-Ladubay, Chinon, Les Nonpareils, 1998 [/size]
Vin ouvert la veille suite à un post sur la Dioterie 1989. J'ai eu envie d'un vieux Chinon et j'ai chiné en cave ce que j'avais de plus vieux dans l'appellation.
Malheureusement ce soir, le vin est envahi par le dépôt et se présente moins bien.

Couleur assez peu évoluée mais très trouble.
Le nez est beau, sur le cédrat, la cerise et un peu d'épices.
En bouche la matière est bien présente mais veloutée.
Il y a beaucoup de fruit (cassis) mais aussi des sensations plus tertiaires (cuir, tabac, prune).
Un vin de fruit mûrs sans vraiment de poivron qui se présente au mieux à mon goût.
Bien+

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[size=large] Jean-Michel Alquier, Faugères, Les Premières, 2007 [/size]
Vin ouvert et épaulé à midi pour le soir.

Couleur sombre sans évolution.
Le nez est très expressif, sur le caramel ans un premier temps puis sur la confiture de mûre, le pruneau, la coquille de noisette.
La matière est belle est fine. C'est chaleureux mais sans plus.
On retrouve cassis, pruneau, la cerise et le noyau de cerise.
Aucune lourdeur, plutôt de l'élégance.
Très Bien, vivement les Bastides !
Hop, deux rêves pour Clément !

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[size=large] Seghesio Family Vineyards, Etats-Unis, Sonoma County, Zinfandel, 2011 [/size] (à l’aveugle pour moi)

Couleur très foncée et violacée.
Nez légèrement réduit au début puis qui pète le fruit. Il m'amène en Loire avec du cassis mais une framboise me trouble en dehors de me dire qu'il n'est pas bien vieux.
Il y a aussi de la cendre, du cacao.
En bouche les tannins sont veloutés mais le vin délivre une sacrée puissance.
Il y a un boisé assez présent mais plutôt classieux, précieux.
C'est très mûr avec un trait de menthe et une finale caramélisée un peu sucrée.
Avec mon caractère Franco Français, impossible d'imaginer un vin venant d'un autre pays. Je n'ai donc eu strictement aucune idée pour le placer sur une carte.
Très Bien, un vin de style moderne mais sans trop d'excès.
Hop, un rêve pour moi !
A noter que le lendemain l'élevage est plus prépondérant.

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[size=large] Chapoutier, Hermitage, Le Pavillon, 1999 [/size] (à l’aveugle pour moi)

Peu de notes prises sur ce vin à la couleur sombre, plutôt terne mais sans grosse évolution.
Le nez est assez mutique au début et va rester fin tout du long.
En bouche c'est superbe de finesse et de fusion.
Tout est effectivement fondu, velouté, équilibré mais en gardant un certain caractère.
Le seul arôme que j 'ai noté c'est la truffe.
Comme j'ai compris que c'est une soirée de rêve, j'annonce (par déduction) la Chapelle 1998... Pas loin !
Très bien, un beau vin en finesse qui ne gardera pas forcément beaucoup à attendre plus.
Hop, deux rêves pour moi !

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L'Araignée est superbe de texture et de goût. Le mariage avec le Pavillon est magique.

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[size=large] Jean Becker, Riesling, Vendanges Tardives Kronenbourg, 2007 [/size]
Vin ouvert et épaulé à midi pour le soir.

Couleur moyennement intense.
Le nez a tourné aux terpènes depuis la dernière fois que je l'ai bu.
Ce vin est une petite merveille de précision avec juste ce qu'il faut de sucre et un équilibre que je trouve magistral.

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L'accord n'est pas des meilleurs mais nous profitons séparément de la tarte et du vin.

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Faut savoir rebondir dans les moments difficiles

En tant qu'autre rescapé, tu n'as pas de regret à avoir car je n'étais pas bien vaillant hier soir. En tout cas vous avez ouvert de chouettes bouteilles.

Clément m'a gâté, j'avais juste mis sur ma liste que je ne connaissais pas bien les Hermitages... :

Bravo pour la rapidité du CR, Benoît !
De mon côté, j'avais pensé à un autre titre que Nolwenn m'a inspiré : Quelques bouteilles de rêve pour se remettre d'un Ra(s)teau.
Effectivement, je faisais parti des ultra-motivé. J'attendais cette dégustation (la première) avec impatience !
Quelle déception quand Benoît m'a dit que c'était annulé, mais quelle joie quand il m'a proposé une dégustation remonte-moral.
Ca tombait bien, j'avais 2 vins de rêve de Benoît dans ma cave d'appartement.

Voici mes impressions :

Champagne Mumm "Cordon Rouge" 1996

La robe est dorée, les bulles sont fines et nombreuses.
Le nez fait penser à un vin déjà évolué. Je perçois surtout de la pomme (verte).
En bouche, la mousse est belle et tout en finesse. Il y a une belle persistance également. Je retrouve la pomme du nez. Bien++

Ce Champagne est une belle mise en bouche. C'est parfait pour commencer une soirée remonte morale.
J'aime décidement les "vieux" Champagne.

Palette blanc Château Simone 2004

La robe est d'une belle couleur or.
Le nez est très joli et a plein de chose à nous raconter. Je perçois tour à tour de l'ananas rôti, des notes pétrolées puis fumées. C'est très agréable.
La bouche est marquée par une belle amertume. La longueur est belle. Très bien

J'avoue que j'ai été un peu perdu à l'aveugle. Quand Benoît a levé la chaussette, j'ai compris qu'on allait passer tout les deux une soirée de rêves réalisés.
C'est marrant ce vin, je me le suis fait chiper sur Idealwine. Je ne pensais pas le déguster de si tôt.

Chinon Domaine Bouvet Ladubay Les Nonpareils 1998

La couleur fait tout de suite penser à un vin évolué.
Ca se confirme au nez. Derrière des notes tertiaires (tabac), je perçois tout de même une petite note florale et de la cerise à l'eau de vie.
En bouche, on retrouve plus les notes tertiaires. Bien

Faugères Domaine Alquier "Les Premières" 2007

La robe est bien foncée.
Le nez est bien ouvert et très agréable. De jolies notes de caramel et de confiture de lait viennent chatouiller mes narines. Dans un second temps, je perçois quelquechose comme de la fraise épicée.
En bouche, c'est très bien équilibré malgré une petite pointe d'alcool qui se fait sentir. La longueur est belle. Très bien

2-0 pour Benoît pour les rêves réalisés, mais pas de panique mes apports ne sont pas encore passer.

Etats-Unis Sonoma County Seghesio Family Vineyard "Zinfandel" 2011

La robe est très sombre.
Le premier nez est peu expressif. L'aération fait apparaître du caramel, de la fumée et un joli boisé classieux.
En bouche, c'est chaleureux. On retrouve bien les arômes du nez avec une pointe réglissée en plus. La longueur est belle. Très bien

2-1. Mais ce vin faisait aussi un peu partit de mes rêves, à cause du livre Les 1001 et vins qu'il faut avoir dégusté dans sa vie.

Hermitage Maison Chapoutier "Le Pavillon" 1999

La robe est sombre.
Le premier nez présente une petite note de volatile. Après aération, je perçois des fruits noirs, de la fumée ainsi qu'une petite note florale.
En bouche, c'est fondu et équilibré. Bien+

Joli vin à maturité mais une légère déception pour moi à cause d'un nez pas à la hauteur d'un vin de ce calibre. Eh oui, un buveur d'étiquette s'est encore fait avoir ce soir.
2-2, match nul pour les rêves réalisés.(:DEh oui Benoît, je n'avais que ça en stock pour réaliser ton rêve.

Alsace Riesling Vendanges Tardives Kronenbourg Domaine Jean Becker

La robe est bien dorée.
Le nez me fait tout de suite penser au Riesling. Le pétrole laisse la place aux fruits exotiques (l'ananas notamment).
Reste à savoir si c'est un Riesling Allemand ou Alsacien. Le léger perlant perçu en bouche me ferait plutôt penser à l'Allemagne.
Une chance sur deux, c'est raté. Joli vin en tout cas pour terminer cette belle soirée. Bien+

Je suis ravi d'avoir réalisé 2 rêves de Benoît et que Benoît m'en réalisé 2. Je trouve cette idée très sympathique. A refaire sans hésiter.

Waow, sacrée série les amis!!

Thibault

[size=x-small]Quelques pages de tournées…[/size]

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En entrée sur des asperges blanches, je sers à Clément ce duo de vieux Mosellans que je ne savais jamais quand ouvrir.
Je l’avais prévenu que ça pouvait être top… ou flop ! Et j’avais une bouteille de secours au frais.
Bouteilles ouvertes peu de temps avant la dégustation.

[size=large] Weinhof zum Bacchus, Weingut Morbach-Herges Rachtig, Allemagne, Mosel, Riesling Zeiltinger Deutschherrenberg, 1982[/size] (étiquette connue pour moi)

Belle couleur vieil or assez intense.
Très beau nez plutôt terpénique mais assez complexe avec notamment des fruits confits.
La bouche est un peu sucrée, il y a beaucoup de choses mais très fondues... Des fleurs, de l'ananas, la finale est plus verte.
Longueur et tension tout à fait correcte pour ce vin de 33 ans !
Bien+

[size=large] Weinhof zum Bacchus, Weingut Morbach-Herges Rachtig, Allemagne, Mosel, Muller Thurgau Spatlese, Zeltinger Himmelreich, 1982 [/size] (étiquette connue pour moi)

Couleur citron fluo.
Nez sur le vernis, moins expressif que le riesling, plus pirreux voir pierre à fusil.
La bouche paraît un peu diluée avec pas mal de sucres résiduels.
L'aromatique tourne autour des fruits exotiques verts, papaye peu mûre, carambole...
Ca manque un peu de tension pour le coup et ça ressort douceâtre mais c'est bien mieux que ce que j'en espérais !
Bien

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Puis sur une énorme langue de bœuf sauce tomate légèrement pimentée, c’est Clément qui sort deux vins rouges bus l'un après l'autre.
Je sais déjà qu’il y a un vin de mes rêves dedans. Pourvu que ce soit la Tâche. Non je rigole, j’avais dit pas de grosse cartouche !

[size=large] Sylvain Dittière, La Porte Saint Jean, Saumur-Champigny, Les Beaugrands, 2011 [/size] (à l’aveugle pour moi)

Couleur translucide assez jeune par ses reflets violacés sur le disque.
Le premier nez est boisé / caramel puis il évolue sur le vernis et la volatile. Il s'en dégage une impression de sucrosité.
En bouche, les tannins sont encore un peu secs mais la matière est belle avec une acidité bien verticale.
Malheureusement même après une bonne aération qui fait apparaître un peu de fruit, la volatile prend trop le dessus pour moi.
La fraîcheur m'amène en Loire mais bon, ça aurait pu être un beaujolais ou autre chose...
Moyen, déception pour ce vin qui avait sa place dans ma liste de rêves.

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[size=large] Kindsmarauli, importé par Monolith Gruppe, Georgie, 2005 [/size] (à l’aveugle pour moi)

Couleur grenat foncée en plénitude.
Joli nez bien mûr assez complexe entre caramel, traits de verdeur (thé, rafle), torréfié, un peu musqué avec pas mal de fruit rouges en confiture.
La bouche est étonnante au premier abord puisqu'assez sucrée et épaisse mais elle est quand même assez aérienne.
Arômes proches du nez, plus sur la groseille peut-être, un peu sûre en finale.
Jolie découverte pour ce vin d'ailleurs.
Bien+, si certains savent déchiffrer l'étiquette, on est preneurs !

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Pour finir sur une note encore plus sucrée avec l'excellente Tropézienne ramenée par Clément, voici à nouveau une sorte de vin étonnant, un Chasselas d'la yaute vinifié en vin de paille.
Bouteille ouverte au dernier moment.

[size=large] Domaine Mercier / La Grande cave de Crépy, Savoie, Cuvée de Paille, Goutte d'Or, NM [/size] (étiquette connue pour moi)
Ce vin n’est pas millésimé, je l’avais acheté au domaine en 2011.

Très belle couleur ambrée assez intense.
Le nez est principalement sur l'alcool au début puis il se révèle très riche et complexe avec des fruits confits (agrumes, ananas, figue, prune, raisin).
La bouche est fluide et concentrée en même temps.
On y trouve de la colle avant que le vin ne se libère.
C'est à peine alcooleux avec des accents d'oxydation ménagée et la longueur est belle sur les fruits plus frais.
Bien, mieux que dans mes souvenirs !

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Formidable histoire!! A quand le premier millésime Benoît -D

Thibault

Salut Thibault, tout est raconté par là lapassionduvin.com/p...
C'est la troisième année donc je pourrais en théorie avoir quelques grappes. En réalité, je n'ai qu'un pied qui me semble assez costaud pour en supporter.
Le premier millésime est encore bien loin.

Bonsoir à tous,

Voici mes impressions sur cette sympathique dégustation.

Weinhof zum Bacchus, Weingut Morbach-Herges Rachtig, Allemagne, Mosel, Riesling Zeiltinger Deutschherrenberg, 1982

La robe est bien dorée.
Le nez est flatteur et typique du Riesling, avec des notes de citron, de mandarine ainsi que ce fameux coté pétrolé.
La bouche est bien équilibrée grâce à une belle acidité. La longueur est belle. Bien++

Weinhof zum Bacchus, Weingut Morbach-Herges Rachtig, Allemagne, Mosel, Muller Thurgau Spatlese, Zeltinger Himmelreich, 1982

La robe est moins dorée.
Le nez est plus discret. Je perçois du litchi.
En bouche, la sucrosité est bien contrebalancée par l'acidité. Bien+

Saumur-Champigny Domaine Sylvain Dittière "La Porte St Jean, Les Beaugrands" 2011

Le nez est marqué par une grosse réduction, malgré une longue aération. On perçoit tout de même quelques notes végétales et de fruits rouges.
En bouche, on sent une belle structure porté par une belle acidité. Les tanins sont assez fondus. Moyen

Kindsmarauli Georgie, 2005

La robe est très foncé.
Le nez est agréable, avec de jolies notes de fruits rouges, groseille notamment, de café ainsi qu'une pointe mentholé.
En bouche, on est bien sur un liquoreux rouge, avec cette pointe sucrée. Le tout est porté par une belle fraîcheur. La longueur est assez bonne. Bien++

Domaine Mercier / La Grande cave de Crépy, Savoie, Cuvée de Paille, Goutte d'Or, NM

La robe est dorée.
Au nez, on perçoit des arômes de chocolat et de pruneau.
En bouche, je perçois une légère amertume. Je retrouve le chocolat. Bien+

Quelques pages de tournées…

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Pour commencer ce soir, un C comme Champagne !

[size=large] Moreau-Payer, Champagne, Millésimé, 2007[/size]
Couleur moyennement intense, bulle fine.
Nez assez complexe avec de l’orange, du jasmin et du beurre.
En bouche, pas mal de fruits à coque, d’agrumes bien mûrs et de fruits jaunes.
Jolie amertume finale avec une longueur correcte.
Un joli Champagne avec une concentration d’arômes appréciable.
Très Bien

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Première série de B comme Bugey avec 4 vins.

[size=large] Domaine Trichon, Bugey, Chardonnay, 2011 [/size]
Couleur citron très proche de celle de son voisin.
Le nez est très citronné, un peu crayeux aussi. C’est joli.
La bouche est pareille, simple mais très plaisante, dominée par le citron et les fruits blancs.
L’attaque est ronde puis le vin s’étire avec une belle tension sur la fin. Il y a de la matière sans vraiment pouvoir parler de gras.
Seule la longueur est un peu courte.
Bien(+)

[size=large] Caves du Nant, Bugey, Fleur de Chardonnay, 2011 [/size]
Couleur citron très proche de celle de son voisin.
Le nez est plus complexe avec des fruits plus mûrs et des sensations de bois humide. (je n’ai pas vérifié si il y avait du fût)
En bouche c’est plutôt grillé et tertiaire avec une sorte de verdeur.
Je ne crois pas à de la réduction mais il en reste un peu, je regoûterai plus tard.
Une sensation de dilution aussi, je n’accroche pas.
Moyen+

Une première paire assez facilement dominée par le vin de Trichon second millésime goûté (après 2010) et des vins très recommandables.

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[size=large] Franck Peillot, Roussette du Bugey, Altesse, 2012 [/size]
Couleur très pâle.
Premier nez ananas confit puis il s’ouvre sur les fleurs et la poire.
La bouche redonne cette impression de bonbonné, poire / ananas aussi avec des touches de craie.
Il y a pas mal de tension et c’est bien long sur les fruits.
Le vin met du temps à se délivrer, je l’ai servi trop froid mais une fois libéré, c’est très bon avec à la fois de la largeur aromatique et de la tension.
Bien+

[size=large] Caves du Nant, Bugey, Roussette, 2012 [/size]
Couleur plus soutenue sans être intense non plus.
Le nez est sur la poire William à fond.
La bouche présente de la rondeur, et paraît moins sèche que le voisin malgré une belle tension finale tout de même.
Beaucoup de poire et de fleurs blanches, longueur correcte sur le silex.
A l’inverse ce vin est desservi par la montée en température qui fait ressortir une aromatique moins avenante, notamment des pointes de verdeur et un alcool plus présent.
Bien

Un cran au-dessus des Chardonnays, j’avoue avoir douté longtemps pour trouver le vin de Peillot, mais au fur et à mesure que son vin s’ouvrait, il se montrait de plus en plus classe. Je ne l’ai pas noté Très Bien sur le coup car les impressions étaient assez mitigées au début.

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Deuxième série de B avec deux Corcelettes de Bouland accompagné d'un premier plat en C comme Crumble !

[size=large] Daniel Bouland, Morgon, Corcelette, 2012 [/size]
Bouteille épaulée 5 heures avant dégustation.
Couleur très translucide, sans reflets violacés, elle paraît presque terne à côté de son voisin.
Le nez est profond sur la cerise noire, le réglisse avec quelques accents légers de framboise.
En bouche, les sensations sont assez foncées avec de la tension et une petite sensation de sucres résiduels mélangée à de la salinité.
La structure est belle.
Un joli vin à la fois construit et plaisant.
Très Bien

[size=large] Daniel Bouland, Morgon, Corcelette, 2013 [/size]
Bouteille épaulée 5 heures avant dégustation.
Couleur assez foncée mais aussi très violacée.
Le nez est frais sur les petits fruits rouges.
La bouche est fluide et gourmande, plutôt sur la cerise blanche et des notes poivrées.
Acidité encore un poil agressive.
Bien+, on se fait tout de même bien plaisir.

Stupeur autour de la table de voir qu’il n’y a qu’un an entre ces deux vins. L’avantage est aujourd’hui au 2012 pour moi mais les deux sont vraiment sympas.

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Et pour finir un C comme Cornas et à nouveau comme Crumble !

[size=large] Chapoutier, Cornas, Les Arènes, 2007 [/size]
Bouteille épaulée 5 heures avant dégustation.
La couleur de ce vin commence à évoluer.
Très beau nez entre fruits rouges cuits, épices et évolution tirant au tabac.
La bouche est un peu austère car le fruit commence à se fatiguer et que les notes d’évolution sont encore légères même si tout cela est assez fondu.
Les tannins sont assez épais mais soyeux.
C’est tout de même bon car à ce stade la bouteille se vide assez vite.
Bien+

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