Elle était réclamée à cor et à cris, par certains membres de l'équipe, cette soirée Loire... Je craignais le pire, j'ai été servi. Le cabernet fourbe a frappé. A de (trop) nombreuses reprises.
Voici tout de même, pour la postérité, un très succinct CR, que mes coreligionnaires amenderont (enfin, j'espère)

La soirée avait pourtant bien commencé, par une bulle du domaine Huet, qu'on ne présente plus. Un joli nez légèrement miellé, une fine amertume, c'est un Vouvray 2015 pétillant du domaine Huet donc.

Arrive ensuite un Saumur Brézé 2017 du domaine Guiberteau. J'ai beaucoup aimé ce nez très élégant, qui truffait légèrement... J'ai pensé un instant à un joli Bourgogne, le boisé sans doute, mais l'amertume ne trompe pas. C'est du chenin sans hésitation. En même temps vu le thème de la soirée je ne prenais pas grand risque !
Derrière, le VDF de Jacky Blot Clos de Venise 2018 fait tout de même assez pâle figure. Un nez assez pur, mais simple, qui part légèrement sur la poire. Peu de complexité.
L'Anjou de Thibaud Boudignon 2019 a été servi un peu trop chaud, ce qui l'a considérablement desservi. Je l'ai trouvé trop simple également.
Belle découverte en revanche que cet Anjou 2019, Château la Saulaie, de Rémi Pivert. Un joli boisé, assez élégant, mais gaffe, dès que la température monte, le rimmel a tendance à couler...
Et pour terminer la série des blancs, un Romorantin du domaine des Huards, Cour-Cheverny (je n'ai pas le millésime), que j'ai pris pour un Sauvignon pas mûr. Enorme acidité, qui rend l'approche très difficile Au secours !

Passons aux rouge - c'est là que ça se gâte vraiment.
Un Pineau d'Aunis, côteaux du Vendômois de chez Patrice Colin 2018 pour ouvrir le bal, qui m'a paru bien dur ; à peine la touche de poivre que l'on attend de ce cépage. Bref très peu de plaisir. Peut-être l'effet millésime ?
Et l'on tombe ensuite de charybde en scylla... 
Un Saumur rouge du domaine du Collier, Ripaille 2012... qui me fait partir en courant. Tout ce que je déteste dans ce satané cabernet, racine et poivron.
Le même Ripaille 2016 était curieusement beaucoup plus ouvert. Mais ne me faites pas dire ce que je n'oserai jamais dire, ça n'était pas tellement plus avenant.
Un Chinon de chez Couly-Dutheil, clos de l'écho 2003, me fera dire que le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c... on est c... n'est-ce pas cher Georges B ? Même sur un millésime caniculaire, difficile de prendre son pied !
La série ne s'arrête plus : Chinon l'Huisserie 2018 de chez Alliet, Bourgueil haut de la butte 2018 de chez Blot... Stop, mon palais crie grâce. Je me passerai de tout commentaire, au risque de devenir franchement désagréable.

Pour terminer, un vague Montlouis demi-sec 2016 de chez Blot m'aura à peine nettoyé les gencives.
Et le Vouvray 1ère trie de Sébastien Brunet (millésime oublié) m'aura tout juste fait revenir un quart de sourire. Parce qu'aussitôt bu aussitôt oublié. San vice ni vertu, sans concentration ni beaucoup d'arômes...

Bref, si une prochaine soirée de ce type se profile, j'espère que ce ne sera pas avant au moins 10 ans - et je me ferai une joie de la narrer sur LPV !

Si votre dégustation fut un long chemin de croix, vous lire en fut un tout autant. 
Je comprends vaguement que vous esayez d'être drôle et qu'une sorte de private joke se cache derrière le texte, mais bon, dans mon cas, elle m'échappe. 
Je me demanderai toujours à quoi peut bien servir ce genre de compte-rendu, mis à part à nous informer sur vos propres névroses. 

Merci en tout cas pour ce moment d'inquiétante étrangeté.

Laurent V. 





 

Dans ce cas passez votre chemin 

Il y a ceux qui écrivent des compte-rendus, y a ceux qui lisent (c'est parfois les mêmes) , et puis y a les ******* qui se permettent tout, mais n'apportent jamais rien bien sûr... 

Cher Laurent. 

Pour ma part, quand je vous lis, ce n'est pas Brassens qui me vient à l'esprit mais Audiard... 

S'il y a un problème de bile, buvez meilleur... 

Les trois commentaires précédents appellent une réponse très courte car il l'idiotie profonde de leurs auteurs s'y montre sous un jour suffisamment clair pour que je n'ai pas trop à faire pour la faire apparaître. Mais bon, prenons le temps...

A Jean-Bernard, le fait que vous masquiez le mot "connard" sous une série d'étoiles n'empêche pas de le rendre tout à fait compréhensible. Cela relève de l'insulte publique et à ce titre est en rupture totale avec l'ensemble des conditions d'utilisation du forum. Cette pratique devrait vous faire honte ainsi qu'aux modérateurs du forum s'ils décident de la laisser passer. 

En ce qui concerne le contenu de mon message, je tenais simplement à souligner que je trouvais le message de Legui sur les vins de Loire intégralement négatif et à ce titre absolument pas informatif. Par ailleurs, j'ai trouvé son ton soi disant humoristique à la limite de l'injure à l'encontre des vins de Loire dégustés. Je serais d'ailleurs curieux de savoir comment réagiraient les producteurs concernés s'ils lisaient qu'un soit disant passionné les a assassinnés ou calomniés de manière si peu objective. Je renvoie en ce sens à la dernière phrase sur le "vague Montlouis", pas capable de rincer des gencives. 

Pour tout dire, il est assez navrant de voir qu'une personne un peu senssible comme moi à l'injure publique se fasse elle-même insulter en retour de manière aussi directe. 

Second point qui me semble assez central, celui de la critique basée sur la vieille dichotomie entre producteurs de CR et lecteurs. Contrairement à beaucoup d'autres médias, les quelques autocrates qui font régner la terreur sur ce forum n'ont toujours pas compris qu'elle n'a aucun fondement et qu'il ne peut exister de producteurs de textes sans lecteurs. Je suis pour ma fier fier d'appartenir à la seule seconde catégorie et je pense que cela ne disqualifie pas a priori mes jusgements, aussi rares soient-ils. 

Pour finir, je maintiens que je ne comprends pas à quoi peut bien servir un compte-rendu aussi acrimonieux que celui de Legui, motivé de manière claire par un biais de lecture vis à vis de la région concernée. Certes Legui n'est pas un critique, mais à partir du moment où il publie sur un réseau public, il doit bien comprendre qu'il s'expose à la critique. Pour publier de manière joyeuse un tissu d'âneries indignes de tout amateur il y a après tout d'autres réseaux bien connus et moins publics qui me semblent plus appropriés. 

D'où ma question : quel est l'intérêt pour les lecteurs du forum de lire des compte-rendus tenant plus manifestement de la private joke ou du défoulement personnel ? 

Pour ma part aucun. Je le redis et je maintiens que j'ai le droit de le dire sans être taxé de connard.

Bien à vous,
Laurent.
 

Nonon j'avais bien écrit connards mais un modérateur a dû passer par là. 

Je prends note. Votre réponse suffit en elle-même à démontrer le contenu de mon propos précédent sur les quelques autocrates qui tyrannisent ce forum et sur leur soi-disant humour. 

Bien à vous,
Laurent

C'est cela oui... 

Ouais, enfin, si Poutine était aussi autocrate que JB, l'Ukraine serait bien peinard en ce moment...

On se calme et on boit frais à Saint-Tropez.

Legui n'est pas du genre à flinguer pour flinguer ; il se trouve que son ressenti sur cette dégustation a été désastreux, et je ne vois pas pourquoi il devrait s'interdire de l'écrire. Il faut plutôt se demander pourquoi les vins (pas tous) n'ont pas été au niveau attendu.

Moi j'ai trouvé ce CR de Legui beaucoup plus informatif et documenté qu'un CR de Vaudésir sur des vins du Jura 

Bonsoir, 

je n'ai personnellement aucun problème avec le fait qu'on n'aime pas des vins et je ne suis après tout pas un défenseur invétéré des vins de Loire, mais là j'ai trouvé le ton le plus souvent moqueur, voire blessant vis à vis du travail de personnes bien réelles. 

Par ailleurs, je n'ai peut-être pas compris la phrase, mais lorsque Legui dit  "Un Chinon de chez Couly-Dutheil, clos de l'écho 2003, me fera dire que le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c... on est c...", j'avoue ne pas comprendre de qui il parle exactement et je commence à me poser des questions. 

Bien cordialement,
Laurent.

 

Bon Laurent on va se tutoyer parce que là tu commences à me les briser menues…
Alors passe ton chemin veux-tu. C’est la seconde fois que je te le demande. Et je peux le dire autrement mais ça sera moins poli. 

Revenons à ces merveilleux vins que je n’ai pas appréciés. J’attends les CR des autres.  Point. 

Encore de la violence. Décidément, vous et vos amis ne connaissez pas grand chose d'autre.

Il est clair que le fait de m'insulter de connard ne me donne pas très envie de passer mon chemin. Je ne suis pas prêt à me laisser impressionner par ce qui ressemble très clairement à du harcèlement ("passe ton chemin"), de la part de quelqu'un d'injurieux (tu me les brises menu"), qui se prend pour un cowboy et use de la menace aussi facilement ("Je peux te le dire de façon moins polie"). 

Bien à vous Monsieur,
Laurent.







 

écrit:

Bon Laurent on va se tutoyer parce que là tu commences à me les briser menues…
Alors passe ton chemin veux-tu. C’est la seconde fois que je te le demande. Et je peux le dire autrement mais ça sera moins poli. 

Revenons à ces merveilleux vins que je n’ai pas appréciés. J’attends les CR des autres.  Point. 

Pour ne pas flinguer les tontons, j'écrirais "les briser menu"...
De plus, peut-être serait-il préférable de rester courtois et d'en revenir effectivement au vin.

jlj

Bonsoir Laurent,

Il faut admettre que chacun puisse avoir des goûts ou des ressentis différents les uns des autres.
Gui, nous a fait par de son ressenti et je le respecte. Il faut dire et écrire quand on aime et quand on n'aime pas !
Moi qui aiment les vins de Loire, il m'arrive d'avoir des déceptions.

Il nous a fait partager ses avis sur les vins qu'il a dégustés et je le remercie
Cordialement
Gaëtan

P.S : Il me reste des Clos de l'Echo 2003

écrit:

Moi j'ai trouvé ce CR de Legui beaucoup plus informatif et documenté qu'un CR de Vaudésir sur des vins du Jura 

 

Je préfère Jacques Brel à Georges Brassens , au suivant...et s'ils y en avaient qui pensaient autrement rien ne les empêchaient de s'exprimer 

Je me permets d'intervenir en espérant recentrer le débat   Pour ma part, je serai un peu moins sévère même si je n’ai également pas aimé les rouges.

On commence avec un Domaine Huet Vouvray 2015 pétillant, nez de foin coupé, cire d’abeille, en bouche la bulle est fine, la finale s’étire sur une belle trame acidulée. TB et peut être le vin que j’ai préféré de la soirée.

Première paire :
Guiberteau Saumur Brézé 2017, truffe blanche au nez assez entêtante, j’ai personnellement du mal à lire le vin et je n’accroche pas, AB.
Blot Clos de Venise 2018, nez de poire et de fruits frais, en bouche c’est caressant (ou mou ?) et montre une légère sucrosité. Bien mais j’ai gouté mieux sur d’autres millésimes, B+.

Seconde paire :
Rémi Pivert Anjou 2019 Château la Saulaie, très beau nez sur le coing et la mirabelle. En bouche on retrouve facilement les aromes du nez et le vin présente une belle tension. Un beau chenin, TB-.
Thibaud Boudignon Anjou 2019, servi bien trop chaud. Regouté en fin de soirée, le vin se montre assez complexe, une belle maturité et des notes de citron verts et fruits exotiques, TB-.

Le dernier blanc a été servi seul, c’est un Huards Francois 1er 2017. Nez assez spécial très pétrolé, en bouche l’acidité est trop forte et le vin mal équilibré. Grosse déception car j’avais beaucoup aimé leur cuvée Romo 2018, sans moi.

Viennent ensuite les rouges que je ne commenterai pas car je n’en ai aimé aucun, la vie est dure parfois…

On termine sur Blot Montlouis demi-sec 2016, un beau nez flatteur sur le coing et l’ananas mais qui ne délivre pas toutes ses promesses en bouche. Légèrement dissocié et peu de matière, pas la soirée à M. Blot décidemment, B. Puis Sébastien Brunet Vouvray 1ère trie, nez original sur le whisky (?), en bouche mandarine, abricot et fruits secs, pas une complexité folle mais bien fait, TB-.

Même si tous les vins n’ont pas brillé, c’était une bien belle soirée, la première pour moi, à bientôt ! 

 

Parenthèse Modo On

On va essayer de se détendre un peu...

Gui est un ami très proche.
Et il est célèbre chez les Gunthards pour sa plume aussi laconique que son palais est affûté .
Et ça vaut autant quand il aime que quand il est déçu.
Des années que je l'engueule de rarement rebondir sur les CRs de nos soirées, me faites pas regretter ce travail de longue haleine chargée...

Donc forcément, quand on apprécie un domaine qui se fait étriller, on aimerait quelques précisions pour comprendre.
C'est ainsi que je lis la remarque de Laurent.
Pas besoin non plus d'aller compter le nombre de CRs pour justifier du poids d'une intervention ou d'analyser le niveau d'humour de la prose de Brassens.

Essayons de revenir aux vins bus ce soir là en espérant que d'autres Parigots viendront partager leur ressenti.

Parenthèse Modo Off

C'était une première pour moi aussi et un moment très sympa. Legui est très sympa et pas péremptoire pour un sou même si évidemment hyperbolique dans son désintérêt pour les vins de Loire. Il faut être au moins 2 pour la montée aux extrêmes précédente et on aurait tout à gagner à passer l'éponge dessus.

Voici mon petit CR (basé sur le travail préalable de Bjambon) :
Bizut du vin (2 ans d'intérêt certes fort, mais que 2 ans) de Loire, ça a été l'occasion d'une masterclass pour moi. Dans tous les cas, la curiosité l'a emporté sur les attentes et encore plus le contenu. Je suis plus porté sur les vins blancs en général que les rouges. Effectivement, certains rouges étaient peu avenants (même si oenoeogiquement corrects).

On commence avec un Domaine Huet Vouvray 2015 pétillant, nez de foin coupé, cire d’abeille, en bouche la bulle est fine, la finale s’étire sur une belle trame acidulée. Le vin est évolué avec un chenin qui part sur une puissance assez leste de raisin de corinthe. ça fonctionne pour moi. TB-

Première paire :
Guiberteau Saumur Brézé 2017, truffe blanche au nez assez entêtante (je ne l'ai pas sentie),je n'ai pas trouvé le chenin et m'a fait penser à un Sancerre au verre que j'avais bu au bistro. Une acidité de bain de bouche m'empêche d'aller plus avant. Bof.
Blot Clos de Venise 2018, nez de poire et de fruits frais, en bouche c’est caressant (ou mou ?) et montre une légère sucrosité. Bien mais j’ai gouté mieux sur d’autres millésimes. Idem. Comme le vin est plein de surprise, les plus expérimentés en vins de Loire jouaient sur du velours à propos des différences de styles entre Blot (sans SR) et Chidaine (qui ne termine pas coûte que coûte les fermentations). Surprise à la tombée de chaussette ! Dans l'ensemble j'ai préféré celui-là. B+

Seconde paire :
Rémi Pivert Anjou 2019 Château la Saulaie, très beau nez sur le coing et la mirabelle. En bouche on retrouve facilement les aromes du nez et le vin présente une belle tension. Un beau chenin, TB-. Peu de souvenirs mais j'avais trouvé ça bien et légèrement derrière le Blot. B
Thibaud Boudignon Anjou 2019, servi bien trop chaud. Regouté en fin de soirée, le vin se montre assez complexe, une belle maturité et des notes de citron verts et fruits exotiques, TB-. Pas mal du tout effectivement avec un équilibre sympa, probablement le meilleur vin de la soirée pour moi. TB-

Le dernier blanc a été servi seul, c’est un Huards Francois 1er 2017. Nez assez spécial très pétrolé, en bouche l’acidité est trop forte et le vin mal équilibré. Grosse déception car j’avais beaucoup aimé leur cuvée Romo 2018, sans moi. Idem, AB.

Viennent ensuite les rouges que je ne commenterai pas car je n’en ai aimé aucun, la vie est dure parfois…

Pour les rouges, je commenterai mon apport : Bourgeuil, Domaine de la Butte, Le haut de la butte 2018 : fruits rouges, poivron, un trait végétal, un peu de perlant (j'y suis manifestement très sensible, j'en ai trouvé dans la moitié des blancs aussi) et une haute acidité qui mettent les tannins à l'arrière-plan. Ce n'est pas vraiment mon style de vin rouge de prédilection. AB

Les deux domaines du Collier rouge étaient effectivement d'une fermeture vraiment rude, un demi verre d'eau nécessaire après chaque gorgée pour faire passer l'astringence.

On termine sur Blot Montlouis demi-sec 2016, un beau nez flatteur sur le coing et l’ananas mais qui ne délivre pas toutes ses promesses en bouche. Légèrement dissocié et peu de matière, pas la soirée à M. Blot décidemment, B.Idem, même ressenti : il goûte presque sec et fluet de surcroît, ne remplissant pas les attentes en bouche (le nez était lui sympa). B Puis Sébastien Brunet Vouvray 1ère trie, nez original sur le whisky (?), en bouche mandarine, abricot et fruits secs, pas une complexité folle mais bien fait, TB-. Le bond en bouche était palpable et ça permit d'apporter un peu de réconfort à nos gencive qui ont vécu Iwo Jawa avec les rouges auparavant.

Même si tous les vins n’ont pas brillé, c’était une bien belle soirée, la première pour moi, à bientôt ! De même une expérience à réitérer avec plaisir.

Sven

bah mince Guillaume, grace à ton CR, on a jamais eu autant de vue concernant nos soirées, je me trompe ?
Ton CR aurait été parfait  si on avait pu avoir des photos de ton visage "illuminé" à chaque gorgée de rouge...


on se voit bientôt à la prochaine soirée !

Marco

Viennent ensuite les rouges que je ne commenterai pas car je n’en ai aimé aucun, la vie est dure parfois…

C'est dommage cette réticence à ne pas expliquer pourquoi les vins n'ont pas plu (et tu n'es pas le seul  ).
Il y a autant à retirer, si ce n'est plus, pour les lecteurs. Est-ce dû à une acidité trop haute, à de l'amertume, à de la verdeur, aux aromes, à la texture, etc.. (ou bien tout à la fois pour Gui )?

La réponse de Laurent m'a donné très envie de réagir par son agressivité...puis j'ai lu les multiples réponses faites par tous, qui ont désamorcé mon agacement.
Néanmoins: il nous est arrivé à tous de tomber sur une mauvaise série, de surcroît dans des appellations qu'on goûte mal ( j'ai le souvenir d'une dégustation "prestigieuse" de Bordeaux qui m'avait prodigieusement ennuyé alors qu'autour de moi on s'extasiait). En revanche, je trouve utile que Legui dise, avec le ton qu'il veut, que les vins de la soirée ne lui ont pas plu, et s'en explique. Si j'ai moi-même tendance à ne parler que des vins qui m'ont plu, les CR négatifs sont tout aussi informatifs, et ne dénigrent pas le travail du vigneron pour autant.
Je ne doute pas qu'une autre dégustation de cabernets de Loire pourrait de sa part donner lieu à des CR bien plus laudateurs. Quant à la citation de Brassens, il suffit de se référer au titre de la chanson: elle voulait dire qu'un vin mal né ne s'améliore pas. Où est l'insulte?
Bonne nuit
L

Le CR de Guillaume peut gêner et je le comprends d'autant plus que personnellement, je fais un effort permanent pour rester le plus objectif possible pour différentes raisons dont celle qui a été exprimée sur ce fil : le respect du travail du vigneron.

Ceci dit, une lecture possible et qui me paraît assez évidente est celle qui se place sous l'angle de la franchise couplée avec l'humour.
Clairement et d'entrée, Guillaume annonce sa subjectivité, l'assume-t-il, je n'en sais rien (apparemment oui), mais il nous donne les moyens de l'envisager. De plus, il est loin d'être le seul à avoir des réticences sur les rouges de Loire, réticence qui amène alors forcément de la subjectivité, mais une subjectivité qui a pu être forgée à partir de nombreuses dégustations antérieures marquées sous le sceau de l'objectivité.
Ensuite, les vins sont décrits par rapport à son ressenti.

De toute façon, un CR doit toujours être interprété par le lecteur, et ici je pense qu'il y avait de quoi ne pas surréagir tout en réagissant devant la forme si l'on pense qu'elle mérite des éclaircissements ou un contre-point.

Bonjour à tous

Je n’arrive pas à me faire une idée
Les vins n'étaient pas bons ?
Les vins n’étaient pas à votre gout ?
 

Ca manque de précision, c'est certain, je les comprends en gros comme ceci : pas de gourmandise, pas de charme, des vins 'acides', 'austères', sans harmonie, bref qui donnent pas envie d'être décrits avec précision d'où la forme et peu de détails.

écrit:

Bonjour à tous

Je n’arrive pas à me faire une idée
Les vins n'étaient pas bons ?
Les vins n’étaient pas à votre gout ?

 

Il y a eu d'autres CR de cette soirée, par Benjamin et moi notamment pour permettre de se faire une opinion : on a eu la chance de ne pas avoir de bouteilles défectueuses, ni déviantes. En ce sens les vins étaient corrects. En revanche, la plupart n'ont pas été au niveau espéré (les Blot notamment) et les rouges ne sont pas les styles favoris de ceux qui ont fait les CR. Nicolas qui est amateur de rouge de Loire pourra préciser son sentiment mais je ne crois pas que les surprises ont été bonnes malheureusement.

Donc les vins n'étaient pas à notre goût. Evidemment, c'est quand même sympa d'ouvrir 16 bouteilles et de partager un repas, et puis ça m'a fait le palais donc en aucun cas ce fut un chemin de croix  .

Pour y être passé un certain nombre de fois, faut reconnaître que la rédaction d'une soirée thématique quand les vins étaient en mode auberge du cul tourné, ça, c'est un chemin de croix bien pire que de les partager.
Car seul face à son clavier, on n'a plus que le déplaisir en mémoire.
Alors que la veille, et même si ce n'était pas ce qu'on espérait, il y avait au moins le plaisir de partager sa déception.

Je n'ai pas été "choqué" par le compte-rendu de Legui. Il dit d'emblée qu'il n'aime pas le Cabernet Franc. A partir de ce constat, il s'agit du récit d'une soirée et non d'un jugement péremptoire sur la qualité des vins.

Donc je répondrai à la dernière question : les vins ne sont pas à son goût. Et il faudrait un amateur de Loire pour juger s'ils étaient bons ou non.

De toute façon, comme souvent dans les soirées LPV, le choix était un peu aléatoire, entre un 2003 (année atypique) et un 2018 (les vins de la Butte ont besoin de temps).

Ralf