Oui mais non, je ne ferai pas de compte rendu. Voilà !

Ça prend trop de temps, puis j'en ai marre de les faire moi à chaque fois, bla bla bla, vous m'énervez, bla bla bla, vous me fatiguez, bla bla bla. En résumé bla bla bla, je vais faire court et plus concis qu'à l'accoutumée mais oui, me revoilà !

Hey, quelle heure il est là ? Cétipa par hasard l'heure de partir en Bourgogne pour notre périple semestriel ? Mah Bien Sûr que Si !

En voiture Simone, il est teteure et quart mercredi soir, Pins débarque avec sa sacoche en cuir et commence à décharger ses affaires chez moi avec la mine d'un gosse qui compte les heures avant minuit à noël. Au programme petite et légère temporisation sur fond de François Chidaine Les choisilles 2014 qui goutte mais alors velu, avec ses petits SR et la patte du vigneron qu'on reconnaît assez facilement je trouve, puis un Coteaux Champenois d'Egly Ouriet cuvée Ambonnay rouge 2016 qui goute lui aussi avec une forte pilosité (velu quoi, mais c'était pour changer) pour un pinot "venu d'ailleurs". C'est profond, y'a du jus, du volume, le nez est une ode au pinot, ça tombe peut-être un peu court mais n'usurpe en rien son prix et sa réputation.

Est ouvert pour madame un Ben Ryé Donnafugata 2018, ce serait dommage tout de même de pas se rincer le gosier. Mwé Mwé Mwé. Nous sommes désormais Jeudi, il est 5h45 du matin et devinez quoi ? J'ai les yeux collés. Rejoins pas l'ami Clément, aussi frais qu'un préservatif ayant passé 20 ans dans un portefeuille,  nous prenons la route pour Sarrians récupérer nos allocations respectives. Un constat à l'arrivée, une queue de plus en plus longue, et de moins en moins de vin à la sortie. En diagonale pour tout nouveau client, il faudra se contenter d'une bouteille de domaine 2017, ça rigole pas cette année.

Nous filons à la hâte pour Bouzeron ou nous sommes attendus au domaine de Villaine pour déguster les 2020 en bouteille. Nous rejoignons Val et Henri aussi doués pour programmer un GPS que pour manger avec des baguettes...

Super accueil, des blancs et rouges qui gouttent, un discours pertinent et captivant sur la bio, mais des vins je trouve malheureusement servis légèrement chauds. Je ne suis pas plus conquis que ça, d'autant plus et particulièrement pour les rouges que je trouve qu'une aération leur est généralement très bénéfique. Bref déréchef un super moment quand même, il est 17h30, direction le gîte afin de décharger et préparer la première soirée dite de "temporisation".

Accrochez-vous comme je vous l'ai dit on va faire concis cette année :

o Pascal Doquet Champagne Vertus Premier cru Coeur de terroir 2008 ; pas nécessairement un grand fan des champagnes, pointe oxy, belle fraîcheur, bulle moyenne, agréable, c'est très bien.
o Meursault 1er Cru Goutte d'or domaine Buisson Charles ; un vin cueilli sur un parfait plateau de maturité. Superbes arômes au nez de pétard grillé, allumette, en bouche une matière parfaitement équilibrée exprimant parfaitement tonicité et rondeur / gras. En sus ma rétro caramel, what else ? Excellent.
o Domaine Chapoutier, cuvée l'Ermite Ermitage 2005 ; intouchable. Carafé 4 heures inapprochable, 2 jours après basculé en eau de vie. Expérience ratée et décevante, sans avoir pu approcher de près ou de loin la bête. A revoir en 2040 si vous me demandez mon avis, mini, mais ce sera sans moi.
o Mas Jullien Lous rougeos blanc 2019 ; vin bien exécuté mais trop pataud à mon goût, assez linéaire et sans relief. Préféré en comparaison un Montcalmès blanc 2018.
o Domaine JM Fourrier Gevrey-Chambertin 2013 ; magnifique, cueilli sur un plateau de maturité sensationnel, épicé, profond, tout d'un 1er, voir d'un grand en comparaison d'un BM du domaine Bart récemment dégusté (moins de longueur et profondeur mais de sérieuses similitudes).
o Mas de la Séranne Bonaventura 2010 ; un beau vin, superbe fraîcheur pour ce 2010 à attendre je pense 10 ans sans problème comme consommer dès à présent légèrement aéré / frais. Un vin qui appelle la table.  
o Domaine Gangloff Sereine noire Côte Rôtie 2014 ; un vin difficile à appréhender en l'état j'ai trouvé, même si bien équilibré, pas en place, à attendre.
o Domaine Gros Frère et Soeur Clos Vougeot 1997 ; excellent, arômes de pivoine comme souvent avec Gros F&S, épices, une infusion de pinot profonde avec une belle allonge / longueur.
o Domaine Marcel Deiss, Altenberg de Berheim 1998 ; excellent, parfait plateau de maturité. Belle matière déliée avec une belle acidité et un niveau de sucres parfaitement équilibré. Au nez ça  pétrole peu, en bouche c'est gourmand, sapide et extrêmement frais, un pur régal.



Il est déjà 1h du matin, direction le plumard, et un lever comme d'habitude aux aurores pour un traditionnel petit run dans les vignes, mais cette fois-ci en montant sur les côteaux.



On est pas mal là quand même non ? En bas le village de Meursault.

Puis on enchaine avec les dégustations du jour ;

o Domaine Ballot Millot ; goutés en coup de vent car ouvertes un Chevalier Montrachet 2020 (stratosphérique, en largeur, en longueur, un volume gigantesque), Meursault Les Criots 2020 au top.
o Domaine Rossignol-Trapet Gevrey-Chambertin ; dégustation sur fût des 2021 et 20 en bouteille pour comparer. Super accueil, pure merveille, belle acidité, des robes "normales" enfin (en comparaison de 19/20), Latricières et Chambertin comparés bouteille (20) et fûts (21), la différence de millésime est énorme et ça goûte velu de chaque côté avec je trouve "enfin" un retour à un "pinot bourguignon".
o Domaine JJ Confuron 2021 Prémeaux-Prissey ; dégustation sur fût des 2021. Un fruit mur, trop mur en comparaison de ceux goûtés chez RT sur 2021, moins fan.
o Domaine Moingeon Saint-Aubin ; Dégustation bouteille des 2020, super accueil. Probablement sur Saint-Aubin un des meilleurs Q/P de Bourgogne. PULIGNY-MONTRACHET 1er Cru "La Garenne" et CHASSAGNE-MONTRACHET 1er Cru "Les Vergers " goutent velu, j'ai trouvé toute la gamme de rouges extrêmement croquants et gourmands. Superbe pour le Q/P.

2ème soirée, supposée être la soirée je cite  "grosses quilles" ;

o La justice Bretaudaud 2019 ; excellent, savagnin dur à trouver mais val à l'annonce de l'assemblage sans même avoir gouté / mis le nez dans le verre annonce Brétaudaud. 'Foiré !
o Domaine Dureuil Janthial Meix Cadot VV 2015 : une tuerie, probablement le meilleur Q/P de bourgogne. S'alignerait sans problème au devant de grands noms / climats de bourgogne. Belle acidité / fraîcheur sur un millésime gorgé, le nez est beurré, floral, fruité, la bouche est sapide, tapissante et fraîche, la longueur honorable, superbe.  
o Grange des pères 2015 blanc : grand vin, des épices (les yeux bandés je goute un rouge), de la profondeur, de la largeur, beaucoup de fraîcheur, nez comme bouche chirurgicale, magnifique, Grand vin, les poils, toussa toussa.
o Domaine Mikulski, Meursault Poruzots 1er Cru 2018 ; joli nez de pétard grillé, une bouche sympa mais qui manquait je trouvais de profondeur et de largeur, avec une finale assez pataude, c'est 18.
o Domaine Ballot Millot Meursault Les Criots 2007 ; Superbe nez pétard avec cette réduction foie gras que personne ne comprend mais qui me parle, belle rétro caramel (qui ne parle à personne non plus), bref, un superbe moment.
o Clos Rougeard Saumur-Champigny 2010 ; J'ai pas mis le nez dessus que j'annonçais Clos Rougeard. Bon au nez ça sent le poivron, sorti de ça la matière est superbe, velours, avec une belle densité. Une finale peut-être un peu courte mais un un magnifique équilibre / superbe réalisation.



Vue du gîte, mieux serait insupportable...

o Nuits-Saint-Georges Les bousselots 1er Cru 2014 du domaine Chevillon ; Pas super bien gouté le soir (assez massif j'ai trouvé), divinement bien regouté le lendemain midi beaucoup plus accessible. Excellent.
o Grands-Echézeaux domaine Gros Frère et soeur 1997 ; assez mal gouté (sur des arômes un peu tertiaires). Le problème ne venait pas du vin, mais de moi qui accusait trop de fatigue (et d'alcool, on me souffle en régie).
o Richebourg domaine Gros Frère et soeur 1997 ; idem, à l'ouest, j'ai trouvé le vin d'une insolente jeunesse et dans une phase trop dynamique à mon goût avec une bouche légèrement ciselée.
o Pétrus Pomerol 1996 ; le bouchon qui pète au bilame à 1cm de sa base dans le goulot, c'est pas bon signe. Un vin bien en dessous du mythe le soir, mieux le lendemain mais qui pour moi ne mérite pas forcément son prestige. Un millésime plus abouti me ferait peut-être penser le contraire mais je suis définitivement convaincu du fait que pour apprécier le mythe, il faut pouvoir cueillir ce château sur son plateau de maturité / aéré à la perfection / température qui va bien etc... En clair, sans notice, je pense qu'attendre de Pétrus d'être grand c'est comme attendre d'un gouvernement d'être investi.



Là par contre il doit bien être 2 heures du matin, et se lever à 7 heures ça pique. Allez go ! Petit run sur la route des grands crus cette fois-ci, je pars vers Chassagne, profitant de Pucelles, Genévrières, Perrières, Montrachet, Bâtard Montrachet etc... Si l'année dernière j'ai pu profiter de la côte de Nuits sous un soleil de plomb, cette balade le matin avec un magnifique ciel bleu en côte de Beaune est une ode à la bourgogne. Qu'il fait bon vivre ici quand la vigne est aussi verte et que le temps est clément.



Dégustations du jour bonjour² ;

o Domaine Laurent Pillot ; Dégustation des 2020 en bouteille. Des vins purs et cristalins, la patte du domaine je trouve. Excellents, en blanc comme en rouge avec toutefois en rouge une cuvée (me souviens plus quel pommard) assez (trop) tanique. Rugiens en revanche goutait velu, volnay et chassagne aussi.
o Domaine Parigot Méloisey : Dégustation des 2020 en bouteille, super accueil. Gros coup de coeur (confirmé) pour épenots, charmots et beaune grève. Des meursault avec une grosse acidité en blanc, en rouge du reste des touchers de bouche au top mais des finales assez taniques / asséchantes j'ai trouvé.
o Dureuil Janthial Rully ; Dégustation des 2020 en bouteille, la gamme complète (24 bouteilles, 12 blancs, 12 rouges) qui goutent toutes divinement bien. Gros coup de coeur en blanc pour chapitre, grésigny, meix cadot VV, les puligny et le rully village. En rouge j'étais malheureusement moins réceptif, tout s'est divinement bien gouté, l'accueil était sensationnel avec Vincent, ses amis / sa famille, les rouges extrêmement croquants (Mercurey notamment) avec deux Nuits-saint-georges très sérieux et taillés pour la garde. Un grand merci.



Et c'est parti pour la dernière soirée au gîte !

o Domaine François Cotat les monts damnés 2012 ; mon meilleur sauvignon non bordelais à ce jour. Superbe au nez comme en bouche avec rétro caramel, j'ai adoré.
o Domaine Droin montée de tonnerre Chablis 1er Cru 2012 ; j'aurais mis un billet sur un grand cru, incroyable. Un nez réduit foie gras, une bouche large et fraîche, une magnifique longueur / rétro, c'est magnifique. Confirmation pour moi que Droin est probablement le meilleur Q/P de Chablis et qu'il peut prétendre à boxer dans la cours des grands sans forcer.
o Maison bouteau Chardonnay le Bruleau 2019 ; un agréable compagnon d'apéro.
o Gevrey-Chambertin cuvée Alexandrine 2017 domaine Marc Roy ; une tuerie. Excellent au nez comme en bouche, j'aurais en revanche pas mis 1€ sur 17. Une cuvée profonde, avec du volume en bouche et une super allonge en finale.
o Musigny Grand Cru domaine Jacques Prieur 2012 ; mon meilleur pinot à ce jour. Au nez une aromatique qui ne cessera de se délier / évoluer, en bouche un toucher soyeux comme jamais découvert jusque lors et longueur exceptionnelle bâtie sur des notes épicées incroyables. A ce jour pour moi Musigny en rouge c'est un peu le Montrachet en blanc, la puissance, le toucher, le volume, la finesse, un sentiment d'aboutissement et de perfection, céleste.
o Guilhem Gaucelm Ermitage du Pic Saint Loup 2014 ; à l'aveugle nous partons tous en côte rôtie. Première fois que je goute GG aussi épicée / typée Syrah (peu ou pas de trace d'olive noire). Superbe, et agréable de gouter "différemment" une cuvée qu'on apprécie. Peut-être plus de Syrah dans l'assemblage cette année là ?
o Le pavillon Domaine Chapoutier Ermitage 1996 ; objectivement rien à lui reprocher, superbe ermitage au nez comme en bouche néanmoins j'ai trouvé en dedans versus Chave 1996 (malheureusement) dégusté récemment.
o Domaine Philippe Delesvaux Les Clos Côteaux du Layon Saint-Aubin 2016 ; le nez tire méchamment eau de vie, j'ai préféré la bouche nettement plus clémente, pas conquis.



Il est 2h30 du matin là, on a super bien temporisé, et au cas ou ça suffise pas je traînerai jusqu'à 3h30 autour de la bière de l'amitié.

Réveil 7h Dimanche, on plie le gîte, et on charge les camions, en croisant les doigts pour pas subir une pesée... (de la maréchaussée comme à la maison, vu le week-end qu'on vient de s'enfiler (tiens d'ailleurs faut que je pense à décaler ma prise de sang moi)).



Un week-end ou nous avons comme à l'accoutumée bien vécus. Après la montagne ça vous gagne, je propose "La bourgogne, sans vergogne !" (ou "ça cogne !", au choix).

Merci à Pins, Clément, Val, Henri pour leur bonne humeur, de nous avoir Clément et moi intégrés comme ils l'ont fait, et de continuer à accepter nos piètres compétences de dégustateurs. A la bonne humeur, aux amis, à LPV, aux vignerons qui magnifient ces instants de partages !

Des bécots.

Superbe Thomas.

Merci à toi, une nouvelle fois, d'avoir pris le temps de retranscrire ce merveilleux week-end d'amitié, de partage et de dégustation.

Je te rejoins totalement dans les descriptifs que tu fais de nos soirées mais aussi des dégustations chez les vignerons.

Un remerciement particulier à Vincent Dureuil pour son invitation à déguster toute sa gamme. Un réel moment convivial et de partage.

Côté domaines :

De belles confirmations : Parigot, Fernand et Laurent Pillot, Bernard Millot, JJ Confuron, Dureuil-Janthial et Moingeon, même si on ne peut pas tout acheter.

Une belle découverte (grâce à Val) : Rossignol-Trapet avec une Latricières-Chambertin 2020 et 2021 au top pour moi.

Merci en tous cas à tous d'avoir fait ce déplacement et rendez-vous à l'automne pour le 2ème round.

Bonne journée à tous.

Nathenri

Tu devrais peut-être "déléguer" un peu et vous répartir le boulot pour les CR.
J'imagine bien que c'est compliqué de restituer autant de visites et de bouteilles tout seul.

Je serai curieux d'avoir l'avis de tes compagnons de voyage sur Confuron en particulier puisque nous y étions qqs jours avant vous.
Comme je le disais dans mon CR, je ne trouvais pas de sur-maturité mais un beau fruit avec de la fraicheur.
Si tu trouves leurs 2021 trop concentrés, tu risques de prendre un choc quand tu goûteras leurs 2020.

Solide amigo 
merci 

Fredimen écrit:

o Domaine Ballot Millot Meursault Les Tessons 2007 ; Superbe nez pétard avec cette réduction foie gras que personne ne comprend mais qui me parle, belle rétro caramel (qui ne parle à personne non plus), bref, un superbe moment.

 

Ce n'est vraiment qu'un détail dans ce superbe CR, mais je pense que le domaine n'a pas de parcelle sur Les Tessons.
Mais comme je vois que l'étiquette a bien souffert, on ne saura peut-être jamais 

Sinon, je vois que Nathenri parle de Bernard Millot...mais j'imagine qu'il s'agit de Ballot Millot.

Merci à tous pour vos retours.

@Sylvain ; pour le CR je rouspète plus par manque de temps et le "chiader" comme je le souhaiterais vraiment qu'autre chose. Un séjour comme celui-ci en termes de CR, c'est soit concis comme celui que je viens de faire, soit il faut vraiment prendre le temps, au risque de ne voir sortir le compte rendu 2 mois plus tard, avec moins de ressenti (j'aime bien battre le fer tant qu'il est chaud, malheureusement mon emploi du temps du moment ne me permet de rédiger ce dernier comme je le souhaiterais, soit en version longue).

Du reste pour JJ Confuron la dégustation Rossignol-Trapet du matin a vraiment desservi l'appréciation des 2021 chez eux. J'ai goûté 2020 sur fûts (chez JJC), je n'étais pas "choqué", car nous retrouvions la similitude du millésime d'un vigneron à un autre. Là entre Rossignol-Trapet et JJ Confuron, il y a une marche, en termes de toucher, d'acidité, d'expression du fruit (pur d'un côté, j'ai trouvé "trop mur" de l'autre). A noter notamment chez RT, un écart parfaitement établi entre 2020 (solaire) et 2021 (plus frais). En fait chez JJ Confuron tu as peut-être raison je me méprends à dire que je l'ai trouvé trop mur, peut-être que je n'ai simplement pas suffisamment senti l'écart millésime entre 20 et 21, comme j'ai pu le sentir chez RT. 

@Leteckel ; Correct ! Les tessons c'est le climat que nous avions en panorama du gîte, la cuvée en question était Meursault Les Criots. Enfin, Henri ne se trompe pas, nous avions fait deux groupes, il a dégusté chez Bernard Millot, pas moi, ce pourquoi je n'ai pas retranscris.

C'est vrai que l'effet séquence peut faire varier les perceptions surtout que pour vous les séquences étaient très nombreuses.
Nous n'avions goûté que chez Confuron durant la matinée avec le palais frais et dispo.
 

Vous n'avez pas ouvert de Tessier ni de Carillon le samedi soir?

Je reste sans voix 😜😜😂😂 👌👌

Contraste, j’ai dégusté chez JJ Confuron fin février
et j’ai trouvé la série très marquée par le végétal
… j’ai beaucoup aimé Les Vignottes que je n’ai pourtant jamais achetés chez eux