Compte-rendu d’une soirée de début février. Le thème ? Repas truffes.
Vins blancs
1er vin : nez beurré et noisette. Bouche large en attaque, bulle fine. Persistance sur la noisette, mais précédée d’un léger creux. Avec l’aération, de la sucrosité ressort. Sans aucun doute une base de chardonnay comme le montre la découverte de l’étiquette.
Champagne Egly-Ouriet Blanc de Noirs Grand Cru, dégorgement 02/05
2ème vin : légère note oxydative et fruits blancs au nez. Sensation tannique douce en attaque, bouche droite qui s’élargit en milieu de bouche et se retend en finale. Long, sur des notes crayeuses. Très bon !
Champagne Bérèche Reflets d’antan, dégorgement 12/16
3ème vin (pas à l’aveugle) : nez grillé. Attaque ample, grasse, suivie d’un milieu de bouche citronné. Finale grasse sans que cela tombe dans la lourdeur, y a même du peps.
Meursault Pierre Morey Les Tessons 2008
4ème vin : nez discret. Attaque grasse, belle amertume, bouche alliant la délicatesse et la puissance. C’est riche et d’un très bel équilibre. C’est très bon dans ce style de vins du Sud qui ne renient pas leur origine.
Châteauneuf du Pape Rayas 2006
Vins rouges
5ème vin : le
Monvigliero 2011 de Burlotto est victime de son bouchon !
6ème vin : nez fermé, peu expressif. La bouche est plus aimable même si l’attaque est stricte. Le vin s’ouvre en milieu de bouche et délivre des notes de fruits rouges bien mûrs. Finale puissante, avec une pointe d’alcool et quelques notes animales.
Cornas Clape 2009
7ème vin : nez sanguin et de boîte à cigare. Belle attaque veloutée, tanins fins. Bouche dynamique, belle finale sur les notes sanguines malgré une légère sécheresse.
Saint Emilion Tertre Roteboeuf 1989
8ème vin : nez sur le cuir et une note de sous-bois. Attaque souple mais bouche sèche, finale acidulée. Dissocié. Pas de plaisir. Bouteille défectueuse ?
Saint Emilion Troplong Mondot 1989
9ème vin : note poivronnée et fruits rouges au nez. Attaque souple, tanins présents mais fondus. Très bel équilibre, délicat. La finale est sur la cerise confite, stricte mais sans nuire au charme du vin. Bon à très bon.
Pomerol La Conseillante 1985
10ème vin : nez fumé et fruits noirs. Belle attaque soyeuse, tanins encore sensibles. Un peu de chaleur en milieu de bouche précède une finale équilibrée, sans chaleur qui donne une impression de jeunesse du vin. C’est bon.
Fonsalette Syrah 1999
11ème vin : nez lardé, fumé, petite note poussiéreuse. Tanin un peu épais en attaque, mais un beau milieu de bouche, plutôt velouté. Finale marquée par des notes animales.
Fonsalette Syrah 1993
12ème vin : nez évolué, viande et épices lourdes, un côté décadent. Bouche légère, un rien végétale. C’est au final délicat et plutôt agréable. Bon à très bon.
Hermitage Jean-Louis Chave 1983
13ème vin : à nouveau des notes d’évolution sur la viande. Attaque un peu sèche, qui brouille ce vin plutôt léger. Le vin est porté par son acidité qui lui garde sa dynamique malgré son caractère un peu fluet.
Côte rôtie La Chatillonne Vidal-Fleury 1986
Vin de dessert
14ème vin : nez simple, sur la poire. Bouche sur un équilibre plutôt sec, le moelleux léger ressort en finale. Pas très gourmand, manquant à la fois d’arômes et de sucre.
Condrieu Barge Miss Click 2016 (32 g/l annoncés pourtant)