13/1/05
Coteaux du Languedoc Mas Clavel Copa Santa 1998 (13/1/05)

pour l'analyste pressé, tapez 1
pour le sceptique tapez 2
pour le comparatif, tapez 3
pour l'hédoniste thuriféraire tapez 4
pour l'oenophile raisonnable tapez 5

1. L'analyste pressé
- Robe intense, légèrement évoluée.
- Nez sudiste.
- Bouche chaude, un peu ferme et sèche, correcte mais qui ne retient pas l'attention.
- A regoûter (le lendemain, 10 jours plus tard, sur un autre échantillon, avec d'autres points de vue, sur plusieurs années …).
- note : 14/20 ?

2. Le sceptique
- Bouche plutôt austère, un peu sèche, dont l'avenir n'est pas assuré. La lourdeur n'est pour une fois pas rédhibitoire mais on voit clairement là  (eu égard à  la réputation de la cuvée et du millésime) les limites intrinsèques de ces terroirs surchauffés, donnant des vins initialement flatteurs mais ensuite bancals, ennuyeux, manquant cruellement de race et de finesse, incapables de se bonifier véritablement avec l'âge (et pire, devenant séchant)
- Note : 12/20

3. Le comparatif
- Belle expression naturelle, franche, typée, loin de ces pinots délavés et malingres, artificiellement rehaussés, dont la versatilité et les prix font grandement hésiter. De plus, ce vin n'a pas la lourdeur d'autres vins sudistes. (comme les Rasteau par exemple)
- Note : 16/20

4. L'hédoniste thuriféraire
- Quel bonheur de se replonger dans ce vin chaleureusement recommandé il y a quelques années par un professionnel (et acheté en primeur pour une bouchée de pain) : cette expression fougueuse, un peu osée mais tellement typée est tout bonnement magnifique en raison de sa puissance et de son fruit mûri. Elle remplit généreusement le palais de vagues interminables évoquant le soleil, la garrigue et s'associera à  merveille, entre amis dans un pavillon de chasse, à  des côtelettes de chevreuil grillées aux herbes ou encore à  une daube de sanglier légèrement relevée de piment d'Espelette. Ce vin plein de santé prouve clairement les progrès accomplis par la viticulture languedocienne et confirme les promesses de ce millésime béni des dieux.
- Note : 18/20

5. L'oenophile raisonnable
- Vin goûté en solo sur 3 heures d'affilée (réchauffement dans le verre de 14 à  18°).
- Robe intense, évolution normale, légèrement mate.
- 1er nez initialement mutique, dont il faut extirper un fruit hésitant puis l'aération libère une complexité notable (d'intensité moyenne) : mûre (mûre), pain d'épices (miel, cumin, anis), épices (poivre, girofle), floral, minéral, notes sanguines, cacao, encens. Typicité d'assemblage languedocien (laurier), sans plus.
- Bouche sur ces notes, peu typée par la syrah. Fraîcheur aromatique conservée (menthol, fruit encore frais, agrumes). Concentrée sans excès, particulièrement corsée et chaleureuse (15° d'alcool au bas mot), elle manque essentiellement de gras et de persistance, de fantaisie également. Elle reste par ailleurs relativement corsetée, ferme, sauvage et rêche mais surtout un peu sèche (ce style viril fait penser à  la présence de mourvèdre ou de cabernet, et l'astringence associée). Il faut noter que l'aération et le réchauffement amadouent quelque peu cette expression farouche (et qu'elle sera regoûtée le lendemain pour vérification), sans pour autant accomplir de miracle. Boire car le vin ne devrait pas bénéficier d'un temps de conservation supplémentaire. A associer à  une viande de caractère, pour estomper cette sécheresse un brin encombrante. Diagnostic intermédiaire entre les dégustations de 2001 et de 2005.
- Note : 14,5/20

- Précédentes dégustations - Coteaux du Languedoc - Domaine Pierre Clavel "Copa Santa" 1998 (BlG) :
Cr 2005 - Prix actuel 24 €. DS13 – BLG13 – PC(13-14 ?). Note moyenne 2001 : 15,5/16. Note moyenne du groupe 2005 : 13.
- La couleur est encore jeune.
- Nez animal où perce la violette.
- Attaque ronde puis faisant place à  une grande sécheresse.
- Semble au bout du rouleau.
Compte rendu 2001(LG) :
- Robe intense, encore bien violacée.
- Le nez, de belle intensité et légèrement fumé, recèle des notes de mûre, de menthol, d'eucalyptus
- Bouche sérieuse, bien construite, concentrée, équilibrée et de bonne longueur. Une finale un peu sauvage typée mourvèdre. Un vin à 
attendre, beau potentiel.

Barème
NIVEAU 1 : Inférieur ou égale à  11 Vin à  éviter pour leur manque de goût et/ou leur saveur désagréable et/ou leur défaut.

NIVEAU 2 : 12 12,5 Vin moyen : souffre encore de quelques défauts mais mineurs. Vin simple et court offrant un soupçon d'intérêt. Pas de longueur.

NIVEAU 3 : 13 14,5 Assez bon vin : sans défaut, plaisant, de qualité tout à  fait correcte, techniquement irréprochable. Petite longueur.

NVEAU 4 : 15 15,5 Bon vin : équilibré, mais manquant encore un peu de caractère, de volume et de complexité. Longueur moyenne.

NIVEAU 5 : 16 16,5 Très bon vin : équilibré, le caractère, le volume et la complexité sont présent à  des degrés divers. Longueur moyenne à  bonne.

NIVEAU 6 : 17 17,5 Excellent vin : du caractère, de la complexité, de l'équilibre, avec du volume en plus. Bonne longueur à  très bonne.

NIVEAU 7 : 18 18,5 Grand vin : un caractère affirmé, une belle complexité, un grand volume, une race de classe et un équilibre parfait. Très bonne longueur.

NIVEAU 8 : 19 19,5 Vin exceptionnel : vin vieux parfait qui a confirmé (ou transcendé) ses potentialités, ou vin jeune ou moyennement âgé, parfait, dont les qualités de base et le caractère paraissent extraordinaires.

NIVEAU 9 : 20/20 Mythique : vin à  son apogée, unique, admirable, légendaire, historique qui procure une émotion rare de plénitude.

Message edité (14-01-2005 13:06)

In vino veritas .... je commence a comprendre pourquoi le nom a ete abandonne.

(aaa)

Tu as oublié le pédant livresque.

Nuoc Man
Couleur atramentaire.
Nez et bouche : assertorique plus qu'apodiptique de senteurs nobles complexes et évoluées qui signent une belle plénitude Nuoc Mammeuse.
Cependant ce Nuoc Man manque cruellement d'harmonie.
Les Anchois proviennent du golf de siam et ne sont pas des plus belles origines. Le sel a été ramassé à  la va vite et manque d'un soupçon d'oligoéléments propres au plus grands Terroirs.
A consommer rapidemment je ne pense pas que le temps lui apporte quoi que ce soit si ce n'est des nems.
Note : 12.7254983 avant inflation

Rien à  voir avec celui de Phu quocq qui est de plus noble orignine.

Couleur trouble
Nez puant vraiment le vrai poisson abouti et une once d'acier d'ammeçons.
Si la longueur n'est pas impérialle et le goût à  tendance a se rapprocher de l'eau de ville chlorée à  1/1000 et qui stagne depuis des lustres, plus quelques relents de canalisations au plomb. On sent là  toute la noble origine.
Note : 19.999999 en absolu.

Message edité (14-01-2005 16:07)

J'avoue que je taperais bien 6, car le compte-rendu du pédant livresque est à  se rouler par terre! (aaa)
Merci Robert!

Il ne faut pas non plus oublier celui du passionné de la première heure: (bon, d'accord, c'est le 99, mais on reste dans l'exercice de style!):

"Posted: 9:10:06 pm on 1/12/2002 Modified: Never

Je n'ai pas pu résister à  la tentation de goûter mon dernier achat, la Copa Santa 1999 de Jean Clavel, coteaux du Languedoc, terroir de la Méjanelle.
Tant pis, si c'est trop tôt, j'avais tellement aimé le 98 que je voulais savoir.
Henrik, les portes du temple, elles ont frémi! J'ai cru qu'elles allaient s'ouvrir, j'y étais presque; Il faudra être patient, encore un petit peu. Si c'était si facile, à  quoi bon la passion?
Ce vin est la matérialisation de l'idée que je me fais des vins du sud, le modèle. Si je fais un jour du vin, je veux qu'il soit comme celui là !
Facile d'accès, mais si complexe!
La robe est noire, sans compromis, intense et profonde mais néanmoins brillante, avec des reflets violines.
Le nez mêle les fruits du grenache, cerise noire, liqueur de mûre, les épices de la syrah, un côté fumé et goudronné, des notes mentholées et fraîches que peut-être certains attribueront à  la garrigue.
La bouche est énorme, suave et gourmande, très fruitée, avec des notes boisées évidentes mais nullement gênantes, la finale est très fraîche, sans aucune lourdeur avec des tannins très mûrs qui ne laissent aucune sensation de sécheresse.
45% syrah, 40% grenache, 15% mourvèdre, la terre de Saint Beauzile, et les mains de Clavel.
Je pense, mais j'aimerais avoir d'autres avis, qu'il devrait bien évoluer sur 4 ou 5 ans, et peut-être plus.
Grand vin! "

Je ne vous donne pas le nom de l'auteur, il se reconnaîtra! (aaa) Pas de note, mais un commentaire qui donne furieusement envie d'y goûter! C'est d'ailleurs ce que j'ai fait suite à  ce message. ça ne devrait pas servir à  ça, en fait, un commentaire? Inciter à  la découverte?

Olif

et oui, même si ce 99 n'a pas tenu ses promesses!

Laurent, il va bien falloir un jour que tu cesses de te ridiculiser en public.

Il faut se situer qqpart ??

sur les mill. goutés (1997, 1999, 2000 et 2001) je ne suis jamais emballé et je ne dépasserai jamais 15/15,5 dans ma cotation personnelle

moins de 14 on en parle pas et on a du mal à  en boire !!
14 à  16 on le boit et on n'en parle pas trop !!
16 à  18 MON panthéon tout à  fait personnel
18 : c'est tellement rare et précieux que j'ai du mal à  en parler
au dessus de 18 : je ne donne jamais de notes au dessus de 18 ... et puis quoi encore !!

Le vigneron est très sympa et ne manque pas de personnalité... le vin si !!
pour moi c'est une production qui manque d'individualité, de personnalité... manque de prises de risques et trop de technique sans doute !!

J'aime bien les Garrigues comme vin de copain... meme si dans ce cas je préfère tout de même un Barral !!!

"un côté fumé et goudronné (...) avec des notes boisées évidentes" un résumé de ce qui me gêne dans ce vin !!

Déc 2004 :
Coteaux du Languedoc la Méjanelle – Mas Clavel – Les Garrigues 1998 :(14,5/20) : Superbe de typicité (garrigue, fruit, cacao, poivre, agrumes, pain d'épices), de finesse fraîche et de friandise. Consciencieux et nullement fatigué après ces quelques années, malgré une densité modeste.

Joli vin de copain, en effet

JP,

Merci de me dire ce que je dois faire. La variété des échos est au moins aussi intéressante que la variété des commentaires.
Rire de l'autre revient souvent à  rire de soi (je sais, tu vas me trouver hors sujet).
Mon commentaire, sur Copa Santa 98, est suffisamment explicite je crois.

Laurent

Message edité (14-01-2005 17:24)

"explicite" pour qualifier une de tes écrits, je trouve cela légèrement décalé. C'est bien au moins tu as le sens de l'autodérision. Ce petit jeu m'agace.

Mon sentiment aujourd'hui, après avoir regoûté ce vin, ce que d'ailleurs je n'avais pas envisagé de faire de si tôt, se rapproche davantage, de l'avis 5, dégustateur raisonnable, même si au passage, je pense que si c'est la casque que tu endosses c'est un peu prétentieux, et surtout déplacé ne montrant pas une grande force d'introspection.

Robe très sombre, impressionnante, encore très jeune.
En effet le nez à  l'ouverture est très discret, mais s'ouvre de manière très harmonieuse sur des notes florales, cacaotées mais aussi comme c'est souvent le cas pour les syrahs languedociennes sur des notes de banane sèchée (résultante du bois et du fruit).
L'attaque est dans le volume avec une texture serrée. Des saveurs de cerise et de cacao m'ont semblées être dominante, la touche florale réapparaît sur la finale que j'ai trouvée un peu marquée par l'alcool, maios personnellement nullement sèche. (je dois dire que j'ai ouvert ces bouteilles avec Bertrand Le Guern qui lui a trouvé de la sècheresse au même moment, comme quoi, chacun sa vérité.)
Plutôt que L'hédoniste thuriféraire, je préfère dire que j'ai été totalement aficionado (ce mot correspond davantage à  mon sudisme, tu aimes les mots alors autant leur trouver un beau contexte et ne pas se limiter à  faire le singe savant) de cette cuvée dans ce millésime, que j'ai été ce soir un peu déçu, mais je ne considère nullement ce vin fini. Mes goûts ont sans doute évolué, lui aussi a continué sa carrière. Ce nouveau rendez-vous en appelle d'autres, voilà  tout et permet de relativiser.

Maintenant, sur la démarche, et en particulier sur des morceaux de ton texte, notamment sur celui de L'hédoniste thuriféraire, j'ai effectivement retrouvé des fragments de messages que j'avais écrits qui ressemblaient à  ceux-là : ta démarche, intellectuellement est curieuse. Si tu veux jouer le genre satirique, tu risques (et ça a déjà  commencé) de jouer l'arroseur arrosé à  très court terme.

Message edité (16-01-2005 21:58)

JP,

Tu n'étais aucunement visé, je pensais par ex à  un style journalistique complaisant (pouvant donner lieu à  une médaille régionale) ou à  certains amateurs qui se laissent entraîner par un enthousiasme débordant, sans trop de points de comparaison, légitime mais trompeur !

Fini la Copa Santa 98 le lendemain (bouteille protégée sous vide) : le vin n'évolue pas trop bien, déséquilibré par l'alcool, il est ardent et légèrement amer (mais pas sec). Boire assez vite désormais mais peut-être certains internautes nous surprendront en le regoûtant dans qq années en pleine forme ?!

Au final : 14/20

Ari Om !

Laurent

Message edité (17-01-2005 10:40)

Cher Jérôme,

indépendamment de la dégustation de ganesh, un de mes amis était très inquiet au sujet de ses CS 98. Il avait, comme Laurent, le sentiment que le vin était fini. Dans un forum de vin allemand, les avis sur la CS 98 sont également très partagés!
Du coup j'ai appelé pour lui au Domaine, où on m'a donné les avis de quelques journalistes qui l'ont goûté récemment et qui partagent plutôt ton avis.
Probablement, je pourrais goûter ce vin dans deux semaines et j'ajouterais alors mon grain de sel.
En attendant j'aurais trois petites questions:
Initialement, tu comptais ouvrir la prochaine bouteille quand?
Et maintenenant, tu ouvriras la prochaine bouteille quand?
Tu lui donnes encore combien d'annés de garde?

Merci pour ton avis

Jan

Dans mon esprit ce vin était magnifique et je le réservais à  une très bonne occasion, comme par exemple un dîner en amoureux ou pourquoi pas une horizontale LR 98 avec Ganesh!
Maintenant que je l'ai regoûté, il faut que je vérifie d'abord s'il m'en reste pour savoir si je pourrais en ouvrir une autre! Si c'est le cas, dans les trois ans à  venir et je ne sais vraiment pas ce que ce vin donnera dans 5 ans: j'y crois quand même.
Peu de monde, même les grands professionnels géniaux et talentueux ne donnaient pas cher de la peau de ces vins du sud, et de ce millésime en particulier à  leur sortie, soulignant des vins puissants et solaires qui n'évolueraient pas forcément très bien. On se rend compte aujourd'hui que ce n'est pas si mal que ça.

Merci pour ta réponse. L'ami dont je t'ai parlé se trouve encore avec une bonne quinzaine de bouteilles. Il a vu comment évoluaient les millésimes précédants et il a conclu que le 98 devrait se garder encore longtemps. Maintenant il se pose la question s'il n'aurait pas du les ouvrir plus tôt.

Est-ce qu'il convient de l'ourir longtemps en avance? Vaut-il mieux carafer?

En tout cas je me réjouis d'avance de pouvoir le gouter.

Jan

Jan,

Selon mon expérience (point de vue 5, sans immodestie), les CdL 94 sont (pour les meilleurs) encore superbes aujourd'hui ...

Laurent

Pour moi et contrairement à  Laurent, amélioration après 24 heures.
C'est plus complet, la finale trouve son équilibre. Mais c'est sans doute moi qui vais mieux. Jamais cela n'est pris en compte: on gausse sur l'état de fraîcheur du vin, mais jamais sur l'état de fraîcheur du dégustateur! Tiens! Voilà  un sujet qui va permettre à  Laurent de tenir une bonne semaine.

JP,

Pas la peine, j'ai déjà  donné pour ce point (quitte à  paraître trivial), et prépare l'avenir avec déjà  pas mal de crs sur les rails ...

4 repas/dégust (2 à  Tse, 1 à  Bordeaux, 1 à  Albi) : peut-être nous y verrons-nous (l'invit ne dépend pas que de moi) ?

Bandol

vins américains ambitieux

vins allemands

Laurent

Bonjour,

Bu récemment:
copa Santa 98 99 et 00, en plus Calage 00

Le 98 a été décanté pendant 2h 1/2 ce qui était un peu trop mais il est sublime. Il tiendra encore quelques années, sans aucun doute.

Le 99 nous a un peu decu (buvez-le tout de suite), le 00 a encore un bel avenir.

Le Calage: très beau , très élégant, très Syrah!
(Mais je ne connais pas la composition des cépages, je me trompe peut-être)

Il reste une petite incertitude. L'ami qui nous a invité pour cette dégustation nous disait que le 4 dernières bouteilles du 98 qu'il a ouvert pendant les derniers mois (et qu'il avait acheté chez un autre caviste) n'étaient pas au même niveau.
Au Domaine on m'a dit qu'il faisaient des mises différentes, mais le plus homogènes possible et qu'un problème concernant la CS 98 ne leur était pas connu.

Jan

merci pour ces CR et ces informations.

Voilà  au moins un producteur qui reconnaît explicitement faire plusieurs mises. Coup de chapeau Monsieur Clavel !(hhh)

cordialement

Yves Zermatten

Copa Santa 98 :

Bu depuis deux jours.

Bouchon impeccable.

Somptueux.

Rien à  voir avec celle de la grande dégustation faite avec les languedocs 98.

C'est un vin qui arômatiquement est excellent. Il est relativement soyeux.
je l'ai trouvé profond, équilibré avec une bonne fraîcheur ( sans plus ) .

Il est gourmand, on sent un fruit très mûr.

Bonne longueur.

Ce coup ci un vrai régal.

J'avais acheté 3 bouteilles près de Toulouse chez un caviste en 99 ou 2000.
Bu une après l'achat : énorme matière, tanin serré envelopant la bouche.
Il laissait présagé une belle garde.
Cette dégustation l'a confirmé de belle manière.

Cette bouteille confirme à  coup sûr tout le bien que certains ( dont Jérôme bien sûr) pensaient de ce vin.

J'attends la troisième au moins deux ans.

Jmm