Jérôme,
Je pense qu'il s'agissait d'une bouteille de Phil 85... mais, je ne me souviens pas du producteur.
Réponse lundi soir ou mardi, au terme de la verticale de Haut-Marbuzet programmée...(bbb)
A propos de ces notes iodées, on peut parier pour un vin millésimé 2000!
Ton commentaire sur ce Layon et sur celui de Ph. Delesvaux est à rapprocher des notes de dégustation du QdC de Francis Poirel lors des LPViades.
A chaque fois, ces impressions apparaissent et pas uniquement pour les "gens du sud"!...(aaa)
Ne faut-il pas alors penser qu'il s'agit surtout d'un caractère "millésime pluvieux" en Anjou?... Et pour ça, 2000 se pose là , puisque, pour raffraichir les mémoires, il a commencé à pleuvoir le 5 septembre et cela ne s'est guère arrêté pendant près de deux mois!...(iii)
Tiens, il serait intéressant d'ouvrir un Sauternes 2000, par exemple, pour voir!
Je ne pense pas, malgré tout, que les amateurs de notre région soutiennent vraiment qu'il s'agit là d'une typicité du chenin en Layon, sauf à rappeler que le Val de Loire connait parfois des arrière-saisons humides, sous l'influence d'un régime de vent (et pluie) d'ouest marqué, qui laisse imaginer la difficulté pour les vignerons de produire de grands liquoreux ces années là .
Bien sur, les tries successives et la sélection des cuves et barriques limitent sans doute les effets, mais en terme de dégustation et d'expression aromatique (sur la durée notamment), la constante n'a sans doute plus rien à voir avec celle des automnes façon "été indien"!
Pour les millésimes qui ont un potentiel supérieur, il ne faut pas oublier non plus que la réussite tient souvent à peu de chose : une prise de risque en espérant le maintien du beau temps, puis un changement brutal, des températures basses et tout tombe... à l'eau!... Là encore, les tries atténuent le phénomène, mais...
J'ai le souvenir d'un autre millésime pluvieux, 1992, ou la constante aromatique de certains Layons était le champignon de Paris!... Plutôt curieux! Qui en a gardé pour voir comment cela évoluait?... En plus, après les 1988, 1989 et 1990!...
Donc, pas vraiment une "typicité", mais une "marque culturelle" de la région, qui informe assez clairement le dégustateur sur le millésime... ou les déboires du vigneron! Sans parler de la piqûre acétique qui apparait parfois et qui réclame une attention de tous les instants lors des vendanges... comme en 2003!
PhR