Dans le cadre résolument moderne du nouvel hôtel de la côte « Maremma », le Grand Hôtel Tombolo (dont nous remercions ici vivement la générosité, l'accueil impeccable et le grand professionalisme de son personnel), le Grand Jury Européen s'est « frotté » à  la dégustation de vins connus et moins connus.
Cette session a été un révélateur important sur ce point. D'ores et déjà , nous pouvons affirmer ici que des dégustateurs qui ne sont pas familiers avec des vins neufs, de régions pour eux peu connues, sont en manque de repères et cela se conclut par des opinions pour le moins contrastées.
Cela a été particulièrement le cas pour les vins mis dans la section « grands crus de la côte toscane » qui réunissait des crus d'appellations diverses, de style très différent, tant en type de cépages que de vinification. Dans ce contexte particulier, il est non seulement difficile d'obtenir des taux de cohésion solides, sinon cohérents, mais il est difficile par-dessus tout à  établir une hiérarchie solide et représentative.
L'organisation a été parfaite, tous les vins ont été dégustés à  l'aveugle selon les règles du Grand Jury Européen (GJE) et toutes les opérations ont été faites sous le contrôle rigoureux de Me Paolo Baracchino, avocat installé à  Firenze qui a également établi au hasard l'ordre de service des vins.
Cette session a reçu le soutien des Partenaires habituels du GJE.

Si le GJE a reconnu des marques certaines de terroir dans les vins de Brunello et dans les Chianti Classico, il a eu du mal à  percevoir une homogénéité dans les vins « Grands crus de la côte toscane ».

Sur l'échelle des notes habituelles du GJE, on peut affirmer qu'une moyenne de points égale ou supérieure à  85 points, correspond à  une bonne note, et ce tous les vins dont la note est au-dessus de 90 points font partie incontestablement des très grands vins européens.

voir le détail des résultats

Le granato de Foradori a été rangé dans la catégorie Bolgheri alors que c'est un vin du Trentin, d'ailleurs bien classé dans les deux millésimes goûtés. Etonnant non? Y a -t-il une explication de sa place dans ce classement? et du fait que finalement il ne dépareille pas? Y a-t-il eu des interrogations à  son sujet? Je crois que ce vin contient pour tout ou partie du teroldego rotaliano, cépage traditionnel du Trentin, on est loin des cépages Bordelais classiques avec ou sans sangiovese des autres, non?

je vous signale que le Fidenzio de San Luigi (place n'1) a déjà  été commenté plusieurs fois dans cette rubrique, entre autres dans " interprétation de l'assemblage bordelais en Italie centrale" ...

Petit détail qui intéressera les amateurs, le GJE le place devant Ornellaia et Massetto et il ne coute que 20 euros!...mais il est difficile à  trouver

même chose pour Avvoltore de Morris Farms qui arrive en 3ème position...moulte fois commenté sur ce site...

pas mal LPV non?(aaa)(hhh)

lorsque que j'ai découvert mon premier San Luigi (le nom Fidenzio n'est apparu qu'avec le millésime 97), le caviste m'a raconté qu'avant 96, date du 1er millésime, les raisins étaient achetés par Antinori qui les utilisaient pour son Ornellaia!

"C : Brunello di Montalcino (1997)

BANFI POGGIO ALL'ORO 91,06 1 "

Lors de mon passage en Italie, pour les fêtes de fin d'année,
j'ai bu le Rosso di Montalcino 2000 et le Brunello di Montalcino 1998 du domaine Banfi.

J'ai trouvé ces vins agréables.
Mais je n'ai pas été assez conquis pour avoir envie de déposer un post à  mon retour (le rapport qualité/prix me laissait un peu perplexe).

Je dois être passé à  côté...

Cordialement,
Thierry