Luc Javaux écrivait:
> Comme quoi, ce n'est pas tant la conclusion qui importe, mais la manière avec laquelle on y arrive.
Ca aussi, on n'a pas du le répéter assez souvent.
Un résultat n'est pas "beau" ou "laid", plaisant ou déplaisant. Il existe, point.
Par contre, la manière dont on y arrive fait toute la différence.
Le lecteur novice d''une publi scientifique se précipite souvent souvent les résultats et les avale tout cru.
Le lecteur attentif décortique d'abord le chapitre "matériel et méthode". Ensuite, selon ce qu'il a lu, il se dira 3 choses possibles ( pour faire simple ):
- méthodo à chier. Allons voir éventuellement les résultats, mais la crédibilité est de zéro.
- méthodo perfectible. Allons voir, mais restons prudent. Il faudra confirmer ou infirmer par d'autres sources.
- méthodo béton. Avant même de connaitre la conclusion, on sait qu'elle sera fort crédible. Même si elle opposée à ses croyances, si tant est qu'on en ait, et alors la remise en cause personnelle sera de rigeur. En général, les résultats issus de méthodo béton sont confirmés les années suivantes, et les résultats expérimentaux entrent progressivement au chapitre de la Connaissance universelle, acquise et solide.
Le plus frustrant, c'est quand on a affaire à une méthodo bancale au départ, mais suivi ensuite d'un bon traitement ( répétition, traitement stat - coucou O G , etc...). Mais ça ne transforme un âne en cheval de course.
Au risque de me fâcher avec certains, au profil "science dure", je constate hélas que l'approche en science expérimentale est parfois bidon quand elle est faite par des "as" des math ou de la physique théorique ( par exemple ).Ainsi donc ( ce qui donera l'occasion à un X de chez nous de jouer les caliméro une fois de plus ), quand je lis le protocole de FA, je me dis que je me contrefous à priori de ses résultats. Et multiplier les répétitions sur un protocole bâtard donnera de toute façon un résultat bâtard. Ceci dit, je ne remet pas en cause la bonne volonté, ni l’honnêteté de la démarche.