Vin N°12 :
Cépage principal : Savagnin
Pays : France
Appellation : Côtes du Jura
Producteur : Domaine des Marnes Blanches
Millésime : 2014

Sait-on de quelle cuvée il s'agissait ?

écrit:

Laurent,

Bravo à toute l’équipe pour cette superbe performance ! 

Olivier
 

Chapeau-bas !!!
Gaëtan

Bravo Laurent , belle performance,  la Belgique était bien représentée , pour la France c était un club du 78 je crois de Voisin le Bretonneux  ils font 6 eme 
didier

Ouais mais Mbappé était hors-jeu

Michel, c'était le vin jaune .

 

Bravo Laurent, autant pour la performance (incroyable de reconnaître autant de domaines ! 154 points, c'est déjà presque un record sur des vins uniquement français,  alors du monde entier...) que pour le récit haletant qui permet de revivre l'événement comme si on y était !
À très bientôt à Menetou-Salon où j'aurai l'honneur d'être un de tes concurrents, pour une modeste épreuve de qualification au championnat de France. 
Encore chapeau bas !

Jean-Loup 

On s'y croirait !
Merci de nous faire vivre l'évènement. Et sans notes...je suis impressionné, sans parler de la performance en elle-même qui parait incroyable pour un dégustateur lambda 

Merci Arnould et Jean-loup.

Je suis impatient de te revoir à Menetou Jean-loup . Depuis le temps que nous attendons cette manche!

Pour donner quelques éléments, l'entraînement qui a précédé le concours a été dantesque..des sessions de 4 à 6 heures d'analyses des vins, du travail théorique et heureusement une très belle complicité dans l'équipe. Il y a aussi un vrai gap entre les premières sessions pour lesquelles nous sommes souvent perdus et les dernières sessions où la compréhension est plus " facile".

Il ne faut jamais oublier que le vignoble français est, avec l'Italien, le plus complexe à maîtriser, devant l'Espagne et qu'ensuite le reste du monde offre, globalement plus de lisibilité (si j'ose dire), en dehors de l'Afrique du Sud, qui hors pinotage, est vraiment très difficile à différencier des grands pays européens (pour moi, en tous cas..les chenins hors France, c'est galère). Je vous passe l'expérience sur la syrah suisse de la cave des amandiers ou de la syrah australienne de chapoutier (l block) qui n'a d'australienne que le nom et qui l'une comme l'autre..nous ont transportées en Rhône nord, et pas chez des manchots . Je n'évoquerai même pas le ribolla slovène en macération orange (très bon en soi, mais il paraît que depuis mon voyage dans ce pays, je ne suis pas objectif avec les vins qu'ils font ^^) et la grosse révélation des furmint hongrois (coup de coeur pour moi).Bref, si on a encore trop souvent des vins rococos et caricaturaux à travers le monde...en cherchant un peu...on trouve de véritables pépites. Lors de la soirée de gala, les portugais, nous ont fait goûter un vihno verde à base d'alvarinho... que j'aimerais vraiment avoir en cave et un copain français, jouant pour l'Italie, nous a mis, à l'aveugle un chardo argentin ( je crois de Patagonie) que nous avons tous placé sur du meursault ou chassagne de belles factures. 

Bref...si votre tavco n'est pas encore explosé..n'hésitez pas explorer le monde...vous serez bluffez.

Je me joins aux félicitations et suis totalement admiratif du développement de telles compétences qui au delà de capacités (on peut dire talent) demandent à coup sûr énormément de travail.
Cela, du reste, tend à démontrer le goût du lieu et n'est pas pour me déplaire. Néanmoins quelle est selon toi, dans l'approche d'un vin la part que tu accordes à ce que tu penses être le goût du lieu de la part qui correspond à un style que tu as déjà goûté ?

Tu parles par exemple des vins oranges slovènes : personnellement, aussi bon soient-ils, les vins oranges masquent beaucoup de leur origine comme de leur cépage de quelqu'endrot qu'ils soient.

Et puisque vous allez vous retrouver à Menetou, Menetou a-t-il selon toi une identité ou bien ne retient-on de Menetou que le goût de ses / son producteur(s) le(s) plus reconnu(s) et finalement le(s) plus probable(s) à trouver dans ce genre de concours ? (ce qui reviendrait à dire que l'on reconnaîtrait avant tout le vin avant le lieu)

Au delà des résultats qui, et sans du tout critiquer ou remettre en question quoique ce soit, ne sont finalement très bons que sur un faible pourcentage des vins servis (4 sur 12), ce qui impressionne c'est l'analyse faite sur chaque vin, même si la réponse est souvent à côté de la plaque.

A mes yeux, ça compte bien plus que le résultat brut.

Et je sens que je vais être incompris...

messieurs chapeau tres tres bas ......
je suis sur le cul de voir ce que certains arrivent à analyser, à mémoriser et a recracher (sur le papier!) en temps utile...

pour ma part j'ai l'impression que plus je goute, et plus je me perds...

et je réitére mon admiration .....
c'est grandiose...
 

impressionnant ! 

félicitations 

écrit:

Je me joins aux félicitations et suis totalement admiratif du développement de telles compétences qui au delà de capacités (on peut dire talent) demandent à coup sûr énormément de travail.
Cela, du reste, tend à démontrer le goût du lieu et n'est pas pour me déplaire. Néanmoins quelle est selon toi, dans l'approche d'un vin la part que tu accordes à ce que tu penses être le goût du lieu de la part qui correspond à un style que tu as déjà goûté ?

Tu parles par exemple des vins oranges slovènes : personnellement, aussi bon soient-ils, les vins oranges masquent beaucoup de leur origine comme de leur cépage de quelqu'endrot qu'ils soient.

Et puisque vous allez vous retrouver à Menetou, Menetou a-t-il selon toi une identité ou bien ne retient-on de Menetou que le goût de ses / son producteur(s) le(s) plus reconnu(s) et finalement le(s) plus probable(s) à trouver dans ce genre de concours ? (ce qui reviendrait à dire que l'on reconnaîtrait avant tout le vin avant le lieu)

C'est une vraie colle.
Il arrive parfois que l'on a un flash sur un domaine qui a une "patte", avec un style de vinification/ élevage reconnaissable. Par exemple, la patte Dagueneau, ou celle de Reynaud. Ce n'est pas si fréquent que cela...sauf en championnat du monde, où il y a beaucoup plus de chance de croiser de grands classiques des grands pays, comme Wittmann, Knoll ou Bollinger.

De fait, le raisonnement démarre toujours par identifier les cépages possibles et d'où ils pourraient venir : Europe/ Nouveau monde. Si Europe: France/hors France, style italien?, etc. avant de lancer à la volée u nom de domaine..c'est la meilleure façon de se casser la figure. Comme nous sur le chenin argentin. 

Pour moi, Il existe aussi des terroirs ou des cépages fortement identitaires. Par exemple, une fois que l'on travaille bien l'assyrtiko de Santorin, j'y retrouve toujours 3 caractéristiques: un côté salin (la mer étant proche), un côté fumé (sol d'origine volcanique), et une belle droiture, souvent citronnée (le cépage).

Enfin: l'angle stratégique. Le concours a dans ses sponsors un gros importateur de vins du monde (il a plusieurs centaines de références). Il y a souvent quelques références à eux dans le concours. Comme cette année, le Nebbiolo ou le Knoll. De fait, pour les vins étrangers, nous avons largement commandé chez eux. Par exemple, on a goûté plusieurs fois le ribolla en orange, pour imprimer son style. S'il avait mis un orange dans le même style, on aurait pas trop hésité à l'indiquer sur la feuille. Mais clairement, je suis d'accord. Reconnaître une région sur un vin orange..cela me semble très compliqué.

Menetou est un excellent exemple. En concours, sauf vraiment à reconnaître une patte, on ne va jamais l'indiquer...On mettra Sancerre, elle est bien plus grande. Faire la différence entre des appellations aussi proche d'un point de vue géographique et de la géologie, sans savoir sur quel millésime nous sommes, est de l'ordre du quasi impossible pour des généralistes comme nous. Je suppose qu'une personne dégustant du Menetou et du Sancerre tout au long de l'année, peut arriver à trouver des marqueurs pour les différencier et avoir bon 8 fois sur 10...mais il n'aura peut être jamais goûté un mauzac du sud ouest ou un vermentino de Corse.

J'ai  l'exemple d'un ami, spécialiste du Rhône nord. Dans un concours, est servi un Hermitage blanc...mais en 100% roussanne (une rareté). Il est le seul à avoir identifié l'Hermitage blanc, car il a reconnu les accents que le terroir donne aux vins de cette appellation.. mais comme il a aussi une bonne culture, il savait que la marsanne représente plus de 90% de l'encépagement des blancs de l'appellation. De fait, par défaut, il a indiqué Marsanne. Hélas, il a marqué moins de points que beaucoup de concurrents qui ont indiqué une roussanne en Rhône nord.

Et en concours, in fine, ce qui rapporte le plus de point, cela reste le cépage et être dans la bonne zone géographique.

 

il me semble qu on soit majoritairement influencé par le cepage en 1.
en 2 est ce que l age apparent facilite la decouverte du terroir ou le contraire?
En 4 le vigneron,c est pour les champions du monde ou la chance (sauf patte caricaturale)

Je me rends compte que je ne vous ai pas encore félicités...
Tout mon respect donc et champions l'an prochain!

jl

Tout d'abord, bravo Laurent à toi et tes coéquipiers! Humble dégustateur ( qui comme chacun ici se gargarise de temps à autre d'avoir reconnu un vin servi à l'aveugle ) je suis admiratif du boulot! Je le suis tout autant de la qualité du compte rendu de la compétition et de ton dernier post qui éclaire l'approche spécifique que vous avez de ces concours très pointus.
J'ai envie, mais peut-être que ça n'intéressera personne, de livrer quelques réflexions...
J'ai bu hier un Macon Verzé de Nicolas Maillet, que j'aurais bien mis chez Philippe Gilbert à Mennetou ( fruits exotiques, exubérance, tension citronnée mais une mollesse certaine aussi ) et j'aurais eu tout faux, cépage, région, vigneron.Comme quoi, on est pro ou pas.
Pour autant, le concours RVF précédant me semblait tellement plus accessible: en lisant tes comptes rendus, je reconnaissais des vins que je connais...fastoche !
Je me demande comment vous faites...Vous avez des sponsors? Le budget" documentation" doit être conséquent...Tous ces vins dégustés pour la science, dans la période d'entrainement, vous les buvez ou bien ? Notez que je me pose la même question sur des dégustations de réunions LPV présentées ici avec quinze voire vingt vins dont certains coûtent une bourse pleine ( oui, deux couilles ) dont je n'arrive pas ( pas toujours ) à comprendre la pertinence...j'ai bien conscience de mélanger deux choses différentes, mais laissez moi dire pourquoi: si un vin est sublime, je comprends mal d'en boire un seul verre, un réflexe de prolétaire, sûrement. Je bois suffisamment de bouteilles sur deux ou trois jours, pour garantir qu'un bon vin ne se livre pas toujours au meilleur quand on a décidé de le déguster, et j'aime revenir sur les vins. Il y a un effet surenchère qui m'étonne, parfois, au détriment, peut-être, du plaisir...Mais c'est une impression extérieure, d'un gars qui préfère être épaté par un vin à 20 ou 30 ou 40€ qu'être déçu par un vin à 500€...Un prolo, quoi !
Bon, j'étais sûr que je partirais en live sur ce coup, et je m'en excuse.
Je redis mon admiration pour le boulot et mes remerciements pour le rapport...Suis admiratif, comme devant de grands sportifs.
L

 

Le fouduvin; pour ce qui est de l'âge des vins..pour moi, les années relèves souvent plus le terroirs, surtout quand la partie élevage a été conçue pour que le vin passe le temps.

Jean-Luc, grand merci. Je sais que FX te doit beaucoup dans son apprentissage, et ce sera une joie pour moi de déguster avec toi bientôt . 

Leon, alors, en Belgique nous avons un problème que l'équipe de France de dégustation connaît moins. Les sponsors sont difficiles à démarcher, surtout si on veut promouvoir des produits auxquels nous croyons. De fait, nous avons été au championnat du monde sans sponsors ou aide. Pour parler budget, la constitution d'une bibliothèque et d'une connaissance théorique, coûte du temps et de l'argent (ce n'est pas aux copains qui ont créé LPV que je vais l'apprendre), mais c'est un travail de fond, lissé. Pour la préparation spécifique pour le championnat du monde, il est clair que nous avons tous dépensé de l'argent. Les entraînements se faisaient sur de beaux domaines, parfois sur les belles cuvées, parfois sur les entrées de gamme. Par exemple, pour Knoll, la cuvée dégusté à la RFV, nous ne l'avions pas goûté. Par contre,  nous avions travaillé le cépage et le domaine sur les entrées de gamme. Pour les vins français des entrainements, ils venaient de nos caves. 15 bouteilles chacun en provenance des régions et appellations prestigieuses. En gros, les vins hors France se situaient entre 10 et 40 euros. Les vins français pouvant monter assez haut. Par exemple, nous avons bu coteau de Vernon sur  2 millésimes différents lors des entraînements ou un La chapelle de Jaboulet ou encore un jamet en cote rôtie. Ces vins n'étaient pas des achats spécifiques pour le concours, mais des vins que nous avions en cave. Bref, clairement,  participer à un tel concours et tout ce qu'il engage, est un sacrifice financier.. mais sans regret. Il restera gravé longtemps dans nos mémoires.

Pour l'entrainement,  nous sommes partis sur une grosse dizaine de sessions. Une sessions durait entre 4 et 7h. Repas et vins d'after compris. Pour les premières sessions, nous étions en mode découverte. Pour les 6/7 dernières sessions, nous avons travaillé en condition de concours; C'est à dire 12 vins, dans un timing serré, avec comptage des points après 6 vins et vin par vin par la suite, pour avoir une première idée de la pression qui sera présente le jour du concours et de nos scores. L'after comptait souvent 5 à 7 vins.
 
Après, les entraînements, sont comme les concours pour moi.. le crachoir est de rigueur, sauf grande exception. Les bouteilles étant rarement vidées, nous étions chargés de reprendre des vins pour les travailler à la maison entre 2 entraînements. Le congélo a parfois été très utile chez moi. Je peux citer un agiorgitiko de Grèce, peu avenant en dégustation,et fort agréable 2 jours après, dans le canapé devant une bonne série.Les dégustations en 2 temps permettant souvent au cerveau de mieux emmagasiner l'information, surtout quand elles sont un peu espacés dans le temps et dans des contextes différents. 
Quand nous sommes en dégustation semi-"pro" (si j'ose dire), le but n'est pas de rechercher le plaisir du vin, mais de le comprendre.La concentration que cela demande empêche de profiter à fond du vin sur le moment. Après, si un vin me plait, je le note et il part dans ma liste des vins à acheter^^.

Pour les concours purement RVF, la difficulté n'est pas moindre. Elle est différente. On peut y retrouver des vins en IGP ou VDF qui rendent compliqués l'identification d'une région, d'un terroir.
Il y a d'autres top dégustateurs sur LPV qui pourront exprimer la difficulté de la dégustation en pur aveugle.  Quand on a aucune idée à la base de ce qui pourrait éventuellement être servi dans un verre.. ce n'est vraiment pas évident. Alors que quand, je suis chez un ami et que connais ses goûts, mon pourcentage de bonnes réponses augmente de façon vertigineuse ^^.

tu veux donc dire qu'il y a une équipe de France qui est sponsorisée ?

Notez que je me pose la même question sur des dégustations de réunions LPV présentées ici avec quinze voire vingt vins dont certains coûtent une bourse pleine ( oui, deux couilles ) dont je n'arrive pas ( pas toujours ) à comprendre la pertinence...j'ai bien conscience de mélanger deux choses différentes, mais laissez moi dire pourquoi: si un vin est sublime, je comprends mal d'en boire un seul verre, 

Tu as raison, ce n'est pas le sujet. Mais je t'apporte ma réponse, et si il y en a plusieurs, un gentil Modo remettra cela dans un fil spécifique.

Je préfère boire un verre de chacune de dix bouteilles potentiellement excellentes que dix verres d'une seule bouteille potentiellement excellente pour plusieurs raisons :
- cela limite le risque global d'être déçu,
- cela me permet de déguster plus de choses différentes et j'adore la diversité,
- surtout, cela permet de partager avec d'autres grands amateurs.

Jean-Loup

écrit:

tu veux donc dire qu'il y a une équipe de France qui est sponsorisée ?

Cette année, l'équipe de France avait entre autre, le château Haut Marbuzet comme sponsor.

Sur cet exercice, des dégustateurs qui le pratiquent disent qu'ils commencent souvent aussi par appréhender la latitude en fonction de l'alcool ressenti ( équilibre sur ce critère).

en effet, ce n'est pas le sujet, mais je rejoins la remarque faite plus haut sur les dégustations marathon dont nous sommes des habitués. Je le suis aussi ou du moins l'ai-je été. Cela ne m'intéresse plus guère même si des fois l'occasion me fait replonger, et je suis plus qu'heureux de retrouver les amis qui me sont chers : j'ai alors toujours ce même sentiment de gaspillage et de manque de respect. Manque de respect pour le vin d'abord quand on sait qu'il peut être très changeant et qu'on ne le cueille pas forcément au bon moment.
Et quand on goûte 5 fois le vin de la même bouteille, on goûte souvent 5 vins différents.

Au sujet des sponsors, l'idée même me choque un peu, même si je comprends la démarche eu égard au coût.
Je pense que votre excellente et brillante deuxième place devrait vous permettre d'en trouver ... mais se pose alors évidemment la question de la professionnalisation et de l'indépendance.

Je me rappelle comme le club In vino Veritas de Toulouse se préparait : le nombre de dégustation était / est faramineux. Je pense qu'une partie des dégustations du "team" était financé par l'association et d'autres sessions plus ouvertes. Me rappelle également de vastes polémiques qui ont eu lieu ici sur des demandes insistantes d'échantillons aux domaines.

écrit:

en effet, ce n'est pas le sujet, mais je rejoins la remarque faite plus haut sur les dégustations marathon dont nous sommes des habitués. Je le suis aussi ou du moins l'ai-je été. Cela ne m'intéresse plus guère même si des fois l'occasion me fait replonger, et je suis plus qu'heureux de retrouver les amis qui me sont chers : j'ai alors toujours ce même sentiment de gaspillage et de manque de respect. Manque de respect pour le vin d'abord quand on sait qu'il peut être très changeant et qu'on ne le cueille pas forcément au bon moment.
Et quand on goûte 5 fois le vin de la même bouteille, on goûte souvent 5 vins différents.
 

100% d'accord. Je ne changerais pas une virgule. Cependant, comme déjà souligné, ce n'est pas le sujet ici et de plus, il a déjà été largement débattu dans d'autres fils de discussion. Mais on peut toujours en remettre une couche 

Ceci dit, pour la performance de l'équipe Belge et les explications détaillées et fort intéressantes de Laurent : bravo et merci !

Jean

Vraiment bravo pour le résultat mais surtout merci pour le CR et les explications qui ont suivi. Il est très intéressant de comprendre la démarche, que ce soit sur la stratégie des choix par rapport à ce à quoi s'attendre mais aussi pour minimiser les risques/maximiser les chances.

mais se pose alors évidemment la question de la professionnalisation et de l'indépendance.

L'indépendance, pourquoi pas. Mais la professionnalisation, ça ne me parait pas évident. Ce n'est pas très monétisable, comme activité. A part se faire embaucher par la RVF comme Pierre Citerne. 
 

Nous sommes dans l’ère des influenceurs free lance.
et champion du monde ou vice champion du monde ça donne de la crédibilité.
 

Meilleur sommelier du monde, oui. Car on en parle dans le monde entier, avec des centaines d'articles, des reportages; etc. Et j'ai vu effectivement à quel prix certains essayaient de le monnayer. 

Mais là, ça reste tout de même très confidentiel. 

Il y a toujours un risque, certes, mais Eric a raison. Nos résultats n'intéressent quasiment que la presse locale ou régionale. Pas de quoi devenir un influenceur de haut niveau. En tout cas en Belgique.




 

Tu es sur LPV et nous, ça nous va très bien comme ça 

Il y a d'autres top dégustateurs sur LPV qui pourront exprimer la difficulté de la dégustation en pur aveugle.  Quand on a aucune idée à la base de ce qui pourrait éventuellement être servi dans un verre.. ce n'est vraiment pas évident. Alors que quand, je suis chez un ami et que connais ses goûts, mon pourcentage de bonnes réponses augmente de façon vertigineuse ^^.

J’ai eu le même retour d’un ami qui a participé à ce concours : tres dur Car la gamme proposée est largement plus large (en terme de pays, de vins ) et différents de ce que boit les lpviens.
Avec souvent quelques pieges (genre pinot noir de v pinard par ex) 
Sachant que tu vas te baser sur des stats 20% vins francais, …
Quelles sont les différences à l’aveugle entre un cru bourgeois de medoc boisé au style international et un vin chilien au style international ?
Donc un vin qui sent le pinot mais en plus acide et différent d’un bourgogne.Avec 80% de chance que cela ne soit pas un vin français. A priori les 3/4 ce sont plantés à vincent pinard

Un ami m’a fait goûté un vin blanc, d’un jaune tres pale, avec un nez prononcé de chevrefeuille, avec un acidité normale de 12-13, frais
J’opte pour un loire (cela coche toutes les cases)
Resultats : Puech haut argali.