C'est vrai aussi que la tendance est à la non trituration des jus et à l'absence de filtration à la mise. Forcément en fin de cuve, il y a aussi du solide.
Ce n'est pas la tendances des produits en volume en France, ni dans le médoc, si on prends une tendance à 5 ou 10 ans. C'est l'inverse. Et c'est l'inverse aussi sur le haut, trés haut de gamme.
Il ne faudrait pas penser quelques vins sous les projecteurs ou à la mode sont majoritaires.
C'est aussi une nécessité avec le risque Brett ( ce que ne peuvent pas savoir ceux qui font des rouges acides et / ou à maturité limitée )
Les produits de trituration et assimilés, globalement, si tu fais qu'un seul soutirage tu ne les as plus.
Pour ce qui est de la gestion du fond de cuve, c'est un point de qualité, qui engage l'embouteilleur ( le proprio et / ou le prestataire ), l'intelligence du process, les moyens mis en oeuvre. La gestion est inégale selon les propriétés, c'est clair.
Balancer en bouteille de la merde de fond de cuve car c'est le fond de cuve est pour moi une faute lourde et majeure, et en aucun cas une excuse quelconque car ce serait le fond de cuve ( ou de barrique sur des micro lots à la bourguignonne ). J'appelle celà le respect du consommateur et l'enjeux d'homogénéité du lot.