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Le Petit Verdot

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Réponse de gerard sur le sujet Le Petit Verdot

En effet il manque aussi un peu de sauce, c'est des plats Lights .
25 Avr 2016 23:01 #61

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  • François Audouze
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Réponse de François Audouze sur le sujet Le Petit Verdot

jlj a bien jugé : j'ai demandé à avoir le produit pur, car avec les vins anciens l'accord se trouve beaucoup mieux sur des plats épurés.

Bien sûr, on n'est pas obligé de faire comme moi. Mais j'ai une relation suffisamment amicale avec Hidé que ça se passe au mieux.
C'est d'ailleurs lui qui me demande de venir avec mes vins, ce qui est quand même rare.
Ce qui est encore plus rare c'est qu'une fois, prenant sur la carte un vin dont je n'ai bu que la moitié, il m'a facturé la moitié de la bouteille.
Hidé est incroyablement gentil.

Jean-Philippe, oliv et quelques autres sont entrés dans sa sphère d'amitié.


Cordialement,
François Audouze
25 Avr 2016 23:54 #62

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Réponse de NyGiants sur le sujet Le Petit Verdot

Je ne peux pas rentrer en France sans aller diner chez Hide. C'est pour moi une adresse incontournable.
29 Avr 2016 15:29 #63

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Réponse de leteckel sur le sujet Le Petit Verdot

Nouveau passage au Petit Verdot et toujours autant de plaisir : accueil top + plats qui mettent en avant le (bon) produit (et toujours des ris de veau :P) + carte des vins attractive et sagement tarifée (pour Paris) = plaisir immédiat et envie de revenir.

Arnould.

ArnoulD avec un D comme Dusse
22 Oct 2016 21:52 #64

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Réponse de phoenix sur le sujet Le Petit Verdot

J'habite a 100 metres et je ne connaissais pas, tu m'a donné envie d'y aller (tu)
22 Oct 2016 21:57 #65

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Réponse de oliv sur le sujet Le Petit Verdot

Un vendredi soir au Petit Verdot





Maquereau, pavot


Champagne Franck Pascal, Blanc de Noirs, Harmonie Brut Nature, 2010
50% pinot noir, 50% pinot meunier - dégorgé le 24/10/2017



Robe assez nettement dorée.
Premier nez comprimé et un peu inquiétant, sur des notes oxydatives et un peu poussiéreuses qui vont finalement s'épurer à l'aération dans le verre en libérant un joli fruit, sur la pomme reinette, les fruits blancs.
Bouche droite et traçante, avec un côté un peu bordélique, sur une acidité tranchante et une forme de mâche tannique qui alliées à une définition aromatique un peu flou manquent de définition à mon goût.
Finale salivante et serrée, avec du fond et de l'impact.
Bien+




Tartare de thon rouge




Champagne Krug, rosé



Robe cuivrée.
Très beau nez immédiat et net, sur de fines notes crayeuses et fruitées, avec une très fine réduction aux analogies minérales chablisiennes.
Superbe bouche immédiate et d'une totale lisibilité, sur une attaque au point de maturité parfait conciliant droiture et confort. Le volume de bouche est titillée par une bulle crémeuse et classe qui rend le tactile à la fois électrique et confortable.
Finale toute en tenue et en élégance, d'une belle énergie et portée par de très fins amers.
Très beau vin, avec un côté confort classe à la fois facile et complexe.




Bouillon de calamars et couteaux




Hatzidakis, Santorini, Assyrtiko de Louros Vignes Centenaires, 2014



Robe vieil or.
Nez puissant et riche, sur un bouquet complexe et généreux, sur la peau d'orange, le thym, la crème, des notes fruitées, sur la pêche et un côté minéral très prononcé. Di djiou, ça cause !
Bouche énorme de puissance et de tenue, sur un volume épais qui tapisse immédiatement le palais mais qui sait rester mobile et tonique par une trame acide nerveuse et de beaux amers francs.
Les goûts sont aussi baroques et présents que le nez et le répondant de matière allié à un alcool un peu dominant à mon palais de fillette fait rêver à des accords de table sur des jus puissante comme une bisque.
Finale ultra longue et impactante. Mais un peu trop capiteuse et saturante pour un fragile comme moi pour en boire des litres.
Déstabilisant mais très beau vin.




Ris de veau




Domaine Pierre Morey, Bâtard-Montrachet, 2002



Robe vieil or.
Nez terne et évolué, sur la fumée, le caramel au lait, des notes de cognac.
Bouche fuyante et dissociée à l'acidité dominante et aux amers pesants.
ED


Domaine Albert Grivault, Meursault 1er cru Clos des Perrières, 2008



Robe jaune paille vert de gris.
Magnifique nez pur et net, sur la mandarine, le menthol, une petite minéralité chablisienne toute en délicatesse, sur la croute de fromage. Le réchauffement ramène encore du fruit, avec presque une pointe exotique fraîche. Whaou !
Bouche somptueuse de panache et de jeunesse, sur une structure fuselée à la propulsion acide géniale car parfaitement enroulée dans une matière sans faille. Le point d'équilibre est parfait, sur un toucher de bouche cristallin qui roule sur la langue et lance une finale d'une infinie fraîcheur.
C'est irrésistible. Et encore très jeune d'expression.
Le bourgogne glorieux dans leur expression droite et pleine qui ont fait la réputation des blancs de la région.
Magnifique ! oo,



Grouse rôtie




M. Chapoutier, Ermitage Le Pavillon, 2009



Robe violacée d'une turbidité certaine.
Nez mat et fermé, sur les fruits noirs, le goudron, une pointe animale, sur un léger fourrure encre.
Bouche sur une attaque puissante, avec une matière large et ample mais qui m'a semblé impénétrable tout au long du repas. J'ai eu beau le réchauffer et y revenir, j'ai eu la sensation de tourner autour d'un bloc de granit sans jamais trouver la porte d'entrée.
Le vin m'a semblé concentré et bien doté mais totalement inaccessible en l'état.
Je passe donc la plume aux copains qui ont visiblement sacrément plus apprécié ce vin que moi.


Domaine Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1989



Bouchon totalement imbibé, noirci sur sa moitié mais intègre et encore bien adhérent.
Robe grenat clair, presque sur un rubis tuilé.
Nez très nettement tertiaire, trop, sur des notes de champignon frais qui pèsent sur un fruit en train de s'éteindre, sur la groseille, avec des notes de tabac blond mais aussi une nette pointe iodée.
La bouche confirme qu'il est un peu tard pour profiter pleinement de ce vin dont l'acidité domine la structure par un manque de chair évident.
L'ensemble reste buvable en mode haut perché mais le plaisir reste très limité, sur des goûts trop tertiaires pour moi.
Finale fuyante et un peu sénile.
Trop tard.


Roagna, Barbaresco, Asili Vecchie Viti, 2008



Robe rubis chatoyante.
Beau nez précis et généreux, assez serré à l'ouverture mais qui va gagner en précision et en ampleur pour livrer de belles notes de grenadine, de melon, excitées par une pointe de volatile.
La bouche est superbe, sur une chair juteuse qui trame une acidité sans morsure, de beaux goûts de fruits rouges épicés, le vin livrant un équilibre à la fois confortable, nerveux et racé.
Finale longue et pétrie de buvabilité.
Superbe ! (tu)




Savarin au combawa




Château Doisy Daëne, Sauternes, 2008



Robe sur un doré très léger.
Très beau nez franc et pur, sur de superbes notes exotiques, sur le coulis de mangue, l'ananas, un côté frais et juteux très attirant.
Bouche à la liqueur croquante et aérienne, sur une texture sirupeuse mais sans poids et une trame acide parfaitement intégrée.
Alliée à sa pureté de goûts, l'équilibre offre gourmandise et buvabilité pour un vin immédiat d'expression et d'une grande lisibilité mais qui peut encore gagner en complexité aromatique à l'évolution.
Très bien !
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03 Oct 2020 11:41 #66

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Réponse de Delphinette sur le sujet Le Petit Verdot

Ce sont des bouteilles a la vente au restaurant ou tu les as amenés ?

I feel a supersonic give me gin and tonic...
03 Oct 2020 14:39 #67

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Réponse de Benoit Hardy sur le sujet Le Petit Verdot

On peut facilement ramener ses propres bouteilles dans ce restaurant @Delphinette
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Delphinette
03 Oct 2020 14:45 #68

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Réponse de Eric B sur le sujet Le Petit Verdot

Je n'ose imaginer le prix de l'addition s'il fallait inclure les vins coefficientés à je ne sais combien de fois leur prix d'achat...

Eric
Mon blog
03 Oct 2020 14:51 #69

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Réponse de Delphinette sur le sujet Le Petit Verdot

Sur leur site il ne parle pas du vin.
Alors que le propriétaire est un ancien sommelier 2 macarons.
C'est bizarre.

I feel a supersonic give me gin and tonic...
03 Oct 2020 15:06 #70

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Réponse de francois999 sur le sujet Le Petit Verdot

@delphinette
Le propriétaire (Idé) est un vrai passionné de vins et est quelqu’un vraiment charmant.
Apres le connaissant, je peux te confirmer qu’il a et avait des allocs dans des grands domaines.
Sa cave perso doit être monstrueuse.

C’est un peu comme partout : Une fois que le propriétaire te connait un peu, que le courant passe bien, il y a moyen de ramener tes bouteilles.

Sinon je me mefie d’internet car il y a le livre de cave officiel où parfois les bonnes affaires ont disparues (désolé on en a plus) et il y a le livre officieux ...

Francois // chaque avis est subjectif et la somme des subjectivités fait une objectivité (F Mauss)
03 Oct 2020 15:34 #71

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Réponse de Jean-Paul B. sur le sujet Le Petit Verdot

@Delphinette, c'était dans le programme "Accords mets-vins" à 30 euros par personne proposé exceptionnellement hier soir, et tous les 29 février qui correspondent à une éclipse totale de lune. ::dance::

Oliv a déjà tout dit, mais en complément rapide :
- Harmonie : champagne d'apéritif tendu et tonique, avec une belle expression une fois que l'aération a fait son effet. J'ai bien aimé.
- Krug rosé : l'exact contraire. C'est un champagne Pullmann, rond et confortable. On arrive à la fin de la bouteille sans avoir ressenti la moindre secousse, mais le voyage était très agréable.
- Hatzidakis : J'ai du mal à être objectif avec ce vin que j'adore, et qui peut s'apparenter à un Hermitage Blanc XXL, totalement baroque. Quel alcool dominant ? Les 15 misérables degrés du vin ? Servir frais. ;)
- Clos des Perrières : grand vin blanc bourguignon. Oliv a tout dit.
- Pavillon : sans doute un peu jeune encore, ce qui explique certainement pourquoi Je suis parti direct sur un Chateauneuf, tendance Grenache. :whistle:
- Roagna : Excellent, un superbe nebbiolo qui en a encore sous la pédale.
- Doisy-Daëne : moi qui ne suis pas fan des liquoreux bordelais, j'ai été vraiment séduit par la finesse et l'élégance de cette bouteille.

Bref, un excellent moment en bonne compagnie grâce à qui : grâce à LPV. oo,

Jean-Paul
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03 Oct 2020 16:10 #72

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Réponse de Galinsky sur le sujet Le Petit Verdot

Superbe dîner et surtout superbe partage que cette soirée de vendredi soir autour de grands moments plaisirs que d'avoir rencontré Arnould, Jean-Paul & son épouse Agnès sans oublier le duo Gunthardien de haut vol Sir Oliv et Monsieur Legui !

Je ne vais ajouter grand chose aux dires d'Oliv et Jean-Paul, néanmoins voici mon résumé....


CR:Champagne Franck Pascal "Blanc de Noirs - Harmonie Brut Nature" 2010
50% Pinot Noir & 50% Pinot Meunier sur un zéro dosage (Brut Nature)
Je n'ai pas été vraiment fan du nez auquel j'ai trouvé un manque de pureté, voir même de netteté, cela s'améliorant un peu avec une aération soutenue. La Bouche est structurée, avec les raisins noirs marquant bien la bouche - Alors même si mes camarades ont bien aimé ce style et ces caractéristiques, je dois avouer ne pas avoir été vraiment fan lui trouvant des notes un peu trop brouillonnes.





CR:Champagne Krug "Rosé - 19ème Edition"
Composé de 59% Pinot Noir - 33% Chardonnay - 8% Meunier (Dont 10% de Pinot Noir ayant servi à la macération provenant d'Aÿ)
Avec une base 2006 (78%) et 5 années composant les vins de réserve (+ vieux étant du millésime 2000)
Dégorgement Printemps 2013

Une robe commençant à marquer son évolution, avec une couleur rosé saumonée - Un très joli cordon de bulles fines (pour autant que cela signifie quelque chose en raison des paramètres fort nombreux pouvant entrer en jeu) - La bouche est ample et longue à la fois - Douce et puissante en même temps - en tout cas fort plaisante avec un coté acidulé fort bien intégré au milieu des fruits à chairs jaunes et un crémeux apporté par le millésime principal - Un parfait compagnon du Tartare de Thon qui a été servi en entrée du dîner.

TRES BIEN



CR:Hatzidakis - Santorini "Assyrtiko de Louros - Vignes Centenaires" 2014
Déboussolé par la robe, les arômes et le gustatif dans un premier temps, cela pouvant faire penser à un blanc de macération, mais avec beaucoup plus de pureté, d'élégance.... Puissant aromatiquement et gustativement mais l'ensemble porté par une acidité rafraîchissante, il en reste un véritable vin de gastronomie - Allez, un seul bémol... Un alcool que j'ai trouvé un peu trop présent lorsque la température de service commence à remonter - BIEN



CR:Domaine Pierre Morey "Batard Montrachet - Grand Cru" 2002
Déception au nez et en bouche et double déception à la levée de la chaussette dévoilant le pédigrée de la bouteille.... par contre, la surprise n'est pas totale en ayant les souvenirs de verticales de Perrières (Meursault) réalisées par ce même producteur. Que dire de plus, à une aromatique duche di leche en bouche c'est l'acidité et les amers qui prédomine - Rageant une fois de plus pour un tel vin 8-x


CR:Domaine Albert Grivault "Meursault 1er Cru Clos des Perrières" 2008
C'est le jour et la nuit avec le vin précédent, autant au niveau de la robe qui est jaune pale et très peu évoluée pour ce flacon - Un nez apportant tout ce qui m'attire dans ce type de vin, des fruits blancs, des agrumes murs mais pas surmaturés - Une bouche traçante mais nullement stridente, une belle matière soutenue emportant un plaisir tout en longueur, une finale qui ne cesse d'évoluer (dans le bon sens) au fur et à mesure de l’oxygénation dans le verre - Cette bouteille a encore de belles années devant elle et tellement de plaisir à être ouverte aujourd'hui en passant un petit moment en carafe. EXCELLENT


CR:Michel Chapoutier - Ermitage "Le Pavillon" 2009
Déjà 11 ans et pourtant encore très jeune - une robe un peu trouble (le transport jusqu'au restaurant) mais encore jeune au travers d'un rouge sombre et net - Un nez sur les fruits rouges et noirs avec un très joli côté fumé - La bouche est ample sur les fruits noirs avec des réminiscences de cigares, je retrouve un veloutée en bouche - Ainsi, même si la bouteille est clairement encore jeune, se ne sera pas un crime de lèse-majesté que de l'ouvrir aujourd'hui en prenant soin d'une aération généreuse - TRES BIEN+


CR:Domaine Robert Michel - Cornas "La Geynale" 1989
Une robe rouge et net avec une évolution tuilée - Au nez, j'ai eu dans premier temps l'impression d'avoir du TCA, aprsè quelques moments d'aération, quelques fruits rouges évolués, un côté fumé, l'ensemble manquant un peu d'harmonie - En bouche l'ensemble est un peu fuyant, ne manquant pas de charme, mais plutôt de structure... Disons que le vin s'éteint lentement mais surement, sans avoir de défaut particulier.


CR:Roagna - Barbaresco "Asili - Vecchie Viti" 2008
Une robe rouge intensité moyenne, brillante - l'aromatique sur de petits fruits rouges acidulés - En bouche... C'est un grand plaisir avec tout ce qui faut de matière et d'élégance avec une grande fraîcheur sans aucune lourdeur, c'est aérien avec des fruits rouges et des notes acidulés (identique au nez) et des épices s’entremêlant - Traçant et d'une énorme buvabilité, un verre en appelant immédiatement un autre. TRES BIEN+


CR:Château Doisy Daëne - Sauternes Grand Cru Classé 2008
La robe se pare d'une très jolie couleur vieil or - Le nez est sur un joli rôti délicat avec un coté ananas bien mûr, des fruits exotiques et un miel de fleurs léger - En bouche l'ensemble se veut sucré mais avec une acidité salvatrice apportant buvabilité et fraîcheur, sans lourdeur aucune, c'est un plaisir que de boire ce vin. BIEN+




Pour résumer cette soirée, de bons vins un très joli dîner et surtout, c'est bien cela le plus important à mes yeux, des compagnons parfaits pour de grands et beaux moments (tu)

PS : Message à l'attention d'Oliv, c'est fait pour une fois ;)

Eric
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04 Oct 2020 21:32 #73

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Réponse de leteckel sur le sujet Le Petit Verdot

Un diner, c'est court pour faire vraiment connaissance mais ce fût un réel plaisir de croiser Eric et Guillaume, "Gunthards" historiques. Ca sent les experts à plein nez, donc l'indulgence est de mise concernant mes quelques notes. :oops:

D'ailleurs, c'est en dégustant les mêmes vins (au même moment) qu'on se rend compte de la précision des notes des autres...

Vin n° 1 : Champagne Franck Pascal, Blancs de Noirs, Harmonie Brut Nature, 2010
Nez patissier, puis légèrement oxydatif et qui se développe sur la pomme granny smith.
La bulle est fine et disparait rapidement, la bouche est également légèrement oxydative dans un registre frais, droit et tendu.
Très à mon goût.

Vin n°2 : Champagne Krug, rosé
Très joli nez que j'ai noté floral pour ma part.
La bouche est d'une souplesse et d'une évidence telle que j'ai noté "c'est une véritable douceur". La persistance apparait énorme par rapport au précédent. Un vin d'une finesse et d'un confort extrême. Très bon.

Vin n°3 : Hatzidakis, Santorini, Assyrtiko de Louros Vignes Centenaires, 2014
Superbe nez explosif sur les herbes, l'eucalyptus et l'orange.
Bouche ultra puissante, riche, grasse quasi huileuse. La pointe de chaleur ressentie avec presque une sensation de SR limite un tout petit peu le plaisir mais c'est une super découverte.
Pas surpris que ça soit un apport de Jean-Paul, la curiosité étant une marque de fabrique du Monsieur !

Vin n°4 : Domaine Pierre Morey "Batard Montrachet - Grand Cru" 2002
Nez parti pour le dernier voyage au pays de l'oxydatif, miellé.
Bouche acide, avec de la richesse mais complètement dissociée.
Dire que j'ai bu ce vin il y a 5 ou 6 ans et que ce fût un de mes plus beaux souvenirs de blanc. J'aurais bien voulu renouveler l'expérience avec les amis. Enervant ! :( :dash:

Vin n°5 : Domaine Albert Grivault, Meursault 1er cru Clos des Perrières, 2008
A coté du BM, c'est sûr que ce nez fait super frais, sur des notes de citron confit mais aussi un côté exotique qui me fait partir en direction de Chablis.
Bouche d'un superbe équilibre et pleine de relance.
Très bien.
Merci JP pour ce clin d'oeil qui permet de remettre l'église au milieu du village (du coup, si j'avais pas dit une connerie, on ne se serait peut-être jamais rencontré donc je ne regrette rien...zX )

Vin n°6 : M. Chapoutier, Ermitage Le Pavillon, 2009
Nez à la fois épicé et fruité (cerise ?).
Bouche avec une grosse matière et une pointe chaleureuse mais ça reste parfaitement supportable pour mon palais.
Excellent et d'une jeunesse insolente.

Vin n°7 : Domaine Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1989
Nez difficile à définir mais avec un caractère évolué caractérisé par des notes de caramel.
Bouche un peu serrée mais avec encore quelques goûts fruités qui l'empêche de sombrer. L'acidité est sensible et les tanins assez durs.
Un vin assez illisible pour moi. Peu de plaisir.

Vin n°8 : Roagna, Barbaresco, Asili Vecchie Viti, 2008
Nez sur les fruits rouges et quelques notes épicées. J'adore. Ca renifle bien le Nebiolo quand même (enfin surtout avec la vue d'une bouteille bordelaise et sachant que c'est un apport d'Oliv :whistle: )
Bouche d'une grande gourmandise malgré une acidité assez élevée et des tanins qui méritent de s'assouplir encore. C'est frais et gourmand. Grosse buvabilité.
Je mise sur un Burlotto. Excellent.

Vin n°9 : Château Doisy Daëne, Barsac, 2008
Nez puissant sur la mangue, l'abricot et le miel. A l'aération, le safran ressortira.
Bouche à l'avenant, puissante sur des goûts de mangue avec des sucres bien intégrés.
Très bon.

C'est quand vous voulez pour une prochaine ! %tchin
Promis, j'éviterai les vins à risque.

ArnoulD avec un D comme Dusse
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10 Oct 2020 13:59 #74

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Réponse de oliv sur le sujet Le Petit Verdot

Retour à la vie, le vin, les amis !


 
Asperge blanche confite, saumon sauvage fumé




Domaine Tempier, Bandol rosé, 2020

 

Robe cuivrée.
Beau nez immédiat et élégant, à la fois très causant mais sans une once de vulgarité, sur des notes de cassis, de pamplemousse rose, presque d'exotisme comme sur un sauvignon, avec un enrobage épicé.
Bouche magnifiquement bien construite, à la fois vineuse et fraîche, sur une belle structure avec du jus et du fond et de beaux goûts fruités.
Finale nerveuse et toute en gourmandise, sur une trame de vin blanc avec une petite mâche qui lui donne de l'allonge.
Délicieux !




Porc ibérique
Photo non contractuelle www.nytimes.com/2012...



Domaine Richard Leroy, Anjou, Les Noëls de Montbenault, 2001

 


Robe nettement dorée.
Nez évoluée mais net, sur un ensemble qui s'exprime sur l'encaustique, la crème puis rafraichit un peu, avec des notes d'oranges amères.
Bouche agréable, sur une trame acide qui tient le vin par son énergie, avec néanmoins un manque de réserve de puissance qui fait que le vin n'a pas vraiment de relance.
Finale droite, d'une certaine longueur aromatique, avec un petit poids cireux (j'aime pas trop ça...).
Pas mal mais il était temps de la boire car je pense le vin en phase descendante.


Domaine Jules Desjourneys, Saint-Véran, 2015

 

Robe jaune grisée à peine teintée.
Nez pur, sur le floral, la noisette, un côté minéral huître très agréable. Ca oscille avec talent entre Beaune et Chablis, dans le registre de la minéralité plus que celui de l'élevage.
Bouche tonique, nerveuse, sur un gros moteur acide qui accélère sur la langue en créant un effet de déroulé frais très agréable.
Aromatique toute en pureté, avec plus d'austérité que lors de l'enthousiasmante bouteille bue chez l'Enzo.
Finale fraîche et longue, salivante et désaltérante à souhait, avec une vraie persistance.
Très bien.


 
Pied de cochon desossé



Domaine René Muré, Clos Saint Landelin, Pinot Noir, 2012

 

Robe grenat sombre avec un début d'évolution orangée sur le disque.
Nez énorme au service (le vin est servi très frais car le cagnard est arrivé sur la capitale), c'est évident pour moi qu'on est sur un grand cru de Bourgogne de moins de 5 ans. Ca sent le pinot bien mûr, quand les fruits rouges bleuissent et que des notes fumées très présentes permettent d'exacerber. La vache, quelle puissance, c'est une vraie Ferrari, le machin : Mais djiou que c'est jeune !
Le hic, c'est que le réchauffement dans le verre va à mon goût transformer la Ferrari en Lamborghini puis presque en Hummer.
Les notes fumées qui s'enroulaient dans le fruit commence par le dominer puis des senteurs caramélisées par l'écraser.
En bouche en revanche, c'est le phénomène inverse ! Servi frais, le vin est comme viril de lecture, anguleux, avec une grande concentration mais durci par la température. Après quelques minutes dans le verre, il prend un équilibre redoutable, avec volume et richesse, sur un impact et une longueur notables.
C'est au moment où je suis convaincu du grand cru de Bourgogne 2015 au plus vieux que je vois que la bouteille en face de moins est une flûte ! Damned, un Alsacien ?!
Vin passionnant à goûter, exubérant, fougueux, clivant, qui manque un peu de naturel pour moi car marqué par son travail d'élevage mais à la fois d'une grande classe. Impossible de rester froid devant cette puissance qu'on pourra juger excessive comme ébouriffante.
En gros, le parfait vin à servir à l'aveugle à qui croit tout savoir sur tout !
Très bien


Domaine Ernest Burn, Clos Saint Imer, Pinot Noir, 1998

 

Robe très claire, rubis grenadine, presque cuivrée. On dirait un Reynaud !
Nez délicat, fragile, sur les fleurs séchées, les fruits rouges séchés (cranberry, framboise) avec une petite pointe instable, un peu gastrique.
Bouche à l'avenant, fragile (après le Clos Saint Landelain, des Chambertin le seraient aussi), sur des petits goûts délicats totalement en phase avec le nez.
Mais je suis (comme toujours) moins tolérant que les copains sur la trame de bouche, trop évanescente et qui frôle le décharné.
Finale sans longueur mais nette de goûts.
 
Ris de veau




Domaine Georges Comte, IGP Le Moutherot, Les Pélerins, 2004

 

Robe sur un doré léger.
Nez un peu limite de netteté, sur l'huile de tournesol, les fleurs blanches mais aussi un côté oeuf et vinaigre blanc.
Bouche très acide, presque aride, sur une trame serrée qui manque de volume et d'enrobage pour proposer plus de confort.
Finale sévère, sur une morsure citrique et amère.
Je n'ai pas aimé.


Domaine François Cotat, Sancerre, La Grande Côte, 2006

 

Robe très claire, à peine jaune paille.
Superbe nez précis, ouvert et d'une grande complexité, sur le fenouil, la verveine, de belles notes minérales presque pétrolées.
Bouche puissante, ample et riche, avec une pointe de résiduels plus que probable mais qui n'est jamais alourdi, même si le fond de verre trop chaud. L'ensemble est remarquable d'impact et de présence sur le palais, sur de beaux goûts mentholés et finement exotique, avec également des atours minéraux qui klaxonnent le chablisien.
Finale remarquable d'expressivité, de fraîcheur et de persistance.
Quel beau vin !


Domaine Michel Redde, Pouilly-Fumé, Taille-Pierre, 2001

 

Robe bouton d'or.
Nez élégant, finement muscaté, sur le tabac, les fruits blancs, une minéralité d'hydrocarbure. Aucun doute, on est en Alsace !
Bouche tendre, sur un équilibre que je trouve un peu instable entre une légère sucrosité et une acidité et amertume un peu dissociée.
Sur le fromage, le vin se refait la cerise en prenant de la cohérence.
Finale un peu brutale et manquant un peu d'harmonie mais dont la réserve de puissance me laisse à penser que ce riesling tardif de moins de 10 ans à l'avenir devant lui.
Comment ça, c'est pas un Alsace ? Et comment ça, le vin a plus de 10 ans ?
Dammmmmmned, je suis mûr pour le concours RVF, moi ?


 
Fromages fermiers



Domaine Jacques Puffeney, Trousseau, années 80

 

Robe orangée avec encore une vraie profondeur à coeur.
Nez serré et peu expressif, sur des notes pierreuses et légèrement animales, avec un peu de fruit cuit.
Bouche dure et sèche, pas vraiment usée ni décharné mais sévère et amère et sans complexité de goûts pour apporter un peu de complexité aromatique.
Curieusement, le vin ne semble pas mort mais juste déplaisant.




Nage de fraises
Photo non contractuelle : recettes-de-chefs.ca...




Weingut Dr H. Thanisch, Bernkasteler Lay Riesling Auslese, 1988

 

Robe très claire, presque cristalline.
Joli nez pur et droit, très classique et assez vite situé (cette fois !) par ses fines notes d'hydrocarbures, de citron vert, de crème mentholée et de pierre chaude.
Bouche ultra tendue, à la sucrosité totalement fondue, sur une trame laser désaltérante au toucher d'eau de roche mais qui manque également un peu de volume pour gagner en ampleur.
Finale citrique toute en tension, sur de beaux goûts minéraux et mentholées.
Peut-être sur la pente descendante quand même.
Bien+


Domaine de la Bongran, Mâcon-Villâges Quintaine, cuvée Botrytis du 4 octobre, 2000

 

Robe dorée.
Magnifique nez précis et immédiatement cause, compromis de belles notes florales et de coing rôti d'une grande fraîcheur.
Bouche magnifique d'équilibre, à la fois pleine et ample, sur une sucrosité croquante sans aucun poids sur le palais, portée par une acidité fraîche parfaitement intégrée.
Finale précise et scintillante, d'une complexité de goûts absolument délicieuse !
Magnifique vin, parfaitement à point.
***
Hidé, les copains, encore une fois, pour encore plein d'autres fois : MERCI !
Merci pour cette table à l'accueil simple et franc, à la cuisine si précise sans chichi ni superflu qui sait si bien mettre en valeur les vins.
Merci pour votre passion pour les grands, les petits, les jeunes, les vieux, les qui font rêver, les qu'on connait pas, les francofrançais, les du bout du monde : le vin dans tout ce qui le rend génial.
Et peut-être plus encore, merci d'être toujours vous, des passionnés que le vin réunit mais dont la richesse intellectuelle, la sensibilité, le savoir être enrichissent ces moments en les rendant aussi précieux qu'indispensables.

Et c'est peu de dire que ça commençait à nous manquer...
Les amis, c'est la vie !
Vivement très vite,
Oliv

 
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12 Jui 2021 13:40 #75

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Réponse de Jean-Paul B. sur le sujet Le Petit Verdot

Le titre d'Oliv est parfait.
Ca faisait vraiment un bail que l'on piaffait sec dans les boxes, et, sans compter les amis, le plaisir de retrouver Hidé et Katsu est immense.
Comme toujours, les cuissons et les jus sont absolument parfaits, et la cuisine faite pour tirer la quintessence du produit.
Chapeau bas.
Tous les vins sont à l'aveugle.

Domaine Tempier, Bandol rosé, 2020
Nez très expressif mêlant de manière étonnante agrumes et fruits noirs, bouche vineuse à souhait, belle matière riche mais bien tendue.
Très joli vin maintenant, avec sans doute un très beau potentiel de vieillissement.
Je ne connaissais le domaine que par ses rouges, qui ne m'avaient jamais enthousiasmé.
Là, c'est très beau.

Domaine Richard Leroy, Anjou, Les Noëls de Montbenault, 2001
Nez bien évolué, tendance légèrement oxydé.
Bouche correcte, mais le vin a passé son optimum et la sénilité le guette.
Pas fan.

Domaine Jules Desjourneys, Saint-Véran, 2015
Très beau nez, fleurs blanches avec pas mal de matière.
Bouche puissante et salivante, bien tenue par son acidité.
Une demi-heure plus tard, sur un fond de verre, le vin a encore gagné en ampleur et en allonge. C'est vraiment très très bien.

Domaine René Muré, Clos Saint Landelin, Pinot Noir, 2012
A l'ouverture, le nez pinote à fond, avec un petit coté ronce que j'aime beaucoup.Avc le réchauffement du verre, l’équilibre change, et se rapproche de celui des pinots allemands, plus rond et doux, mais un poil moins élégant.
Belle matière en bouche, c'est plein, équilibré et long.
Vin de très belle facture et, servi frais, très intéressante alternative aux pinots bourguignons.

Domaine Ernest Burn, Clos Saint Imer, Pinot Noir, 1998
Robe claire et tuilée, nez évanescent sur les fleurs fanées, la rose, un peu de fraise écrasée.
Bouche fine et élégante, longueur raisonnable.
Ce vin est effectivement une beauté fragile.
A ne pas mettre avec n'importe quel plat, mais j'aime beaucoup.

Domaine Georges Comte, IGP Le Moutherot, Les Pélerins, 2004
Pas de notes ni souvenirs précis, si ce n'est que le vin ne s'est pas très bien présenté, et que je n'ai pas aimé.

Domaine François Cotat, Sancerre, La Grande Côte, 2006
Nez sur le pamplemousse rose, l’aneth, un poil de pétrole.
C’est complexe et prometteur.Bouche nickel, belle matière confortable avec une trame acide sous-jacente, c’est parfaitement équilibré et excellent. 

Domaine Michel Redde, Pouilly-Fumé, Taille-Pierre, 2001
Succéder à la plénitude du Cotat ne lui simplifie pas la tache.
Ni celle des dégustateurs, qui partent tous un tout petit peu plus à l’Est. 

Domaine Jacques Puffeney, Trousseau, années 80
Groumpf.
Dans la production des années 80, je préfère la musique. 

Weingut Dr H. Thanisch, Bernkasteler Lay Riesling Auslese, 1988
Un nez pur et pétrolant, une bouche droite, limite stricte.C’est bon, mais on est quand même loin du Doctor en terme de qualité de terroir. 

Domaine de la Bongran, Mâcon-Village Quintaine, cuvée Botrytis du 4 octobre, 2000
Alors là, attention, Ovni.Une merveille de liquoreux, complexe, équilibré par son acidité, long, gourmand.Un peut faire des trucs pareils avec du chardonnay ?????
Magnifique.  

Que c’est bon de se retrouver pour un tel moment partagé !

Jean-Paul
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20 Jui 2021 09:42 #76

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Réponse de Jean-Paul B. sur le sujet Le Petit Verdot

Au Petit Verdot, il y a des invariants: l’accueil, l’énergie, la bonne humeur, la connaissance du vin d’Hidé, et la cuisine de Katsu, ultra-saine, basée sur la qualité des produits, la perfection des cuissons, et des jus et sauces toujours justes. 
Résultat des courses : les nuits post-Petit Verdot sont excellentes, et les lendemains frais et dispos.  
L’avertissement à l’entrée du Petit Verdot est donc infondé. 

   

Champagne Egly-Ouriet, Brut Prémices
Autant j’adore le Blanc de Noirs, autant je ne suis pas convaincu par cette cuvée, en tout cas en jeunesse.
C’est frais, tonique, mais un peu simple et un poil agressif en bouche.
Bof.

 


Sur un carpaccio de turbot reposant sur une fine rémoulade de celeri boule.

   

Domaine de Belle Vue / Jérôme Bretaudeau - Muscadet Gaïa 2014
Joli nez de fruits jaunes, un Muscadet sur la rondeur, bien équilibré, long, et qui s’accorde parfaitement avec la mâche du plat.
Joli vin qui commence à se boire.

 


Sur un thon rouge mi-cuit à la perfection

   

Pierre Boisson Bourgogne rosé 2016
Nez encore vif qui pinote, bouche tendue et salivante, dans l’esprit des meilleurs Sancerre rosé.
Très agréable.
Là-aussi, très bel accord avec le plat.

 


Sur un délicieux homard breton

 

 Domaine Sang des cailloux - Vacqueyras - Un Sang Blanc 2018
Bourboulenc, Clairette, Grenache, Marsanne, Roussanne, Viognier.
Pas de faux-semblant, le vin fait très Rhône blanc jeune. 
C’est très puissant, et l’élevage est encore bien sensible.
En bouche, il y a beaucoup de matière, mais également de la fraicheur et de la précision. 
C’est très bien fait, et à re-essayer dans 5/10 ans.

 


Avec un pigeon roti

 

Pignan – Châteauneuf-du-Pape – 2009
Assez différent de la bouteille bue il y a un an.
Bouteille ouverte la veille au soir.Superbe nez sur la fraise et les épices douces.
Bouche d’une belle matière, assez dense, très élégante, longue, bref, avec tous les qualificatifs qui vont bien.
Très beau vin

 


Sur des Oliveries diverses

 

Domaine Michel Niellon - Chassagne-Montrachet 1er Cru "Clos Saint-Jean » 2013
Décidément, les bouteilles de cette cuvée se suivent et ne se ressemblent pas.
Le nez annonce malheureusement ce qui va suivre en bouche : c’est très mûr, voire légèrement oxydé, et un peu mou.
Décevant.

 


Sur un granité de pèches

   

Fritz Haag - Brauneberger Juffer Sonnenuhr Riesling Auslese 2007
Cette très jolie bouteille nous permettra de finir sur une bonne note.
Nez finement pétrolé sur les agrumes
Bouche parfaitement équilibrée, l’acidité porte la sucre, c’est très subtil, d’un grande élégance.
Excellent vin.

 

Jean-Paul
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03 Juil 2021 12:20 #77

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C'est également cela LPV - Des échanges par écrits et puis à un moment donné nous franchissons le pas en nous donnant rendez-vous afin de partager quelques moments de plaisirs ensemble.

Les aléas de la vie, nous fais passer d'un dîner à 5 à un quatuor, mais ce n'est que partie remise.... 

Ces quelques heures en compagnie de Benoit et d'Anna furent un véritable plaisir, mais passons au fil d'Ariane, le vin ou plutôt les vins qui au cours de cette soirée se sont parfaitement accordés non seulement avec les plats mais également avec l'amitié d'une rencontre.
   
Dom Pérignon Œnothèque 1995 (Dégorgement en 2006)
 Robe jaune citron - Bulles discrètes - Bouche avec une belle évolution sur des notes crémeuses et agrumes qui me font penser à une Tarte au Citron. De jolies notes miellées et une belle acidité qui tient superbement à l'aération avec comme tout petit bémol le dosage qui est un peu appuyé lorsque le vin se réchauffe dans le verre, mais c'est réellement mineur par rapport à la qualité de l'ensemble - TRES BIEN 
 
Tartare de Turbot 
 
 
Bollinger RD 2002 (Dégorgement le 14/03/2014)
Une robe jaune plus soutenue - une aromatique sur des notes de bonbons, un peu de mirabelle et de miel s'entremêlent, puis vont apparaître les notes florales - En Bouche, un peu de grillé et des épices discrètes et des agrumes bien murs - L'ensemble est encore sur la retenue avec de beaux amers en finale qui viennent rafraîchir l'ensemble - TRES BIEN 

Pied de Porc et Foie Gras en Cromesquis

 Un duo de Grands Crus à suivre :
 
 
 
 
Domaine Leflaive, Chevalier Montrachet Grand Cru 2002 
Robe jaune vieil or - Un nez sur de jolies notes pâtissières et de fruits jaunes - Belle évolution sans aucune oxydation - En bouche, une soupe de fruits jaunes avec un peu de chèvrefeuille, le jus nous emmène sur la longueur avec un côté acidulé et rond à la fois.
Le vin va s'affirmer tout au long de son aération, prendre de l'ampleur quitter son milieu réducteur pour se développer aromatiquement et gustativement - Une grand bouteille assurément et que cela est agréable lorsque l'on échappe à la maladie du prémox ! - TRES BIEN / EXCELLENT
 
Domaine Leflaive, Chevalier Montrachet Grand Cru 2013
Robe jaune pâle - Un nez qui s'ouvre progressivement sur un joli côté réducteur avec le sésame, le grillé - En bouche c'est une explosion florale et de fruits blancs, le vin emplit le palais, avec l'apparition de notes de tilleul et de thé. Le vin s'étire tout en longueur avec beaucoup de complexité mais également beaucoup de jeunesse et de très jolis amers sur la finale - Racé et précis, le vin va mettre plus de temps que "Les Pucelles" (dégusté quelques jours auparavant) à se déployer mais lorsqu'il commence, l'on s'aperçoit nettement du palier qualitatif qui vient d'être franchi - TRES BIEN+ / EXCELLENT 

Bar Sauvage & Bouillon de Girolles
  
  ​​​​​​​ 
Pessac Léognan 1er Grand Cru Classé - Château Haut Brion 1982
une robe étonnamment jeune de couleur, d'intensité et de profondeur (alors que je m'attendais à voir plutôt une robe tuilée  )  - Un nez puissant, qui va lentement s'épurer au fur et à mesure de sa prise à l'air et de son aération, des notes de tabacs (cigare frais et jeune) et du menthol avec un fond fumé - Cet ensemble va se retrouver en bouche avec en plus les notes caractéristiques du Cabernet Franc sur un côté mur (poivron rouge) et un fond de cassis mûrs - Ce fut personnellement le vin mystère de la soirée, car sa surprenante jeunesse pour un vin d'une quarantaine d'années m'a étonné - TRES BIEN+

Entrecôte Maturée 
  ​​​​​​​ 
Domaine Ponsot - Clos de la Roche Grand Cru 2015 
Robe rouge soutenue, brillante - Nez sur les fruits rouges compotés, de la prune, cerise noire et un peu de torréfaction - En bouche, je retrouve un peu de pivoine et de violette, des tanins sont présents mais sans jamais être agressifs voir anguleux - Le milieu de bouche est charmeur et puissant - Malheureusement pour nous.... Trop jeune et un vin qui se présentait nettement plus avenant, il y a une dizaine de mois - Les autres bouteilles sont définitivement remisées en fond de cave - BIEN (AUJOURD'HUI) - Mais très certainement TRES BIEN+ voir EXCELLENT Demain voir Après-Demain.
 
Ris de veau
 
  ​​​​​​​
Granité Pêche / Cerises & Glace au lait
PS : @ Benoit... Désolé, je n'ai pas trouvé de bouquet de fleurs pour les photos 


Eric 
 
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28 Juil 2021 01:16 #78

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merci Eric pour ce retour alléchant

question subsidiaire: est ce que c’était des vins du restau ou bien des apports personnels?
merci

Christophe - LPV Lyon
28 Juil 2021 15:26 #79

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Je dirais à 99 % de chance que c'est personnel. J'ose pas imaginer le prix sur une carte de restau   D'autant que le lieu est connu pour être la "cantine" des Gunthards ;)

Eric
Mon blog
28 Juil 2021 15:45 #80

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Bonjour Christophe, 

Eric à mis dans le mille, il s'agissait en effet de nos apports personnels à Benoit et moi-même ​​​​​​​

Eric 
28 Juil 2021 17:11 #81

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Réponse de Benoit Hardy sur le sujet Une soirée au Petit Verdot de distanciel en présentiel

Je me faisais vraiment une joie, tel un gamin, de retourner au Petit Verdot après 2ans de sevrage et rencontrer Eric et Marie. La vie a voulu que le 5ème larron ait un cas de force majeur ce soir là.

Un mot sur le Petit Verdot: top. Avoir un tel restaurant sur Paris, être choyé par Hidé, c'est vraiment génial et tellement rare dans la capital. C'est là bas que j'ai mangé mes meilleurs viandes (je me souviens encore du wagyu succulent il y a des années) et ce soir là, la cuisson de l'entrecôte maturée m'a époustouflé je dois dire.

CR: Champagne Dom Pérignon oenothèque 1995

Dsg 2006. 3ème fois que je croise ce vin.

Nez complexe et enchanteur sur les fleurs blanches, le miel et les agrumes.

En bouche, le vin se révèle jeune et d’une fraîcheur incroyable comme souvent avec cette cuvée. Ça commence par une attaque aussi subtile que riche, avec de beaux arômes miellés et une bulle caressante. La bouche est encore d’une jeunesse stupéfiante, sereine et vivante. Équilibre parfait entre la tension, de doux arômes pâtissiers, et une matière opulente. Tout est intégré, même le dosage que l’on perçoit tout de même lors du réchauffement. Finale crémeuse et enveloppante, qui se termine sur une longueur toute crayeuse.

Excellent oenothèque qui a la vie devant lui mais qui sera toujours dans l’ombre du 96 à mon avis.

Champagne Bollinger RD 2002

Dsg 03/2014

Bu une première fois à sa sortie, c’était un monstre de vinosité et je me félicitais de le regoûter des années après pour jauger de son évolution.

Servi après le Dom Pé, le RD fait un peu rustre, sa matière claque en bouche de façon un peu abrupte. Pourtant il a passé 1 an de plus sur lies que le Dom Pé. Mais avec un bon accord à table (pied de porc et foie gras pané), le vin s’installe et finit par convaincre.

La bulle se fait discrète en bouche, pour laisser se développer de beaux arômes de fruits rouges et de mirabelle. Sa vinosité répond au plat, avec la sensation de boire un pinot bourguignon avec des bulles. Il conserve néanmoins son caractère robuste avec un jus très concentré et un dosage moindre que le Dom Pé. Excellent équilibre avec une acidité traçante sur une finale richement beurrée et une grande longueur.

C’est excellent, mais encore loin de son apogée à mon sens.

Chevalier Montrachet domaine Leflaive 2002 + Chevalier Montrachet domaine Leflaive 2013

Bu ensemble, ce fut vraiment une belle expérience. Le 2002 avait été ouvert quelques heures auparavant mais lors du service, il apparaissait encore engoncé alors que le 2013 fut fringuant dès l’ouverture.

Du verre du 2013 s’exhale des notes de pierres à fusil et un fruit très pur sur la pêche notamment. La bouche est d’une salinité incroyable, c’est riche, précis, déjà expansif et légèrement herbacé. Equilibré et plein, le jus s’exprime de façon linéaire, dévoilant un grand potentiel. Le vin est noble avec une finale traçante et saline. C’est déjà excellent.

Le 2002 est plus complexe. Quand la machine se met en route, le vin décolle littéralement. Il est d’une richesse incroyable, avec des arômes de fruits confits, de miel et de fleurs. Le jus est enrobé d’une magnifique acidité qui donne une énergie imposante au vin. C’est saisissant de richesse et de précision. Comment un vin peut-il être à la fois aussi aérien et imposant? Grande finale aussi délicate qu’intense, comme brodée sur un mélange de boisé et de miel salé qui s’étire longuement.

Un délice, la bouteille était pour moi à son apogée.

Les 2 bouteilles m’ont impressionné, ce sont 2 grands vins.

Pessac Léognan Château Haut Brion 1982

Passer après une paire magique de Chevalier Leflaive, même si on est un rouge et qu’on s’appelle Haut Brion, c’est pas facile.

Le nez est intense sur le tabac et le cigare.

La bouche est massive mais dispose d’un toucher soyeux. Le fruit a complètement disparu pour laisser la place à des arômes puissants de fumé, de viande séchée, et surtout d’eucalyptus et de menthol qui prennent le dessus au fil de la dégustation. Le vin apparaît comme frais, bien bâti, mature et complexe. Il faut cependant aimé ce mélange de cuir et de menthol qui devient envahissant dans le palais, même si ça reste digeste et fort équilibré. Finale énorme sur le menthol qui donne forcément une grosse allonge au vin mais qui manque de finesse.

Ca reste objectivement excellent mais j’ai déjà remarqué que je me fatiguais vite de ces arômes herbacés qui sont entêtants et qui masquent le reste. Trotanoy ou Cheval Blanc 1982 sont bien plus élégants et complets de mon point de vue, mais ça reste une belle expérience.

Clos de la Roche domaine Ponsot 2015

Avec ce vin, on change littéralement de décor et d’univers. Si auparavant la maturité du Haut Brion fut envahissante, ici, ce jeune Clos de la Roche s’est révélé comme souvent une beauté froide qu’il a fallu attendre et aller chercher.

Au nez, c’est un fruit éclatant et pur. L’aération lui donnera un côté floral très élégant.

La bouche est saisissante de pureté. Ca pinote énormément, et c’est d’une élégance folle. Bien sûr, le jus reste encore compact, mais c’est beau, fin et délicat, avec une justesse dans la concentration et la construction du vin qui est évidente. C’est profond et cristallin, délicieusement floral et doté d’une magnifique finale débordante de salinité.

Excellent et tellement jeune en même temps!

Vraiment une belle soirée et une belle rencontre qui je l'espère en appellera d'autre! Pour moi, les 2 vedettes furent clairement les Leflaive.

Le lendemain midi ce fut avec un grand plaisir que j'ai remis le couvert au même endroit avec Marc et 2 très beaux vins.


Champagne AR Lenoble “Les Aventures”

Ce blanc de blancs grand cru dosé à 3g ne dispose pas d’indication de dégorgement. La cuvée fonctionne sur le principe des millésimes antagonistes, à savoir ici un blend entre 2008 et 2009.

Le nez est aussi crayeux que céréalier.

En bouche, les 2 millésimes se complètent et se répondent. J’ai été frappé par la justesse de la partition que joue ce vin, et de la façon dont les différents éléments s’équilibrent et se fondent dans un ensemble cohérent. On a tout d’abord l’énergique 2008, plein de fraîcheur, qui trace en bouche avec des arômes d’agrumes. Puis, en milieu de bouche, se développe une belle richesse où le vin en deviendrait presque vineux, c’est le 2009, plus solaire qui est à l'œuvre. La façon dont le jus est stratifié et comment ces sensations se succèdent en bouche est stupéfiante. La finale est noble, crayeuse et vive.

C’est excellent.
   
Ribera Del Duero Bodega Vega Sicilia Unico 1994

Nez sur le santal, le poivre et le cuir.

Je m’attendais à un monstre de concentration, et bien j’ai eu tout le contraire. Mais tout est relatif, car le vin est très concentré, mais avec un jus totalement délié. C’est opulent et racé, sur un fruit noir intense, auquel s’ajoute de la compléxité avec des épices et du cuir notamment. Le bois est là, mais magnifiquement intégré à un ensemble magnifique qui procure un plaisir aussi immédiat que raffiné. Le vin est stratifié, au début le fruit déroule, puis viennent les épices, le santal, la truffe et le cuir, sur un équilibre magnifique de fraicheur. Ce vin a tout pour lui, concentration, complexité, équilibre, fraicheur qui donne un jus élancé et terriblement hédoniste. Finale soyeuse, viandée et vanillée ouvrant la voie à une longueur vibrante.

Magnifique aujourd’hui, c’est un grand vin impressionnant de sérénité.

 


Le line up sans les 2 Leflaive:

 

 
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29 Juil 2021 20:11 #82
Pièces jointes :

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Je comprends bien que dsg = dégorgement, mais j'ai du mal à la comprendre la logique de cette abréviation 

Bonne idée d'avoir servir le HB avant le Bourgogne (tu). Et je comprends mieux pourquoi l'entrecôte a été servie avant le ris de veau. C'est l'accompagnement idéal pour le Bordeaux. 

Eric
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29 Juil 2021 20:28 #83

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Réponse de Benoit Hardy sur le sujet Une soirée au Petit Verdot de distanciel en présentiel

Bonsoir Eric;

Dsg=disgorgement, c'est un affreux anglicisme je le concède mais je cède à la facilité quand il s'agit de taper plusieurs fois le même mot!

Il m'a fallu quand même quelques minutes afin de remettre mon palais d'aplomb pour passer du HB au Ponsot!
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Eric B
29 Juil 2021 20:37 #84

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Je pensais bien que ce Benoît était forcément celui-là mais on m'avait ordonné de ne pas dire Hardy !

Michel
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29 Juil 2021 20:55 #85

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In grand merci à Benoît (croisé trop vite à Lyon avec en plus une contrainte de couvre feu) pour ce beau déjeuner "mains dans les poches" pour ce qui me  concerne. Longtemps que je n'étais venu au Petit Verdot, longtemps que je n'avais pas bu de champagne.

En bon touriste, mes notes seront moins complètes que celles de Benoît.

J'ai beaucoup aimé le Lenoble avec son aromatique crayeuse et levurée, associée à un bel équilibre fraîcheur/richesse. Pas beaucoup de repères en Champagne pour ce qui me concerne, mais des  bouteilles de ce calibre m'insitent fortement à me repencher sur la question !

Le Unico 94 présente une aromatique encore très jeune sur un beau fruit noir mûr profond accompagné de notes fumées. Un peu unidimensionnel en l'état mais très engageant.
La bouche par contre, ne peut pas laisser indifférent. C'est une combinaison parfaite d'élégance et de densité avec un toucher et un déroulé absolument somptueux. Quelle classe !
Persistance remarquable qui prolonge le plaisir.
Première rencontre réussie avec ce mythe. Un vin avec qui il faut prendre son temps, clairement, et qui n'aura fait que s'améliorer tout en  conservant son équilibre impeccable malgré le réchauffement dans les  verres. Je serai curieux de le recroiser avec quelques années de plus pour l'aromatique !

Un grand merci, Benoît pour ce moment partagé et à la prochaine !

Marc


 
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29 Juil 2021 21:52 #86

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 Une soirée au Petit Verdot avec un Bertou en vacances


Weingut Peter Lauer, Saar Riesling Brut Réserve, 1991
Dégorgé en juillet 2020



Robe bouton d'or.
Nez complexe et précis, sur une touche grillé minérale enroulée dans une pointe oxydative délicate qui apporte beaucoup de complexité.
Bouche à l'attaque brute, ultra tendue dont l'acidité acérée est renforcée par une bulle épineuse.
Le vin s'apaise et s'épand assez rapidement une fois la vivacité de la bulle calmée.
Reste alors un ensemble vineux, ultra droit, très agréable par son aromatique minérale mais qui manque juste un peu de puissance et d'enrobage de matière pour gagner en volume et en allonge.
Finale très serrée et ultra salivante.
Très intéressant !

 
Poulpes sautés aux herbes



Volcanic Slope Vineyards, Santorini, Pure, 2017

 

Robe cristalline.
Nez très agréable, compromis de notes minérales presque pétrolées et florales, entre les fleurs blanches, le lait d'amande, le tout chatouillé par une petite pointe sur le vinaigre blanc.
Bouche remarquablement bien construite, aérienne et mobile grâce à une magnifique acidité et à la fois pleine et dense par sa belle matière.
Les goûts sont pétris de précision et de complexité, sur les terpènes, le minéral, le lait d'amande.
Finale longue et tout en puissance sérieuse, sur un toucher presque tannique et qui concilie richesse et tonus.
Superbe !


Domaine Henri Germain & Fils, Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot, 2006

 

Robe sur un doré léger.
Nez posé et élégant, d'un absolu classicisme et maîtrise, sur des notes fumées enroulées dans de belles senteurs fruitées, sur les fleurs blanches, les fruits jaunes, un pointe mentholée qui donne une sensation de précis. C'est très beau !
Bouche très agréable, sur un beau volume tapissant à la richesse sans mollesse, sur un gras accéléré par une belle acidité et une sensation de concentration naturelle.
Très belle finale sur des goûts presque exotiques, avec de la richesse et de l'impact.
Très bien.
 
Tartare de veau et gaspacho de tomate verte ( photo non contractuelle )




Domaine Zind Humbrecht, Clos Saint Urbain, Rangen de Thann, Riesling, 2007

 

Bouchon parfait.
Robe sur un doré léger.
Nez précis, droit et expressif à la fois, sur des notes minérales mais qui ne reniflent pas le pétrole de station service pour autant, plus un expression pierreuse et mentholée. Le fruit qui s'exprime en parallèle est superbe, sur la mandarine, la mirabelle fraîche.
Bouche énorme d'impact, d'une densité impressionnante qui claque sur la langue comme un uppercut par ses extraits secs comme par son acidité puissante et parfaitement intégré.
La précision aromatique, sur les agrumes et le minéral, participe à cet équilibre dantesque, en accélérant le vin en bouche.
Finale géniale de précision et de capacité de relance.
Superbe vin !


Domaine Jean-Louis Chave, Hermitage blanc, 1996

 

Robe vieil or.
Nez au bouquet riche, puissant et complexe, sur la pâte de fruits, le coing, la cire d'abeille. L'évolution est présente mais participe à donner de l'ampleur.
Bouche volumineuse, sur une matière riche d'une certaine épaisseur mais qui propose une vraie tenue grâce à de beaux amers salivants qui tempèrent la pointe de sucrosité et remplace l'acidité.
L'aromatique est en phase avec le nez, sur un point d'évolution agréable, sur les fruits jaunes et le miel.
Finale toute en richesse et en persistance.
Je me trouve pile poil face à un vin qui mérite d'évidence des louanges.
Mais force est de constater que c'est quand même pas la bouteille que j'aurais instinctivement eu envie de siffler ce soir...
Très bien.
 
Lapin farci aux gambas



Château Simone, Palette, 2008

 

Robe sur un jaune léger.
Nez qui me fait immédiatement penser à Simone par ce marqueur si difficile à décrire mais qui m'évoque le pneu sans que ce soit négatif, puis de belles notes de fruits exotiques, entre le citron confit et la papaye.
Bouche superbement construite, sur un équilibre à la fois riche et droit grâce à une acidité nerveuse et pointue qui relance cette belle matière.
L'ensemble est entre deux âges et doit pouvoir gagner encore en complexité aromatique à la garde.
Finale racée et encore un peu linéaire, sur une allonge franche.
Très bien mais à attendre encore à mon avis.


Château Grillet, 1988

 

Robe cristalline à peine grisonnante.
Nez terne, sur le salpêtre, la cave humide... Euh, c'est pas bouchonné, ça ?
Mais l'aération dans le verre épure petit à petit l'ensemble pour livrer un ensemble étonnant, sur la craie humide, la chlorophylle mentholée.
Bouche fraîche, sur une trame acide agréable qui porte une jolie matière souple, sur des goûts de crème de menthe et un côté minéral qui m'évoque Chablis.
Finale délicate et paisible, totalement mentholée.
Bien à très bien.

An' di djiou !! Mais comment imaginer que le viognier puisse donner un vin pareil !
Moi qui branche JP sur ma vieille histoire de Grillet bouchonné quand il nous dit qu'il a ouvert ce vin la veille et qu'il aurait mieux fait de lui rajouter 24h d'aération, je n'ai absolument rien vu venir !
Et pourtant, ce vin me rappelle furieusement un excellent 2002 bu chez l'Enzo et qui m'avait déjà irrésistiblement évoqué Chablis.
Quel mystère, ce vin !

 
Pigeon



Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2002

 

Robe grenat tuilé légèrement trouble.
Superbe nez très attirant, quand un fruit riche, sur la fraise compotée, le pot pourri, le bouton de rose répond à des notes plus masculines d'olive noir, d'épices (thé noir, goudron) très élégant.
La bouche est un vrai délice de buvalité, sur une matière souple et séveuse, avec un beau jus franc porté par une acidité totalement intégrée et qui donne un vrai franc pétri de gourmandise.
L'expression aromatique est totalement en phase avec les senteurs du nez, avec un côté frais et pourtant très mûr qui évoque vraiment les marqueurs aromatiques de la syrah.
Finale juteuse et toute en confort, sans aucun tanins qui dépassent.
Un vin délicieux et qui m'a semblé à boire.


Parusso, Barolo, Bussia Riserva, 1999

 

Robe dense malgré une évolution tuilée évidente.
Nez brutal, riche, sur une volatile agressive qui cisaille un peu les narines et tranche dans un ensemble capiteux, sur les fruits noirs, un boisé crémeux rococo qui tire sur des notes de cognac.
Bouche toute en largeur, sur une matière riche et trop concentrée pour mes fragilités, sur une expression aromatique épicée type vieux bois ou épices un peu éventées qui ne me plait pas trop.
Ajoutez une charge tannique ainsi qu'alcoolique plus que conséquente sur la finale et vous comprendrez que je suis en hyperventilation.
J'ai du mal à imaginer que cette masse s'harmonisera avec encore plus de garde au vu de l'âge du vin.
L'exercice de la Riserva est un élevage qui peut patiner un vin. Mais aussi et trop souvent à mon goût le marquer aromatiquement et surtout l'user à l'excès. Ce vin fait selon moi partie de la seconde catégorie.
Je n'ai pas aimé du tout.


Tio Pepe, Jerez Amontillado, Cuatro Palmas



Robe acajou clair et translucide (pas une robe de rouge, quoi!), plus que cuivrée.
Superbe nez fantastique de complexité, épicé, lascif, capiteux et confortable, sur la noix de pécan, le chocolat au lait, le pruneau, un déroulé de tout ce qu'on peut mettre sous le terme "balsamique".
Enooooooooorme choc gustatif en bouche car alors que j'attendais un vin sucré typé vieux Banyuls, l'attaque est gigantesque de sécheresse et de charge alcoolique ! Un peu comme si on goutait un spiritueux d'oxydatif ! Pfiouuuuu, quelle puissance !
Une fois le feu de la charge alcoolique apaisé et le cerveau préparé à l'équilibre du vin, on part alors dans un voyage extraordinaire d'expression aromatique.
Impossible de mettre des mots sur la myriade de sensations que ce vin monumental provoque et force est de constater qu'on est plus proche de l'expérience gustative hors norme que du plaisir immédiat de buvabilité provoqué par un vin facile.
Car ici, tout est extrême : la concentration du vin en extraits secs (50 ans d'âge), sa charge alcoolique, sa complexité aromatique, sa salinité.
La finale ardente est d'une persistance exceptionnelle, sur les fruits secs, avec un incroyable côté qui concilie des évocations aromatiques rencontrées sur des oxydatifs sucrés et une salinité coquillée géniale.
Un grand moment !!

Remballez vos Rolex, s'il y a un truc à faire à votre demi siècle, c'est de découvrir un vin pareil ! 


 
Fromages




Domaine Zind Humbrecht, Clos Saint Urbain, Rangen de Thann, Pinot Gris, 2005



Robe sur un doré franc.
Nez magnifique d'élégance, sur les agrumes, la pêche, la verveine, des notes de thé fumé. C'est superbe de précision et de gourmandise.
La bouche est moins emballante car après une attaque d'une certaine ampleur, un déficit d'acidité colle le vin au sol alors qu'on le souhaiterait voir prendre son envol.
L'élégance aromatique est là et accentue donc la frustration de ne pas voir plus de tonus pour accélerer l'ensemble.
La finale est empâtée, limite replète malgré une persistance de goûts sur le thé très agréable.
A mon goût, c'est bien+. Si on est pas un fan d'acidité, c'est au dessus.


Domaine Renardat-Fache, Cerdon du Bugey, 2018



Robe rosé à la bulle légère.
Nez causant, compromis de notes de gelée de fruits rouges et de senteurs florales, sur le lys à en être presque entêtant.
Bouche souple de demi corps, sur une sucrosité délicate tenue par l'acidité et titillée par une effervescence agréable qui produisent un équilibre gourmand et franc.
Finale sur la fraise et toujours ces notes de lys.
Vin très agréable qui s'est parfaitement accordé avec la fraîcheur du dessert.
Bien+

 
Pêche de vigne


Une nouvelle magnifique soirée en ce lieu béni des amateurs de vin.
Les copains, merci pour avoir répondu à mon appel à partage et rencontre.
La passion du vin, c'est aussi le plaisir de faire se rencontrer ceux qui partagent la curiosité de découvrir les équilibres différents des vins de tous les horizons.


Bertrand, profite bien de ce retour chez toi pour passer de belles vacances.

Portez vous fort et.......
Vivement la prochaine !

Oliv
 
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23 Sep 2021 20:28 #87

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Une soirée au Petit Verdot avec un Bertou en vacances

c'est avec le fromage que vous avez bu cet amontillado? ça passe avec quelque chose ce truc? :)
27 Sep 2021 12:42 #88

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C'était à la fois très puissant et très doux, dans mon souvenir... Pas du tout cette sensation d'alcool à brûler qu'on peut trouver dans certains vins jaunes en tout cas

Guillaume
27 Sep 2021 12:47 #89

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Réponse de oliv sur le sujet Le Petit Verdot

Euh "doux", c'est pas le qualificatif qui me serait instinctivement venu pour qualifier ce vin...

Le nez évoquait les splendeurs des VDN du Roussillon, quand tu t'attends à siroter peinard ta douceur noble confortablement lové dans les chaleurs capitonnées d'un fauteuil molletonné...
Et là, crac, au premier coup de langue, je vous dis pas le manège !
Tu te retrouves à faire de la chute libre de ta chaise face à un esprit de vin sec et salin qui ferait passer un vin jaune pour une souplesse digne d'accompagner les biscuits de mamie pour le goûter.
Mince, les copains, prévenez avant des coups pareils, c'est fragile une fillette !

On va attendre l'avis des vrais costauds de la bande pour trancher cette divergence sportive.
Thien, t'es là ?  
 
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27 Sep 2021 13:57 #90

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