CR:Denis Mortet Bourgogne Rosé Cuvée Clémence 2008
Un rosé de pinot noir du Domaine Denis Mortet, nommé ainsi en l’honneur de Clémence, la fille cadette.
La robe est saumon clair.
Le nez exhale des notes de caramel, d'herbe fraiche, de fleur de montagne, de groseille, de pêche de vigne, de réglisse et de fruit blanc.
La bouche possède beaucoup de douceur, de finesse, c'est très stylé, l'acidité est fine et apporte fraicheur et longueur à la finale. Un rosé de Bourgogne, très original.

Domaine Denis Mortet Marsannay Les Longeroies 2012

Ouverture immédiate. La robe est rubis relativement claire. Au nez, ça pinote, c'est éclatant sur la cerise, la framboise, c'est gorgé de fruits. En bouche, l'attaque est vive, plutôt fine et longiligne, mais très élégante. Le corps est très légèrement gras et crémeux. L'arômatique est redoutable, pure, sur la cerise, la framboise, la fraise des bois...avec en plus un élevage présent, mais non dérangeant, un côté petit suisse. La matière est fine, délicate, et élégante. Les tanins sont d'une grande finesse, presque déjà fondus. Un vin délié, qui ne peut renier sa parenté avec le Chambolle Musigny 1er Cru Aux Beaux Bruns 2011 que j'ai eu l'occasion de goûter il n'y a pas si longtemps. C'est un Excellent vin (17 / 20) actuellement, plutôt svelte, excessivement facile d'accès malgré sa jeunesse mais de grande origine. A priori, des demandes auraient été faite auprès de l'INAO pour classer ce climat en 1er Cru (souvenir d'une discussion au domaine Bruno Clair): à mon sens, se ne serait pas usurpé.

Marsannay Les Longeroies Denis Mortet 2006

Dès l'ouverture on sent la "patte" Mortet avec des effluves d'épices qui sortent du verre. En bouche elles sont complétées de touches de cuir et de fruits rouges dans un ensemble complet et très buvable. A ne pas attendre trop longtemps, il me semble à son apogée ou peu s'en faut.

BIEN +

Xavier

Gevrey-Chambertin "Combe du dessus" Denis Mortet 2003

Dans les grandes lignes et en première impression de nombreuses similitudes avec le "En derée" 2003 dont j'ai fait un CR en mars dernier (cf. ci-dessus).

Nez sur le cuir et les épices, comme très souvent chez Mortet (en tout cas la connaissance que j'en ai), du fumé.

En bouche c'est très bon, le cuir et les épices répondent aux fruits rouges encore bien présents. Si je n'avais en tête le sublime "En derée" du même millésime j'aurais sans aucun doute été totalement conquis ! (à comprendre donc que la Combe du dessus est assez sensiblement en-dessous du sus-cité !).
Beau fondu, belle longueur, un (très) bon moment.

TRES BIEN

Xavier

Clos de Vougeot Denis Mortet 1998

Bouteille épaulée 2h avant le repas, le nez manque de précision, sur les épices.

En bouche les épices sont bien là, la trame de fruits rouges d'un arrière-plan agréable, on reconnaît la "patte" Mortet mais le corps me paraît faible et la finale courte, voire un peu asséchante. Cela se boit certes fort bien mais reste tout de même une relative déception, peut-être ses plus belles années sont-elles derrière lui...

BIEN - (vu le pedigree)

Xavier

Denis Mortet, Gevrey Chambertin, 2006

Bue chez un caviste. Pas de notion d'ouverture, protégée sous gaz Azote / Argon. La robe est grenat un peu évolué, à reflets légèrement brunâtres. Le nez est plutôt sur les fruits rouges (framboise, groseille, griotte), avec une légère évolution sur le pruneau. En bouche, on retrouve une attaque vive, une trame plutôt droite, relativement fine, avec une matière fondue, et un grain de tanin extrêmement fin. La finale est longue, légèrement terreuse, avec des saveurs fruitées de framboise et de groseille. Un Très Joli vin (16 / 20) qui semble à boire actuellement.

Bu à l'aveugle.
Très belle robe profonde et pas évoluée. Le nez dévoile des arômes de fruits rouges et fruits noirs (burlats, cassis, mûres), puis à l'aération des légères notes fumées et de ronces. Le tout est d'une grande pureté l'élevage est très discret. En bouche, les tanins sont très enrobés, extrêmement fins. Belle texture et concentration avec un fruit velouté qui s'étire en longueur avec une belle fraicheur (mais pas de caractère acidulé). On retrouve des notes épicées et ronces/florales en milieu de bouche qui laissent place à la cerise/burlat en fin de bouche - ce qui m'a fait reconnaitre Gevrey-. Belle persistance (7/8 caudalies). Je ne décèle quasiment pas le côté végétal en milieu de bouche - ce qu'on ressent parfois dans 2004, 2007 et 2011 -. Ici c'est même un facteur positif selon pour la fraicheur et la complexité.
Très belle bouche de l'attaque à la finale, avec un fruit bien linéaire et qui ne vient pas taper "le palais" - comme le Gevrey Village 2012 du même domaine par exemple (qui s'harmonisera je pense avec quelques années sous verre) -.
Beaucoup de plaisir et avenir très prometteur pour cette bouteille. Je suis curieux de gouter à nouveau dans 3/4 ans.

Max

Denis Mortet, Fixin, Champs Pennebaut, 2012

Ouverture 1 Heure. Bouchon RAS. Robe rouge cerise. Un nez qui a tendance à pinoter. Une bouche qui présente une belle attaque acide et des tanins complètement fondus. Une arômatique sur la cerise, la griotte, la framboise. Un vin complètement délié et souple. On lui reprocherait un petit manque de matière, car il manque un peu à mon goût de corpulence. La finale est correcte, c'est un Bon à Très Bon vin (15,5 / 20) mais j'ai préféré (pour un prix à peu près similaire) le Marsannay Les Longeroies sur ce millésime 2012.

Bu lundi soir.
Ouvert 5h avant.
Robe profonde et intense.
Nez agréable (notes fumées et épicées, burlats, fruits noirs) mais pas transcendant - comparé au Vosne Romanée Champs Perdrix 2008 de B Clair bu 2j avant -
Mais en bouche c'est divinement bon. C'est jeune mais c'est déjà un régal. Les tanins sont d'une finesse exemplaire, le velouté du fruit est la de l'attaque à la finale - qui offre une pointe épicée -. L'élevage est très bien intégré et est en soutien de la texture.
Belle concentration/densité sans jamais que le fruit soit lourd. C'est fin et frais du début à la fin. Grande longueur.
Un pur régal. Des amis peu connaisseurs des vins de Bourgogne ont adoré. On a ouvert après un Cos Labory 2005 qui n'a pas fait le poids en terme de plaisir. La magie de la Bourgogne (quand c'est mur et bien fait)

Max

Domaine Denis Mortet - Cuvée de Noble Souche - Bourgogne 2006


Bue en parallèle avec un Gevrey-Chambertin 2006 du Domaine Trapet, ce "simple" Bourgogne ne s'en est pas trop mal tiré, en particulier par ses qualités olfactives, plus expressives, plus fruitées, plus flatteuses. En bouche, par contre, il montre ses limites malgré un bel équilibre entre puissance et fraîcheur, avec une longueur qui est loin d'atteindre les sommets. Rien d'anormal me direz-vous, et au final voilà un vin qui se boit avec grand plaisir, plaisir simple qu'il n'y a aucune raison de bouder. Très bien voire même excellent pour le niveau d'appellation, dans l'absolu, je me contenterai d'un Bien +.

Luc

Ouvert 8h en avance.
Beau nez de fruits noirs murs, épices, une pointe de réglisse, sensation légèrement fumée et encore un peu d'élevage perceptible (pointe de vanille) mais cela reste peu ostentatoire - N.B ce vin est fait avec 30% de bois neuf -
En bouche, belle concentration et maturité du fruit. C'est velouté, des belles sensations tactiles. Le milieu de bouche a une belle profondeur. La fin de bouche est longue, gourmande sur les fruits et des notes fumées. L'équilibre maturité/fraicheur est bien maintenu. Il faudrait peut-être un poil de tension/acidité supplémentaire mais c'est très bon.

Max

Bu lors de cette dégustation

Robe rubis au contour du disque légèrement tuilé.
Nez sur la mélisse, la mûre, le cassis, la fraise des bois.
Fines notes boisées bien intégrées, cuir, viandé et rose pour certains.
Bon, vous l'aurez compris : c'est complexe !
En bouche l'attaque est tapissante et soyeuse. Le milieu de bouche fait montre d'un bel équilibre et d'une fine complexité.
On y distingue des notes acidulés, le bourgeon de cassis, et la fraîcheur n'est pas en reste.
Finale supérieure à 15 caudalies.
C'est un très beau vin que l'on peut boire tel quel mais également attendre encore...mais beaucoup de plaisir en l'état !

Bonsoir David,

Merci pour ce CR, mais dans le compte-rendu de la dégustation tu as écris qu'il s'agissait du 2010...Qu'en est-il vraiment ??
D'avance merci et bonne soirée,

Cordialement,

Julien

Bonsoir Julien,
il s'agit bien du 2010...erreur corrigée !

Domaine Denis Mortet, Gevrey Chambertin 1er Cru, Lavaux Saint Jacques, 2007

Bue en apesanteur!!!

Cédric42120:
Nez séduisant, bien que sur la retenue. Elevage perceptible. Fraise , cerise, réglisse, notes graphites....
Bouche délicate, fruitée, racée. Cela pinote clairement ! Mais ici la matière est plus dense, plus volumineuse, plus charpentée que le Vosne Romanée. Légère salinité, notes de réglisse, graphite. Très beau déjà, mais je le recroiserai bien dans quelques années.
Très Bien/Excellent

Jean-Bernard:
Nez sur le graphite, la cerise, la pivoine, les agrumes, comme sur le Rouget c'est très précis. Il ne reste qu'à l'élevage à se fondre pour gagner en pureté.
La bouche est juteuse, très fraîche et d'un (très) beau toucher.
La finale exprime encore la jeunesse et l'élevage, avec de la vanille et un peu d'astringence.
Grosse longueur. Beau vin , beau style.

Frisette:
La robe est grenat à reflets rubis. Le nez est fermé et fumé. A l'aération, on retrouve du floral, sur la pivoine. La bouche est très belle, avec un élevage vanillé présent, mais fondu. L'aromatique est pure, précise sur la cerise, les fruits rouges frais. L'ensemble est élancé et droit, traçant et fini sur le graphite et un léger trait de vert. La finale est également réglissée et graphite. Je place ce vin en Côte de Nuits, sur un "super premier" du style Clos Saint Jacques, ou un Grand Cru de Morey. Pas si mal. C'est Exceptionnel à Grand (18,5/20), et à y réfléchir, on retrouve un lien de parenté évident avec ce Chambolle Musigny 1er Cru Aux Beaux Bruns 2011 . J'adore. Une vraie constellation

Marsannay Les Longeroies 2010 - domaine Denis Mortet

Très joli nez de griotte et de framboise, complété à l’aération par le cuir. C’est charmeur et très engageant.
La bouche n’est pas en reste, jouant sur un magnifique équilibre acidité/matière qui rend le vin redoutablement gouleyant. L’aromatique sur la griotte et la groseille est très plaisante, d’autant plus qu’elle prolonge la finale.

Voilà un vin à la complexité mesurée mais jouissive qui tutoie les sommets des coefficients de torchabilité. Il faut vraiment le boire maintenant, le garder plus serait une faute d’hédoniste.

Sylv1

Ouvert 6h en avance.
Robe sombre et profonde, couleur rubis très appuyée
Au nez : fruits noirs dominants, nez épicé, poivré. Elevage à peine perceptible
Attaque suave et gourmande, vin qui a de la mâche et de la profondeur. On retrouve bien les fruits noirs et fruits à noyau de l'attaque à la finale avec un côté épicé, poivré également. Le milieu de bouche a une jolie énergie et envoie sur une finale de très longue persistance. Les tannins sont de velours, d'une grande élégance, déjà à peine perceptible. Que c'est bon. 6 à table et tout le monde a adoré !
Excellent !

Max

Domaine Denis Mortet - Marsannay Les Longeroies 2008

Bouteille entamée ce midi et vidée goûlument ce soir.

L'ensemble est bien ouvert avec des arômes de cerise et de ronce. Beau volume et belle matière. La finale est marquée par l'acidité qui n'est pas gênante eu égard à la profondeur du vin.

Ce vin a incontestablement des allures de gevrey-chambertin.

Excellent !

Marsannay Les Longeroies 2013 - Domaine Denis Mortet

Le nez pinote en diable et prend à contre pied ce millesime arrosé et tardif. La bouche au diapason, mûre et croquante et toujours le végétal noble de Clair. Vécu comme belle récompense après une journée bien chargée en émotions.
À vous tous
Lionel.

Clair ou Mortet ?

Luc

Domaine Denis Mortet - Gevrey 1er Cru Les Champeaux 2012

Au restaurant chez Guy à Gevrey la semaine dernière - pour une visite en Bourgogne avec deux amis -
Au départ je voulais prendre le 2011 - que je connais - mais la sommelière m'a conseillé 2012 me disant qu'il serait plus ouvert... mwouais..raté
Beau vin en devenir à la matière soyeuse et veloutée. Vin d'une belle profondeur et persistance avec des tanins très fins mais pas encore fondus. Belle énergie sur la cerise burlat juteuse. Le nez est encore fermé aromatiquement avec un léger boisé/fumé qui est présent.
Vin puissant, fidèle à son terroir qui doit attendre au moins encore 5 ans pour que le temps dompte la matière

Max

Domaine Denis Mortet Marsannay "Les Longeroies" 2011

Ouvert à l'impromptu, bouchon légèrement teinté sur un petit centimètre déjà.
Le vin est rouge framboise et moyennement concentré à l'oeil, le nez engageant mais surtout marqué par l'alcool type notes de kirsch.

A peine aéré le temps de cuisiner un filet mignon de porc avec pruneaux et semoule.

En bouche c'est bon. Le fruit est d'une belle finesse. Le corps s'affirme en retenue, le boisé est bien sensible sans être appuyé. Je prolonge le plaisir du repas avec du vacherin, le vin gagnant encore en amplitude et en harmonie tant au nez qu'au bouquet. Attendre encore quelques années pour apprécier toute la structure de ce vin déjà en place se justifie sans doutes.

Je reviendrai assurément à ce cru du domaine Mortet. Je voudrais volontiers découvrir des vins de Marsannay et Fixin de pareille qualité, si tant est qu'il s'en trouve!

Gevrey-Chambertin "En Champs" Denis Mortet 1995
Je ne sais qui des vignerons ou du millésime est le plus à louer avec cette bouteille, sans oublier ses possesseurs (bouteille d'encheres de cet hiver). Le bouchon est si parfait que 20 nouvelles années de cave ne lui auraient pas été plus dommageable que cela j'imagine. La concentration est d'une onctuosité inimitable, un pinot noir d'une forte densité avec un élevage que l'on imagine parfaitement intégré au fruit. Mûre et cerise (les fruits rouges). Là encore on imagine un tel concentré d'arômes traverser le temps avec expressivité. Si ce vin donne cette impression gustative de vin d'exception le nez est un peu en retrait, on cherche en bouche les suppléments de structures en explosivité, complexité et longueur, au diapason d'un tel corps pour le fruit. Est-ce la limite du terroir ?("simple" village, certes désigné pour parcelle). Le vin a été ouvert (seulement?) environ quatre heures avant et connu trente minutes de routes départementales en plaine (les mysteres de l'aération). Si je suis passé à côté d'une partie de son potentiel, je me contente bien de ce qu'il a offert.
Bu à environ 18° avec un filet mignon de veau sauce carottes et petits oignons confits, un Neufchâtel mascarpone éclats pistache et griottes entières.
Excellent (et malheureusement plus exceptionnel qu'ordinaire dans ma consommation de vin).

Bu lors d'un magnifique dîner !

Domaine Denis Mortet, Gevrey-Chambertin 1er cru, 2001



Bruno
Un vrai pinot, plutôt viril mais bien équilibré. Fruits noirs, grillé élégant, épices douces et réglisse. Se goute vraiment bien (et est plus près que son grand frère bu récemment ICI ).
Excellent

Oliv
Superbe robe profonde et jeune, sans noirceurs excessives.
Nez magnifique de construction, classe et jeune, avec un élevage fumé qui porte des splendides senteurs de fruits noirs frais dans un ensemble brillant de maîtrise et de jeunesse.
Bouche magnifique de maturité et de concentration maîtrisée, où une matière pulpeuse et suave pleine de fond répond à une acidité parfaitement intégrée.
Les goûts sont d’une totale jeunesse, sans aucun marqueur d’évolution, tout en équilibre.
La finale est magistrale de classe et de persistance, incroyable de jeunesse pour un vin de plus de 15 ans.
La réserve de potentiel pour ce vin déjà magistral laisse rêveur.
Coup de cœur !

Domaine Denis Mortet, Marsannay, Les Longeroies, 2014

Les Longeroies à Marsannay: futur promu?

Bouteille 1:
Jean-Bernard:
Un nez à l'élevage présent, mais qui n'a pas gêné mon plaisir: vanille, crayon, et griotte, menthe? Attaque soyeuse, enrobée qui se poursuit sur la même tonalité, élégante, très dessinée avec une certaine consistance. Finale juteuse qui ajoute de la gourmandise à la facture d'ensemble. Longueur moyenne, sur les arômes du nez. Un vin qui a été très apprécié en famille, par son élégance et sa cohérence d'ensemble. Personnellement j'ai beaucoup aimé, mais puisqu'il il faut se risquer à livrer en avis sur le thème du terroir, je dirai que c'est plus un vin de "faiseur", un vin à l'élevage particulièrement maîtrisé, qui ne se fait pas remarquer par sa longueur, sa structure, sa profondeur. 16/20 tout de même, pour le plaisir apporté. Niveau Village

Bouteille 2:
Frisette:
Robe rubis, claire. Le nez est franchement élégant, sur la cerise, la framboise, la confiture et la crème patissière. En bouche, on a une matière d’un velouté et d’un crémeux hors norme, avec une gourmandise fruitée superbe de pureté. La framboise, la cerise et la groseille se mêlent aux superbes notes vanillées, témoin d’un élevage appuyé mais dont l’onctuosité rend l’ensemble d’une digestibilité et d’une buvabilité redoutable. Le toucher de bouche est superbe de délicatesse, et clairement identifiable pour un connaisseur du domaine. La matière est légère, plutôt aérienne, avec des tanins d’une grande finesse. La finale est malheureusement relativement brève et manque d’intensité. C’est Excellent (17/20), mais le manque de densité et de profondeur conjugué à cette finale un peu courte m’empêche de le voir à un plus haut niveau que celui d’un (très bon) Village.

Domaine Denis Mortet, Marsannay, Les Longeroies, 2013

Les Longeroies à Marsannay: futur promu?

Bouteille 1:
Sylv1:
La robe est claire, elle ne trompe pas sur son origine.
Le nez pinote gentiment, avec des arômes agréables de griotte et de kirsch. C’est très avenant.
L’attaque en bouche est vive et glycérinée. Il y a un bel élevage, respectueux du fruit (griotte).
La suite est plus décevante, le vin manque de matière et de densité, surtout pour équilibrer une acidité assez prégnante, probablement trop pour beaucoup de palais sudiste.
Un vin agréable, fluide pour être positif, maigre pour caractériser une matière que j’aurais souhaité plus généreuse.
Bien sans plus, c’est la première fois que je ne suis pas conquis par cette cuvée. Note :13/20, niveau Village

Bouteille 2:
Frisette:
Ouverture 3 Heures.
La robe est rouge grenat foncée, à reflets rubis. On est en présence d’un nez délicatement vanillé, puis on retrouve des notes élégantes de cerises bien mûres et de petites baies rouges et enfin de poudre à canon. En bouche, on a un vin rond, avec une matière relativement dense et veloutée, sur le graphite, avec une grande finesse de tanins. L’aromatique est sur les baies rouges, la cerise avec une légère pointe de végétal noble en final, qui raffraichit et qui étire un peu ce vin. La trame tannique est très fine et fondue. Très Bien à Excellent (16,5/20), niveau 1er Cru.

Domaine Denis Mortet, Marsannay, Les Longeroies, 2012

Les Longeroies à Marsannay: futur promu?

Lucas_Mir :
Nez plutôt agréable, cerise, un peu de floral et de végétal. Un boisé certain se fait sentir.La bouche est l'avenant, avec une texture délicate, mais toujours engoncé dans son bois. Rien de transcendant pour moi, le côté "strict" du vin ne me transporte pas, je rejoins Antoine sur son ressenti.N'ayant que peu de repères en bourgogne rouge, je me demande si cela peut s'expliquer par le jeune âge de la bouteille...En tout cas, Jérôme note de la gourmandise, notamment le lendemain: peut-être qu'un peu de patience ou une plus longue aération l'aurait amélioré.En l'état, plaisir assez limité pour moi (le Clos des mouches qui a suivi m'a plus séduit!).Note : 13/20, niveau Village

Tonioaja :
Nez expressif, griotte, ronce avec des touches de fleurs sèchées, mais l’arrière plan est très porté sur l'élevage, le côté vanillé est vraiment trop présent pour moi. En bouche, c'est fin, les tannins sont enrobés et l'équilibre d'ensemble est très satisfaisant. Mais tout cela est gaché par une finale vanillée qui enlève son charme au toucher de bouche suave. Pour être honnête, c'est un vin très bien fait, quoi que relativement appuyé au niveau de l'élevage mais je n'ai pour ma part aucune émotion en dégustant ce vin. C'est froid, presque austère. Note 14,5/20, niveau Village

THE_EJ:
Robe rubis intense, presque violacé.Nez qui pinote, avec une touche d'élevage : ça sent bon le fruit finement vanillé.Bouche agréablement souple et fruitée, avec de la finesse mais aussi de la chair, et ce qu'il faut de fraîcheur. A la fois gourmand et élégant.La touche vanillée revient en finale, de longueur moyenne.Je ne sais pas si c'est le climat, le millésime ou le domaine, toujours est-il que la Bourgogne comme ça, j'aime bien !Regoûté le lendemain sur un confit de canard avec des pommes de terres confites dans la graisse, il s'en est super bien sorti, le soyeux du vin répondant à la texture fondante du plat, et le fruité donnant l'impression d'un sirop qui faisait presque un aigre-doux. PS : la dernière goutte gardée pour ce soir était encore bien en forme ! Pour la note, pas facile, vu que d'habitude je n'en mets pas, je n'ai pas trop d'échelle de valeurs ! Mais j'ai été plutôt emballé, ça devrait valoir un 16/20. Niveau Village

Pins:
Nez expressif sur les fruits rouges, la cerise fraiche. La bouche est pure, vive sur la ronce. Très beau pinot frais soyeux et fruité avec une pointe d’élevage encore perceptible mais déjà bien intégré. J’aime la tension donnant une belle structure au vin. La finale moyenne se termine sur une pointe acidulé. Un vin ouvert un peu tôt qui demande encore quelques années en cave pour tout donner. Une belle bouteille. Note : 15/20, niveau Village

Domaine Denis Mortet, Marsannay, Les Longeroies, 2011

Les Longeroies à Marsannay: futur promu?

DaGau:
Ouvert à l'impromptu, bouchon légèrement teinté sur un petit centimètre déjà.
Le vin est rouge framboise et moyennement concentré à l'oeil, le nez engageant mais surtout marqué par l'alcool type notes de kirsch.
A peine aéré le temps de cuisiner un filet mignon de porc avec pruneaux et semoule.
En bouche c'est bon. Le fruit est d'une belle finesse. Le corps s'affirme en retenue, le boisé est bien sensible sans être appuyé. Je prolonge le plaisir du repas avec du vacherin, le vin gagnant encore en amplitude et en harmonize tant au nez qu'au bouquet. Attendre encore quelques années pour apprécier toute la structure de ce vin déjà en place se justifie sans doutes.
Je reviendrai assurément à ce cru du domaine Mortet. Je voudrais volontiers découvrir des vins de Marsannay et Fixin de pareille qualité, si tant est qu'il s'en trouve!
Note : 16/20 Niveau 1er Cru

Domaine Denis Mortet, Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes, 2010

Bue lors d'un bbq.
Jusqu'à présent les deux vins du domaine dégustés m'avaient laissé fort perplexe, le dernier Gevrey les 5 terroirs 2010 , m'avait paru en novembre bien trop extrait et boisé.
La couleur de ce vv est fort sombre comme attendue. Le nez embaume le cassis. Bien sûr cela Pinote un peu, il n'y a pas de trace d'elevage que ce soit au nez ou en bouche, la matière est charnue et le vin se goûte délicieusement en accord avec les notes de fumée du bœuf au barbecue. À trois buveurs, la bouteille fut sifflée en 30 minutes !
Sans être tout à fait mon style, j'ai beaucoup aimé ce vin, et je devrais donc refaire des expériences sur ce domaine.

Soirée consacrée aux grands vins de Bourgogne 1999 vendredi dernier. Parmi ceux ci, il y avait des vins de Denis Mortet. Je connaissais un peu la production du domaine mais là, j'ai été époustouflé par le style de ces vins aujourd'hui à parfaite maturité.

On a démarré gentiment avec un Gevrey "cinq terroirs" 2004. Je n'ai pas le souvenir d'avoir goûté un rouge bourguignon 2004 aussi gourmand et mûr. Une réussite éclatante. Le vin est dense, le jus tapisse littéralement le palais et la complexité est indéniable.
Très bien +

On a ensuite goûté en paire les deux vins suivants :
Gevrey-chambertin "en champs" 1999 - domaine Denis Mortet
Gevrey-Chambertin 1er cru "Lavaux St Jacques" 1999 - domaine Denis Mortet
Le match a été déséquilibré. Non pas que le simple "en champs" ait démérité mais le Lavaux était stratosphérique.
Le "en champs" est un vin plus simple et moins raffiné que le Lavaux. Ce dernier est d'une volupté incroyable. L'archétype du vin sexy mais qui ne sombre pas dans le vulgaire. Tanins de classe mondiale, aromatique hors normes, équilibre d'école et finale interminable de classe et de gourmandise.
La bourgogne, lorsqu'elle est à ce niveau, me semble intouchable.