La grande majorité des domaines fonctionnant sur allocation pure, pratiquent ainsi parceque la demande est telle qu'ils ne peuvent pas servir le monde entier. Et cela à cause de la demande constante au fil des ans grâce à une qualité au top niveau dans la grande majorité des cas.
La demande a enfanter ce système.

d'autant que la comparaison avec yquem serait plus qu'aléatoire...

Bourgogne Domaine Coche Dury 2008
Nez intense sur le grillé typique du domaine, puis sur les fruits blancs, les agrumes, le beurre, crémeux, signes d’un elevage encore sensible.
La bouche est citronné, intense, avec du gras, d’une belle ampleur et bien équilibrée à l’acidité haute ce qui apporte beaucoup de fraicheur. Bonne longueur finale citronnée. C’est bon. Bien ++.

J'ai bue cette bouteille ce week-end sur des escargots. Inutile de la commenter je pourrais faire un copier coller.

Le même jour je suis passé chez Boisson, les similitudes sont flagrantes.

Bourgogne 2000, Jean-François Coche-Dury

Toute première dégustation d'un vin de ce domaine. A l'aveugle parmi 3 autres. Ce vin a bluffé l'assemblée: robe jaune pâle, reflets verts, nez un peu réduit, légèrement vanillé; bouche ample, puissante, longue, structurée; finale sur les épices et des notes fumées. Vraiment très bon!

JC

Attention JC, tu risques de prendre goût aux bonnes choses;)
Le millésime 2000 est magnifique chez ce domaine et 10 ans d'attente est parfait pour le décourvrir même sur un "simple" bourgogne(tu)
Amitiés,

Christophe

gogos51 écrivait:

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> J'ai bue cette bouteille ce week-end sur des
> escargots. Inutile de la commenter je pourrais
> faire un copier coller.
>
> Le même jour je suis passé chez Boisson, les
> similitudes sont flagrantes.
C'était ce WE la fête du Bourgogne blanc 08 JFCD parce que j'en ai ouvert aussi une bouteille à l'apéro . Je ne ferais pas de commentaire , mais juste une remarque concernant les similitudes avec le domaine boisson ; autant comme effectivement il existe une comparaison possible dans la précision , la pureté et la puissance de ces deux vins , il n'en demeure pas moins une vraie personnalité de chaque côté .....comparables par leurs qualités , largement identifiables à travers un style propre à chacun . Deux grands indiscutablement , mais aussi deux vraies personnalités ,et c'est important de le souligner ....

Bien entendu chacun a sa personnalité. Pour les similitudes on peut rajouter la réduction présente dans les deux domaines.

Est-ce vraiment de la réduction d'ailleurs ?
Je n'ai pas dégusté 53 Coche mais j'ai l'impression que ce que l'on désigne sous ce vocable (une sorte de côté grillé / cacahuète / sésame) se renforce avec l'aération... ce qui - intuitivement - m'orienterait plutôt vers l'élevage.

D'autres avis ?

Florian

ça ne se renforce pas forcément à l'aération pour ce que j'ai déjà pu constaté et est moins présent sur les vins plus âgés. Je verrais bien un mix des deux moi

Ou alors ce sont les cacahuètes du terroir qui passent dans les racines ()

[size=x-small]La fameuse "arachidité", quoi...[/size]

Florian

Arachidité,je ne trouve pas cela dans mon Larousse,moi...

jlj

Est-ce vraiment de la réduction d'ailleurs ?
Je n'ai pas dégusté 53 Coche mais j'ai l'impression que ce que l'on désigne sous ce vocable (une sorte de côté grillé / cacahuète / sésame) se renforce avec l'aération... ce qui - intuitivement - m'orienterait plutôt vers l'élevage.

D'autres avis ?

peut-être la malo-lactique?

jean-luc javaux écrit: Arachidité,je ne trouve pas cela dans mon Larousse,moi...

Bien sûr, c'est le Robert (Parker)

Pour BOISSON père avec qui j'en ai discuté il s'agit effectivement des deux.

Jean-François Coche-Dury 2007 bourgogne pinot noir

JFCD : 4 initiales qui font trembler tous les amateurs inconditionnels de pinot et surtout de chardonnay !

après avoir gouté (superbement) ce vin chez franck, j'ai pris comme envie d'en acheter pour moi à un prix certes cher, mais que j'ai estimé relativement justifié... sur ce coup j'ai fait un peu le buveur d'étiquettes, je l'avoue bien bas.

mais ce domaine a tellement d'amoureux passionnés et d'afficionados qu'il est impossible de s'en procurer à des prix raisonnables, c'est donc en seconde main que je m'en suis procuré sur un site d'enchères en ligne bien connu

à noter que le bouchon était déja bien entamé sur 2 bons tiers ce qui n'est pas si courant pour une année si récente



le nez évoque très clairement les fruits rouges acidulés, fraise des bois et framboise se bousculent dans mon modeste tarin, révélant une profondeur certaine, mais une complexité mesurée

la bouche par contre metra 2 bonnes heures à se dévoiler, réduite qu'elle était au départ, mais dès que l'ensemble daigna se mettre en place, la messe fût dite !

attaque d'une très belle pureté et d'une droiture magnifique, tendu comme un arc

le milieu de bouche est assez riche, très tendu, sans creux mais avec des tanins très très fins et gourmands, manquant un peu de corps pour être monumental, mais que le jus est beau, formidablement équilibré par une acidité présente mais pas excessive.

ce vin est super-bon et largement au niveau de mes souvenirs orgasmiques les plus fantasques !

pour mémoire il avait fait jeu égal (pour moi) avec un somptueux premier cru de chez vincent rapet de la même année ! ce que ça donnera sur la durée ? probablement que la courbe s'orientera vers le rapet mais en l'état ce JFCD procure autant de plaisir, c'est toujours ça de pris !

aussi étonnant que ça puisse paraitre la seconde partie de bouche semble reprendre encore plus du poil de la bête avec un jus donnant plus vers le cassis et d'un équilibre pas moins que parfait

la fin de bouche se termine en queue de paon sur de superbes arômes et d'une pureté que j'ai rarement retrouvée sur un vin de cet accabit

une bouteille rare pour un très beau plaisir, j'adooooooooooooore !

très bien !

Vu ce commentaire élogieux et fréquentant le même site que Fred, il va falloir que je franchisse le Rubicon, afin de l'avoir l'air un peu moins...

Première rencontre avec un rouge du domaine, eh bien ce fut une sacrée réussite:

Auxey Duresses Domaine Coche Dury 2002
Le nez truffe au départ, puis développe des arômes de cerise noire, de rose, d’épices. L’ensemble est très intense et pur et part à l’aération sur des notes de feuille morte. Grand nez de pinot.
La bouche possède un parfait équilibre, beaucoup d’ampleur et d’intensité, du gras et malgré tout un côté aérien et particulièrement gourmand et digeste. Le vin semble à maturité mais possède encore de très beaux jours devant lui. Très longue persistance finale acidulée. Fond de verre floral. Superbe vin qui m’a procuré le même plaisir que le Gevrey de Rousseau sur ce millésime. Très Bien +.

Domaine Jean-François Coche-Dury Monthélie 2006

Bouteille non carafée, commentaires après quelques minutes de repos et de montée en température dans le verre.

Le vin se dévoile sous une belle robe rouge, profonde. Le nez est ouvert et offre des parfums de fruits rouges et d'épices douces. En bouche le vin est parfaitement équilibré, avec une grande fraicheur et des tannins soyeux. Le vin est excellent mais je n'ai pas perçu une grande complexité aromatique, les arôme de fruits rouges dominent largement. Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'expression du fruit, très pure, qui fait de ce vin une véritable gourmandise.

Bref ce fut une très belle découverte, nous nous sommes régalés.:)o

A+

Quentin

Je viens de voir cette video ICI de 2004 (est-ce toujours valable ?)

Si cette méthode d'embouteillage me parait respecter au mieux le vin, elle induit par contre une hétérogénéité de chaque cuvée, puisqu'il n'y a pas d'assemblage.

Sinon, on ne peut qu'adorer la simplicité et le bon sens de JFCD.

Bien sûr qu'elle est toujours d'actualité .
Hétérogénéité oui , mais en même temps il n'y a pas beaucoup de pièces par cuvée , et tu peux faire du mélange au moment du soutirage si tu le souhaites .
Ils sont revenus ensuite pour filmer les vendanges 2005 .....et je n'ai jamais retrouvé les images .

"Sinon, on ne peut qu'adorer la simplicité et le bon sens de JFCD."

Tout à fait.
Des vins qui ressemblent à l'homme: lents, posés, avec un délicieux accent bourguignon.
"Du gras et du nerveux, faut tout pour un grand vin"
Oui, comme il faut de tout pour faire un monde.

Monthélie 2002

Jus plutôt clair, limpide, faibles traces d'évolution.
Arômes d'une intensité moyenne entre fruits rouges et fleurs fanées mais tellement élégants qu'on a du mal à reposer le verre.
Attaque souple, du gras et du volume juste ce qu'il faut avec ses 12,5% d'alcool, taux rare de nos jours. Les tannins sont totalement fondus.
Finale d'une bonne longueur sur un équilibre parfait dans la douceur.
Bref, beaucoup de séduction sur ce Monthélie village. très bien+

Domaine Coche-Dury Auxey-Duresses rouge 2008
Magnifique nez sur la groseille, la framboise, les fleurs, les épices et la ronce.
Très beau fruit en bouche, dans un registre aérien, acidité haute, tannins très serrés mais de grande qualité, belle longueur.
A attendre, en confiance!

Monthélie Domaine Coche Dury 2002
Le nez est ultra délicat, c’est un parfum complexe et élégant de sirop de cerise, de rose, de pivoine, de framboise. Quel nez !
La bouche est une caresse très ample, salivante tel un sirop sans le sucre, c’est bien mûr et parfaitement équilibré. Certes il n’a pas la densité du lambrays 01 bu en parallèle, mais difficile de ne pas se restreindre à sa consommation. Très longue finale sur les fruits acidulés et fond de verre floral somptueux. Mon second rouge chez Coche et je me demande si je ne les préfère pas encore plus aux blancs. Très Bien +.

Domaine Coche Dury - Monthélie - 2002

La robe possède un joli équilibre, par sa teinte grenat clair.
Le nez est merveilleux, complexe et noble, bourguignon à mort par ses notes splendides de petits fruits rouges, de rose, une pointe épicée et un côté évolué qui m'a fait pronostiquer un vin bien plus âgé.
La bouche est d'une franchise totale et d'une absolue gourmandise. Le vin possède une petite pointe replète qui participe à son évidence, aucun doute, une telle bouteille ouverte est une bouteille finie.
Un vin simple et délicieux comme on aimerait en rencontrer bien plus souvent !

Pour avoir dégusté ce vin il y a peu dans un millésime plus récent (cf quelques posts plus haut), je me retrouve bien dans votre description, et je fais le même constat : la bouteille est descendue à la vitesse de l'éclair :)o!

Quentin

Meursault Les Rougeots 2006

Un ami a voulu me faire plaisir en m'offrant à la dégustation cette bouteille que je n'avais jamais goûtée. Le millésime 2006 étant caractérisé par une certaine mollesse du vin, ce soir là, il jouera sur un autre registre.

A l'ouverture, le nez est explosif et caractéristique du domaine. Nous avons peur de porter le vin en bouche du fait de nos à priori. Les premières gorgées confirmeront cette donnée mais au fur et à mesure que la soirée avance, le vin s'ouvre, il devient opulent. Tout le palais est tapissé par cette matière ciselée. Il manque certes de tension mais il est doté d'une belle fraîcheur, cette finale sur le citron vert est délicieuse.

Un passage en carafe ne lui aurait fait aucun mal.

Encore merci, il se reconnaîtra.

Sébastien

Chez Christian et Henriette, restaurateurs atypiques à Roanne on est bien reçu. Ce soir là je devais me joindre à quelques amateurs pour partagés quelques bouteilles, chacun venant avec un apport, autour d'un buffet.
Comme j'étais très en avance Henriette m'offre un petit verre d'un VDP de l'ardèche blanc de bon alois. Et nous discutons.
Henriette et Christian sont passionnés.
Assez rapidement je m'aperçois que j'ai en face de moi, je peux les toucher, des allocataires de chez JF Coche-Dury!
Ils sont nombreux à Roanne les allocataires de Coche-Dury, de part les liens historiques qui unissent ce domaine à la maison Troisgros.
Henriette et Christian sont généreux.
A me voir enthousiaste et plein de questions à l' évocation de leur 40 ans de passion des vins Christian a fait quelque chose d'évident (pour lui): il a sorti de sa cave un Domaine J-F Coche-Dury Meursault 1996
Comme ça, pour le plaisir de me faire plaisir, parce que je n'avais bu qu'un seul Coche-Dury jusqu'à présent, et que ça n'était pas tolérable!
Je vous embête peut-être avec cette histoire mais vivre des rencontres inattendues de ce type, quand on est passionné, vous êtes bien placé pour le savoir, c'est tout ce qu'on recherche. Ca ne se décrète pas, ça arrive quand on ne s'y attend pas et c'est comme si on était remercié de sa passion par la vie, par l'humain.

Nous buvons donc cette bouteille sous une tonnelle, à étiquette découverte. Il fait très doux. Les quelques participants à la soirée se joindront à nous au fil de leur arrivée.

Le nez vient crépiter sous les narines, la poudre et le grillé mêlés, ensuite le beurre.
Il va se développer rapidement pour s'épanouir sur des notes de noisette fraîche.
L'attaque me parait moins large que sur le 98 (j'avais été frappé par cette sensation) mais reste très belle, avec du gras, du volume, une certaine profondeur et un pepse remarquable.
Je n'imaginais pas qu'un vin de quinze ans puisse parâitre aussi tonique.
C'est bon tout simplement et ajouté au contexte, c'est le pied!
Ce vin est long et je le sirote.

Ca fait 8 jours que cela c'est passé et ce souvenir va me profiter longtemps.
J'ai mis quelques jours à vous le raconter car je voulais prendre le temps de traduire les émotions qui m'ont traversé ce jour là.
Merci de m'avoir lu!

-D

Bravo Jean Bernard ! Expérience émouvante .
Je crois savoir de qui il s'agit . C'est un passionné de vin de longue date ,très connu dans la région, ancien industiel reconverti dans la restauration .
Il y avait dans sa salle une verticale impressionnante de bts de Meursault JFCD (vides ! )