Un marchand de vin anglais a institué une compétition: le Wine Investment Challenge. Les concurrents ont dû choisir un portefeuille de £5000 en vin fins en 2001.

Deux ans après, les résultats montrent que les 80 candidats ont obtenu un gain moyen de 6.25 %, 20% d'entre eux ayant obtenu des gains supérieurs à  14 %. Le meilleur candidat a obtenu des gains de 24%.

Quand on voit ce que les valeurs en bourse ont perdu dans le même laps de temps (2001-2003), on peut considérer que le vin reste un bon investissement. surtout si l'on achète avec discernement, c'est-à -dire de grands vins et surtout, dans les grands millésimes.

pour en savoir plus www.jancisrobinson.c...

cordialement

Yves Z

Cher Averroes,

Intéressant, bien que, pour ma part, ces 6.25%, ça ne me parait pas si extraordinaire....

Ceci dit, il faut reconnaître que juger les performances d'une classe d'actifs financier sur 1, 2 ou 3 ans ne veut pas dire grand chose. Par exemple, vous auriez fait la même comparaison sur la période 1998-2001, vous en auriez très probablement déduit qu'il était bien préférable d'investir en bourse plutôt qu'en caisses de vins...

A titre d'anecdote, savez-vous que si vous aviez investi 1$ en 1918, et que chaque année vous aviez re-investi la somme obtenue (capital + intérêt) sur la classe d'actif la plus performante (par ex, en 1919 les actions américaines, puis en 1920 un index sur le prix des Bordeaux, en 1921 sur les obligations brésiliennes, etc.), vous seriez aujourd'hui beaucoups, mais vraiment beaucoups plus riches que Bill Gates (quelque chose comme, si ma mémoire ne me trompe pas, 10,000 fois plus riche que Bill !).

Tout ça pour dire que le "backtrading" (nom donné à  cette exercice fictif d'investir à  posteriori là  où il aurait fallu investir) est tout simplement un rêve d'alchimiste: la performance passée d'actifs n'est en rien une garantie de sa performance future.

Ceci dit, personne ne peut dire si investir aujourd'hui dans du vin est une bonne idée (noter d'ailleurs qu'un certains nombre de fonds institutionnels se sont récemment créer sur le vin - probablement surfant sur cette image de "bon investissement" - et que vous pouvez en acheter des parts, à  la Société Générale Asset Management par ex.). Il ne fait pas de doute par contre qu'en acheter quelques caisses est une bonne idée pour se garder quelques.. liquidités.

Oh merde je me suis trompé de site : je croyais que c'était un site pour les passionnés de vins (en tant que boissons j'entends…).
Mais l'anecdote de Jeffy est intéressante…

Vincent,

Je pense que ce post n'est pas moins intéressant que tes considérations météorologiques sur les giboulées de printemps dans ta région et de bons nombres d'autres messages que tu as laissés sur le forum qui n'avaient rien à  voir avec le vin.

Je pense qu'en réalité, ce qui ne te plaît pas, c'est que je parle d'argent. Sur cette question, je préfère ne pas entrer en matière et te laisser à  tes vieux démons.

Cela dit, je pense que mon post peut néanmoins intéresser certains lecteurs. Rien ne te force à  le lire. Le pluralisme, c'est aussi laisser parler les autres...

cordialement

Yves Z

Tu sembles croire à  quelque chose de personnel : et bien non…

J'aime le vin… mais j'aime de nombreuses autres choses !
Par exemple je ne deteste pas le sexe : mais faire du fric avec le sexe, c'est de la prostitution ou du proxénetisme…

Bien sur que mes propos météoroliques sont sans intéret : c'est le but !!

Mais la façon de ramener systématiquement le vin sur le terrain de la spéculation et du pognon ce n'est pas qu'ininteressant ??

De toutes façons après avoir envahi l'Irak, puis la Syrie et d'autres pour le contrôle du pétrole, Bush va envahir la France et l'Italie pour avoir la main-mise sur la production de vin et vous ne pourrez plus spéculer en paix… na !!

Sérieusement je souhaite un écroulement des cours du vin (Bordeaux surtout) pour que tous les spéculateurs soient obligés de boire leurs caisses de vins dévalués et invendables… vivement la crise !!

Au fait en parlant de pluralisme je n'empêche personne de parler je pense juste -et tout haut- que les gens qui cherchent à  gagner du pognon avec le vin sans être des "pros", mais juste en spéculant, ne sont pas des passionnés du vin. Juste des passionnés du fric, nuances ! Mais ce n'est pas interdit d'aimer l'argent, il suffit juste de préciser ses motivations : le plaisir et la convivialité ou le gain financier et l'opportunisme.
Mais ce n'est qu'une opinion.

Vincent

Je ne crois pas qu'il s'agit d'une affaire personnelle, pourquoi ?

"systématiquement"... tu exagères un tantinet

Il est clair que je ne porte pas dans mon ceur les spéculateurs sur le vin mais ça me fait quand même plaisir que les Bordeaux montent quand les start-up s'écroulent...

Enfin, ca ne me déplaît pas de voir que les vins que j'ai en cave n'ont pas perdu de valeur.

En général, ce ne sont pas des opinions que tu exprimes mais des vérités que tu assènes !

cordialement

Yves

Nous mettons tous une (bonne) partie de nos revenus dans le vin.

Notre conjoint, à  qui on casse déjà  les pieds en parlant trop souvent de vin et en passant des heures sur les sites spécialisés, reste perplexe devant cet état de fait.

Savoir que la passion n'est pas en pure perte, ça peut aider...

Je pense donc que le post d'Yves est fondamental pour la paix des ménages.

En ce qui me concerne, en 25 ans, j'ai vendu deux fois du vin:
J'achète plus que je ne peux boire et plus que je ne peux mettre en cave.
Il faut parfois faire de la place pour continuer à  acheter.
J'ai vendu:
-la première fois en salle des ventes avec un expert national.
-la deuxième fois à  un négociant.
Depuis, ma femme me laisse acheter ce que je veux...

N'aimant pas vendre, je m'oblige en permanance à  limiter mes achats... Mais c'est difficile de résister...
Pour ne plus vendre, je commence à  donner à  ma fille.

Je serais surpris d'apprendre:
- que je suis le seul à  avoir dû démontrer que cette passion onéreuse ne consiste pas uniquement à  jeter l'argent par les fenêtres
-et que l'argent mis dans les bouteilles ne crée jamais nulle part de tension.

Amitiés,
Thierry

Il y a un monde entre celui qui EPISODIQUEMENT revend qqs bouteilles, ou même fait volontairement un "bon coup" en revendant avec une grosse + value qqs bout. et les "drogués" de la spéculette qui achètent en ayant déja en tête l'idée que ce vin pourra se revendre - et bien sûr sera revendu- avec un beau bénef.
D'où l'intérêt des notes de R.P. qui servent principalement à  cela… et non pas à  choisir les vins que l'on aime.
Si je pouvais vendre qqs bout. ,mal achetées et qui ne me font pas envie malgré le 96 chez R.P., je n'en ferais pas un cas de conscience et de plus je préfèrerais les vendre avec une certaine marge, voire une marge certaine. Mais ce sont des Bordeaux, donc des vins qui vivent dans le syst. de la spéculation et je ne pourrais pas faire du "beurre" avec le vin, et donc le travail, d'un vigneron à  qui j'ai acheté ces bout. et eu un contact personnel.
Par con

Je ne parle même pas évidemment de ceux qui se vautrent dans la pommade et la brosse à  reluire pour obtenir qqs bouteilles de vignerons connus pour la forte spéculation sur leurs vins (Bonneau, Coche-Dury etc) et qui aussitôt après ou presque les mettent en vente et en tirent 10 fois le prix d'achat. Ils ne méritent que le plus profond mépris et un bon cambriolage de cave par des p'tits jeunes qui -ironie suprême- se saouleront la geule au Corton-Charlemagne et au Chateauneuf-du-Pape !

Vincent,

dis on peut venir cambrioler avec toi...je n'ai encore jamais bu de Bonneau ni Coche-Dury....0))

Ouais d'accord mais on se saoûle avec les petits millésimes et on revend les autres… !