Voilà ce qu'en avait pensé André Fuster : vitineraires.blogspo...

Eric B écrivait:

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> Voilà ce qu'en avait pensé André Fuster :
> vitineraires.blogspo...
> evision-special-investigation.html

J'ajouterai que c'est la méthode des journalistes: De prendre les extrêmes et faire des généralités.

1) Le château bordelais qui met des copeaux de bois a du être sélectionner pour sa piètre qualité. Je suis sur que dans le Bordelais, il existe plein de domaine qui ne magouillent pas tant.
2) On dirait que les vins sélectionnés pour leur traces de pesticides ont du être sélectionnés et non pas pris au hasard. Ne parlons pas de la méthode. Pourquoi ne voit-on pas de trace de Gerard Bertrand qui est aussi un poids lourd
3) Dans le reportage, on met dans le même panier les levures sélectionnées entre les bâtons de chêne et autre intrant peu recommandable…. Comme si l'utilisation de levure sélectionnées gommaient tout gout, uniformisaient tout.

En revanche, là ou je suis d'accord:

Les médailles, c'est pas vraiment une indication de la qualité
Les caves Nicolas n'ont pas vraiment un programme qui me plait et les vendeurs sont pas toujours bien enthousiastes

« Il était passé en France avant. Une belle daube malhonnête (et pourtant, ça va dans mon sens de "marchand de vins naturels" ) »

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J’ai un avis plus nuancé : La daube dans ce reportage, ce sont ces vins industriels présentés dans le reportage.

Lors du visionnement du reportage, le côté « procès à charge » m’a aussi dérangé et j’aurais voulu avoir l’avis d’un producteur "moyen", un type qui se situe quelque part entre la bande de chimistes sans foi ni loi à Bordeaux et dans le Languedoc et le gentil bioD de la Loire. D’un autre côté, j’ai aussi eu l’impression que le journaliste n’a pas montré le 10% de ce qui se sait dans le milieu.

Ceci posé, impossible de passer à côté du message principal : 90% des vins vendus en France ont un prix compris entre 4 et 9€ et pour ce prix, le consommateur en a pour son argent ! Ces vins sont présentés comme l’expression d’un terroir et d’un savoir-faire ancestral. Le marketing n’a plus qu’à utiliser les techniques usuelles du métier pour imprimer cette image dans le cerveau tout mou des consommateurs. Il s’agit bien évidemment d’une tromperie et c’est exactement cela que le reportage dénonce.

Ce reportage m’a rendu attentif à l’honnêteté des producteurs de tomate d’Almeira en Espagne: ils ne mettent en avant que le prix et ont renoncé à un packaging présentant des plants de tomate en plein soleil. Oui, c’est vrai j’oubliais : une tomate cultivée sous serre / hors sol doit être présentée comme telle aux consommateurs. Une étiquette de vins, elle, est très, très, très loin de telles normes.

Suisse
Le grand virage BIO dans les vignes suisses pour éclipser la chimie ?

vinsconfederes.ch/20...

Suisse

Les vignerons suisses estiment à plus de 80 millions de francs la perte liée au Moon Privilege :

www.vitisphere.com/b...

Philippe

Justice

Phyto et maladie professionnelle : le dénouement du procès Bibeyran reporté à 2016 :

www.vitisphere.com/b...

Philippe

Suisse
Bayer dédommagera les vignerons !

www.tdg.ch/economie/...

Champagne
Les riverains du vignoble déclarent la guerre aux pesticides !

www.lunion.com/57525...

Santé
Vu lundi sur France 3 un documentaire intitulé "Santé en France" ( ici ) avec une partie consacrée aux problèmes posés par la proximité d'un groupe scolaire des vignes de Chateau Larrivet Haut-Bion. Pourquoi un problème ? En raison des pesticides que ce domaine balance en pleine journée sur ses vignes, et qui ne manquent pas d'affecter la santé des enfants (sans parler de celle des enseignants et de ceux qui travaillent dans la vigne) !
Je ne connais pas bien ce château (gouté une ou deux fois), mais il semble unanimement reconnu comme faisant partie des bons vins de l'AOP Pessac Léognan (B&D, RP, RVF, WS, ...).
Au risque de paraître très naïf, je suis outré de voir que ce type de problème puisse exister pour des domaines de ce standing, qui plus est lorsque l'on voit le prix des bouteilles (entre 35 et 40 euros semble-t-il)
Je ne suis pas un ardant défenseur des vins bio, mais lorsque l'on voit les conséquences de ces pratiques sur la santé de l'homme, je suis inquiet sur le contenu de nos bouteilles, même grandes. L'abus d'alcool n'est peut-être pas le principal danger !!!
Je ne comprends pas non plus que nos critiques ou journalistes spécialisés n'intègrent pas ces données dans leur notation ou commentaires. J'imagine que ce domaine est loin d'être le seul concerné, tant l'épandage est aisé à réaliser dans certains vignobles. J'ose espérer que mes crus bordelais de prédilection (Giscours, Conseillante, Malartic Lagravière, Doisy-Daene, Clos Floridène, ...) ne sont pas concernés...

Le plus grand risque lié aux pesticides c'est bel et bien à l'épandage et là, il est vraiment très élevé. En bouteille, ce sont des traces (surtout que les produits systémiques sont moins utilisés) et ça n'est pas pire que d'autres produits. A mon avis, il y a d'autres choses plus critiques que ça concernant l'alimentation.

Par contre, l'épandage, ça, c'est un vrai problème.

Et n'aie quand même pas trop d'espoir, les châteaux bordelais sont quand même réputés pour leur usage des produits phyto. Je pense que comme partout, ça doit évoluer, mais en 2008, ce n'était pas les plus pressés Pour les noms que tu cites, je pense que certains bons connaisseurs de la région pourront te renseigner.

je pense que certains bons connaisseurs de la région pourront te renseigner.[/i

Eric est appelé à la tribune...

jlj

Pesticides
Le chainon manquant entre pesticides et mortalité des abeilles aurait été découvert !

www.bbc.com/news/sci...

Dégustation
Le vin avec pesticides n’aurait pas la même longueur en bouche !

www.autourdubio.fr/b...

oliv écrivait:

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> Dégustation
> Le vin avec pesticides n’aurait pas la même
> longueur en bouche !
>
> www.autourdubio.fr/b...

Quelle rigueur scientifique

Quelle rigueur scientifique

Peut on attendre autre chose d'une séralinade ?

« un des fongicides détectés dans le vin à des taux élevés, lui donnait un goût de fraise bonbon…« .

Ben voilà!
C'est pas tout négatif...

jlj

Un pesticide présent dans 100% des vins bios.

agriculture-environn...

phi écrivait:

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> Un pesticide présent dans 100% des vins bios.
>
> agriculture-environn...
> un-pesticide-present-dans-100-des-vins-bio

LE cuivre est un oligo élément

Disons que c'est un pesticide paradoxalement indispensable à la vie humaine!

Et toxique à haute dose...

Bien entendu qu'on sent poindre une certaine mauvaise foi et un parti pris évident dans cette étude (quid du taux de cuivre dans les vins dits conventionnels ?), mais finalement pas très différent du parti pris des études qui recherchent les résidus de pesticides dans les vins qui ne sont pas en culture biologique.
La présence de résidus, quels qu'ils soient, n'a pas de signification particulière en terme de santé publique, sans que la dose mesurée soit comparée à la dose journalière admissible.

Luc

Moi je pense que ce papier n'a pas d'autre but que de montrer à ceux qui ne peuvent exister sans dénigrer systématiquement ceux qui ne font pas ou ne pensent pas comme eux en utilisant une communication anxiogène que leurs méthodes peuvent se retourner contre eux.

Effectivement, tu as raison.

Luc

12 pesticides hautement toxiques autorisés en agriculture biologique.

seppi.over-blog.com/...

Un article assez effroyable, quels mensonges! La plupart de ces produits sont bien entendu interdits sur cultures, comme précisé. Et on fait passer le vinaigre (acide acétique) pour un produit hautement toxique!! On croit rêver, ça vaut à peine le coup d'être commenté.....et ça ose parler de lobby bio, hahaaaaa!! au moins il ne perd pas le sens de l'humour.

Et à part hurler à la mort parcequ'un gros vilain méchant ose s'en prendre aux chatons mignons du bio, des arguments ?

Dégustation
Le vin avec pesticides n’aurait pas la même longueur en bouche !

www.autourdubio.fr/b...

france3-regions.fran...

« le vin bio, qui utilise les levures naturelles, possède une complexité aromatique plus grande« .

rien que ça, ça en dit long sur l'idiotie du propos.
pour rappel, on peut utiliser des pesticides et travailler avec des levures naturelles, ou être bio et travailler avec des levures sélectionnées.

Florian Beck-Hartweg écrivait:

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> Un article assez effroyable, quels mensonges! La
> plupart de ces produits sont bien entendu
> interdits sur cultures, comme précisé. Et on fait
> passer le vinaigre (acide acétique) pour un
> produit hautement toxique!! On croit rêver, ça
> vaut à peine le coup d'être commenté.....et ça ose
> parler de lobby bio, hahaaaaa!! au moins il ne
> perd pas le sens de l'humour.

Florian,

Si c'est interdit sur les cultures et que c'est précisé, ce ne sont donc pas des mensonges...
Et que l'acide acétique à haute concentration soit toxique, nul ne peut en douter. Le vinaigre, c'est autre chose.
Cet article n'est là que pour démontrer que ce n'est pas parce qu'un produit est homologué en bio qu'il est inoffensif, voire même qu'il est moins nocif que certains produits qui, eux, ne sont pas autorisés sous le seul prétexte qu'ils sont issus de la chimie.

Luc

Phi, tu n'as pas lu mon post? Un peu plus de faits que dans ta réponse en tous cas, plus vide c'est dur!

Si Luc le titre est mensonger, on nous annonce 12 horribles produits, en taillant en pièces les bio qui les utilisent alors qu'ils ne sont pour la plupart pas autorisés. Faut le faire quand même.
Aux doses homologuées, l'acide acétique n'est bien entendu pas toxique.
Si je ne peux que m'accorder sur le fait que des produits naturels peuvent aussi être toxiques, cela n'autorise cependant pas à écrire un tel article à partir du moment ou justement la plupart des produits naturels sont aussi interdits en bio (ce qui vaut par ailleurs aux bio d'être traités d'extrémistes!!), contrairement à ce que l'on veut faire croire ici. Sans compter que l'ensemble de ces produits est aussi autorisé en conventionnel en plus du reste de la panoplie, mais là pas de soucis.
Dommage qu'on ne montre pas les stats d'utilisation de ces produits: on se rendrait compte que mêmes les rares autorisés ne sont pas utilisés, ou en quantité limitée pour le cas du cuivre, qui est le seul ou on peut évidemment espérer une diminution des doses, en bio comme en conventionnel qui en utilise en plus grande quantité (en plus du reste de la panoplie).