pour la route ...
Brand 88 Boxler. Déjà un peu décadent mais une acidité un peu moins fine que le 2001. Nettement un ton en dessous du 2001 sur tous les plans... mais à l'impossible nul n'est tenu. 2001 c'est grand.
Sommerberg L31D 2001 même source : moins cristallin que Brand 01. J'avoue que c'est un exemple qui légitime les qqs grammes de SR si en vogue dans les rieslings (pour les autres cépages comme PG et Gew la problématique est très différente) Alsaciens. Une minéralité et une acidité tranchantes... qui tolèrent très bien ces qqs grammes. Moins abordable aujourd'hui que le Brand (mais plus de matière, de fond, de profondeur... mais sans le même éclat actuellement) un vin qu'il est urgent de ne pas ouvrir aujourd'hui. Si j'étais un prophète du vin comme certains, je dirais pas avant 2015. Le lendemain c'est plus ouvert et civilisé mais ça reste préférable d'attendre qqs années pour en profiter pleinement.
Encore 2001 auquel je tiens (vous avez remarqué) : ne me prétendant expert en rien j'ai tout de même goûté 97,98,99,00,01,02,03,04 chez ce vigneron et aussi chez d'autres (avec moins de constance certes) et 2001 s'impose tout de même sans équivoque par sa classe, sa minéralité, sa rigueur, son potentiel de garde.
Morgon 2005 Descombes : plus de classe et de fond que le Régnié 06. Moins immédiat et séducteur. à attendre (contrairement à ce que pense les tenants du tanin "couillu")
Schoenenbourg 99 Bott-Geyl. Belle surprise sur ce terroir qui me déçoit si souvent; et un peu chez un vigneron qui m'avait plus convaincu sur ses Gew et P.G.. Un vin équilibré, épanoui, à boire aujourd'hui. Corps faussement svelte, acidité en retrait (mais bien là, comme la contrebasse dans un 4tet de jazz : on croit ne pas l'entendre mais supprimez-là et tout l'édifice s'écroule).
Cornas "La Geynale" 2003 : déjà tard et "fatigué" mais un très beau vin et offert par une collègue que je regretterai. La classe, la "sauvagerie" (ici limitée) et la finesse du cru. Un vin "évident" . J'ai lu que R. Michel fut le "maitre" de Th. Allemand : la filiation est perceptible dans ce vin. Mais que diable allaient-ils planter de la syrah dans le Languedoc ? Quand on goûte les réussites dans le Rhône nord, les expressions plus sudistes (et partout ailleurs dans le monde) font bien pâle figure en monocépage (quand j'adore les carignan, grenache, mourvedre sous les cieux méditerranéens) .
Ch. Planeres 2004 côtes du Rousillon blanc "prestige" (;-)) : acheté au hasard ches un de ces soldeurs qu'on trouve dans les zones commerciales aux abords des grandes villes. C'est vif (un peu trop), frais, "propre", sans vice ni vertu... mais à 1,90 euros, c'est un achat qu'on regrette difficilement !!!
Bourgogne Hautes-Côtes de Nuits 2002 : infect !!!!
Amer, végétal, pas mûr, acide... beurk !!
Et pourtant le vin arbore fièrement un superbe "Burgondia d'or"
Le 25 un Haut-Lieu sec 2000 enfin très bon. L’acidité se tempère enfin … dommage c’était la dernière.
Un St Véran 03 très correct et un Cornas 00 de R. Michelas bon également sans atteindre le niveau de La Geynale bu récemment (je crois que celui-ci est assez bon marché
"et moi seul seul seul comme le lierre fané des jardins de banlieue
seul comme le verre" R. Desnos