Samedi passé j'ai invité quelques amis à déguster un boeuf bourguignon façon Guy Martin : paleron cuit au four 4 heures, somptueux faut dire que j'avais balancé dans la sauce un Pommard de Leroyer Girardin 1995, sacrilège pour certains
bref on a débuté l'apéro avec un viognier de Genève dont la RVF parle dans son dernier numéro (spécial vins suisses), celui de JP Pellegrin 2005, un nez anisé puis de superbes notes florales, en bouche belle longueur... excellent vin dommage que le prix soit un peu élevé.
Puis avec le boeuf bourguignon j'avais carafé un vin trois heures et servi à l'aveugle : robe légèrement tuilée arômes de garrigue, d'olives noires et de fruits mûrs, en bouche grande longueur l'acool chauffe le palais : certains avaient reconnus un chateauneuf, ils avaient raison il s'agissait du CHATEAUNEUF DE HENRI BONNEAU MARIE BEURRIER 1997 définitivement superbe !
Puis un vin qui a partagé l'assemblée MUSAR 1995 (carafé trois heures puis remis en bouteille) certains ont vu comme défaut des arômes quelque peu chimiques, et un alcool trop marqué.. j'ai personnellement bien aimé sans plus.
Puis un vin que j'ai adoré CHASSE SPLEEN 1989 arômes typiques de bordeaux à maturité (cèdre, tabac, boîte à cigare...) grande finesse en bouche et quelle jeunesse on a de la peine à penser à un vin de plus de 15 ans !
On a terminé avec CANON LA GAFFELIERE 1995 carafé également 3 heures : un vin encore très jeune sur des arômes de boîtes à cigare, de chocolat et de fruits noires, les tannins sont fins et encore bien présents... à attendre ancore quelques années...
CONCLUSION :
Bonneau 1997 ****(*)
Chasse Spleen 1989 ****
Canon La Gaffelière 1995 ***(*) (à ce stade)
Musar 1995 ***

En Chasse-Spleen, le 1989 est le meilleur des 15 millésimes que je connais

Cordialement,
Thierry

"l'acool chauffe le palais "
comment un vin qui chauffe le palais peut-il être décrit comme superbe ?