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Ripaille à la montagne

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Ripaille à la montagne a été créé par riton

Un petit week-end à la montagne, avec quelques amis, et une seule idée en tête, bien manger et bien boire.
Je passerai donc sur les mets et vous restitue, de mémoire, le ressenti sur les différents flacons ouverts pendant ces jours de ripaille. Commençons par les blancs :

Puligny – Montrachet 1999, J.-M. Boillot

Un très beau village, qui présente une très belle tension, qui a digéré son boisé et qui offre de beaux arômes de noisettes et d’agrumes. Belle finale citronnée. Belle surprise.

Saint-Joseph 2003, Le Berceau, Bernard Gripa

Un Saint-Joseph puissant, gras, dans le style opulent mais qui manque peut-être de vivacité et qui lasse assez vite le palais. Beaux arômes de fleurs, de pêche. Finale un peu pataude. Un vin dans un style fort différent du précédent.

Riesling 1998, Cuvée Frédéric Emile, Trimbach

Superbe bouteille qui n’a pas pris une ride. Le sucre n’est pas tout à fait intégré et apporte une majestueuse rondeur à ce vin tout en verticalité. Très belle équilibre, un nez puissant et complexe sur la rose, les agrumes ; quelques notes terpéniques au 2ème plan. La finale est langoureuse. Magnifique en l’état.

Les rouges

Château Haut-Marbuzet, cru Bourgeois, 1991

La surprise du week-end. Un vin d’une parfaite maturité. Complexité et équilibre sont bien sûr au rendez-vous. Au nez, on perçoit encore beaucoup de fruits rouges, de la mûr, et une touche de bois précieux qui se libère progressivement. La bouche est d’un équilibre et d’une fraîcheur inatendue. Superbe.

Charmes-Chambertin, Grand cru, 1989, Domaine Rousseau
Un vin qui se métamorphose au fil des minutes. La robe est clairement tuilée. A l’ouverture, le nez délivre des arômes d’une finesse inouie : rose, réglisse, girofle. La bouche impressionne par son caractère aérien, évanescent. Elle va progressivement s’étoffer et apporter ce qu’il manque de matière. Une bouteille qui fait son âge et qui l’assume très bien.

Gevrey-Chambertin, 2000, Domaine Armand Rousseau

Aucune trace d’évolution pour ce village qui présente une très belle tenue. Un nez puissant et typique du domaine : fruits rouges, réglisse, épices. La bouche est charnue et équilibrée est fait que ce vin procure beaucoup de plaisir à ce stade. A boire.

Clos de Tart, Grand cru, 2000

Il est sûrement moins flatteur que le 1997 et moins tendu que le 2001 (désolé je compare avec ce que j’ai goûté) mais il éclabousse de toute sa classe, sa finesse, sa puissance domptée. Au nez on le reconnaît entre mille, la bouche est compacte, les tannins à peine perceptible et l’équilibre serait absolue si la finale se prolongeait un peu plus longtemps. Comme d’habitude, il est élu à l’unanimité sur l’ensemble du week-end.

Chateauneuf du Papes, 2000, Château de Beaucastel

Magnifique bouteille qui a eu le malheur d’être goûtée après le Clos de Tart. Néanmoins, une très belle impression d’un vin qui peut commencer à être consommé, je pense.
Un nez opulent sur les fruits rouges, la prune, la terre, le réglisse avec une pointe d’alcool sur la fin. La bouche est charnue, dans le genre puissante, les tannins sont enrobés et l’ensemble est parfaitement sapide. Malgré une confrontation indirecte avec son prédécesseur, une bouteille de référence dans mon « catalogue » de dégustation.

Beaune du Château, 1er cru, 2002, Bouchard Père et fils
Très belle bouteille, archétype d’un pinot cueilli à maturité. Le nez est explosif sur la fraise, fraise des bois, limite grenadine. La bouche est équilibrée, fraîche et tendue. Pas un monstre de matière ni de complexité mais au final, un bon rapport qualité prix pour la Bourgogne …

Voilà, en espérant pouvoir confronter vos expériences respectives sur ces vins.

Bien cordialement
Eric (encore un)
15 Sep 2008 16:20 #1

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