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LPV No Raw Épisode 5

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LPV No Raw Épisode 5 a été créé par oliv

LPV No Raw, Épisode 5



CR: Champagne Legrand-Latour, Brut Nature, Yprésien

 

Robe très claire, cristalline.
Nez serré, austère, quasiment muet, sur un côté eau de roche dont rien ne transparait.
Bouche à l'avenant, d'une raideur acide sans aucune chair ni volume pour la compenser, à la bulle carrée envahissante qui accentue ce sentiment d'aridité.
Finale douloureusement citrique qui laisse le palais asséché.
Aucun plaisir possible pour moi.


Champagne Bollinger, La Grande Année, 2012
Dégorgement Juillet 2019

 

Robe sur un léger doré.
Beau nez d'un grand classicisme, sur la brioche, l'amande, des notes épicées, un coté généreux et plein.
Bouche ample, sur un volume large et vineux parfaitement tenu par une matière pleine de fond, une trame acide parfaitement intégrée.
Les goûts briochés et épicés se prolongent longuement dans une finale délicieusement classique.
Superbe !


Domaine Fernand Chevrot, Crémant de Bourgogne rosé, Rose de Vignes

 

Robe sur un cuivré très léger.
Superbe nez délicat et précis, sur de belles notes de framboises et de gelée de fruits rouges.
Bouche honnête, sur un corps léger un peu dominé par une amertume un peu forte à mon goût.
Finale efficace et plaisante, toujours sur ces jolis goûts de fruits rouges.
Joli vin.


Domaine Jean-Claude Bessin, Chablis 1er cru Fourchaume, 2012

 

Robe jaune paille très léger.
Nez pur et délicat tout en précision, sur les céréales, les fleurs blanches, l'aération ramenant des notes minérales, sur la pierre chaude.
Bouche en deux temps, sur une belle attaque souple et énergique à la fois, avec une sensation de maturité bien maitrisée.
Mais une amertume assez forte chahute un peu l'ensemble à compter du milieu de bouche en dégustation seule.
Sur le poulpe, le vin reprend de l'équilibre et devient alors vraiment délicieux.
Finale gourmande et très lisible, d'une longueur respectable.
Très bien.


Maison Morey-Blanc, Auxey-Duresses blanc, 2001

 

Robe sur un doré très prononcé.
Nez avec une évolution certaine, sur un beurré qui tire sur le rance, des notes de tabac blond, de peau d'agrumes séchés.
Bouche vivace, avec une énergie intéressante, sur une trame acide pleine de relance qui tient une matière avec un bon volume.
Les goûts d'évolution sont un peu vieillots à mon goût pour plus de superlatifs mais la tenue et la longueur de la finale sont plus qu'honorables.
A boire avant qu'il ne bascule dans le trop vieux.
Bien à très bien.


Domaine Jules Desjourneys, Saint-Véran, 2015



Bouchon interminablement parfait.
Robe jaune paille.
Nez précis, droit, sur les fleurs d'agrumes, la verveine, une pointe minérale, entre le fumé et le grillé de la pierre tapée.
Bouche nerveuse en attaque, sur une acidité ultra mobile et énergique qui porte une belle matière.
Déroulé franc avec de la relance qui lance une finale électrique, sur des goûts de citron vert, avec un peu de végétal que je n'avais jamais perçu jusqu'ici.
Très bien.


Domaine Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Le Meix Cadot, 2017



Robe jaune paille,
Nez généreux, offert, sur des notes de crème pâtissière et de tabac blond.
Très belle tenue de bouche à la fois volumineuse et tonique, sur une ampleur sans rondeurs.
Finale délicieusement gourmande, rythmée et souple à la fois, sur de jolis goûts de verveine.
Très bien.


Domaine Pierre Ménard, Anjou, Varenne de Chanzé, 2021



Robe sur un doré léger.
Nez qui sauvignonne à fond les ballons mais du bon côté, sur le cassis, le fruit de la passion.
Bouche souple, gourmande par sa petite sucrosité de maturité qui s'enroule dans une trame acide bien droite.
Les goûts sont en phase avec le nez, impossible d'imaginer autre chose qu'un sauvignon sur ce vin !
Finale facile et désaltérante, avec un côté apéritif certain.
Bien à très bien.


Château des Tours, Côtes du Rhône, 2014

 

Robe tuilée avec une certaine concentration.
Superbe nez, sur le thé, la rose, le pot pourri, les épices, tout ce déroulé si classique de la maison qu'on est ravi de retrouver quand on ouvre un vin de Reynaud.
Bouche lascive, gourmande en attaque avec une petite sucrosité souple qui porte de délicieux goûts en phase avec le nez.
A compter du milieu de bouche arrive un ensemble amer et chaleureux qui fait perdre un peu de plaisir aux fragiles comme moi.
Mais pour peu qu'on le serve frais, ce vin apporte un plaisir certain, aux antipodes de tout intellectualisme.
Plutôt très bien, en particulier pour son charme aromatique.


Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers, 2019

 

Bouchon parfait.
Robe sur un bleuté de jeunesse mais finalement assez claire à cœur.
Beau nez plein et riche, jeune, sur la gelée de cassis, la myrtille, une très fine note épicée et beurrée qui mérite encore de se fondre.
Bouche remarquable de classe et de maîtrise, sur une concentration naturelle parfaitement maitrisée, avec un déroulé plein et juteux et une qualité de tanins superlative.
Si l'ensemble reste encore assez primaire d'expression aromatique, le tactile à la fois vineux et gourmand reste très accessible en l'état.
Finale pleine de chair et toute en équilibre, avec un potentiel de gain en harmonie certaine.
Très bien+


Domaine Petit Roy, Savigny-Les-Beaune, 2020

 

Robe assez sombre, sur un grenat soutenu.
Nez sérieux, plein, sur les fruits noirs bien mûrs et un petit végétal type rafle.
Bouche bien née mais anguleuse, avec un côté là encore sérieux mais d'une belle concentration, sur une acidité et des tanins présents sans être verts ni asséchants.
J'ignore si le vin est produit en vendange entière mais je mettrais bien un billet dessus.
L'équilibre est plus difficile à apprécier que le déroulé immédiat du Rousseau mais la matière première de grande qualité me laisse à penser que ce vin impose la garde pour se fondre et pourrait alors devenir une très jolie bouteille.
A attendre sereinement, je pense.


Domaine Vincent Dancer, Pommard, Les Perrières, 2017

 

Robe grenat clair.
Nez sympa, classique, sur une petite réduction qui s'épure en aérant le verre pour livrer un beau fruit rouge très pinot.
Bouche délicieusement facile, immédiate et évidente, sur une petite sucrosité portée par une matière agréable et une acidité bien intégrée.
Le vin déroule un plaisir certain, tout en évidence gourmande plus qu'en puissance ou en longueur.
Finale délicieuse à en lécher le fond de la bouteille.
Bravo au domaine de vinifier le pinot sans chercher à lui tirer des prétentions d'extraction ou d'élevage qui n'apportent souvent qu'une perte de buvabilité.
Très bien !


Domaine Stéphane Montez, Saint-Joseph, Cuvée du Papy, 2009

 

Robe profonde avec une petite évolution sur l'extérieur du disque.
Nez posé, élégant, sur le goudron, les épices, un fruit noir en train de muer.
Bouche en totale plénitude, sur un volume à la fois charnu et parfaitement positionné à la fois, par sa trame acide mais aussi par son évolution qui a harmonisé le tout.
Gouts agréables sur les fruits noirs épicés.
Finale gourmande avec une petite pointe solaire.
Très bon et parfaitement prêt à boire !


Domaine Jean-Louis Chave, Saint-Joseph, 2004

 

Robe bordeaux.
Nez élégant, sur les fruits noirs, avec un petit côté légèrement végétal et créosote qui m'oriente vers le cabernet et fait très bordeaux classique.
Bouche pointue, plus stricte que le Montez, sur une présence acide presque froide si n'était la matière irréprochable de volume.
L'ensemble reste assez austère d'expression et impose la viande pour gommer sa raideur apparente et prendre alors sa place et son envol.
Finale assez vivace, à la limite de la froideur.
Bien+


Domaine d'Esteau, Haut-Médoc, 1961

 

J'ai voulu croire que les notes liégeuses qu'on percevait étaient un vieux goût de Grillet qui allait disparaître.
Car derrière le voile de poussière chlorée, le vin avait du fond.
Mais même en y revenant, impossible de passer outre...


Domaine Marcel Deiss, Alsace Grand Cru, Altenberg de Bergheim, 2002

 

Robe vieil or.
Magnifique nez, sur le thé earl grey, les agrumes, l'orange confite, un coté miellé mais frais.
Bouche délicieusement équilibrée, sur une sucrosité fraîche, avec des goûts d'évolution hyper agréables.
Finale longue et parfaitement posée, aux goûts d'agrumes confits très agréables.
Très beau vin parfaitement à point.


Domaine Aussigouins, Vin de France, Nectar d'Empyrée 2020

 

Robe nettement dorée.
Nez atrocement marqué par des notes de colle scotch.
Bouche ardente, pourrie d'acétate.
ED




Un grand merci à tous les No Raw pour cette soirée remarquable de cohérence à très haut niveau général.
Avec une pensée pour notre ami Matthias, absent pour cause de banlieue pas rose, banlieue morose en ce moment.

Bel été et bonnes vacances à tous,
A très vite,
Oliv
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08 Juil 2023 15:29 #1

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Réponse de LEON213 sur le sujet LPV No Raw Episode 5

17 vins... J'aurais peur du gâchis...mais bravo!

LEON213
08 Juil 2023 23:03 #2

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Voilà ce que c'est, de procrastiner : on se retrouve débordé sur la droite par "le meilleur d'entre nous" ! Forcément mes notes seront plus lacunaires... Mais une soirée de ce niveau valait bien qu'on s'en fasse l'écho sur LPV ! Parce qu'il y a eu du niveau... et de la bonne humeur, mais ça, on en est coutumier...
Allez zou, c'est parti !

On démarre par trois bulles, qui pour le coup sont d'un niveau très hétérogène. 
D'abord ce Champagne Legrand-Latour, Brut Nature, Yprésien. Enorme acidité... et pas grand-chose d'autre malheureusement. Faut aimer croquer à pleines dents dans un citron pas mûr. Bref, j'ai passé mon chemin.
D'autant que ce Champagne Bollinger, La Grande Année, 2012 servi à côté, c'était le yin et le yang. Beaucoup plus flatteur évidemment, un nez très riche, une bouche gourmande, briochée. Délicieux.
Et pour la bonne bouche, ce Crémant de Bourgogne rosé du domaine Fernand Chevrot, Rose de Vignes que j'ai trouvé un peu suvcraillon, même s'il finit sur de gros amers. Pas trop fan, même s'il est plutôt flatteur et plaira au grand public.

Passons aux blancs
Domaine Jean-Claude Bessin, Chablis 1er cru Fourchaume, 2012 (mon apport). Un nez très mûr, qui m'a surpris, vu le pédigrée de la bouteille... L'amertume finale remet le facteur su'l vélo comme on dit. Un peu déséquilibré en dégustation pure, très agréable en mangeant.
Maison Morey-Blanc, Auxey-Duresses blanc, 2001 Que voilà un vin très surprenant. Un nez d'acacia ai-je noté, assez évolué, mais la bouche est très jeune, pleine de pep's, construite sur l'acidité. Belle longueur en bouche. On était partis plus haut, sur un joli puligny 1er cru d'une dizaine d'années... tout faux ! A noter que le lendemain, le vin était passé, oxydé. Bu dans sa fenêtre de tir, quel régal.
Domaine Jules Desjourneys, Saint-Véran, 2015 Un autre vin construit sur l'acidité... Un nez légèrement herbacé, légère sous-maturité peut-être ? Parce que vu le millésime c'est assez bluffant de sortir autant de fraîcheur... Agréable en l'état, à attendre peut-être pour plus d'enrobage ?
Domaine Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Le Meix Cadot, 2017 Grosse surprise que ce canon que je n'ai absolument pas reconnu, alors que je suis le domaine depuis dix ans. Rien de caricatural ici dans l'élevage, pas de boisé appuyé si vous voyez ce que je veux dire... Là aussi un vin construit sur l'acidité, un jus assez pur. Il me semble même l'avoir placé du côté de saumur. Jolie surprise à la levée de la chaussette.
Domaine Pierre Ménard, Anjou, Varenne de Chanzé, 2021 un vin mystérieux, qu'on a tous placé en Sancerre... un Sauvignon bien mûr, pas végétal ? Ben pas du tout. Ou alors un problème d'étiquette. Va falloir creuser.

Changement de balles, changement de couleur
Château des Tours, Côtes du Rhône, 2014 Un nez qui ne trompe personne, soupe de fraise et orange sanguine, un nez qui envoie tout le monde direct chez Reynaud. Après, c'est comme toujours, difficile de savoir face à quel vin de la gamme on se trouve... L'amertume finale est un peu prégnante tout de même, effet millésime ?
Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers, 2019 Cassis, cassis, cassis ai-je noté un peu bêtement. C'est hyper gourmand, des tannins très fins, difficile de ne pas tout boire trop vite ! Ah tiens c'est un 2019 ? Eh bé, quelle claque !
Domaine Petit Roy, Savigny-Les-Beaune, 2020
 un vin qui a évidemment souffert de la comparaison... Des tannins assez durs, presque asséchants, Une matière pas forcément au top. Bu clairement trop jeune. Paraît que c'est la hype du moment ? Je n'y comprends décidément rien alors...
Domaine Vincent Dancer, Pommard, Les Perrières, 2017 celui-là n'est peut-être pas hype, mais il ne triche pas. Déjà prêt à boire, et gourmand en diable !
Domaine Stéphane Montez, Saint-Joseph, Cuvée du Papy, 2009 (mon apport) Celui-là a pu être hyper à un moment, mais force est de reconnaître qu'il a magnifiquement vieilli. Une syrah qui ne trompe personne, de la violette, et un joli jus. Très agréable...
Domaine Jean-Louis Chave, Saint-Joseph, 2004 bon je dois reconnaître que mes notes sont de plus en plus lacunaires. J'ai noté un nez un peu végétal, une bouche un peu dure, bref pas une énorme gourmandise, c'est le moins qu'on puisse dire. 2004 explique pet-être cette sensation de froid.
Domaine d'Esteau, Haut-Médoc, 1961 satané bouchon...

Quelques notes sucrées comme il se doit :
Domaine Marcel Deiss, Alsace Grand Cru, Altenberg de Bergheim, 2002  Très élégant nez, impossible à localiser, une bouche un peu en retrait, un peu passée peut-être ? Agréable en l'état, sans en faire des tartines.
Domaine Aussigouins, Vin de France, Nectar d'Empyrée 2020 pour terminer une vraie fausse note ;) Parce que la colle, ben moi j'ai arrêté de la sniffer depuis longtemps !

Très gros niveau donc que cette belle soirée... et un petit groupe décidément très sympathique. A très vite

Guillaume
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10 Juil 2023 11:47 #3

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Domaine Pierre Ménard, Anjou, Varenne de Chanzé, 2021 un vin mystérieux, qu'on a tous placé en Sancerre... un Sauvignon bien mûr, pas végétal ? Ben pas du tout. Ou alors un problème d'étiquette. Va falloir creuser.$

Le descriptif est en effet plus proche de Laïka. Ca ne ressemble pas du tout à la Varenne de Chanzé 2021 que j'ai pu goûter. Ca pose en effet question 

Eric
Mon blog
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10 Juil 2023 12:10 #4

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On s'est tous interrogés sur une possible erreur d'étiquetage.
Car impossible d'imaginer autre chose qu'un sauvignon sur cette bouteille.
10 Juil 2023 12:41 #5

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Réponse de denaire sur le sujet LPV No Raw Épisode 5

En relisant le CR que j'avais fait de ce vin (Varenne de Chanzé 21) il y a quelques mois je m'aperçois (je ne m'en souvenais pas) que j'avais aussi noté que ça sauvignonait un peu. Est-ce qu'il n'est pas possible que le côté atypique des 2021, et notamment le côté végétal qui paraît souvent présent, tire le ch'nin vers des notes inhabituellement sauvignonesques?

Sinon j'ai peut-être raté l'explication mais qu'est-ce que ça veut dire "No Raw" ?

Et merci pour les CR de cette belle série !

Mathieu
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10 Juil 2023 13:53 #6

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Réponse de Garfield sur le sujet LPV No Raw Épisode 5

J'ai trouvé le clos des mailles 21 quasi sauvignon aussi

Charles
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10 Juil 2023 13:56 #7

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Réponse de legui sur le sujet LPV No Raw Épisode 5

No Raw, c'est une (private) joke, en forme de refus du dogme des "raw wines", des vins naturels, c'est tout... 
www.lapassionduvin.c...

Guillaume
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10 Juil 2023 14:07 #8

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Réponse de Jl75 sur le sujet LPV No Raw Épisode 5

Bonjour à tous,

Quelques ajouts succincts :

Champagne Legrand-Latour, Brut Nature, Yprésien. 

Nez mutique. Acidité très haute. L'impression de boire du jus de citron avec en plus des bulles agressives. Faut aimer se flageller avec des orties fraiches. Etonnamment différent du 17 bu ... deux jours plus tôt.

 Champagne Bollinger, La Grande Année, 2012 

Nez très riche patissier, amandes, légère touche d'épices. Bouche ample , gros volume qui tapisse la bouche. Jolie bulle qui se prolonge sur une belle longueur. Excellent pour un bout de temps.

Crémant de Bourgogne rosé du domaine Fernand Chevrot, Rose de Vignes 

Notes courtes : Bof. Un peu de sucre, grosse amertume. Finale correcte. ça se laisse boire mais pas plus.

Place aux blancs!

Domaine Jean-Claude Bessin, Chablis 1er cru Fourchaume, 2012

Nez qui ne trompe pas on est à Chablis : belles notes iodées. Mais c'est mûr presque trop pour moi. Jolie bouche avec un beau volume mais une acidité qui me gêne. Sur le poulpe c'est mieux et je trouve ça très bon.

Maison Morey-Blanc, Auxey-Duresses blanc, 2001 

Ouh ça sent bon ça. Beau nez de Chardonnay bien né. C'est mûr mais pas trop. Du beurre, du tabac. ça c'est clairement ma came.
Jolie acidité qui étire un vin avec un volume très correct et une finale honorable.
Ravi d'apprendre que ces vins tiennent à ce point dans le temps.

Domaine Jules Desjourneys, Saint-Véran, 2015 

Nez sur le caillou mouillé, les agrumes. Délicat et fin. Bouche en accord avec le nez. Longue finale sur les agrumes. Très bon.


Domaine Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Le Meix Cadot, 2017 
Encore une fois joli nez. Nous sommes décidément sut une belle série ce soir. Nez patissier avec un peu de tabac. Belle acidité malgré le très gros volume . Très joli vin pas du tout masqué par un boisé outrancier.

Domaine Pierre Ménard, Anjou, Varenne de Chanzé, 2021 

Je rejoins mes comparses. Sauvignon immédiat au nez. Bouche agréable malgré une légère sucrosité qui me fait un peu tiquer. Disons Bien +.

Passons aux rouges

Château des Tours, Côtes du Rhône, 2014 

Nez sur le saché de thé, les épices, l'encens. Bon c'est du reynaud. 
En bouche je me rappelle pourquoi je ne cherche pas à en trouver. Forte amertume, alcool élevé... Pas de plaisir pour moi. Selon mes goûts un vin parfum mais rien de plus.


Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers, 2019 

Nez sur le pinot qu'on adore. Fruits rouges hyper gourmands. Quelques notes vanillées qui méritent de temps pour se fondre. 
En bouche c'est gourmand, c'est structuré, tanins hyper fins. Bon ça vient d'un domaine qui sait ce qu'il fait. Je ne joue pas car une discussion avec l'apporteur fait que je devine. Merci Oliv pour ce cadeau.


Domaine Petit Roy, Savigny-Les-Beaune, 2020 

Première bouteille que je voulais faire découvrir à l'assemblée.
Nez évidemment moins avenant que le Rousseau mais qui reste joli. Du fruit et une trame végétale je ne serais pas étonné qu'il y ait pas mal de VE. En bouche c'est pas mal mais beaucoup trop jeune. Des tanins dure qui gâchent une belle matière. A regouter dans 5 ans mais je reste persuadé que ça peut devenir vraiment joli. N'en déplaise au grincheux. 

Domaine Vincent Dancer, Pommard, Les Perrières 2017

Nez sur les fruits rouges derrière une légère réduction qui disparait vite. 
Bouche sur le plaisir immédiat. C'est gourmand , facile. J'aime beaucoup et c'est loin de l'idée que je me faisais de Pommard. Je vais rajouter des rouges à ma prochaine commande..

Domaine Stéphane Montez, Saint Joseph, Cuvée du Papy, 2009

Nez sur les fruits noirs (la mûre?), des notes de brulé de goudron. C'est profond , gourmand. 
Gros volume étiré par une belle acidité. Bu au bon moment tout est en harmonie. Gelée de mûre poivrée. 
Très beau, manque un poil de complexité pour que je prenne un pieds total. Si tes gamay goutaient pareil je serais convaincu depuis longtemps...

Domaine Jean Louis Chave Saint Joseph 2004

Changement de registre! C'est moiuns avenant mais plus complexe. Tapenade d'olive, fruits noirs , fumé... C'est vrai que ça fait bel assemblage Bordelais
Enorme matière, très grosse acidité qui étire le vin. C'est un vin plus intellectuel que le montez qui est lui plus immédiat mais je ne saurais dire quel style je préfère.. Très jolie paire de vins. 

Domaine d'Esteau Haut'Médoc 1961

Vin passé rien à rajouter ED.

Domaine Marcel Deiss, Alsace Grand Cru , Altenberg de Bergheim, 2002

Superbe nez, Agrumes confits , miel, sachet de thé.
Sucre pas trop haut qui vient emplir la bouche. Très belle manière de finir le repas. 

Domaine Aussigouins, Vin de France, Nectar D'empyrée 2020

Ne tirons pas sur un homme à terre.. Bouteille pétée rien à en tirer. Pourtant normalement c'est (très) bon. 

Encore une superbe soirée avec un niveau homogène. 

No raw c'était pour l'aversion de quelques membres pour la mouvance des vins bourrés de défauts  nature. Et on tente avec parcimonie de les faire changer d'avis..

En tout cas on s'entends bien, l'ambiance est toujours présente. N'oublions pas que c'est pour ça que l'on boit du vin. 

Buvez bien et surtout si possible buvez en bonne compagnie. 

A très vite.

J
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10 Juil 2023 14:38 #9

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Réponse de rafalecjb sur le sujet LPV No Raw Épisode 5... (presque) sans fausse note !

Une bien belle soirée ça Guillaume !! vous avez pas chômé !!

@marco
10 Juil 2023 16:43 #10

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Encore une belle soirée de notre groupe, encore un très bon niveau d’apport et une ambiance très sympa.

Bulles : 

Champagne Legrand-Latour, Brut Nature, Yprésien :  Au nez on est sur le citron et les arômes pâtissiers discrets. C’est assez sec en bouche avec une bulle assez grosse, une haute acidité et un corps moyen – qui n’équilibre pas cette acidité. Le vin est assez traçant mais l’équilibre en bouche n’est pas là et même si le vin est plutôt long (Moyen +), il est difficile d’éprouver du plaisir sur ce champagne. Je ne suis pas certain que le laisser en cave permettra d’améliorer les choses, la faute à un manque de corps et une intensité aromatique faible. Assez Bien

En face, on avait  Champagne Bollinger, La Grande Année, 2012 : le nez est sur les céréales qui recouvre un peu le fruit. Je trouve ce dernier plutôt discret, comme si il ne voulait pas se livrer. EN bouche c’est sec, de corps moyen, avec une acidité haute mais qui est bien équilibré, c’est harmonieux. En terme d’aromatique, j’ai l’impression de retrouver celle du Leclapart dégustée lors de la session précédente, avec peut être un peu moins d’intensité aromatique ou au moins une approche un peu moins immédiate. J’ai toutefois l’impression que cette bouteille est au début de sa vie puisque quelques marqueurs d’élevage devraient partir avec un peu plus de bouteille. Très bien.

Certains me diront que je ne peux pas aimer ce vin car ce n’est pas un champagne. Crémant de Bourgogne rosé du domaine Fernand Chevrot, Rose de Vignes : (vin que Romain a servi à son mariage) La couleur du vin fait très œil de perdrix plus que rosé, le nez est sur le fruit rouge et la pomme. EN bouche on est sur quelque chose d’assez dosé, de corps moyen, d’acidité haute et de longueur moyenne. Il y a une amertume qui se développe qui équilibre le vin. Ce n’est pas très complexe, mais ça doit passer facilement à l’apéro ou éventuellement avec un dessert servi bien frais. Moi qui suis plutôt sur des styles de vins pétillants assez secs, ce n’est pas trop mon style. Assez Bien -

Blancs :
Première paire, les classiques
Domaine Jean-Claude Bessin, Chablis 1er cru Fourchaume, 2012 : Au nez on est sur la pomme, le citron et la fleur blanche, c’est assez expressif (Moyen +). La bouche est sèche, corps moyen, Alcool moyen, intensité aromatique Moyen +. La finale est longue avec une petite pointe d’amertume. C’est très équilibré. Très bien +
Maison Morey-Blanc, Auxey-Duresses blanc, 2001 : Le nez est marqué par l’acacia, un peu de fruits blancs et des notes tertiaires de miel. En bouche le vin est sec, d’acidité haute, d’alcool moyen et de corps moyen +, un peu plus large que sur son binôme. L’intensité aromatique est aussi assez marquée, mais l’aromatique est moins marqué par le tertiaire qu’au nez. C’est long et très bon + également pour ce vin. Une très belle paire bien différente en style. 

Seconde paire, les OVNI
Domaine Jules Desjourneys, Saint-Véran, 2015 :Nez expressif sur le citron, la bouche s’exprime sur un côté sec, avec une acidité haute un alcool haut également (probablement plus de 14) et un corps moyen +. Il y a un peu d’amertume en fin de bouche et un côté un peu tannique dans ce vin. Je serais parti pour du sauvignon blanc ou du Riesling tellement le vin m’a semblé porté par son acidité. Quelle surprise de voir que c’est un chardonnay qui donne ça ! Très bien
Domaine Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Le Meix Cadot, 2017 : Le nez s’exprime sur le pop corn (décidément c’est le second vin sur lequel je trouve ça ce soir là, est-ce une envie de cinéma???), fruits blancs. En bouche, l’alcool est haut (14+), c’est aussi très acide (Acidité haute), corps assez imposant (Moyen +), là encre il y a une pointe d’amertume. C’est long également. Je pars plutôt sur un chenin, car je trouve que le vin n’est pas complètement en place comme le serait un chardonnay… Raté, c’est un chardonnay. C’est très bon, pas comme mes talents à l’aveugle. 

Paire tout seul
Domaine Pierre Ménard, Anjou, Varenne de Chanzé, 2021 : J’ai marqué nez de sauvignon, on a le buis. En bouche le corps est moyen, l’acidité haute et encore de l’amertume. (Je pense que j’ai envie d’aller au cinéma puis de boire un tonic….). C’est long et très très bon. Comme quoi le Sauvignon, c’est bon quand c’est du chenin….

Rouges :

Première paire de claques
Château des Tours, Côtes du Rhône, 2014 AU nez ça sent la fraise, le yaourt, c’est sucré. EN bouche, c’est sec, très haut en alcool avec un corps moyen, de l’acidité et des tannins moyens. C’est expressif aussi en bouche. Par contre on a de l’amertume qui gâche le jus de fruit vin. C’est bon mais un peu fatiguant.
Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers, 2019 : Au nez on est sur le cassis et la mûre. EN bouche c’est sec, assez haut en alcool, d’acidité Moyen + et avec des tannins assez présents (mais fins) et une pointe arômes lié à l’élevage. En tout cas c’est très long. J’étais parti sur une belle syrah à cause de l’aromatique très fruits noirs, j’avais encore une fois tort. Merci à Oliv de nous avoir fait goûter le monde Rousseau. Excellent.

Seconde paire de classiques
Domaine Petit Roy, Savigny-Les-Beaune, 2020 : Le vin est assez expressif au nez, plus que son binôme, les tannins sont assez marqués et assèchent un peu le vin, ce dernier mérite de vieillir un peu pour que les tannins s’arrondissent et que le vin gagne en harmonie ce qu’il perdra en côté démonstratif. C’est quand même long et plutôt bon.
Domaine Vincent Dancer, Pommard, Les Perrières, 2017 : Au nez, le fruit est un peu mat et il y a une petite note ferreuse qui partira en bouche. Le vin est sec, assez souple, avec une acidité haute, un corps moyen des tannins moyens fondus, une longueur Moyen + . Ce vin est avant tout marqué par une grande buvabilité qui s’exprime par un équilibre entre l’acidité, le corps et des tannins très polis. Très bien +

La Paire du Rhône
Domaine Stéphane Montez, Saint-Joseph, Cuvée du Papy, 2009 : Ce vin a tout ce qu’on peut attendre d’une syrah bien née à maturité. La pointe herbacée au nez accompagne bien les fruits noirs et le côté légèrement viande et poivre. EN bouche l’équilibre est magistral avec des tannins prononcés mais polis. La sensation tactile est au top et pour moi l’équilibre parfait. C’est long et ça pourrait éventuellement avoir un peu plus de concentration, mais là je chipotte. Ça a été pour moi le rouge de la soirée. Excellent.
Domaine Jean-Louis Chave, Saint-Joseph, 2004 : Pas facile de passer avec le vin précédent. Autant le précédent était sur un équilibre magistral, autant celui là avait des tannins un peu durs et des arômes encore végétaux en bouche. C’est pas l’extase, même si c’est quand même bien. Je ne pense pas que ce vin gagnera quoi que ce soit en vieillissant plus.

Une paire de 1 bouchonné
Domaine d'Esteau, Haut-Médoc, 1961 satané bouchon...

Sucres pour finir
Domaine Marcel Deiss, Alsace Grand Cru, Altenberg de Bergheim, 2002  Nez sur le compote de pomme, les champignons, le thé earl grey. C’est très élégant, sur un sucre bien intégré. Très bien.
Domaine Aussigouins, Vin de France, Nectar d'Empyrée 2020 : Le dernier vin était mort ou à défaut, dommage!
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10 Juil 2023 23:27 #11

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Réponse de zekioflo sur le sujet LPV No Raw Épisode 5... (presque) sans fausse note !

Mieux vaut tard que jamais!

Bulles

Paire 1:

Champagne Legrand-Latour, Brut Nature, Yprésien 2018
Mon apport.
Servis un peu trop froid, après quelques minutes, on sent une vive acidité au nez, avec des notes hyper citronnées.
En bouche c’est une confirmation avec une grosse tension acide, il y a peu d’aromatique de fruit mais une assez grosse amertume en fin de bouche. Pour couronner le tout, ce n’est pas très long.
Pas du tout mon type de Champagne, bien trop strict, je préfère plus d’onctuosité.

Champagne Bollinger, La Grande Année, 2012
Très joli nez, bien plus expressif sur les fruits, l’amande.
En bouche c’est plus rond, avec une légère pate briochée, et une véritable vinosité. La gourmandise est évidente, ce qui me fait partir vers une dominance de pinot noir. La longueur est là et prolonge le plaisir.
A la découverte du vin, je ne suis pas surpris pour l’avoir déjà bus.
C’est d’un classicismes évident d’une Maison de Champagne travaillant parfaitement bien. Mais à ce niveau on en redemande tout le temps.

Solitaire:
Domaine Fernand Chevrot, Crémant de Bourgogne rosé, Rose de Vignes
Nez sur les fruits rouges. En comparaison des 2 autres vins on imagine un vin bien plus dosé. Cela reste néanmoins agréable.
En bouche par contre, l’aromatique est absente, et le vin fait assez plat je trouve. La finale est porté sur une amertume mais sans jus pour la contrebalancer.
J’ai pas accroché.

Vins Blancs

Paire 1:
Domaine Jean-Claude Bessin, Chablis 1er cru Fourchaume, 2012
Nez qui sent la pâtisserie au miel. Normalement ce marqueur me fait classer le vin dans la catégorie Chablis.
N’étant pas trop fan habituellement de Chablis, j’y trouve ce coup-ci un peu mon compte. Il y a de l’acidité et le jus est très mur. Ca me parle !
Il me manque néanmoins cette petite douceur en fin de bouche pour contrebalancer cette amertume.
Qui sait peut être qu’un jour j’aimerais ces vins !

Maison Morey-Blanc, Auxey-Duresses blanc, 2001
Nez partant fortement sur le caramel à mon nez, j’imagine un vin avec de l’évolution.
En bouche on perçoit une encore pas mal d’acidité qui permet d'étirer le vin. Le jus fait bien plus jeune en bouche qu'au nez, c’est très joli.

Paire 2:
Domaine Jules Desjourneys, Saint-Véran, 2015
Le nez est beau, mais ne me rappelle pas forcément quelque chose que je bois régulièrement.
Le vin s’exprime avec beaucoup de tension en entrée de bouche. Couplé à cette belle matière; c’est assez grandiose, mais je suis assez perdu avec l’aromatique. Je ne sais pas où placer ce vin…
(Serait-ce encore un Riesling, pour qu’Oliv me prouve que je suis un bec à riesling tendu après tout ?!)
En fin de bouche, l’aromatique se termine sur un profil herbe médicinales, qui ne me plait pas trop.
Dommage car j’ai tout aimé dans ce vin, sauf la finale.

Domaine Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Le Meix Cadot, 2017
Mon apport.
Le nez est superbe, assez classique de ce que je connais de chez ce producteur avec ce petit côté pop-corn. (je n’ai jamais bu de Coche, ne tirez donc pas de conclusion afficionados)
En bouche on sent un élevage délicat que j’aime énormément. Mais ce qui est superbe, c’est l’acidité qui vient contre balancer la richesse du jus. C’est ultra gourmand et l’archétype du Bourgogne que j’adore !
Assurément mon blanc de la soirée

Solitaire:
Domaine Pierre Ménard, Anjou, Varenne de Chanzé, 2021
Nez classique du sauvignon sur le fruit de la passion ; on me dit cassis sur ma droite, pas faux.
Vin avec de l’acidité, qui sauvignonne, mais de belle manière. C’est très fin comme vin je trouve.
J’adore le domaine depuis un Clos des Mailles 20 qui m’a transporté ; mais je suis content de ne pas avoir pris de 21 encore. Il va falloir gouter.
HS : Après la Lune d’Angeli 2021, c’est le deuxième chenin de Loire qui au nez comme en bouche me fait partir sur le cépage sauvignon. J’ai bus d’autre chenins sur le millésime sans cette caractéristiques. A voir si cela évoluera dans le temps.

Vins Rouges:

Paire 1:

Château des Tours, Côtes du Rhône, 2014
Nez hyper expressif allant sur la fraise, la grenadine. J’adore ! Du coup, j’ai 2 domaines qui me viennent en tête; soit c’est Reynaud, soit l’Anglore.
En bouche c’est gourmand, un peu sucré, assez caractéristique finalement.
Mais en milieu/fin de bouche je ressens une franche amertume et certainement un peu trop d’alcool pour pleinement profité de cette aromatique que j’adore.
C’est dommage, mais je crois que je préfère le domaine au château car, de ma faible expérience le domaine est plus léger.

Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers, 2019
On a tous les marqueurs d’un beau pinot jeune, avec un peu d’élevage au nez.
En bouche on perçoit l’élevage, mais comme le Dureuil-Janthial ce n’est pas outrancier, c’est même très joli.
Le vin est très droit, porté par une aromatique jus de cerise. C’est concentré mais en délicatesse. C’est vraiment superbe, et j’aimerais gouter ce vin dans 10 ans une fois qu’il aura pris tout son envol!
Levé de la chaussette, pleins de réactions dans ma tête.
Ah, c’est un Rousseau (mon premier) ! Merci Oliv!
Mais pas merci de me faire comprendre pourquoi tant de folie sur ces vins ! La licorne est belle, et je prendrai plaisir à en recroiser assurément !

Paire 2:
Domaine Petit Roy, Savigny-Les-Beaune, 2020
Le nez fait pinot, mais parait plus sur la retenu que le Rousseau précédent.
En bouche, je perçois un vin allant plus sur le côté végétal, apporté par la vendange entière je pense. C’est un pinot concentré mais plus austère en comparaison du précédent.
Difficile de juger correctement ce vin, son prédécesseur a juste tout emporté sur son passage.

Domaine Vincent Dancer, Pommard, Les Perrières, 2017
Cette fois-ci on sent une légère touche « animal » qui doit être un fond de réduction. C’est très léger et disparait une fois que le vin a été un peu aéré. On est encore en Bourgogne !
La bouche est cette fois-ci plus évanescente en comparaison des vins précédents. C’est très jolie, ma came et ça me fait partir sur un beau Volnay.
Pas très loin, mais quand on connait les deux appellations, on peut facilement se planter.

Paire 3:
Domaine Stéphane Montez, Saint-Joseph, Cuvée du Papy, 2009
Je pense être passé à côté de ce vin.
C’était pour moi un archétype d’une syrah avec un peu d’âge. Il y a une grosse concentration, le fruit noir, tout y est.
C’est un bon vin, mais je ne prends pas un grand plaisir, je trouve ça assez monotone pour tout dire.

Domaine Jean-Louis Chave, Saint-Joseph, 2004
Le nez me fait partir sur un Bordeaux un peu âgé.
En bouche le fin est bien plus fin que son voisin.
Ce n’est pas trop ma came habituellement d’un point de vue aromatique le Bordeaux, mais il y a un fruit un peu plus présent qui me fait trouver ce vin joli, il y a davantage de gourmandise.  Normal ce n’est pas un Bordeaux, c’est de la Syrah 😊
Belle découverte que ce Chave, mais je pense qu’on l’a cueilli un peu tard.
J’ai gardé le fond de bouteille 2 semaines, et le vin n’avait pas bougé.

Liquoreux:
Domaine Marcel Deiss, Alsace Grand Cru, Altenberg de Bergheim, 2002
Très beau nez d’un vin qui sonne âgé.
Il y a de l’acidité mais pas trop. J’aime bien les liquoreux avec un peu d’opulence ; ici ce n’est pas le cas. Le sucre est parfaitement intégré. C’est du coup hyper digeste.
C’est vraiment bon, mais c'est trop léger pour mes gouts de liquoreux.

Merci à tous, encore un gros niveau de vins et un bon moment en votre compagnie!

Florent - Jeune amateur
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Olivier Mottard, Frisette, POP, Garfield, Ilroulegalet, Manas
19 Juil 2023 16:14 #12

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