Champagne Emmanuel Brochet, Extra Brut, Le Mont Benoit
Robe jaune paille.
Nez généreux, franc et complexe, sur de belles notes florales, sur la verveine, le jasmin.
Bouche puissante d'une belle vinosité, sur un équilibre très réussi entre concentration et droiture.
Le vin propose une structure avec une certaine mâche, d'une jeunesse un peu virulente sur la bulle et la matière ferme en l'état.
Finale longue avec un petit côté sérieux encore à fondre..
Très beau potentiel.
Champagne Frédéric Savart, Premier cru Brut, L'Ouverture
Robe d'un très fin doré
Nez précis, délicat, sur un très léger pain grillé, des notes crayeuses.
Attaque sur la tension accentuée par une bulle vivace un peu envahissante.
Très belle expression fondue une fois le vin dégazé, sur de beaux goûts épicés de tabac blond, avec une belle trame acide et une maturité qui goûte juste.
Finale très longue et salivante, à la fois gourmande et classe.
Très bien.
Domaine Jérôme Bretaudeau, Muscadet Gabro, Clos des Bouquinardières, 2020
Robe très claire.
Nez un peu bancal, compromis de notes fumées boisées et d’un fruit blanc un peu végétal type groseille à maquereau.
Bouche linéaire, un peu grassouillette à cœur mais sans vraiment d’allant ni concentration et capacité de relance.
Finale fluette sur des amers peu avenants.
Pas fan.
Domaine Coche-Dury, Bourgogne blanc, 2013
Petit bouchon en parfait état.
Robe jaune paille.
Nez très classique, délicat, sur un fin grillé, le tournesol, les fleurs des champs.
Belle attaque racée, d'une concentration naturelle agréable, d'une acidité mordante.
Curieusement (car c'est plutôt l'inverse avec les vins du domaine habitulellement), plus le vin s'aère, plus il se déséquilibre dans un ensemble acide amer moins avenant.
Finale un peu ferme, comme en raideur.
Très bien à l'ouverture, moins avenant trois heures plus tard.
Domaine du Closel, Savennières, Les Caillardières, 2020
Robe jaune paille.
Nez primaire, sur un léger amylique, sur la poire, le bonbon arlequin.
Bouche riche, avec de l'épaisseur et un net côté capiteux, assez difficile à lire par son aromatique primaire et cette ampleur un peu statique.
Finale lente et solaire.
Je n'ai pas aimé.
Pierre-Yves Colin-Morey, Saint-Aubin, Le Banc, 2019
Robe jaune paille.
Nez très boisé, sur des senteurs fumées et de pain grillé très présentes et pour le moins dominantes.
Bouche puissante, avec de la structure mais marqué d’un bois trop présent qui écrase le développement du vin.
Finale illisible car totalement monopolisée par les goûts de menuiserie.
À revoir.
Domaine Frantz Chagnoleau, Saint-Véran, A la Côte, 2022
Robe sur un doré léger.
Très joli nez gourmand, sur les fruits blancs, la poire, le muguet (bien vu Romain).
Bouche tendue avec pourtant de la rondeur, d'un joli fond bien mobile sur le palais, aux goûts primaires très avenants.
Une petite trame amère étire la finale dans un ensemble plein et ouvert.
Un bien joli vin.
Domaine Ramonet, Chassagne-Montrachet blanc 1er cru Boudriotte, 2008
Robe bouton d’or.
Nez évolué, sur l'huile de tournesol, le caramel au lait, des notes lactiques de yaourt, de peau d’orange.
Bouche puissante, très belle structure pleine, à l'acidité structurante très présente.
Les goûts lactiques font perdre de la précision au vin en créant une forme de lourdeur un peu grossière.
Finale avec de la puissance et une grande tension mais toujours abimé par ce lacté pénible.
Bien. Mais il y a un mais.
Château de Chamirey, Mercurey blanc 1er cru La Mission, 2015
Robe cristalline.
Nez pur hyper élégant, d'une précision d'élevage millimétrique qui fait du bien après les vins précédents, sur une délicatesse de fleurs blanches et de senteurs minérales très agréable.
Bouche précise, élancée, sur un jus très bien positionné, sur une trame pas très puissante mais très élégante.
Finale franche et très lisible pour un vin délicieusement accessible.
Très bien+
Domaine Louis Michel & Fils, Chablis 1er cru Fourchaume, 2010
Robe bouton d’or.
Nez précis, sur les céréales, le pain chaud, les fleurs des champs.
Jolie bouche bien dotée, très équilibrée, sur une matière élancée avec du fond.
Finale franche et longue, d'une grande tenue et précision.
J'étais sûr d'être en Côte de Beaune... je progresse, une fois chez Marc, j'étais encore plus au sud !
Très bien+.
Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Trousseau Singulier, 2016
Un bouchon monumental, une vraie horreur...
ED
Domaine Pichat, Côte Rôtie, Champons, 2009
Robe marronnasse.
Nez avec de l'oxydation, sur le bouillon de boeuf, presque des notes de noix.
Bouche décharnée, totalement cuite.
RIP
Bodegas Bhilarn Phinca El Vedao Edición Limitada Garnacha, 2018
Et on y retourne pour une salve de TCA sans pitié !
ED
Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2009
Euuuuh, les jours liège, ça existe ?
Car ça a l'air dingue mais quand même les back up sont bouchonnés, on se pose des questions !
ED
Domaine des Comtes Lafon, Volnay Santenots-du-Milieu 1er cru, 2006
Robe grenat d'une légère évolution
Beau nez classique, sur les fruits rouges, le pot pourri, le poivre gris. C'est causant et classe à la fois.
Bouche tramée, sur une belle structure avec du fond et une acidité bien intégrée.
Beau déroulé franc, sur des tanins agréables quoiqu'encore présents.
Finale d'une belle droiture et persistance.
Très bien.
Domaine Thymiopoulos, Naoussa, Alta, 2020
Bouchon Diam5.
Robe sur un grenat clair.
Nez sur la confiture de fraise quand je l’ai ouvert, plus terne trois heures plus tard, avec une petite pointe bestiale qui perturbe le fruit.
On parle encore de TCA autour de la table. Mais sur un Diam, faut pas pousser, non ?
Je ne sais pas si la série de bouchons précédente m'a chahuté la bouche mais je trouve le vin bien moins charmeur que dans mes souvenirs, avec un côté plus ferme et des amers secs sur la finale.
L'ensemble reste sur cet équilibre particulier qui fait voyager entre vieux grenache et pinot.
Mais là encore, il y a comme un mais.
A revoir.
Di djiou, quelle soirée !
Château Montus, Madiran, Cuvée Prestige, 2000
Robe profonde avec un peu de dépôt.
Nez au bouquet épicé et animal, sur un léger giboyeux, avec une présence alcooleuse notable.
Bouche puissante, d'une grosse densité et acidité, avec des tannins très présents sur la finale.
Impressionnante jeunesse pour un vin de plus de 20 ans.
Finale sérieuse et roborative qui impose un plat riche pour équilibrer sa puissance.
J'en boirais pas des litres mais rien à dire, il y a du vin.
Domaine Cauhapé, Jurançon, Vendanges Tardives, 1989
Robe vieil or.
Nez sur la peau de poulet à la flamme, la pierre, la confiture d'orange, un fruit presque éteint.
Bouche en tension, d'un bon équilibre mais avec peu de puissance, sur des sensations de fluidité agréable, comme sur un demi sec.
Finale courte mais fraîche, avec de la buvabilité.
Ses grandes heures sont néanmoins sûrement derrière lui.
Château Nairac, Barsac, 1996
Robe nettement ambrée.
Le nez est un vrai jus de safran qui chapeaute des senteurs agréables de poire tapée et de tarte tatin.
Bouche franche offrant un bel équilibre entre une liqueur bien présente et un ensemble acide amer agréable.
Finale honnête, avec une forme de gourmandise simple.
Bien à très bien.
Château Coutet, Barsac, 1986
Robe dorée.
Nez franc, sur l'ananas, le safran, le caramel au lait.
Bouche nerveuse, d'un volume de demi corps, sur des goûts d'agrumes et de jolis amers.
Finale délicate pour un vin plus en tension qu'en puissance liquoreuse.
Bien à très bien.