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Quedubon, quedubouchon !

  • oliv
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Quedubon, quedubouchon ! a été créé par oliv

Champagne Emmanuel Brochet, Extra Brut, Le Mont Benoit



Robe jaune paille.
Nez généreux, franc et complexe, sur de belles notes florales, sur la verveine, le jasmin.
Bouche puissante d'une belle vinosité, sur un équilibre très réussi entre concentration et droiture.
Le vin propose une structure avec une certaine mâche, d'une jeunesse un peu virulente sur la bulle et la matière ferme en l'état.
Finale longue avec un petit côté sérieux encore à fondre..
Très beau potentiel.


Champagne Frédéric Savart, Premier cru Brut, L'Ouverture

 

Robe d'un très fin doré
Nez précis, délicat, sur un très léger pain grillé, des notes crayeuses.
Attaque sur la tension accentuée par une bulle vivace un peu envahissante.
Très belle expression fondue une fois le vin dégazé, sur de beaux goûts épicés de tabac blond, avec une belle trame acide et une maturité qui goûte juste.
Finale très longue et salivante, à la fois gourmande et classe.
Très bien.


Domaine Jérôme Bretaudeau, Muscadet Gabro, Clos des Bouquinardières, 2020



Robe très claire.
Nez un peu bancal, compromis de notes fumées boisées et d’un fruit blanc un peu végétal type groseille à maquereau.
Bouche linéaire, un peu grassouillette à cœur mais sans vraiment d’allant ni concentration et capacité de relance.
Finale fluette sur des amers peu avenants.
Pas fan.


Domaine Coche-Dury, Bourgogne blanc, 2013



Petit bouchon en parfait état.
Robe jaune paille.
Nez très classique, délicat, sur un fin grillé, le tournesol, les fleurs des champs.
Belle attaque racée, d'une concentration naturelle agréable, d'une acidité mordante.
Curieusement (car c'est plutôt l'inverse avec les vins du domaine habitulellement), plus le vin s'aère, plus il se déséquilibre dans un ensemble acide amer moins avenant.
Finale un peu ferme, comme en raideur.
Très bien à l'ouverture, moins avenant trois heures plus tard.


Domaine du Closel, Savennières, Les Caillardières, 2020



Robe jaune paille.
Nez primaire, sur un léger amylique, sur la poire, le bonbon arlequin.
Bouche riche, avec de l'épaisseur et un net côté capiteux, assez difficile à lire par son aromatique primaire et cette ampleur un peu statique.
Finale lente et solaire.
Je n'ai pas aimé.


Pierre-Yves Colin-Morey, Saint-Aubin, Le Banc, 2019



Robe jaune paille.
Nez très boisé, sur des senteurs fumées et de pain grillé très présentes et pour le moins dominantes.
Bouche puissante, avec de la structure mais marqué d’un bois trop présent qui écrase le développement du vin.
Finale illisible car totalement monopolisée par les goûts de menuiserie.
À revoir.


Domaine Frantz Chagnoleau, Saint-Véran, A la Côte, 2022



Robe sur un doré léger.
Très joli nez gourmand, sur les fruits blancs, la poire, le muguet (bien vu Romain).
Bouche tendue avec pourtant de la rondeur, d'un joli fond bien mobile sur le palais, aux goûts primaires très avenants.
Une petite trame amère étire la finale dans un ensemble plein et ouvert.
Un bien joli vin.


Domaine Ramonet, Chassagne-Montrachet blanc 1er cru Boudriotte, 2008



Robe bouton d’or.
Nez évolué, sur l'huile de tournesol, le caramel au lait, des notes lactiques de yaourt, de peau d’orange.
Bouche puissante, très belle structure pleine, à l'acidité structurante très présente.
Les goûts lactiques font perdre de la précision au vin en créant une forme de lourdeur un peu grossière.
Finale avec de la puissance et une grande tension mais toujours abimé par ce lacté pénible.
Bien. Mais il y a un mais.


Château de Chamirey, Mercurey blanc 1er cru La Mission, 2015



Robe cristalline.
Nez pur hyper élégant, d'une précision d'élevage millimétrique qui fait du bien après les vins précédents, sur une délicatesse de fleurs blanches et de senteurs minérales très agréable.
Bouche précise, élancée, sur un jus très bien positionné, sur une trame pas très puissante mais très élégante.
Finale franche et très lisible pour un vin délicieusement accessible.
Très bien+


Domaine Louis Michel & Fils, Chablis 1er cru Fourchaume, 2010



Robe bouton d’or.
Nez précis, sur les céréales, le pain chaud, les fleurs des champs.
Jolie bouche bien dotée, très équilibrée, sur une matière élancée avec du fond.
Finale franche et longue, d'une grande tenue et précision.
J'étais sûr d'être en Côte de Beaune... je progresse, une fois chez Marc, j'étais encore plus au sud !
Très bien+.



Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Trousseau Singulier, 2016



Un bouchon monumental, une vraie horreur...
ED


Domaine Pichat, Côte Rôtie, Champons, 2009



Robe marronnasse.
Nez avec de l'oxydation, sur le bouillon de boeuf, presque des notes de noix.
Bouche décharnée, totalement cuite.
RIP


Bodegas Bhilarn Phinca El Vedao Edición Limitada Garnacha, 2018



Et on y retourne pour une salve de TCA sans pitié !
ED


Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2009



Euuuuh, les jours liège, ça existe ?
Car ça a l'air dingue mais quand même les back up sont bouchonnés, on se pose des questions !
ED


Domaine des Comtes Lafon, Volnay Santenots-du-Milieu 1er cru, 2006



Robe grenat d'une légère évolution
Beau nez classique, sur les fruits rouges, le pot pourri, le poivre gris. C'est causant et classe à la fois.
Bouche tramée, sur une belle structure avec du fond et une acidité bien intégrée.
Beau déroulé franc, sur des tanins agréables quoiqu'encore présents.
Finale d'une belle droiture et persistance.
Très bien.


Domaine Thymiopoulos, Naoussa, Alta, 2020



Bouchon Diam5.
Robe sur un grenat clair.
Nez sur la confiture de fraise quand je l’ai ouvert, plus terne trois heures plus tard, avec une petite pointe bestiale qui perturbe le fruit.
On parle encore de TCA autour de la table. Mais sur un Diam, faut pas pousser, non ?
Je ne sais pas si la série de bouchons précédente m'a chahuté la bouche mais je trouve le vin bien moins charmeur que dans mes souvenirs, avec un côté plus ferme et des amers secs sur la finale.
L'ensemble reste sur cet équilibre particulier qui fait voyager entre vieux grenache et pinot.
Mais là encore, il y a comme un mais.
A revoir.

Di djiou, quelle soirée !


Château Montus, Madiran, Cuvée Prestige, 2000



Robe profonde avec un peu de dépôt.
Nez au bouquet épicé et animal, sur un léger giboyeux, avec une présence alcooleuse notable.
Bouche puissante, d'une grosse densité et acidité, avec des tannins très présents sur la finale.
Impressionnante jeunesse pour un vin de plus de 20 ans.
Finale sérieuse et roborative qui impose un plat riche pour équilibrer sa puissance.
J'en boirais pas des litres mais rien à dire, il y a du vin.


Domaine Cauhapé, Jurançon, Vendanges Tardives, 1989



Robe vieil or.
Nez sur la peau de poulet à la flamme, la pierre, la confiture d'orange, un fruit presque éteint.
Bouche en tension, d'un bon équilibre mais avec peu de puissance, sur des sensations de fluidité agréable, comme sur un demi sec.
Finale courte mais fraîche, avec de la buvabilité.
Ses grandes heures sont néanmoins sûrement derrière lui.


Château Nairac, Barsac, 1996



Robe nettement ambrée.
Le nez est un vrai jus de safran qui chapeaute des senteurs agréables de poire tapée et de tarte tatin.
Bouche franche offrant un bel équilibre entre une liqueur bien présente et un ensemble acide amer agréable.
Finale honnête, avec une forme de gourmandise simple.
Bien à très bien.


Château Coutet, Barsac, 1986



Robe dorée.
Nez franc, sur l'ananas, le safran, le caramel au lait.
Bouche nerveuse, d'un volume de demi corps, sur des goûts d'agrumes et de jolis amers.
Finale délicate pour un vin plus en tension qu'en puissance liquoreuse.
Bien à très bien.
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28 Jan 2024 00:16 #1

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Réponse de Marc C sur le sujet Quedubon, quedubouchon !

Toujours aussi fourbes ces chablis de cuve !

Marc
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28 Jan 2024 10:28 #2

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Réponse de denaire sur le sujet Quedubon, quedubouchon !

Merci pour le CR oliv, et merci pour la soirée à tous, c'était encore très chouette, malgré cette petite série de bouchons assez étonnante...

1. Nez classieux, raffiné, moyennement expressif mais fin et distingué, avec de légères notes d’agrumes, de noisette fraîche, de fleurs blanches. La bouche est fraîche, pure, encore assez ferme, dense, la matière est très belle. La bulle est fine, la finale nette. C’est sérieux, distingué, très jeune évidemment, trop, mais on y prend déjà un vrai plaisir. A attendre, mais tout est là pour faire un superbe vin. C’était Champagne Emmanuel Brochet, Le Mont Benoit Extra Brut. Très belle entrée en matière.

2. Robe légèrement saumonée. Le nez est très différent du précédent, beaucoup plus ouvert, sur les fruits rouges, le coing, la fraise tagada, légèrement grillé, agréable. La bouche est également très différente, plus immédiate, le vin se livre davantage. Un plaisir plus immédiat, mais sans doute moins de fond et moins de distinction que le précédent. C’était Champagne Frédéric Savart, Premier cru Brut L'Ouverture.

3. Le nez est discret, très légère note grillée, le fruit est ténu.  La bouche est ronde, assez pure avec un côté « eau de roche », mais elle manque de peps (il y a un léger gras, l’acidité paraît basse) et de distinction au plan aromatique. Pas mal, mais pas très excitant non plus. C’était le Domaine Jérôme Bretaudeau, Muscadet Gabbro Clos des Bouquinardières 2020.

4. Robe dorée assez soutenue. Nez expressif, agréable sur le grillé, un fruité mûr qui évoque la pomme, un peu d’épices. La bouche a une belle matière avec une grosse trame acide, joli toucher de bouche. Il y a un petit côté lactique en finale avec une pointe d’amertume qui me gênent un peu. Beau vin, qui conjugue une puissance certaine et une acidité traçante. C’était le Domaine Coche-Dury Bourgogne blanc, 2013. Bigre, non seulement je n’ai pas reconnu le domaine, mais je n’ai même reconnu le cépage…

5. Nez sur un fruit très mûr, un peu médicinal, pas super expressif, à l’alcool sensible. La bouche est grasse, épaisse, l’amertume est un peu en avant. Il y a un peu trop de tout (alcool, gras, amertume), ça manque de vivacité. C’était le Domaine du Closel, Savennières Les Caillardières 2020.

6. Nez très grillé, fumé, puissant, quelques notes d’agrumes en complément. Ça ne fait pas dans la finesse mais j’avoue, je trouve ça assez sexy. La bouche est puissante, c’est gras, tapissant, avec une belle acidité. L’aromatique est conforme au nez, avec des arômes grillés et fumés qui dominent. J’aime bien. C’était Pierre-Yves Colin-Morey, Saint-Aubin Le Banc 2019. En ce qui me concerne à l'aveugle je lui trouvais une tête de (beau) Jura.

7. La robe est beaucoup plus claire. Le contraste par rapport au vin d’avant est saisissant, on est soudain projeté dans un monde de fruits, de fleurs et de fraîcheur. Le nez évoque la poire, les fleurs blanches, les notes d’élevage, un peu grillées, un peu vanillées, sont présentes mais sans écraser le reste, c’est primaire, franc, très séduisant. En bouche, la matière est plutôt légère, ce n’est pas très puissant mais tout à fait équilibré avec une jolie acidité mûre. C’est très bon, on a presque l’impression d’un vin primeur, gai comme un pinson. Gros coefficient de torchabilité. C’était le Domaine Frantz Chagnoleau, Saint-Véran A la Côte 2022.

8. La robe est nettement plus soutenue. Le nez est évolué, il a des notes grillées et d’agrumes, mais surtout des notes lactiques et fromagères qui sont assez envahissantes. La bouche aurait tout pour plaire, du gras, une belle acidité, s’il n’y avait cette aromatique colonisée par ces notes de fromage plus ou moins frais. Un vin à la structure convaincante mais à l’aromatique désagréable. C’était le Domaine Ramonet, Chassagne-Montrachet blanc 1er cru Boudriotte, 2008.

9. Encore une robe dorée assez soutenue. Joli nez, élevage élégant, grillé, fruit mûr. La bouche est pleine, délicate, équilibrée. Belle longueur, finale nette, élevage bien dosé. C’est très bon. C’était le Château de Chamirey, Mercurey blanc 1er cru La Mission 2015. Amusant parce que j’avais de ce domaine et de cette cuvée en particulier l’image d’un vin au boisé démonstratif.

10. Nez agréable, un peu de fruits, un peu de fleurs, un peu de beurre. La bouche est ronde, assez grasse, équilibrée, avec une sensation de pureté. C’est bon. Surprise, j’étais persuadé (je crois me souvenir que je n'étais pas le seul) qu’il y avait du bois… C’était Domaine Louis Michel & Fils, Chablis 1er cru Fourchaume 2010.

11. Premier rouge et gros bouchon. C’était Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Trousseau Singulier, 2016. Pas de bol.

12. Deuxième rouge, pas en forme. C’est buvable mais on a un fruit un peu cuit, une bouche sans relief. Au revoir, petite bouteille partie trop tôt. C’était le Domaine Pichat, Côte Rôtie, Champons, 2009.

13. Troisième rouge et bouchon derechef. Hum. C’était Bodegas Bhilarn Phinca El Vedao Edición Limitada Garnacha, 2018. Paix à son âme.

14. Quatrième rouge et… caramba ! Le bouchon ! C’était Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2009. Grrr.

15. Arrive un cinquième rouge et, oh miracle, il n’est pas bouchonné. Le nez est évolué, avec un fruité très mûr sur les fruits, un petit côté floral, très agréable. La bouche a un beau volume, mais tout en finesse, c’est juteux, jolis tanins. Très beau vin, et encore mieux dans le contexte de la série ! C’est le Domaine des Comtes Lafon, Volnay Santenots-du-Milieu 1er cru 2006.

16. Le vin suivant a une robe rubis claire, une aromatique fruitée mais avec une pointe de carton mouillé, vu la série on pense forcément au bouchon. Je ne sais pas si c’est vraiment ça (sans doute, le bouchon étant un Diams) mais il y a un truc bizarre. La bouche est également un peu chahutée. Suspect. C’était le Domaine Thymiopoulos, Naoussa Alta 2020.

17. On change de registre avec le rouge suivant. La robe est très sombre, le nez est corsé, le fruit est rare, le tout est un peu moins expressif aussi. La bouche est dense, avec une certaine acidité, une masse de tanins (de bonne qualité) importante, c’est costaud. Gros vin, pas complètement mon style mais c’est bien fait. C’était Château Montus, Madiran Cuvée Prestige 2000. En effet le vin fait plus jeune que son âge.

18.  Robe assez évoluée. Le nez est agréable, avec un fruit un peu cuit, des notes grillées, un peu épicées. La bouche a une belle trame acide, un peu enrobée mais pas trop, la matière est moyenne, le vin paraît avoir « mangé ses sucres ». C’est bon mais l’aromatique manque un peu de séduction à mon goût. C’était le Domaine Cauhapé, Jurançon Vendanges Tardives 1989.

19. Très beau nez, sur les épices (safran ++), l’abricot, le caramel. Assez évolué, très séduisant. La bouche est assez en finesse, il y a une belle trame acide et une fine amertume, des présents mais bien intégrés. On retrouve ces saveurs de safran et de fruits rôtis en finale, et j'adore ça. Vraiment très bon. C’était Château Nairac, Barsac 1996.

20.  Belle robe dorée, nettement plus claire que le précédent. Le nez paraît aussi plus jeune, avec des notes fruitées plus affirmées, légèrement exotiques, abricot, notes de cire, de caramel aussi. Joli. La bouche est belle, équilibrée, assez longue. C’est très bon. C’était Château Coutet, Barsac, 1986. Amusant de le boire après le Nairac, car il paraît beaucoup plus jeune.

That's all folks ! Et bonne nuit !

Mathieu
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02 Fév 2024 00:34 #3

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Réponse de POP sur le sujet Quedubon, quedubouchon !

Encore une belle soirée avec une bande sympa. Toutefois, ce fut une soirée où j’ai plutôt assez mal goûté. Champagne Emmanuel Brochet, Extra Brut, Le Mont Benoit

Le vin s’exprime sur la pureté mais est desservi car initialement servi trop frais. EN bouche le vin est sec ou extra brut (pas de sensation de sucrosité). L’alcool est moyen et l’acidité haute. L’intensité aromatique est prononcée (agrumes, pomme, fleurs blanches, noisette, le pâtissier est en retrait) et le corps est plutôt large ce qui équilibre bien l’acidité. La mousse est plutôt crémeuse. C’est encore jeune, ça manque un peu de délié et gourmandise en l’état ce qu’un peu plus de temps en bouteille apportera. On est sur un élevage protecteur. C’est long et Excellent avec 2 ou 3 années de garde.


Champagne Frédéric Savart, Premier cru Brut, L'Ouverture
Nez fin et expressif, plus classique avec des agrumes et du pâtissier ainsi que des fruits blancs murs.En bouche on sent un peu de sucre (entre extra brut et brut), alcool moyen , acidité haute et corps moyen + (pour un champagne) C’est également prononcé en terme d’aromatique, avec les arômes pâtissiers qui dominent un peu et une pointe d’astringence en fin de bouche heureusement que le sucre est là, car sans cela l’amertume serait dérangeante en fin de bouche. C’est long et juste très bien plus car pas complètement fan du dosage et du côté un peu consensuel qu’il amène. 

Domaine Jérôme Bretaudeau, Muscadet Gabro, Clos des Bouquinardières, 2020

Acidité haute, alcool moyen, corps moyen, intensité aromatique moyenne, légère sensation de chaud qui laisse apparaître un un léger déséquilibre. C’est bien + mais pas fou, ça manque de profondeur et complexité pour être vraiment plus intéressant. Je tiens à préciser que c’est bon quand on ne cherche pas à se prendre la tête mais n’est pas adapté pour une dégustation de ce type.


Domaine Coche-Dury, Bourgogne blanc, 2013

Nez de chenin (pomme un peu blette), arômes vanillés de bois qui ressortent légèrement. En bouche, c’est sec, de corps moyen +, alcool moyen, grosse acidité. Il y a un côté légèrement lactique sur la fin de bouche. C’est plutôt long mais pas super complexe. Très bien – je trouve que sur cette bouteille, le vin ne vaut pas la hype qu’il y a sur ce producteur.  

Domaine du Closel, Savennières, Les Caillardières, 2020

Le nez est d’intensité prononcée sur les fruits blancs à coques et les fruits tropicaux. En bouche, le vin est sec, avec un alcool haut, une acidité haute et un corps plein. Il y a de l’amertume en fin de bouche. C’est un peu trop lourd et puissant pour être équilibré. C’est un peu trop monolithique et lourd pour être réellement bon. Bien -.


Pierre-Yves Colin-Morey, Saint-Aubin, Le Banc, 2019
Nez réduit sur les fruits mûrs avec beaucoup de vanille (bois). En bouche, le vin est sec, d’acidité moyen +, alcool moyen corps moyen + et intensité aromatique moyen +. La longueur est moyenne et c’est plutôt très bon mais trop jeune et sans allant pour le porter en l’état (c’est presque même fatiguant car ça manque d’acidité et de distinction).


Domaine Frantz Chagnoleau, Saint-Véran, A la Côte, 2022
Nez est sur les fruits exotiques (ananas, passion…) avec une pointe herbacée limite terpénique et du muguet. En bouche, c’est sec, d’acidité haute, d’alcool moyen de corps moyen – et de intensité aromatique moyenne +. C’est long et d’un style assez direct où le fruit est préservé. C’est long et TB+. Enfin un vin qui ressemble à du vin et pas à une caricature !

Domaine Ramonet, Chassagne-Montrachet blanc 1er cru Boudriotte, 2008

Le nez se présente avec un côté compoté, et du miel. En bouche, c’est sec, d’acidité haute et d’alcool moyen, avec un corps moyen et une sensation presque tannique en bouche. C’est marqué par l’élevage qui cache le fruit moyen. C’est long mais dominé par l’élevage. Bien actuellement.

Château de Chamirey, Mercurey blanc 1er cru La Mission, 2015


Nez élégant, dominé par les fruits tropicaux avec un élevage tout juste perceptible qui amène de la complexité sans masquer ou recouvrir le fruit. L’acidité est Moyen +, l’alcool moyen, C’est prononcé comme intensité aromatique et très complexe. C’est long et très bon mais sans réel émotion de mon côté. C’est certainement l’une des bouteilles les plus équilibrées et dans style très pulignien (équilibre tout en grâce sans lourdeur). Beaucoup de qualités mais pas le petit truc en plus qui ferait passer cette bouteille à excellent.
 
Domaine Louis Michel & Fils, Chablis 1er cru Fourchaume, 2010
Acidité haute, nez discret et corps plein. Dans un style direct et droit qui ne fait pas son age, je lui aurais donner 5 ans de moins. Le vin est juste un léger petit cran en dessous du Mercurey.Très bien-

Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Trousseau Singulier, 2016
Bouchonné

Domaine Pichat, Côte Rôtie, Champons, 2009

Vin oxydé.
Bodegas Bhilarn Phinca El Vedao Edición Limitada Garnacha, 2018
Bouchonné également.
Domaine Bernard Burgaud, Côte-Rôtie, 2009
Vin oxydé, quelle série !

Domaine des Comtes Lafon, Volnay Santenots-du-Milieu 1er cru, 2006
On commence à avoir peu de notes, la faute à cette série noire...
Vin sur les fruits rouges et une pointe tertiaire avec une acidité haute, des tannins plutôt moyen mais fins, un alcool moyen, c’est très long et excellent.

Domaine Thymiopoulos, Naoussa, Alta, 2020

Joli nez mais une bouche un peu terne, c’est Très bien -, je suis content d’avoir goûté un Xinomavro de ce domaine.


Château Montus, Madiran, Cuvée Prestige, 2000

Des tannins hauts et pas encore fondus pour mon palais même si on sent qu’ils furent plus accrocheurs par le passé, des fruits noirs. C’est bien fait mais pas trop mon style. Bien

Domaine Cauhapé, Jurançon, Vendanges Tardives, 1989

Aromatique que j’ai trouvé moyennement expressif. Acidité haute, alcool moyen, corps moyen +, c’est demi sec. L’intensité aromatique est moyenne et la final est courte, c’est assez bien.


Château Nairac, Barsac, 1996

Robe ambrée. Un nez qui safranne, c’est un peu timide au-delà du safran. L’équilibre en bouche est porté par l’acidité et un peu d’amertume qui équilibrent l’alcool et le résiduel.
Finale moyenne, très bien.


Château Coutet, Barsac, 1986
Nez franc, sur l'ananas, le safran, le caramel au lait.
Bouche nerveuse, corps moyen +, Sucre moelleux, des arômes d’agrumes (orange amer) en plus du safran.
Finale délicate avec une jolie tension.
Très bien. 
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20 Fév 2024 22:54 #4

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck