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Dégustation étonnante

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Dégustation étonnante a été créé par ericevreux

Samedi dernier, j'avais organisé pour les membres de mon club de dégustation une soirée un peu hors-norme avec la participation d'Eric Reppert de . Ce fut une grande réussite. Tout le monde a apprécié cette sortie des sentiers battus, où nos repères un peu familliers disparaissaient...

En voici le menu d'une précision qq peu approximative, personne n'ayant pris de note (nos sens étaient entièrement voués à  la dégustation).

"La Bourière 2002" du Domaine Pechigo . Ce vin de table vient de la région de Limoux. A l'aveugle, il serait difficile de donner les cépages dont il est issu: Chenin (60%) et Chardonnay (40%), si ce n'est peut-être des notes de noisettes fraiches qui pourraient orienter vers le cépage bourguignon. C'est un vin assez gras, avec des notes d'épices (cannelle) et toujours ce goût noiseté qui me plait bien. La finale reste fraîche, malgré un degré d'alcol assez élevé. Le chenin y est certainement pour quelque chose. Il serait intéressant de faire vieillir ce vin pour voir son évolution...

Les Zunics 2001 des frères Couillaud. Issu de parcelles expérimentales d'un domaine plus habitué à  produire du Muscadet, ce vin est un assemblage unique en France de petit Manseng (30%), de Viognier (30%), de Chardonnay (25%), de Sauvignon gris (10%) et de Muscat Petit Grain (5%). La couleur est d'un doré assez intense. Le nez d'abord interpelle: mélange de notes minérales (silex), empyreumatiques (fumée), fruitées (pêche) et florales (genêt d'abord, acacia ensuite) et séduit. En bouche, on est étonné par l'équilibre et l'harmonie de ce vin d'origine si baroque. Il y a une belle matière, charmeuse et une jolie fraîcheur. Aux dires d'Eric Reppert, ce vin n'a fait que s'améliorer depuis sa mise en bouteille. Je suis sur qu'il peut encore se complexifier.

Ineptie 2002 du Domaine Belles Pierres. Encore un vin de table(aaa) Là , c'est à  cause de qqs grammes en trop de sucres résiduels que ce vin a été refusé à  l'agrément. D'où le nom de cette cuvée. Ce vin est composé de Roussane (60%), Viognier (30%) et Muscat Petit Grain (10%). Le résultat est un vin à  la couleur dorée intense, au nez de miel, d'épices, de fruits secs , gras en bouche, complexe et d'un grand équilibre (pas lourd). Un vin idéal pour le homard ou des plats un peu relevés qui pourra encore vieillir pas mal d'années. Un des coups de coeur de la soirée (bbb)

Delphine de Margon dernière cueillette 2001. Ce vin m'avait beaucoup séduit l'année dernière aux LPViades, et je voulais le faire découvrir aux membres du club. Ils ont été très agréablement surpris... Pour tout dire, ce vin (pur Chardonnay en surmaturation et elevage oxydatif) est encore meilleur qu'il y a un an: plus expressif, plus parfumé, plus complexe... C'est une petite bombe!!! La robe est entre l'or et le cuivre, le nez est une explosion de senteurs: épices, fruits secs grillés, lard fumé, orange confite. la bouche est celle d'un liquoreux bien que ce vin soit sec: grasse, confite, riche... La finale est à  l'avenant... Personnellement, j'aime beaucoup ce vin qui peut se boire pour lui-même, ou accompagnera des fromages puissants (Epoisses, Livarot, parmesan) ou un curry comme le suggérait un LPVien il y a qqs jours sur ce site...

Chenançon noir 2002 de la Tour de Penedesses. Le chenançon est un hybride créé dans les années 60 de grenache et de Jurançon noir. Supplanté par la syrah et autres cépages bordelais, il n'a été finalement été que très peu planté... En en goûtant ce vin, on le regrette, car je le trouve très intéressant: robe très sombre, nez de cacao, d'épices, de cerise noire et de zan, bouche veloutée encore un peu ferme mais qui révèle de beaux tannins. Il sera certainement meilleur d'ici un an ou deux...

Z de l'Arjolle 2002. Ce vin issu de la seule vigne française plantée de Zinfandel (à  tritre expérimental) montre que ce cépage mériterait d'être plus cultivé dans le Languedoc. A l'intention de ceux qui l'auraient goûté dans des millésimes plus anciens, le 2002 est d'après Eric le meilleur millésime jamais produit du Z. Et c'est surprenant ce que l'on peut obtenir avec ce cépage sur des vignes très jeunes dans un petit millésime: robe rouge sombre, nez intense de fruits noirs légèrement poivrés, bouche charnue, gourmande, et sans lourdeur malgré les 14,5% d'alcool. J'aime (bbb)

New black wine 2000 du Clos Triguedina. Ma première recontre avec ce vin qui a fait couler pas mal d'encre. Pour ceux qui n'en auraient pas entendu parler, c'est une partie de la vendange destinée au Prince Probus (Cahors 100% Auxerrois) qui a détournée, mise à  sécher partiellement en fours à  pruneaux d'agen (ce qui provoque une selection des levures et une concentration) , puis vinifié comme un Cahors haut de gamme (longue cuvaison, FML en barrique, élevage de 18 mois). Le vin est d'un noir d'encre, le nez est un mélange de cacao en poudre, d'oranges confites, de cèdre, d'épices, la bouche est encore très tannique et mériterait plus que ses deux heures de carafages, mais on sent un énorme potentiel encore trop masqué (jjj) A regoûter dans une bonne dizaine d'année ou à  carafer au moins une journée à  l'avance (ou utiliser la clé du vin (aaa)). Un peu ma déception de la soirée... même si j'en ai acheté deux.. pour plus tard.

L'Archaà¯que 2001 du Domaine Grand Lauze. Une rareté: ce vin est une vendange tardive de pur mourvèdre passerillé (8hl/ha), sans mutage. Couleur rouge rubis avec des traces d'évolution. Nez confit de fruits rouges (fraise, framboise) mais aussi de cuirs, d'épices, de pruneau. La bouche est très riche, complexe, soyeuse et d'une grande fraîcheur malgré le sucre résiduel et l'alcool (miracle du Mourvèdre (bbb)). Excellent avec un moelleux au chocolat!!!

Pour finir, nous avions sorti une bouteille mystère issu de notre cave personnelle que tous devaient découvrir: couleur ambrée, nez de confiture de mirabelle, d'orange confite , de noisette torréfiée, d'épices et de vanille. Bouche assez grasse, complexe, d'une grande richesse aromatique, fin de bouche sur l'orange et des notes oxydatives (noix, café)... Tout le monde a séché: c'était un "jeu d'ambre et de lumière" Haut Montravel pur Muscadelle, provenant du Chateau Laroque (dont j'avais parlé l'été dernier) et qui avait séduit Stéphane Derenoncourt.

A la fin de cette soirée, on sentait une grande émotion... je crois que tout le monde venait de passer un moment rare, à  la fois intense en sensation et d'une grande convialité... Certainement un des moments forts de la saison 2004/2005. La prochaine dégustation (Bordeaux/Bergerac) risque de paraître bien terne...

Eric

mon blog
07 Mar 2005 15:20 #1

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Dégustation étonnante

Belle dégustation.
Pour revenir au zinfandel, je crois que castelmaure envisage d'en faire une cuvée mais je ne sais pas si les vignes sont aujourd'hui plantées .
Gilles
07 Mar 2005 18:02 #2

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Réponse de Olif sur le sujet L'Alchimie des Vins Etonnants à Pontarlier

Pontarlier, ville-étape du tour de France des vins étonnants! Avant Evreux, même! Le grand prix de la montagne!

Quand l'alchimiste des saveurs de Pontarlier reçoit le caviste étonnant du Web, à l'initiative du GJP, la soirée étonne et détonne ! Prévu de longue date, et déjà reporté une fois, ce rendez-vous a tenu toutes ses promesses, par l'originalité des vins proposés par Eric Reppert, par celle de la cuisine de Pierre-Ivan Boos, avec subtile recherche d'accords, et enfin par l'intérêt suscité chez des dégustateurs allant du novice complet au plus confirmé, mais souvent prisonniers d'une approche très traditionnelle et classique du vin.

Soirée très enneigée pour la saison (nous sommes début mars), mais qui n'a pas refroidi les ardeurs des participants, même ceux venant des pays tropicaux. Et l'horaire étant à peu près respecté, on attaque par un petit verre apéritif ! Plusieurs, en fait!

Prima Donna 2004, Prieuré La Chaume, Vin de Pays de Vendée
60% Chardonnay, 40% Pinot Noir vinifié en blanc, une curiosité en provenance d'un nouveau vignoble vendéen, entièrement planté il y a quelques années et situé à Vix. Très aromatique (sapide ?), sur les fruits blancs et des arômes encore fermentaires, il est à la fois vif, frais, tendu et gras, témoignant de sa grande richesse qui ne procure aucune sensation de lourdeur. Simple et désaltérant !

Les Zunics 2001, Frères Couillaud, Vin de Table
Le Muscadet du XXIème siècle? Assemblage inédit et « zunique », surtout dans cette région, de Petit Manseng, Viognier, Chardonnay, Sauvignon gris et Muscat à petits grains, ce vin a tout pour dérouter, même le dégustateur le plus averti. La robe est dorée, le nez très mûr, limite surmaturé, développant d'intenses notes de fruits exotiques, de papaye, de mangue, sur des notes un peu oxydatives. La bouche ne suit pas le nez dans ce registre très aromatique et se révèle sèche, plutôt stricte, avec un beau support acide. La marque du petit Manseng, assurément, qui s'exprime plutôt bien hors de son royaume, toujours à l'Ouest, mais bien plus au Nord!

Péchigo 2000, Chenin Moelleux, Vin de Table
Direction Sud-Est, cette fois, du côté de Limoux, pour un cépage habituellement rencontré plus à l'Ouest. Dans un registre demi-sec, moelleux, un vin très riche qui s'épanouit dans le verre sur des notes oxydatives de pommes au four, de cire et d'encaustique, avec en bouche la patine d'un vieil escalier en bois bien ciré. Une grande douceur!

Bel Canto 2003, Merlot, Prieuré La Chaume, Vin de Pays de Vendée
Retour à l'Ouest, pour un vin à la robe noire à reflets violines, qu'on verrait bien dans le Sud! Le nez est floral, sur la violette, et je ne peux m'empêcher d'y associer des notes métalliques, qui pourrait évoquer la Négrette. Ou le Ragoûtant, puisqu'on est de nouveau en Vendée! Perdu ! Il s'agit d'un beau Merlot, qui possède une attaque soyeuse et riche, mais dont la finale est particulièrement amère. Une amertume qui persiste longtemps en bouche et qui déroute un peu. Il s'agit ici du premier millésime et je pense que ce domaine est porteur de beaucoup de promesses. Thierry Michon risque bientôt de ne plus être tout seul à produire des choses hors normes en Vendée!

Après cette mise en bouche très appétissante, les vins suivants seront servis sur le repas, Pierre-Ivan ayant travaillé quelques accords.

Le Nombre d'Or 1998, Blancs de Blancs, L. Aubry
Avec l'amuse-bouche, une petite brochette de fruits de mers accompagnée d'une tête de crevette frite, tout à fait comestible et qui croustille sous la dent, ce très beau et très original Champagne, constitué d'un assemblage de 7 cépages, dont certains se perdent dans la nuit des temps. Chardonnay, Pinot Noir, Pinot Meunier, Arbanne, Petit Meslier, Fromenteau et Enfumé. Tout un programme qui est à l'origine d'un vrai Champagne de table, riche et complexe, vineux, développant de jolis arômes de fruits blancs frais sur fond très tonique grâce à une bulle fine et vive. Un vrai vin plaisir qui a remporté un franc succès ce soir-là !

Ineptie 2002, Domaine des Belles Pierres, Vin de Table
Roussane, Viognier et Muscat à petits grains récoltés en surmaturité, lorsque le millésime le permet, donnent un vin riche et gras, comportant un peu de sucre résiduel, ce qui fut à l'origine de sa non-homologation en AOC. Beaucoup de maturité, donc, dans ce vin à l'équilibre pourtant plutôt sec, les 7 g de SR ne suffisant pas à en faire un vin moelleux. Puissance et douceur, sans l'once d'une lourdeur, font de ce vin un idéal compagnon d'une cuisine plutôt épicée et relevée, se mariant parfaitement avec l'entrée que nous avait concocté l'Alchimiste des Saveurs, un Tataki de bonite au sishimi, gomasio et vinaigrette à l'huile de sésame!

Pour accompagner les deux vins rouges, servis simultanément, des Joues de porc braisées au cumin et genièvre, Quinoa et poêlée de racines hivernales, fondantes à souhait, firent merveille.

Z de L'Arjolle 2002
Le Zinfandel du Sud de la France, travaillé expérimentalement au domaine de L'Arjolle en collaboration avec l'INRA de Montpellier. Un vin du Sud, épicé, à la robe burlat, mais au boisé encore trop marqué, la structure pêchant un peu par manque d'opulence, sur une matière acidulée et maigrelette. La petite sucrosité finale ne suffit pas à rétablir l'harmonie d'un vin qui me semble encore bien dissocié à ce stade.

Chenançon noir 2002, La Tour de Penedesses
Un autre cépage expérimental, fruit du croisement entre le Grenache et le Jurançon noir, qui n'est que très peu cultivé. Beaucoup d'originalité, pourtant, et une matière riche et opulente, une vraie liqueur de fruits noirs épicés et poivrés, crémeuse à souhait, qui prend le temps de s'installer en bouche jusque dans la finale qui comporte un soupçon d'amertume, à la manière d'un vieux Carignan. Beaucoup plus convaincant que le Z, servi en parallèle.

Djebel 2001, Hautes Terres de Comberousse
Pour accompagner le fromage, un Saint Marcellin aux écorces d'orange confites, avec mesclun d'herbes à l'huile d'archide grillée, un véritable OVNI, comme le nomme Eric Reppert, du Rolle passerillé sur pieds, élevé sur lies fines sans ouillage pendant 3 ans. On retrouve bien là un registre oxydatif caractéristique de fruits secs, de figue, d'épices, de miel de châtaignier. Son côté moelleux, presque liquoreux, le rend très séduisant et forme un joli accord avec le fromage.

L'Archaïque 2001, Domaine du Grand Lauze
Du Mourvèdre vendangé tardivement, en surmaturité, affichant 185 g de sucre résiduel, et exhalant une grande concentration de fruits noirs, cassis et myrtille, sur des notes évoquant le rancio et le tabac blond. Un vin assez étonnant, finalement, ce qui ne surprend guère lorsque l'on connaît le thème de la soirée! L'idéal pour clôturer, en fait, et sublimer un Soufflé renversé au chocolat, voile de sucre au poivre à queue et glace de lait!

Une soirée à inscrire dans les annales, une vraie réussite, liée autant à la qualité et l'originalité des vins présentés que par celle du menu les accompagnant. Un genre d'alchimie étonnante, quoi!

Olif
12 Mar 2005 08:44 #3

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: Dégustation étonnante

Voila effectivement une belle soiree, differente, partagee avec de vrais amoureux de la bouteille et le fait que Eric Reppert nous re-apprenne, avec classe, que pout tout ce que vous pensez savoir sur le vin, vous en ignorez encore 10 fois plus n'avait rien pour me deplaire. Meme le changement climatique des 30 degres aux -5 et avec la poudreuse n'ont pas ete de taille pour me faire renoncer.

Comme Olif a deja joue les sommeliers-conseil, je passe directement au vif du sujet sans prealables. Par contre je me permettrai d'indiquer les prix de vente, pour reference.

Prima Donna 2004, Prieuré La Chaume, Vin de Pays de Vendée

Un vin original (cela sera le fil rouge de la soiree), frais mais sec, sur les fruits a chaire blanche telle la poire. 10 euros.

Les Zunics 2001, Frères Couillaud, Vin de Table

Robe jaune pipi.
Nez de papaye et de miel faisant penser a un surmature, mais encore quelque peu ferme.
La bouche est seche, vive est longue sur des saveurs de mangue et de coing. Quelle difference entre le nez et la bouche ! Belle bouteille a 11 euros 50.

Péchigo 2000, Chenin Moelleux, Vin de Table

On ruse, on ruse ....
Robe claire, dans les tons pistache
Nez oxydatif (ca a plu aux Jurassiens !), sur la pomme verte et la mure.
La bouche presente un SR (50 g parait-il), des saveurs de mure et un bel equilibre en bout de compte. 14 euros.

Bel Canto 2003, Merlot, Prieuré La Chaume, Vin de Pays de Vendée

Robe rouge-noire
Nez de petits fruits rouges, frais et riche en perceptions aromatiques.
La bouche commence comme un resonnement metallique, puis tourne amere avec un legere chaleur en finale. Peut-etre encore dissocie a ce stade car le nez est pour l'instant sa meilleure carte de visite. A 8 euros, on ne peut toutefois pas crier au scandale.

Le Nombre d‘Or 1998, Blancs de Blancs, L. Aubry

Superbe champagne aux 7 cepages ! Nez sur la peche avec une touche fumee et des notes vineuses des plus attrayantes.
La bouche est fine et la bulle bien presente. Impression cremeuse se declinat sur des saveurs de poire.

A 27 euros 50, je ne peux que le recommender. Un beau champagne pour la table.

Ineptie 2002, Domaine des Belles Pierres, Vin de Table

Robe jaune citron.
Nez legerement oxydatif (on commencait a s'ennuyer pensait Olif), gras, presentant des impressions de pomme et de .... sueur (?!)
La bouche est grasse, longue et sur des saveurs de fruits de mer. Les 7g de SR ne transparaissent pas mais aident surement a renforcer ce cote gras et veloute. 13 euros bien depenses !

Z de L‘Arjolle 2002

Que dire, que dire ....
Robe grenat.
Nez peu expressif.
Bouche fruitee, ronde avec une finale boisee et une touche de guimauve.
Cette cuvee a 12 euro me laisse sur ma faim.

Chenançon noir 2002, La Tour de Penedesses

Robe foncee.
Nez jeune, demandant a se faire, mais ayant tous les atouts pour donner quelque chose d'excellent (il y a un equilibre de depart qui me plait).
La bouche est jeune, tannique, puissante mais devoilant un potentiel autant gustatif que equilibre qui demande qu'on s'y attarde.

A 8 euros, il s'agit de mon veritable coup de coeur de la soiree !!

Djebel 2001, Hautes Terres de Comberousse

Robe ambree claire
Nex oxydatif (bon ca commence a bien faire !), sur la noix, la poire, le curry. Si c'est pas un Jurassien celui-la, ca lui ressemble 'achement !
Bouche typique d'un vin de ce style avec une note miellee.

Pas un jurassien, mais 16.9% d'alcool et 65 g de SR qui passent plutot bien. 12 euros 50, ce qui est quasi donne.

L'Archaà¯que 2001, Domaine du Grand Lauze

Robe rouge foncee.
Nez de liqueur (marc)
Bouche legerement rancio, difficile a decrire. 190 g de SR et 19 euros pour un mourvedre en VT.

C'est pas tous les jours ou l'empire des sens (desorientes) prend le dessus et cela fait du bien par ou ca passe !

Anthony
15 Mar 2005 17:09 #4

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Dégustation étonnante

12 mars 2005 :
1. VdT Domaine de la Ragotière (Frères Couillaud) – Zunics Collection Privée Z 2002:
PP14,5 – LG15
- Assemblage folklorique : petit manseng, viognier, chardonnay à  part à  peu près égales pour faire 85 % de l'assemblage, puis 10% de Sauvignon gris et 5% de muscat petit grain
- Ce nez fort parfumé libère des notes qui évoquent un vin d'Anjou à  base de chenin : coing, fumé, orange.
- Bouche fine, pure, originale, avec une infime pointe végétale (asperge), juste un peu endormie en finale.

Laurent
15 Mar 2005 18:17 #5

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Dégustation étonnante

"Assemblage folklorique : petit manseng, viognier, chardonnay à  part à  peu près égales pour faire 85 % de l'assemblage................"

N'est ce pas à  peu près celui de Daumas Gassac blanc ?

Raymond
15 Mar 2005 22:55 #6

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Dégustation étonnante

Daumas blanc assemble en effet chardonnay, manseng et viognier ...

Laurent
16 Mar 2005 10:05 #7

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Réponse de Eric REPPERT sur le sujet Re: Dégustation étonnante

Salut,

Merci pour vos CR et pour votre accueil. Mon seul regret dans ce genre d'évènement est de ne pas profiter pleinement du repas. Charcuteries goûteuses à souhait, fromages à point et une pâtisserie au chocolat "que c'était la première fois que j'en mange et que c'est bon" (Eric, la recette, la recette !!!) en Normandie et dans le Jura, une des meilleures tables que je connaisse. De l'inventivité, des alliances divines entre les épices et les textures, si vous passez près de Pontarlier, je vous supplie de faire un détour par l'Alchimie car le rapport prix/plaisir est excellent. Je crois qu'on entendra parler de Pierre-Ivan Boos dans le futur. Sa déco n'est certes pas à l'hauteur de sa cuisine mais il ne peut pas tout faire à la fois car ce jeune cuisinier lance son premièr restaurant. Priorité à l'assiette, le reste suivra après !

Cordialement,

Eric Reppert
14 Avr 2005 12:39 #8

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