Après un spectacle, nous nous rendons, sur invitation de ma fille, au restaurant Georges au sixième étage du Centre Pompidou. Ce décor ultramoderne m’évoque irrésistiblement le Gaffophone, l’instrument de musique de Gaston Lagaffe. La vue sur Paris est merveilleuse, mais la vue sur la salle l’est aussi. Car selon une recette bien rôdée des frères Costes, le personnel féminin est choisi pour faire saliver. Il y a une blonde aux jambes interminables et au regard de charolaise, une musculeuse noire qui s’active, et une asiatique au visage impénétrable qui semble peu concernée par ce bas monde. Un bel homme noir au profil athlétique restera une énigme parce qu’il n’a rien fait de la soirée. Est-il serveur ? Rien dans son comportement ne le prouve. En revanche, il n’est pas indifférent à la longiligne blonde qui ne sert pas beaucoup non plus.

La carte des plats et celle des vins sont sans imagination particulière. Pour ne pas prendre de risque, je choisis des macaronis aux morilles, exécutés de façon convenable. Je commande des vins au verre, un Haut de Smith Haut Lafitte pour ma fille et un Chablis 1er Cru Mont-du-Milieu 2007 pour mon gendre et moi. Lorsque je demande à la charmante serveuse noire si elle connaît le nom du propriétaire de ce Chablis, elle me répond qu’elle ne sait pas, regarde la carte et me dit : c’est ça, c’est Mont-du-Milieu. Puis sentant ma réaction de stupeur elle ajoute : enfin ce doit être quelque chose comme la Chablisienne. Elle n’a pas pensé à me montrer la bouteille. Le vin abusivement acide est resté dans mon verre.

La sono étant à fond et empêchant toute conversation suivie, nous avons quitté ce lieu en pensant que les frères Costes sont parfois mieux inspirés. On comprend mieux pourquoi les serveuses ou non serveuses sont jolies : il faut bien que quelque chose attire l’attention.

Je n'ai pas plus apprécié que toi cette adresse qui semble s'adresser à une clientèle pour qui la table et le vin ne sont pas les préoccupations principales.
Et puis je n'aime guère déjeuner dans un hall de gare ou d'aéroport, même très chic

Ribery était là?

hadrien écrivait:

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> Ribery était là?

il parait qu'en ce moment il est très occupé à aller droit aux buts !!
Cdt
thierry

(à prononcer avec l'accent du Bayern de Munich, bien sur)

François,
pensez-vous que le niveau très légèrement bas de la serveuse soit du à son age ?
Manifestement ce n'était ce soir-là pas le registre de la rose fanée...
Benji

Bonjour François,

Eh bien ce récit me remet totalement dans l'ambiance des repas que j'ai déjà pris chez les Costes.
Jamais dans cet établissement mais dans un autre deux fois de suite et qui pour moi c'est révélé sans intérêt au vues du repas bon mais sans réél intérêt gustatif.
Recette Costes : du "physique" en salle, des plats de "base" exhorbitants, et une ambiance Bling Bling ; après pour les vins je n'ai pas testé mais aux dires de François, il faudrais prévoir un sommelier

Salutations
Julien

Quand on va au restaurant, c'est bien mieux de se faire servir par des garçons, on ne pense qu'à ce qui est dans son assiette ( son verre ) et c'est très bien comme ça. Je me souviens d'un établissement comme celui décrit plus haut par F.A, rue de Lappe. Un de mes pires souvenirs de restaurant. Le repas ne valait pas grand chose mais les serveuses étaient jolies.

Pendant mes loisirs parisiens, celà m'arrive... Je me rends très souvent au 6eme étage du Centre Pompidou, mais grands dieux jamais, j'irai déjeuner dans cet endroit qui n'a même pas le charme d'une gargote. Nous sommes entrés, nous sommes ressortis .....

Pour une fois, j'apprécie la description faite par Monseigneur François

Claude

monlogin99 écrivait:

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Quand on va au restaurant, c'est bien mieux de se faire servir par des garçons, on ne pense qu'à ce qui est dans son assiette ( son verre ) et c'est très bien comme ça.

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monlogin99 écrivait:

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> Quand on va au restaurant, c'est bien mieux de se
> faire servir par des garçons, on ne pense qu'à ce
> qui est dans son assiette ( son verre ) et c'est
> très bien comme ça. Je me souviens d'un
> établissement comme celui décrit plus haut par
> F.A, rue de Lappe. Un de mes pires souvenirs de
> restaurant. Le repas ne valait pas grand chose
> mais les serveuses étaient jolies.

Quand les serveuses sont jolies et qu'on mange bien, c'est encore mieux. Je me souviens d'un restaurant suédois rue Pierre Charron aujourd'hui disparu...

C'est marrant, en lisant ce fil, j'ai l'impression qu'il va de soi que l'on est entre mecs hétéros sur LPV ?

Y a pas de filles ni d'homos ?

Giorgioz

C'est un peu "beauf" comme remarque .

Claude

Claude,

mon message précédent n'est sans doute pas clair.

Je cite :

"Quand on va au restaurant, c'est bien mieux de se faire servir par des garçons, on ne pense qu'à ce qui est dans son assiette ( son verre ) et c'est très bien comme ça."
"Quand les serveuses sont jolies et qu'on mange bien, c'est encore mieux."

Je pense que de telles phrases, outre que je leur trouve un côté macho, semblent exclure, sans doute involontairement, une partie des lecteurs (lectrices), en s'adressant implicitement aux hommes hétéros.

Tout cela semble réduire le forum de LPV à un forum de "mecs" et je n'apprécie pas.

Cordialement

Giorgioz

Je m'adressais non seulement aux hommes hétéros mais également aux éventuelles lesbiennes qui fréquenteraient LPV.

De plus, mon épouse, régulière participante du site, ne m'a pas encore frappé suite à l'envoi de mon message ce qui tendrait à prouver (sans tenir compte de son éventuelle partialité à mon égard) que ma remarque n'est pas aussi machiste que tu veuilles bien le croire.

Si LPV te semble être un forum de mecs, ce n'est à mon avis pas à cause de la politique de "recrutement" des modérateurs. Il se trouve que la population des amateurs (tous sexes confondus) de vin que je fréquente est majoritairement (pour ne pas dire massivement) composée d'hommes, hétéros de surcroit. Je mets cela sur le compte :
- du hasard,
- de certaines affinités sélectives,
- du fait que les compagnes de mes amis n'ont pas la même passion (ou le même degré d'implication) pour le vin que leurs compagnons.

Il serait peut être facile d'extrapoler cet état de fait à la population LPVienne mais je ne serais pas étonné qu'il en soit de même.

Je n'irais pas jusqu'à dire que les femmes (hétérosexuelles, je ne me prononcerais pas sur les lesbiennes) n'aiment pas le vin, pour le coup on me traiterais de macho sexiste ce qui, outre le pléonasme, serait mensonger et me vaudrait certainement une remontrance musclée de mon épouse.

Bon, je vais clarifier. Je pensais pourtant avoir été limpide. Je voulais seulement dire que les charmes de la table et les charmes de la compagnie féminine sont deux choses différentes qui demandent de la concentration dans les deux cas mais qui jouent sur des registres émotifs différents ( Si il y a un sexologue dans l'assistance qu'il me corrige ). Quand on va au bordel, on va au bordel ! Quand on va au restaurant, on va au restaurant !

Soit les cas de figure suivant ( au restaurant s'entend ) :

1) une serveuse qui fait bien son travail. Jolie ( notion toute relative certes )
2) une serveuse qui fait bien son travail. Moche ( notion toute relative certes )
3) une serveuse incompétente qui ferait mieux de faire autre chose. Jolie
4) une serveuse incompétente qui ferait mieux de faire autre chose. Moche
5) un serveur qui fait bien son travail. Beau ou moche, je m'en tamponne
6) un serveur incompétent qui ferait mieux de faire autre chose. Beau ou moche, je m'en tamponne

Par ordre de préférence, je prends :

5 - 2 - 1 - 3 - 6 - 4

Dans le cas 5, mon esprit n'est nul part ailleurs. Dans le cas 1, non seulement mon esprit peut-être ailleurs mais c'est aussi une source potentielle de conflit avec la personne en face de vous . Capito tout le monde ?

Je vois qu'il y a encore des discussions surréalistes sur LPV...

Luc

Nous sommes entrés dans ce restaurant, lors d'un passage au Centre Pompidou, et l'ambiance ne nous a pas plu.
Nous sommes allés manger ailleurs.

Pour le reste, je partage l'avis de Luc.

Cordialement,
Thierry

Il va falloir signaler certains contributeurs de LPV, dont moi, à la HALDE, car il y a de dangereux propos tenus sur la beauté féminine.

Mais que font les Chiennes de Garde ?????

François

J'ai eu le plaisir de partager la table de l'une d'entre elles, et la table était sacrement enjouée.
Aucune joute sanglante..., et un humour de grand crus (d'ailleurs la table était très bien garnie ) !

Claude

Qui ?

Rosseline Vachelot ?