Merci docteur pour le recadrage scientifique ("
Le problème, en ce qui concerne le soufre, c'est qu'il s'agit plutôt d'intolérance (donc dose dépendante) que de véritable allergie.") , une allergie n'a pas de seuil, des traces suffisent; je crois que c'est moi qui ai introduit la notion d'allergie à tort .
Pour l'allergie décrite par Jehan, c'est spécifique aux buveurs d'étiquettes
Pour en revenir à ce seuil de 10 mg/l (désolé de détourner le sujet initial, j'y reviens) de "sulfite" ou "dioxyde de sulfure" (aka. SO2?) , savez vous comment il a été fixé ? Arbitrairement ou avec des mesures type "DL50" basées sur x% d'un panel qui ressentirait l'effet "casquette" ?. Et il est suggéré plus haut (je me raccroche au sujet "voile") que certaines formes de soufre deviennent inactives ? Est-ce spécifique aux vins jaunes (éthanal) ou bien y a t il d'autres associations moléculaires dans d'autres types de vins qui ont le même effet. Auquel cas, la mesure du SO2 est-elle adaptée ? ou encore ces formes spéciales sont elles détectées à la mesure ?
Et donc en résumé, cette indication de la présence de SO2 (>10mg/l) fait-elle du sens ? (je n'ai pas vu beaucoup de bouteilles ne le mentionnant pas)
Christophe
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