Etrange que personne n'ait encore consacré de rubrique à  ce dernier numéro en date de la RVF! Pour ne pas décevoir ceux qui attendent nos critiques, j'ouvre le bal, au risque de les décevoir, finalement, car je le trouve plutôt bien ficelé ce numéro, intéressant et éclectique!

Difficile pourtant de passer sous silence la petite phrase gentiment assassine de M.B., qui répond à  ses détracteurs: "J'avoue parmi toutes les critiques que j'ai lues sur le dernier numéro de la revue accepter mal le reproche d'avoir ... trouvé trop de Bordeaux 2003 bons, avec comme sous-entendu bien franchouillard (ou plutôt suisse romand) que nous sommes vendus au Bordelais ou que nous n'avons plus aucun critère sérieux de sélection." Yves, c'est toi?(aaa)

Sinon, j'aime bien ce "classement" des rosés. Pour le coup, c'est peut-être bien une partie des meilleurs!

Intéressant décryptage des différents styles bourguignons de la Côte de Nuits. T'es quoi, toi, Luc, plutôt classique austère ou séducteur? Séducteur, je dirais, ça ne m'étonne pas!(aaa) Moi, j'aimerais bien être rangé dans les traditionnels (Leroy, DRC,...), mais bon..., un de ces jours peut-être! Dommage que F. Magnien ne soit pas répertorié parmi les domaines choisis, on aurait pu plus facilement situer son style!

Intéressante confrontation entre le Clos de Tart et le Musigny de Drouhin, petite sélection intéressante de vins du Jura (pas que des jaunes!) effectuée lors de la Percée 2004, un petit portrait de Christophe Ménozzi du restaurant le Comtois à  Doucier (oui, oui! c'est dans le Jura!) et une interview de Pierre-Henri Gagey qui se pose en défenseur des terroirs bourguignons: "Il faut que le vin soit vrai, qu'il ne trahisse pas le sol dont il est issu....Ce n'est pas le goût du consommateur qui dicte notre manière d'élaborer les vins." Comprendre: "Luc, si tu ne veux pas boire du vin acide, arrête d'acheter du Bourgogne!"(aaa).

Sans parler de la Californie, mais je n'ai fait que survoler l'article! Il y a tout l'été pour le lire, ce numéro, je vais en garder un peu sous la semelle!

Olif

Mais qu'est ce que Michel a bien pu aller faire dans le Jura (aaa) ? Si loin du seul vrai vin français, à  savoir le bordeaux...

Sinon, pour les rosés, tous les vignobles sont ils cités ? Loire rosé sec, Vaucluse, Provence...

François.

Anjou, Rhône, Provence, Corse, Languedoc, Roussillon, Bordeaux,...il ne manque que le rosé d'Arbois! Mais ils ne sont pas tombés dans le piège, car tout le monde sait que ce n'en est pas un!

Olif

P.S.: pour le Jura, ce n'est pas MB, mais Raoul Salama qui s'y est collé!

Merci.

Je ne vais donc peut être pas éviter ce numéro... d'autant qu'il s'agira peut être d'un collector !

De plus, ils parlent du Bourgogne... même si je ne joue pas dans cette catégorie, avec la DRC et les autres... (même Leroy, Lescure, comtes Lafon... oh la la, qu'est ce que je rate !).

Mais je ne me plaints pas... (ça pourrait être bien pire (bbb))

François.

Olif, ça ne m'étonne pas que tu aimes bien ce numéro de la RVF, j'ai compté pas moins de 5 articles sur la Bourgogne. Pas mal pour un n° spécial rosé...(bbb)
Mais il est vrai qu'en période estivale, par les chaleurs que nous connaîtrons bientôt, un bon petit rouge bien acide, ça rafraîchit...(aaa)
Et puis, je m'étonne un peu que tu trouves intéressante la confrontation entre Clos de Tart et Musigny. Comment peut-on raisonnablement comparer deux terroirs qui n'ont rien en commun et qui donc forcément ne te parlent pas de la même façon ? (bbb)
Pour répondre à  ta question concernant mon style favori, je ne saurais le dire exactement car, dans les vignerons cités, j'achète tous les ans les vins de deux d'entre eux (Gouges et Charlopin), qui ne jouent apparemment pas dans la même catégorie. Je suis même étonné qu'ils classent Charlopin dans les classiques (classique séducteur mais classique tout de même...).
Quant à  l'interview de Pierre-Henry Gagey, je retiens plutôt ses suggestions aux vignerons, à  savoir produire un peu moins, vendanger un peu plus tard, mieux respecter le terroir. Cela me semble plutôt être une reconnaissance implicite que trop de vins de la région manquent de maturité et de concentration suite à  un manque d'exigence à  la vigne. Je ne pense pas que c'est en suivant ces recommandations qu'on produit des vins dilués, verts et acides. Mais je me trompe peut-être...

Amitiés,

Luc

Comme toi Olif, j'en garde un peu pour les longues journées que je ne vais pas manquer de passer à  me dorer la pilule sur la plage (bbb). Le plus embêtant, c'est les grains de sable qu'il faut ensuite virer d'entre les pages (aaa).

J'ai bien apprécié aussi le dossier Rosé tout comme le p'tit encart sur l'appellation Ste Foy, une méconnue qui a du potentiel.

"Comment peut-on raisonnablement comparer deux terroirs qui n'ont rien en commun?"

Et bien, justement, cela permet de mettre en valeur les différences entre deux terroirs distincts, supposés de qualité équivalente, et de mieux comprendre ce qui fait qu'on peut aimer un Musigny et un Clos de Tart ou un Clos de Bèze. Mais je sens qu'il va te falloir encore un peu de temps pour appréhender la Bourgogne, Luc! ça ne fait rien, je suis patient!(aaa)

Olif

Olif,

Quel amateur de terroir tu es !
Je n'ai pas encore lu tout ca mais cela me semble intéressant.
Rendez-vous dans quelques années pour une comparaison entre actuels Clos de Tart et Musigny de Drouhin (ayant un peu des deux).
On convient du rendez-vous tout de suite ? Qu'est-ce que tu fais le 15 avril 2011 par exemple ? (aaa)

OK pour moi, Hamitan! Je suis libre!(aaa)

Olif

Vous acceptez les perturbateurs et les amateurs de gros rouges du sud qui tachent ? (bbb)
Surtout que je pourrai apporter une bouteille de Clos de Tart et de Musigny de Drouhin (un de mes achats en primeur) dans le millésime 2002...
Tu vois Olif, je poursuis sans relâche mes efforts de compréhension et ne me contente pas du seul Clos de Tart pour satisfaire ma soif de connaissance.
Le seul problème, c'est que la date proposée me semble un peu trop rapprochée, étant donné qu'il faut apparemment une quinzaine d'années pour que ces vins arrivent à  maturité. Ce serait donc mieux le 15 avril 2017... On est d'accord ? (bbb)

Amitiés,

Luc

Olif,

Que penses-tu d'inclure cet hyper-sensible du PHmètre ?
En plus, il va peut-être exiger des contre-étiquettes avec marqué "Pinot Noir" dessus. (aaa)
Moi ca me va mais on prend des risques.

Pour les dates, je pense qu'il faut maintenir euh... les deux ! histoire de dire en 17 qu'on a eu raison ou tort d'en ouvrir en 11. (bbb)

Ce sera un réel plaisir que de tenter une nouvelle fois de convertir Luc. Si en 2011, il trouve encore les vins trop verts et acides, on essaiera, non pas en trempant la clé du vin, mais en dissolvant un peu de ranitidine dans le verre! Et on suivra l'évolution jusqu'en 2017, voire plus s'il le faut!

Olif

Alors tout baigne !
Puisque nous serons trois, alors il faudra trois vins (normal hein ?)
Une triple comparaison Clos de Tart, Musigny, Bonnes Mares.

Si on n'arrive pas à  convaincre Luc avec ces vins là  (que d'ailleurs il possède si je suis bien) alors, après une bonne colère (ddd), pas question de ranitidine mais plutot une reconversion au format horizontal pour aller nourrir le terroir à  la source.
Nous Z'avons les moyens te vous fair' aaîîîmer !!

Du coup c'est moi qui ai oublié mes pilules (aaa).

J'ai toujours considéré le choix des mots comme intéressant et révélateur...(bbb)
Olif, tu parles de me convertir. Soit, mais dois-je comprendre que pour apprécier les vins de Bourgogne, il faut en quelque sorte entrer en religion ?
Que la qualité légendaire des terroirs bourguignons relève davantage d'une croyance que d'une réalité palpable ?
Dois-je considérer la dégustation de vins acides et verts comme une espèce de rite initiatique, passage obligé pour le profane désirant accéder au nirvana ?
Merci à  toi, ô grand gourou, de bien vouloir me guider en compagnie de ton apôtre Hamitan sur le chemin qui me conduira vers la félicité.

(aaa)

Luc

PS : pour les Bonnes-Mares en 2002, j'ai ceux de Jadot et de Bouchard Père et Fils, ça ira ?

Attention Luc (aaa), les interprétations sont encore plus révélatrices que les mots. Convertir ne possède de connotation religieuse que pour ceux qui y sont sensibles... ou imprégnés.

Par contre une de ces composantes connexes n'est rien d'autre que "ramener à  la raison"
(aaa)

Hamitan, adorateur masqué de la guilde des grands Olifiens

Olif

je n'y suis pour rien (jjj)

Luc il te manque encore celui de Roumier… évidemment !!

J'édite ce message pour préciser que je faisais référence au message de Luc qui nous parlait de ses Bonnes-Mares de Jadot et de Bouchard Père et Fils…

Message edité (02-07-2004 16:25)

Mais je t'en prie Vincent, ne nous laisse pas dans l'ignorance !
Qu'est-ce que tu fais le 15 avril 2011 ? (aaa)
Nous sommes déjà  trois, il y a de la place pour un quatrième et même un cinquième (qui apporterait du Voguà« par exemple (bbb))

Je n'ose pas dire à  bientôt mais bon on me comprendra

Moi je peux taper dans la caisse assortie de la DRC 1996 (que j'ai acheté pour ma fille)
Mais en 2011 ma fille aura 15 ans et adolescente et en crise avec ses parents je doute fort qu'elle nous concède une bouteille.(aaa)

Ah Monsieur Robelix,

Une idée qui ne se refuse pas !
Et puis avec deux médecins pour t'assister, il doit bien y avoir un moyen de rendre euphorique mademoiselle afin qu'elle nous cède volontiers un Richebourg. Docteur Olif a plein de poudres à  mettre dans le verre des gens.

Au fait, comment est panachée une telle caisse ?
1 Romanée Conti
1 Tache
1 Montrachet
2 Richebourg ?
le reste en Romanée Saint-Vivant ?

Message edité (02-07-2004 14:52)

Quelquepart en L.R, en 2011. Un mot griffonné posé sur une table, au milieu de quelques bouteilles vides et de quelques CR, eux aussi griffonnés sur quelques improbables bouts de papier, témoins de longues soirées de dégustation pour LPV .

"Papa,
des fois avec toi c'est dur de parler. On est pas forcément toujours sur la même longueur d'onde(s)...mais bon, je le sais en revoyant les archives de LPV des années 2003-2004, tu as un certain caractère (comme tes vins, quoi!)! Je voulais te dire : tu sais la caisse de la DRC 1996 que tu as achetée "espécialement pour moi", et bien je t'autorise à  taper dedans pour goûter ça avec tes copains de LPV. Tu as le droit d'en laisser quelques-unes que nous boirons (pardon, dégusterons) ensemble (il faut que tu continues de m'apprendre le goût et la passion du vin), mais bon, pour tes pôtes de LPV, rien n'est trop beau, alors...vas-y...tu as le feu vert.
Ta fille qui t'aime."i]

Pour Robert, amicalement.
Un père d'une fille de 15 ans en 2004 (Louise).

Vincent,

C'est effectivement quand tu veux pour le Bonnes-Mares 2002 de Roumier. Si tu as tes entrées et qu'il lui reste quelques bouteilles pour un médecin belge récalcitrant, je suis bien entendu preneur...(bbb)

Yves,

Qu'entends-tu par "je n'y suis pour rien"... ? Je n'ai pas bien saisi l'allusion... (jjj)

Amitiés,

Luc

Luc,

C'était pour répondre à  ma question concernant les attaques franchouillardes (en fait venant de Suisse Romande, si j'ai bien interprété l'édito) dont MB a été victime.

Un Suisse qui s'en prend à  Michel Bettane, cela aurait pu correspondre au retour de la revanche du fils d' Averroes!(aaa)

Olif

Et si, il en manque des rosés dans le dossier de la RVF !

Oserais-je citer le vignoble auvergnat, qui n'a pas de rubrique ici (il existe pourtant une vie en dehors des AOC (bbb)...) et qui produit un délicieux rosé, de robe très claire, parfaitement sec et bien structuré, à  l 'équilibre parfait tant pour la soif que l'apéro ou même la table: le Corent (un des 5 crus délimités des Côtes d'Auvergne avec Madargue, Chateauguay, Chanturgue et Boudes).

Et comment ne pas parler des rares mais superbes rosés de Bourgogne (Marsannay, Irancy - celui du domaine Colinot est absolument délicieux: de robe assez pâle, aux arômes plus frais que les rosés du Sud, sec comme le Corent, mais bien sûr avec plus de volume).

Passetoutgrain