Salut à  tous, chers amis de LPV !

Jeune amateur et grand passionné de vin, j'apprends petit à  petit à  m'y retrouver dans le dédale que peut sembler être au premier abord le monde du vin.

S'il y a bien une chose dont je suis maintenant convaincu, c'est qu'il existe en tous cas une soif que le vin n'étanche pas : celle de toujours en apprendre plus à  son sujet...

Mais quant il s'agit de décider quels flacons iront reposer dans ma cave, j'avoue être parfois un peu perdu, ou, du moins, certaines constatations me font perdre mon latin.

En effet, j'ai l'humilité de reconnaitre que je n'ai pas encore accumulé suffisamment d'expérience pour prendre toutes mes décisions d'achat seul comme un grand, en ne me fiant qu'à  mon (petit) savoir et à  mon instinct de passionné...

Alors, certes, me direz-vous, rien ne remplace l'expérience personnelle, je suis entièrement d'accord. Mais quant on dispose d'un budget limité et qu'on rêve de constituer une cave représentative de ce qu'on aime (ou que l'on croit aimer), ce n'est pas toujours possible, même si c'est bien sûr la voie royale!

Vient ensuite LPV ! Vos commentaires et compte-rendus sont en effet bien utiles pour s'orienter vers certains crus ou même certaines appellations méconnues, et je crois que c'est aussi un rôle de LPV, qui le remplit à  merveille. Merci donc à  vous tous....

Mais au-delà ... Grand brouillard... Et me voici avec ma question bateau : que penser des nombreux guides du vin disponibles sur le marché? Avec évidemment la question critique : l'impartialité...

On entend souvent dire que les échantillons dégustés par le jury du guide Hachette ne correspondent pas nécessairement ou exactement au vin que nous aurons en bouteille, d'où certains coups de coeur décevants, on s'étonne en constatant que des vins qui obtiennent "nous avons beaucoup aimé" ou ***** dans la RVF ne trouvent pourtant pas la moindre petite mention dans Bettane & Desseauve, on sous-entend que l'influence (volontaire ou inconsciente) de Parker sur l'évolution des prix pourrait altérer ou influencer son jugement...

Alors, que croire? A quel saint se vouer?....

J'avoue que je ne sais pas, mais je suis certain que vous avez tous du faire ce genre d'expérience, et je serais donc heureux d'entendre votre sentiment, vos commentaires, ou vos expériences sur cette question...

Amicalement,

Ted

Il y a, je pense, de nombreux éléments de réponse dans "Livres, journaux."..

cordialement,
Thierry

A quel saint se vouer : le vôtre !

Visiter les vignerons lors de foires aux vins telles que les CNDP (5-6 lieux en France), trouver un bon caviste, aller dans les régions pour voir laquelle vous attire... En y allant à  des périodes de faible affluence, vous pourrez parler avec le propriétaire qui connaît bien son terroir (pour la Bourgogne, c'est indispensable et pour comprendre sans être Bourguignon...).

Vous vous ferez une opinion de vos goûts et obtiendrez alors un niveau de qualité conforme à  vos attentes. Le goût est personnel.

Les guides d'achats peuvent vous orienter vers des producteurs de telle ou telle région (au salon de Paris porte de versailles, il y a 1200 producteurs... personne ne peut tout goûter en 3 jours !). Ils indiquent aussi des prix indicatifs. Le prix demandé par le vigneron est de plus en plus dicté par sa concurrence et en général, on en a relativement pour son argent, pas plus, pas moins (après on aime le style ou pas).

Ensuite, vous parlez d'un "budget limité" : comme je l'ai déjà  dit, pour moi cela ne veut rien dire car avec 25 €, on a déjà  accès à  une bouteille de bordeaux ou de Bourgogne très correcte mais aussi à  deux caisses de vin "de base". Boire moins mais boire mieux !

Le tout est aussi de se fournir dans des appellations moins connues et tout aussi bonnes. Pour la Bourgogne, choisir Fixin ou Ladoix plutot que Gevrey ou Vosne (les meillleurs premiers crus des premiers sont vendus au prix du village des derniers). Idem avec Givry, Rully...

François.

"Alors, que croire? A quel saint se vouer?....

Une récente expérience bourguignonne (voir par ailleurs) m'incite à  dire que le seul saint à  qui se vouer, c'est le sien, de sein!

Réponse un peu normande, et pas toujours évidente à  mettre en pratique, surtout avec les vins rares et/ou onéreux, mais je pense que la raison d'être de sites comme LPV, c'est d'encourager l'amateur à  s'affranchir des avis des gourous pour se forger sa propre opinion, progresser dans sa propre connaissance des vins sur des avis personnels qui correspondent à  ses goûts, et surtout se faire plaisir en allant à  la découverte des vins et des vignerons.

Aimer le vin ou construire sa cave, ça ne se passe pas que dans les livres et rien ne remplacera jamais le terrain! Il faut avoir le temps, certes, il faut aussi vouloir le prendre! Pour multiplier ce genre d'expérience depuis quelque temps, je peux dire que le vigneron amoureux de son métier sera toujours plus reconnaissant vis à  vis de l'amateur sincère que du buveur de notes ou d'étiquettes!

Olif

Mon expérience :

Au début, j'ai voulu me faire un fond de cave plus de qualité que de quantité.

Pas le temps d'aller à  droite , à  gauche.

J'ai fais confiance aux gourous en ce qui concerne les vins qui obtenaient un conscensus.

Et surtout, je n'ai acheté que les bouteilles de grands millésimes.Je reste convaincu que la fiabilité des notations et bien plus grande sur les grands millésimes que sur les autres ( quelque soit le système de notation )

Résultat :

Déceptions rarissimes, voire inexistes.Et je ne regrette rien de ces achats basés uniquement sur les notations des gourous.

C'est à  partir de ces vins qu'aujourd'hui j'apprends aussi. Ils servent d'appui.

Jmm