Bu hier à  midi lors du premier barbecue de la saison 2003, deux syrahs valaisannes de très haut niveau du millèsime 1998 : Syrah le potier de Jérôme Giroud et Syrah Simon Maye et fils.

Ce qui m'a à  nouveau surpris c'est l'extraordinaire fraicheur qui se dégage de ces deux vins.

Un petit avantage (peut être pas très fair-play) à  la Syrah de Jérôme Giroud qui avait été décantée 3 heures avant, alors que celle de Simon Maye a été débouchée et servie de suite.

De ce fait, les arômes de la syrah de Giroud étaient beaucoup plus expressifs et plus charmeurs que celle de Simon Maye mais je pense qu'intreséquement, les deux vins étaient très très proches.

La couleur était superbe de jeunesse, ne trahissant aucunement les 5 années écoulées. Le nez est prometteur, à  base intense d'herbes de provences, de cassis et de sureau. La bouche est magnifique de fraîcheur, aux nuances subtiles de petits fruits noirs et de poivre noir.

La finale est longue, suave et grasse, avec des tannins certes présents mais parfaitement intégrés.

A boire dès maintenant mais je suis curieux de savoir combien de temps ces Syrahs se maintiendront au sommet (voir mon post sur la Syrah de Didier Joris 1998).

En tout cas, pour un millésime moyen en Valais, la Syrah montre à  nouveau son immense potentiel au tout début de la célébre vallée du Rhône !

Pascal