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L'Australie à Montréal

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L'Australie à Montréal a été créé par beauchamp

Souper demain soir avec comme thème l'Australie, sauf pour un pirate.

J'ai hâte...

La liste des vins:

Torbreck Descendant 2004 (shiraz et viognier)
Torbreck The Struie 2004 (shiraz)
Vasse Felix Heytesbury 2003 (cabernet sauvignon, plus un peu de syrah, malbec et merlot)
Mitolo Serpico 2003 (cabernet sauvignon vinifié à l'amarone???)
Eileen Hardy 1993 (shiraz)
Black Pepper 1993 (shiraz)
Gourt de Mautens 1998
Grange 1982 (shiraz et 6% cabernet sauvignon)

En apéritif, une curiosité ramenée par un copain qui se rend souvent en Australie: un Shiraz mousseux...

Les Black Pepper (avant-dernière bouteille), Gourt de Mautens (encore 7 bouteilles) et Grange (avant-dernière bouteille) viennent de ma cave.

Michel de Laval, Québec
13 Mai 2008 17:26 #1

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Réponse de NyGiants sur le sujet Re: L'Australie à Montréal

moi aussi, j'ai hate de lire ton commentaire sur grange 82
13 Mai 2008 17:28 #2

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Réponse de beauchamp sur le sujet Re: L'Australie à Montréal

NyGiants écrivait:
> moi aussi, j'ai hate de lire ton commentaire sur
> grange 82

Deux bouteilles ont déjà été bues par le passé. J'ai adoré, mais voici des commentaires provenant d'un oeil plus critique (c'est-à-dire d'une personne qui n'apprécie pas particulièrement les vins australiens).

Federico Bonfiglio écrit: La robe rubis pourpre est encore très saturée. Le nez est explosif, avec un fruité de cassis et mûres un peu confitu-ré et une pointe d'eucalyptus ; il développe ensuite un boisé exagérément vanillé et sucré, très similaire à certains vin espagnols et il retourne ensuite au fruit avec des notes de framboises très vives, entremêlées de prunes. Au nez, on ne pourrait lui donner plus de 7 ou 8 ans... un âge qu'il dépasse d'un bonne décennie. La bouche est de dimensions gargantuesques, avec des notes de prunes et de tabac, beaucoup de maturité et un caractère vaguement similaire à un Vega Sicilia Unico. Belle étoffe, les tannins sont encore solides mais plus qu'enrobés par la grande matière du vin. La finale est de bonne longueur. Un vin impressionnant, certes... que j'ai préféré en bouche plus qu'au nez, mais que je me sens dans l'impossibilité de juger présentement. C'est difficile à expliquer qu'un vin aussi impressionnant et réputé ne m'ait pas plu... surtout à des gens qui semblent l'avoir adoré. C'est quelque chose que je m'explique difficilement à moi même. Et pourtant il n'y a aucun doute : il y avait une légende là, juste devant moi dans mon verre #3 et pourtant ma main se dirigeait toujours vers le Talbot ou le Lynch Bages. Le Grange était très impressionnant, oui vraiment remarquable mais à quoi sert-il de servir un vin si après deux gorgées on n'est plus capable de le boire tellement il est riche ? Si après quelques minutes la puissance de son nez nous révolte un peu ? Finalement, la chose qui m'a impressionné le plus de ce vin est sa résistance acharnée au vieillissement. Je crois que ce Grange, qui présentement à plus des allures d'un pachyderme que d'un vin, ne trouvera sa juste mesure que dans dix ou vingt ans et peut-être plus. Et c'est certainement dans cet esprit qu'il a été conçu. On dit du Cheval Blanc 1947 que c'était une brute plus proche d'un porto que d'un St. Émilion dans sa jeunesse et que les gens ne l'appréciaient pas plus pour autant. Mais le temps a bien fait les choses et aujourd'hui c'est un des Bordeaux les plus enviés au monde. Des fois il y a des chefs-d’œuvre qui ne peuvent être compris qu'avec un certain recul. Le Grange 1982 est peut-être un de ceux là. (Federico Bonfiglio 5/00)

Doté de dimensions beaucoup plus civilisées que la bouteille goûtée il y a quatre ans, ce 1982 du fameux Grange est un vin rubis, de très bonne saturation, offrant des arômes de menthol, avec des notes plutôt nettes de framboise acidulée et puis de la prune et du champignon. La bouche est relativement élégante et longiligne, dotée toutefois d'un milieu de palais bien nourri, très savoureux et complexe, avec des saveurs de crème de cassis, de menthol et de noix de coco, aboutissant dans une finale chaude et très persistante, sur des nuances de prunes. Jusqu'en 2012++. **** (Federico Bonfiglio 12/04)


Du même auteur, ses commentaires sur le Gourt de Mautens 1998...

Federico Bonfiglio écrit: Alerte à la brute ! Attention amateurs de vins élégants, ce vin est un vrai mastodonte. Par moments, on jurerait qu'il soi d'origine australienne. Le nez sent le soufre pendant un bon moment, avant de révéler des arômes floraux. La bouche est d'une concentration étonnante, mais sans surmaturité et sans excès de gras. J'ai trouvé un léger manque de fraîcheur en bouche et, globalement, j'ai trouvé que la matière immense de ce vin nuit un peu à ses qualités. Il faut dire, aussi, qu'à ce prix il y a des dizaines de Châteauneuf du Pape qui donnent beaucoup plus de complexité et de distinction et dont la concentration est peut-être moindre mais l'étoffe est supérieure. C'est la preuve qu'on peut réduire les rendements tant qu'on veut, mais le vin d'un terroir noble aura toujours un avantage sur les autres. Allez, je me sens généreux: trois étoiles pour l'effort. *** (Federico Bonfiglio 12/01)

Rubis, de très bonne saturation. Le nez est assez expressif, avec des arômes de liqueur de cerise, d'olive, de vieux chêne et de fond de tiroirs. La bouche est marquée par de saveurs de raisins mûrs et de fermentation, de bonne acidité, un peu vive même ; elle semble traverser une phase difficile car son équilibre est douteux en ce moment. Il faudra le revoir dans deux ou trois ans. Entre temps, je réitère que, à parité de prix, un consommateur est toujours mieux servi par un Châteauneuf du Pape que par n'importe quel Rasteau ou Gigondas que ce soit. *** (Federico Bonfiglio 8/04)

Nez très mûr, légèrement confit, aux relents de cola, avecdes accents de graphite et de fruit noir. Pendant un bon moment l'attaque présente un léger résidu de gaz carbonique. Puis le vin montre ses muscles, il gagne en volume et en puissance, la grande maturité du fruit se met en évidence, la richesse, les saveurs de fruit noir, de prunes et de réglisse, la chaleur, les tannins secs, un brin pâteux, la finale de bonne longueur. Dans l'ensemble il est fort généreux, mais il aurait grandement besoin de plus de fraîcheur. Il semble avoir progressé dans les dernières années, laissons-lui le bénéfice du doute. 2008-2013. *** - ***(*) (Federico Bonfiglio 12/05)


et sur l'Eileen Hardy 1993 - attention, ça va faire mal!!!

Federico Bonfiglio écrit: Cessez le feu ! je me rends. Que voulez-vous que je vous dise, je croyais avoir affronté la pire des brutes (Gourt de Mautens) et puis, je tombe sur cette… chose ! Le nez est une amplification des arômes qui se dégagent quand on sort un cure-dent à la menthe de son sachet. La bouche est archi-concentrée, visqueuse, pleine de menthe et de camphre. Bref, on dirait un sirop pour la toux, remède avec lequel il partage une certaine méchanceté. Et, juste quand on aimerait que la torture s'arrête, voilà qu'il est de très bonne longueur ! Écoutez, je ne peux pas noter cette chose. Je lui donnerais cinq étoiles si l'étiquette était marquée des insignes de Benilyn ou Robitussin. Mais ce n'est pas l'idée je me fais d'un vin, d'une boisson noble, faite pour le plaisir. Je comprends qu'il puisse il y avoir des amateurs de ce genre, mais on était cinq à table, dont quelques amateurs de vins australiens et non seulement on a tous eu de la difficulté à finir notre premier verre, mais personne n'en a demandé un deuxième ! Ça veut quand même dire quelque chose. ? (Federico Bonfiglio 12/01)


Michel de Laval, Québec
13 Mai 2008 17:44 #3

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Réponse de Gael sur le sujet Re: L'Australie à Montréal

Salut Michel, je suis à Montréal aussi et je savais pas qu'il y avait d'autres montréalais sur le site !

A quand une dégustation du cercle LPV montréal ?
14 Mai 2008 17:23 #4

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Réponse de beauchamp sur le sujet Re: L'Australie à Montréal

J'avais oublié de vous donner le compte rendu de cette soirée. Le temps me manquant, je vais reproduire le compte-rendu de Federico Bonfiglio (www.ledegustateur.com), ainsi que son introduction qui risque de provoquer un amusant débat.

Federico Bonfiglio écrit: DE LA CAVE : VIEILLIR VS ÉVOLUER : L’EXEMPLE DES VINS AUSTRALIENS

Récemment, j'ai eu la chance de goûter une sélection de grands vins australiens, dont certains âgés de quinze à vingt cinq ans. En faisant l'analyse de ces vins, je n'ai pu m'empêcher de me demander si ces vins font vraiment partie de cette infime élite de vins qui possèdent une réelle capacité de se bonifier avec le temps.
Pour les fins de cet argument, il faut faire une distinction bien précise entre la capacité d'évoluer des grands vins et la simple propension à durer dans le temps de certains autres vins, qui ne finissent que par s'éteindre lentement, très lentement, sans toutefois évoluer.
Il n'y a aucun doute qu'une des caractéristiques qui distinguent le mieux les vins nobles des vins plus communs est celle de pouvoir se bonifier avec le temps. Prenez, par exemple, un grand bordeaux. Si vous aviez la chance de le goûter dans sa prime jeunesse et puis de le retrouver vingt ans après, vous trouveriez un vin changé, parfois même complètement métamorphosé, encore plein de vie mais dans lequel les notes tertiaires auraient remplacé celles du fruit et de l'élevage. Le vin aurait gagné en complexité dans son lent processus d'évolution en bouteille. Il se serait bonifié.
Tout comme les meilleurs bordeaux, plusieurs grands vins sont capables d'évoluer sur vingt, trente, quarante ans et même plus, parfois. Mais il existe aussi de ces vins qui vieillissent très longtemps, sans toutefois s'améliorer pour autant. Ils résistent pendant quinze, vingt ans, parfois plus, mais ne progressent pratiquement pas. Ils ne font que mourir à feu lent.
Alors ? Est-ce que les grands vins australiens sont réellement nobles ? La réponse est dans les notes qui suivent.

EN ROUGE
CACHEZ CES BULLES QUE JE NE SAURAIS BOIRE !
Sparkling Shiraz E & E Black Pepper 2003 Barossa, Barossa Valley Estate
Une sorte d'aberration, comme ces monstres de laboratoire qu'on voit dans les films de science fiction à petit budget, boursouflés et complètement déformés ! Ce Black Pepper est élaboré à partir de vieilles vignes de syrah, qui pourraient techniquement donner un vin riche, mûr et puissant, dans la plus pure tradition australienne. Sauf que, dans le cas de ce « vin », on a décidé d'en faire un mousseux. L'expérience est déroutante ! Les arômes de fruit noir, mûr, crémeux, évoluent bien dans le verre. La bouche, par contre, crée des sérieuses difficultés pour ceux qui ont le palais plus accoutumé à la finesse des bulles champenoises. L'attaque est d'une mousse bien généreuse, suivie par un milieu de palais riche, mûr, presque sucré, avec des saveurs de fruits noirs, aux nuances boisées, vanillées. Tout au long de l'analyse de ce « vin », le palais envoie au cerveau des informations que ce dernier semble vouloir refuser car elles lui paraissent contradictoires et impossibles à interpréter. Je me demande bien quelle peut-être la fonction de ce vin car il ne possède ni la finesse des bons mousseux, ni la structure des bons shiraz et il est loin d'être aussi friand et désaltérant que les mousseux rouges du style lambrusco. Bref, on a envie de prendre ce monstre, de le remettre en cage dans son laboratoire et de détruire la clé ! * (5/08)

DEUX CABERNETS
Heytesbury 2003 Margaret River, Vasse Felix
Issu essentiellement de cabernet sauvignon (91 %), avec l'ajout de shiraz, malbec et de merlot, le fruit de ce vin est cultivé dans les régions de Margaret Valley et de Mount Barker. Le nez est plutôt fin pour un australien, avec des belles nuances minérales, du goudron et du moka. La bouche est de très bonne matière, veloutée et tendue par une belle acidité, avec une trame tannique serrée et de bonne finesse, ce qui lui confère de la droiture et de la tenue en milieu de palais, les saveurs de fruits noirs et la subtile minéralité persistent en finale. Bien fait. ***(*) (5/08)

Cabernet Sauvignon Serpico 2003 McLaren Vale, Mitolo
Profond, mûr, offrant un caractère d'olive verte et d'herbes, assez subtil, avec des notes de fruit rouge très mûr. La bouche est très ample, souple, charnue, très fruitée et confiturée, avec une richesse qui semble ne pas être contrebalancée par une structure adéquate. La finale, toutefois, est de bonne persistance. *** à ***(*) (5/08)

TROIS VINS DE TORBRECK, DONT QUELQUES GROSSES FACTURES !
Descendant 2004 Barossa, Torbreck (10662964 - 129 $)
Après le Run Rig, le Descendant est une des bouteilles les plus dispendieuses produites chez Torbreck, un assemblage de shiraz et de viognier, vinifiés ensemble et vieillis pendant 18 mois en barriques de chêne français ayant été utilisées préalablement pour le Run Rig. Le nez est profond mais plutôt réservé, avec des notes de moka, de prune et de fruit noir fumé, acidulé. La bouche est très dense, riche, glycérinée, mais avec beaucoup de souplesse et une certaine élégance, les tannins sont assez fins et soyeux, mais cela n'empêche pas le tout de devenir un brin sirupeux en milieu de palais. ***(*) à **** 129 $ (5/08)

The Struie 2004 Barossa, Torbreck
Entièrement à base de shiraz, le Struie est un assemblage de vignes quarantenaires de la Eden Valley et de vignes octogénaires de la vallée de Barossa, vieilli en barriques de chêne français pendant 18 mois. Le nez est classique, intense, épicé, mentholé, avec des nuances d'eucalyptus, de fumé et de boisé. La bouche est extrêmement riche et glycérinée, avec une matière dense, aux tannins très bien enrobés, avec des saveurs d'herbes et de menthol, aboutissant en une finale de goudron et de chocolat noir. Faut aimer le style, mais c'est plutôt bien fait. ***(*) à **** (5/08)

The Steading 2003 Barossa, Torbreck
Grenache, mataro, shiraz. Beaucoup de maturité et une douceur persistante, avec des arômes de confiture de fraise, du sous-bois, du cèdre et de l'eucalyptus, il gagne des nuances d'herbes et de camphre en évoluant dans le verre, alors que le fruit prend des allures de pruneau. La bouche est dense, sucrée, un peu molle, avec des saveurs de confiture de prune et de fraise, ainsi que des accents de goudron et d'épices, aboutissant en une longue finale chaleureuse. Il évolue positivement, la matière semble trouver un minimum de tonus, mais ça demeure un vin trop riche et douceâtre à mon goût. ** (5/08)

QUINZE ANS APRES
Shiraz E & E Black Pepper 1993 Barossa, Barossa Valley Estate
Rubis-pourpre, bonne saturation. Beau nez, boisé, épicé, avec des notes de cèdre, légèrement faisandé, en évoluant dans le verre il gagne des arômes classiques de menthol, un brin résineux, avec des fines nuances de tabac. La bouche est mûre, dense, veloutée, avec des saveurs de fruit noir acidulé, de prune fraîche, très bonne concentration, avec une finale subtile mais longue, aux relents de tabac. Un vin complet, sans être excessif comme certains de ses compatriotes. Jusqu'en 2013+. **** (5/08)

Shiraz Eileen Hardy 1993 Hardy
Plus de six ans se sont écoulés depuis la fois où j'ai fait connaissance avec ce colosse, mais je me souviens encore très bien de cette expérience brutale. Aujourd'hui, il a atteint ses quinze ans, mais il est encore ardent, vigoureux et arrogant comme un jeune voyou! Son nez est intense, quoique moins violent que dans le passé, avec des notes marquées de menthol et de camphre qui assument un caractère médicinal, ainsi que des nuances boisées et un fruit de prune. La bouche est dense et veloutée, très concentrée et intense en milieu de palais, épicée, mentholée, avec une finale chaleureuse et persistante. Il n'a pas réellement évolué, mais il est encore très puissant et semble pouvoir continuer à vieillir pendant plusieurs années. Il n'est pas tout à fait dans mes cordes, mais c'est assez réussi dans son genre. ***(*) à **** (5/08)

VINGT CINQ ANS ET PLUS...
Grange 1982 Penfold's
Discret, avec des arômes de framboise assez nets, exprimant encore beaucoup de jeunesse pour un vin qui a désormais plus de 25 ans, il évolue vers des arômes plus fumés, caoutchouteux. La bouche est de bonne matière, riche, d'excellente concentration, avec des saveurs de prune, de fruit noir et de goudron, le tout étant de bonne persistance. Un vin qui est encore jeune et intense, il semble vieillir uniquement en perdant de son intensité, sans vraiment développer une réelle complexité tertiaire. Bref, comme d'autres vins de son genre, au lieu de se bonifier avec le temps, il semble s'éteindre lentement, très lentement. **** (5/08)


Michel de Laval, Québec
06 Aoû 2008 04:00 #5

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezVougeotjean-luc javauxCédric42120starbuck