Alsace
8ème vente aux enchères de la confrérie Saint-Étienne.
500 bouteilles de 2001 à 1949 seront vendues aux enchères samedi 27 novembre à Kientzheim.
www.lalsace.fr/econo...

La liste des vins :
confrerie-st-etienne...

 

écrit:

Alsace
8ème vente aux enchères de la confrérie Saint-Étienne.
500 bouteilles de 2001 à 1949 seront vendues aux enchères samedi 27 novembre à Kientzheim.
www.lalsace.fr/econo...

La liste des vins :
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J’ai assisté partiellement à cette vente aux enchères et je dois dire que la composition de bien des lots (telle qu’elle figure dans le message de Eric ci-dessus) n’était pas emballante et elle ne suscitait pas l’envie d’achat. En général, dans cette vente aux enchères, les derniers lots sont les plus prisés, car ils sont à la fois les plus prestigieux et les plus anciens. Ici, le dernier Lot, une bouteille unique, était mise à prix à 300 euros…. Et c’est à ce prix qu’elle est partie, il n’y a eu qu’un seul enchérisseur qui n’a eu besoin que de lever la main pour l’emporter.

Qui aurait voulu se battre en effet pour ce dernier lot pour avoir une bouteille d’un simple tokay d’un producteur devenu inconnu, Jacques Muller, et qui n’avait pour elle que son ancienneté (1949) ? Qui va se battre pour un lot (année 1996) composé de deux bouteilles de pinot noir, d’un sylvaner, d’un auxerrois, d’un Klevener et d’un gewurztraminer (mise à prix EUR 100, parti à EUR 140)? Ou pour un autre lot (année 2000) composé de deux bouteilles de pinot blanc, deux sylvaner et deux muscat (mise à prix à EUR 100, parti à EUR 120) ?
Malheureusement bien des lots avaient cette configuration et ne donnaient pas envie de les acheter et donc de surenchérir.

Ceci explique les propos du journaliste « L’Alsace »  ayant couvert cet événement ( Lalsace.fr ) (article payant): « L’effervescence des éditions précédentes n’a pas été au rendez-vous »  « les mises à prix n’ont pas été pulvérisées : dépassés oui mais rarement doublées, voire triplées à l’image de la précédente édition »
Quelques exemples : 
Lot 34 : mise à prix EUR 90, parti à EUR 130
Lot 35 : mise à prix EUR 110, parti à EUR 140
Lot 40 : mise à prix EUR 90, parti à EUR… 95
 Lot 43 : mise à prix : EUR 90, parti à EUR 130
Etc...

De mon moint de vue, il aurait fallu faire des panachages plus attrayants, comme cela avait été le cas lors d’éditions précédentes, avec dans un lot donné au moins deux noms connus, que ce soit en terme de producteur ou de cépage ou de lieu des vignes, mélangées à des bouteilles plus inconnues et également moins axer les lots sur des cépages pas en vogue actuellement tels que le pinot gris et le gewurztraminer.

Bon, la critique est facile, je le reconnais, mais ces éléments expliquent peut-être les propos du journaliste et le fait qu’il n’y avait dans la salle qu’un maximum de 35 personnes (j’ai compté et rien que sur la photo de l'article du journal L'Alsace mentionné ci-avant, il y en a le tiers) et donc peut-être même pas autant d’enchérisseurs, certains pouvant être venus en couple.

A moins que… tout cela ne fait que pointer le manque de reconnaissance et d’attractivité des vins d’Alsace, généralement reconnu et éternel serpent de mer.

Bah, le principal est que « le résultat a été plus que satisfaisant » pour le grand-maître de la confrérie Saint-Etienne, avec un total de chiffre d’affaires de EUR 25.000 pour cette vente. EUR 25.000 pour 500 bouteilles, cela fait une moyenne de EUR 50 par bouteille, pas mal pour des vieux vins dont beaucoup méconnus, mais quand même... A moins aussi que finalement cela ne corresponde au "juste prix" d'une vieille bouteille de vin d'Alsace...

Mention spéciale pour le notaire Jean Burdloff qui, une fois de plus, s’est parfaitement et impeccablement acquitté de sa fonction de commissaire-priseur. 

Luc

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écrit:

[...]

De mon moint de vue, il aurait fallu faire des panachages plus attrayants, comme cela avait été le cas lors d’éditions précédentes, avec dans un lot donné au moins deux noms connus, que ce soit en terme de producteur ou de cépage ou de lieu des vignes, mélangées à des bouteilles plus inconnues et également moins axer les lots sur des cépages pas en vogue actuellement tels que le pinot gris et le gewurztraminer.

Bon, la critique est facile, je le reconnais, mais ces éléments expliquent peut-être les propos du journaliste et le fait qu’il n’y avait dans la salle qu’un maximum de 35 personnes (j’ai compté et rien que sur la photo de l'article du journal L'Alsace mentionné ci-avant, il y en a le tiers) et donc peut-être même pas autant d’enchérisseurs, certains pouvant être venus en couple.

A moins que… tout cela ne fait que pointer le manque de reconnaissance et d’attractivité des vins d’Alsace, généralement reconnu et éternel serpent de mer.

Bah, le principal est que « le résultat a été plus que satisfaisant » pour le grand-maître de la confrérie Saint-Etienne, avec un total de chiffre d’affaires de EUR 25.000 pour cette vente. EUR 25.000 pour 500 bouteilles, cela fait une moyenne de EUR 50 par bouteille, pas mal pour des vieux vins dont beaucoup méconnus, mais quand même... A moins aussi que finalement cela ne corresponde au "juste prix" d'une vieille bouteille de vin d'Alsace...

Mention spéciale pour le notaire Jean Burdloff qui, une fois de plus, s’est parfaitement et impeccablement acquitté de sa fonction de commissaire-priseur. 

Luc



 

Petite réaction très tardive (pas eu beaucoup de temps pour LPV ces dernières semaines).
Merci Luc pour ce retour. J’ai failli m’y rendre par curiosité, on aurait pu se croiser.
Un peu surpris par le peu de monde qui était présent à cette vente. Je partage ton point de vue : les lots proposés ne faisaient pas rêver.
En fait, c’est surtout les lots les plus « prestigieux » qui me laissaient songeurs.
Il y avait effectivement ce Tokay 1949 à 300€, mais que penser du muscat 1961 de la cave de Hunawihr à 190€ ? Alors que par ailleurs un petit lot de 1974 avec une Sainte Hune était mise à prix à 150 € (j’imagine que ce lot a dû partir plus cher).
Il faut peut-être garder à l’esprit qu’il s’agissait aussi de récolter des fonds pour l’entretien et la rénovation du château. Cet aspect permet sans doute de toucher des gens qui s’intéressent au vin sans être « amateur éclairé ». Et comme on le sait,  pour beaucoup de personnes, « vieux millésime » signifie « grand vin » sans tenir compte du vignoble ou du producteur...
Cela-dit, le point fort de ces cuvées est sûrement la qualité de la conservation. Les bouteilles sont allées du producteur jusqu’à la cave de la confrérie et n’ont plus bougé. Il y a deux ans, j’ai eu l’occasion de faire une dégustation de vins issus de la cave de la confrérie autour du millésime 1986 (plutôt moyen), j’avais été impressionné par la jeunesse affichée par les vins.
Cordialement,
Eric
 

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