On a quitté Nicolas à l’Hostellerie de Levernois voilà deux ans, on le retrouve aujourd’hui dans son restaurant à Meursault, dans une salle intimiste, familiale et amicale, épaulé par son épouse Lucie. Ce vendredi midi, étape obligatoire donc à l’Episode pour un repas bistrotier arrosé de quelques belles quilles de noble origine.


Pâté en croute de l’Episode (jambon persillé)


Un saumon nommé gravlax


La Gambas


Le poulet du G.G.


La Dacquoise


La Crème brulée


Pour les vins, nous nous sommes laissés porté par Nicolas (sans prise de notes).


Montagny premier cru les Bassets 2019, Maxime Cottenceau : nez frais et vif, un peu sur un équilibre d’aligoté, avec en complément des notes d’amandes typiques du Chardonnay. C’est frais et salivant. Bouche plutôt expressive, presque explosive. Un léger gras et une belle salinité laisse une impression gourmande. Belle acidité perlante, aromatique, sur le menthol. Bluffé par ce vin issu d’une « petite » appellation injustement méconnue. Excellent
Mercurey premier cru Clos de Montaigu 2019, Philippe Garrey : nez explosif, sur un fruit intense, type cerises noires. C’est dense, tendrement épicé et profond. Bouche sur une rondeur acide très avenante, avec de l’allonge. Douceur et suavité, rondeur sans mollesse, gourmandise … tout en restant construit, vineux et sérieux. Excellent +
Pour la route, et accompagner la crème brûlée, une Liqueur de clémentine, Ecorce du Clos, Clos St Joseph : alcool frais, nez de Klein Constancia, notes de clémentines et d’agrumes. Malgré les 37°, c’est digeste et buvable. Superbe !


Très agréable moment de partage et de convivialité pour une parenthèse en toute amitié. Longue vie à l’Episode et un grand Bravo à Nicolas et Lucie. A très vite en terres bourguignonne.

Bruno
 

Pour connaître quelque peu les propriétaires, il est difficile d'imaginer deux personnes aussi attentionnées en salle et à l'écoute de leurs clients.

Si on ajoute à cela une belle cuisine (excellent souvenir d'une canette lors de l'ouverture) et une connaissance des vins impressionnante, cet Episode est à ne pas manquer.

Un restaurant bien de plus à Meursault; il était temps ! En plein centre d'après ce que je comprends ?

écrit:

(excellent souvenir d'une cannette lors de l'ouverture) 

Ça n'avait pas fait pschitt alors

Note aux benêts, il ne faut pas confondre une canette à l'ouverture et l'ouverture d'une canette.

@Michel : en effet au centre de Meursault, dans une cour intérieure en face de l'école privée.
 

LPV Beaune #34 : miam miam et glouglou !

Nouvel épisode à ... l'Episode !

Prélude à un week-end amical qui s’annonce d’anthologie, avec un « Pampo tour » à la clé, notre première étape nous a mené chez « Nico et Lulu », dans leur restaurant de Meursault, avec toujours cette ambiance familiale et amicale. Un accueil au top, une assiette bistronomique, des pépites viniques pour vrais connaisseurs (et non pas pour des buveurs d’étiquette) … et quelques gâteries finales.
Au menu cette fois :                   
Pour les vins, nous nous sommes laissés porté par Nicolas, pour notre plus grand bonheur.   [justify]A l’apéritif et avec les entrées, un Bouzeron, les Clous 2020 de Philippe Garrey : nez frais et vif, variétal mais gras et finement citronné. Une impression « bien habillée ». C’est tonique et ça claque sur les papilles en bouche. Finale sur un muscaté sec salivant, gourmand, laissant une longue empreinte. Fraîcheur et longueur. Un vin de soif et de copains, mais très sérieux. Très Bien +[/justify]   [justify]Avec le veau, un Monthelie, premier cru les Clous 2017 de Jean-Philippe Fichet : très beau rouge produit par un artiste du blanc ! Nez sur les fruits noirs, des notes fumées et un côté suave. Tannins poudrés. Bouche tout en rondeur, en élégance sur une allonge apportée par l’acidité du vin. Sensuel laissant une longue empreinte. Tapisse les papilles dans une sorte de tension cristalline. Excellent[/justify]   [justify]Pour comparer le rouge et le blanc, un fond de Monthelie blanc, Sous le Cellier 2018 de Jean-Philippe Fichet : une pointe champignonnée, dégageant un gras fin et une aromatique élégante. Superbe équilibre en bouche, entre la fraîcheur, la rondeur et une pointe grillée. Très Bien ++[/justify]   [justify]Par décence, je n’évoquerai que brièvement cette battle entre « fine » et « marc », sur la production du Clos St Joseph situé à Meursault (je crois). Pour ma part, une petite préférence à la fine, plus élégante et plus élancée que le marc, mais on pinaille un peu.[/justify]   [justify]Enfin, et parce que je ne prenais pas le volant ensuite (heureusement), une béquée (3 gouttes dans une cuillère à moka) d’un « Elixir Végétal de la Grande Chartreuse ». A damner un saint. Une aromatique diabolique, une charge alcoolique (69°) qu’on pense ne pas sentir au début … mais le retour à la réalité est terrible. Les cellules se transforment en alambic … et on repart totalement apaisé. Superbe !
[/justify]Encore une fois, un très agréable moment de partage et de convivialité pour une parenthèse en toute amitié. A très vite.

Bruno

Les cellules se transforment en alambic …

Depuis le temps que je le dis que tu es une vraie distillerie ambulante...

Profite bien de ton voyage,
Oliv, content de te savoir décovidé

Pas trop fermés les vins de Fichet ?

mgtusi écrit:

Pas trop fermés les vins de Fichet ?

 Michel, pas d'Abus s'il te plait...

Retour gagnant, joyeux et très amical chez l’ami Nicolas qu’on avait connu il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine.Restaurant bistrotier de très bon rapport qualité-prix, de belles assiettes, une carte des vins bien étoffée à prix doux et surtout le sens de l’accueil, du partage et de l’amitié.Bref, très belle entrée en matière, avec   Quelques victuailles liquides pour combattre le dessèchement et éviter la déshydratation (sans prise de notes) :  Un Rully, clos de la Folie 2021, domaine de la Folie qui constitue l’archétype du vin de copains, frais, simple, bien construit et sur lequel on revient avec plaisir. La preuve, il n’a pas résisté à l’apéritif et sa planche cochonne (à base de cochon, précision utile pour nos hygiénistes féministes). Très Bien

Rully premier cru Margottés 2020, Pierre et Marie Jacqueson : très grand vin, tant par un nez gracieux, tendu, finement élevé que par une bouche de gastronomie. La tension constitue la trame, enrichie par un gras bien dosé, une aromatique fine et élégante. Grand longueur et empreinte superbe. Sans doute un niveau au-dessus (je parle de plaisir et de goût personnel) que les Dureuil-Janthial. Excellent

Monthelie, clos du Meix Garnier 2018, domaine Douhairet-Porcheret : le pinot légèrement granuleux, de petits tannins qui nous titille les papilles, sur un substrat de fruits rouges, de belle maturité. Bel accord avec le veau. Très Bien +

Je passe sur la « becquée » de Chartreuse en fin de repas, histoire de … Encore un accueil superlatif de Nicolas, pour un moment convivial que je les aime.

A très bientôt et Banzaï !

Bruno