Ch. D'Issan 2006 :
Superbe vin pret à boire avec encore un "petit" avenir, grande douceur, tanins bien fondus, se boit tout seul dans les deux sens du terme !! Pour lui même. Grand et très bon vin avec peut-être un léger manque de matière, belle finale.

Sylvain.

Château d’Issan, Margaux, 2013
Couleur : violine (pas moins profonde que 2014 dégusté en parallèle), d’une belle intensité.
Nez : rond, ce qui ressort le côté fumé de l’élevage – aurait mérité davantage d’aération – qui met en retrait de prime abord un fruit assez mûr subtil.
Bouche : entrée tendre, puis se développe une matière raffinée, souple et douce propre au domaine et à l’appellation. Corps moyen – une bonne précision aromatique manquant tout de même un peu de complexité et de vivacité dans ce difficile millésime. Finale de longueur moyenne.
Nous retrouvons cette délicatesse, ce soyeux qui fait la beauté de ce domaine mais 2013 reste tout de même le millésime le plus difficile des années 2010.
Note = 15,5+/ 20

Château d’Issan, Margaux, 2014
Couleur : violine d’une belle intensité.
Nez : à l’instar du 2013, un côté très fumé (café) ressort, prenant le dessus sur l’expression du fruit (typé mûres avec un côté floral).
Bouche : Corps normal à ample – se développe une bouche tendre, douce, caressant le palais et offrant une noble expression aromatique (mûres, cerises, notes florales). On ressent une certaine « sucrosité » en milieu de bouche du fait du velouté des tanins, mais cela n’est pas lourd du tout et est bien équilibré par une bonne vivacité permettant un ressenti fluide et digeste.
Finale savoureuse et fruitée, de longueur normale (+) / bonne.
Note = 16,5/ 20

Bonjour à tous,



Margaux, Chateau d'Issan 2004 : Un nez très séduisant de cassis frais, note épice et orange sanguine, pointe fraîche florale ronce, fond boisé marqué mais classe fumé, grillé et moka. La bouche est corpulente, droite, pas très expressive, un peu muette en ouverture, tanins soyeux bien ciselés, c'est frais mais sans profondeur, sur le cassis frais, note épice, pointe végétal un peu plus poivron rouge mais grillé, agréable, fond fumé grillé classe et léger moka. La finale est fraîche, profil amer, cassis, note poivron grillé, puis épice fond fumé grillé et moka. TB 90- (16-)

Amicalement, Matthieu

Château D'Issan 2006

Couleur sombre, un peu d'évolution sur le disque, le nez est fruité, complexe.
En bouche le vin est suave, fruité, il fond littéralement. C'est très bon.
Une bonne longueur en final, avec un peu de tanin qui ne gêne pas.

Cordialement



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thibsana1985 écrit: Bu ici : lapassionduvin.com/p...

Château d'Issan 1999

La robe tire sur l'orange brique, il y a du dépôt.
Le nez est animal, et sur la groseille (un peu en retrait par rapport à la bouche). En bouche, l'attaque est suave sur la groseille qui s'épanouit en bouche avec du tabac, cacao/café et une belle touche florale (violette). La longueur est très très bonne et surtout très complexe finissant sur des notes épicées, du plus bel effet. Très bien

Bien cordialement,

Thibault

Intéressant de lire ce CR d'il y a 4 ans, je m'y retrouve à 3/4, avec beaucoup de complexité en plus.

Château d'Issan Margaux 1999.

Ouverture simple 2 heures avant.
Beau bouchon, entamé sur 2mm. Le nez met quelques dizaines de secondes à se stabiliser. très expressif, c'est un tourbillon d'arômes. Selon la distance du nez du verre, et le temps d'aération dans le verre, les arômes changent, certain dominent, puis s'éffacent, puis reviennent: Café, bois précieux, cacao, puis pot pourri, rose, canelle, cury,... c'est très beau.
Bouche d'un grand équilibre, une belle matière, sans creux, soyeuse. On y retrouve les arômes du nez. La longueur est très belle et complexe, finie en queue de paon, avec des tanins fins. C'est tout simplement excellent. A 3 la bouteille est vide à la fin du repas. Seul un petit coté végétal en filigrane en finale, une gourmandise pas tout à fait optimale et une matière qui pourrait être un poil plus dense lui empêche d'atteindre les sommets.
Repas: salade de lentilles, plat: entrecôte avec brocolis, et brillat savarin, tarte au myrtilles.
Aucun accord transcendant, le vin se comporte plutot bien avec l'ensemble. L'expression arômatique puissante du vin recouvre les aliments, effaçant les expressions les plus fines. Les2 verres tout seul à l'apéritif étaient les plus beaux, et m'ont permis de saisir davantage de suptilité. Le vin décline lentement mais surement dans le verre, ce qui me fait dire que sa résistance à l'oxydation n'est plus très grande.

Un vin superbe, mais qui ne deverait pas être attendu trop longtemps. Il se suffit à lui même. Je n'avais pas prévu de repas raffiné avec cette bouteille, dommage.
Excellent .

Bien cordialement.

bu ici

Chateau d’Issan MARGAUX
2015 : Au nez c’est des notes empyreumatiques et boisées qui dominent En bouche, c’est bon, matière bien présente assez opulente. C’est trop jeune évidemment mais beau potentiel à mon sens.
16,5 / 20

2016 : Nez plus fin et subtile, plus élégant à mon goût. Attaque en bouche fine, trame assez enrobée en milieu de bouche, mais la jeunesse domine en fin de bouche. Mais encore une fois vrai potentiel
16-17,5

Château d'Issan, Margaux, Blason d'Issan, 2012


Vin plutôt sur la finesse et l'élégance avec des tanins fondus, ça se boit tout seul mais le boisé prend le dessus sur le fruit, c'est bien fait mais ça manque de gourmandise et rien de bien mémorable, c'est dommage.

Bonjour à tous,

Je vous sollicite pour une bouteille que l'on m'a offert.

Un Château d'issan, Margaux, Grand Cru, 1984...

Qu'en pensez-vous ? J'ai compris que ce n'était pas le meilleur millésime mais a t-il encore à offrir ? (à conserver, à boire, foutu ? )

Par ailleurs, la bouteille est un peu abimée sur le bouchon. A quoi cela correspond-il ? Conditions de conservation ? Le bouchon est-il déjà bien (trop) abimé et cela peut-il avoir une conséquence sur le vin ?

Merci pour vos conseils !

La, il n'y a pas trop de question à se poser. Prochain repas, un rôti de bœuf, tu ouvres 2 heures avant. Prévois quand même des roues de secours, le vin doit être à son apogée voire l'a dépassé, mais il a peut-être encore un message a transmettre.

Salut

Je ne connais pas d‘Issan 1984 mais par contre très bien le 1983 (bon à grand millésime à Margaux), un vin qui a rejoint son apogée depuis quelques années déjà, c‘est bon, mais je dirais pas assez pour les LPViens: un peu monotone sur des notes de thé noir et déjà complètement tertiaire. Par dé duction, le 1984 ( millésime plus faible) ne devrait pas surprendre dans le sens positif. Le conseil de Frisette de le servir à table me semble très judicieux.

bu à cette occasion

Château d'Issan, Margaux 2011

Robe plus jeune et brillante que le Louis Clerc
Le nez est un peu rustique/animal, j'y trouve de la mûre et un boisé/épicé bien fichu
Bouche au toucher plus velouté mais à la trame tannique astringente. C'est plus long et aromatique comparativement mais ça manque d'élégance. En dégustation pure je ne m'y retrouve pas, mais l'accord est quand même sympa en mangeant avec le boeuf délicieux.

Château d'Issan, Margaux 1984

Je me rends compte que je ne vous avais pas fait le compte-rendu de cette bouteille dégustée en famille.

Tout d'abord, l'ouverture était très périlleuse. Le bouchon pour une si vieille bouteille s'est effrité (un classique sûrement). On a fait au mieux mais il y a eu une petite partie tombée dans la bouteille. Je me pose la question d'acheter un bi-lame ou s'il existe une autre solution efficace (si vous avez des conseils ?).

Le vin avait une robe rouge ambrée, légère.

Au gout évidemment, il y avait du boisé, une certaine légèreté. Je ne suis pas aussi connaisseur que vous mais il est probable qu'il ait passé son apogée même s'il était très agréable à boire.

Pour une si veille bouteille, je ne suis pas certain que la carafe était nécessaire mais elle était utile pour les dépôts qui était importants et qui altéraient énormément la saveur du vin.

On a profité de cette bouteille en accompagnement d'un repas simple (écrasé de pomme de terre, rumsteak). C'était un très bon moment et j'ai apprécié la bouteille.

Je n'ai pas assez de recul pour lui mettre une note.

Jeonologue à Robe écrit: Château d'Issan, Margaux 1984
.../...
Pour une si veille bouteille, je ne suis pas certain que la carafe était nécessaire mais elle était utile pour les dépôts qui était importants et qui altéraient énormément la saveur du vin.

Techniquement, dans ce cas on utilise la carafe pour DECANTER le vin. Et c'était nécessaire...

Contrairement aux vins jeunes que l'on CARAFE pour les aérer et favoriser le développement des arômes.

Et dans les 2 cas, on utilise le même outil.

Mais la difficulté est que pour d'aussi vieilles bouteilles, le vin ne peut pas s'aérer trop longtemps si j'ai bien compris.... Il faut décanter rapidement et servir aussi vite ? 30 minutes dehors et c'est déjà trop non ?

winaddict33 écrit:

Jeonologue à Robe écrit: Château d'Issan, Margaux 1984
.../...
Pour une si veille bouteille, je ne suis pas certain que la carafe était nécessaire mais elle était utile pour les dépôts qui était importants et qui altéraient énormément la saveur du vin.

Techniquement, dans ce cas on utilise la carafe pour DECANTER le vin. Et c'était nécessaire...

Contrairement aux vins jeunes que l'on CARAFE pour les aérer et favoriser le développement des arômes.

Et dans les 2 cas, on utilise le même outil.

Perso j'utilise une carafe qui se ferme avec un bouchon et peu évasée pour des vieux vins et ouverte et très évasée pour les jeunes.

Sinon le mieux pour les bouchons qui s'effritent c'est la méthode Audouze avec un long tire-bouchon type Screwpull avec juste la vis.

Et quand ça casse quand même j'ai un entonnoir en étain avec un tamis, là c'est imparable !

Château d'Issan, Margaux, 1999





Robe grenat moyennement intense. Joli nez complexe, bois précieux, cassis, tabac, poivron grillé. Bouche élégante, d’amplitude moyenne mais d’un grand raffinement, suave sur le cassis et la groseille, des notes plus évoluées, un fruit encore fringant et des tannins fins un peu poudreux. Finale de longueur moyenne mais succulente, acidulée et juteuse. Un régal avec une entrecôte sauce marchand de vin.

Ce vin était très bon dès la mise et l’est toujours resté. A boire. Note plaisir 93

En septembre 2019 j'écrivais:
Château d'Issan Margaux 1999.

Ouverture simple 2 heures avant.
Beau bouchon, entamé sur 2mm. Le nez met quelques dizaines de secondes à se stabiliser. très expressif, c'est un tourbillon d'arômes. Selon la distance du nez du verre, et le temps d'aération dans le verre, les arômes changent, certain dominent, puis s'éffacent, puis reviennent: Café, bois précieux, cacao, puis pot pourri, rose, canelle, cury,... c'est très beau.
Bouche d'un grand équilibre, une belle matière, sans creux, soyeuse. On y retrouve les arômes du nez. La longueur est très belle et complexe, finie en queue de paon, avec des tanins fins. C'est tout simplement excellent. A 3 la bouteille est vide à la fin du repas. Seul un petit coté végétal en filigrane en finale, une gourmandise pas tout à fait optimale et une matière qui pourrait être un poil plus dense lui empêche d'atteindre les sommets.
Repas: salade de lentilles, plat: entrecôte avec brocolis, et brillat savarin, tarte au myrtilles.
Aucun accord transcendant, le vin se comporte plutot bien avec l'ensemble. L'expression arômatique puissante du vin recouvre les aliments, effaçant les expressions les plus fines. Les2 verres tout seul à l'apéritif étaient les plus beaux, et m'ont permis de saisir davantage de suptilité. Le vin décline lentement mais surement dans le verre, ce qui me fait dire que sa résistance à l'oxydation n'est plus très grande.

Un vin superbe, mais qui ne deverait pas être attendu trop longtemps. Il se suffit à lui même. Je n'avais pas prévu de repas raffiné avec cette bouteille, dommage.
Excellent .

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Nouvelle bouteille décembre 2020:

Cette bouteille fut différente de la première bu il y a quelques mois et je ne l'aurais pas reconnu.
Sans relire le CR précédent:
le nez est assez expressif sur des fruits noires, avec du bois, boite à cigare, cendre froide et fond encre.
La bouche est d'une corpulence légèrement surprenante, sans être de corps puissant tel un saint Estephe virile mais pas de demi. La densité est assez impressionnante pour ce millésime, densité que l'on attendrai dans l'idée d'un millésime réputé plus grand. La longueur est belle, longue, avec une charge tannique fine mais bien présente.
Le lendemain le vin n'a pas bougé, et a même gagné en profondeur, au nez comme en bouche, toujours sur fond de fruits noires, bois précieux, boite à cigare, avec en plus d'avantage de réglisse, encre, cendre froide.
Je n'ai pas retrouvé le délié, la texture de taffetas lié à la complexité florale/fruité évanescente de la bouteille précédente.
Je dirais que celle ci avait encore bien du potentiel d'évolution, comme si la précédente avait pris cinq ans de plus, ou celle-ci cinq ans de moins.

bu ici

Issan 2015, Margaux
Beau nez expressif, boîte à Cigars, tabac, pointe fruits rouges. C'est complexe et ya du charme
Bouche juteuse, gourmande, dense et charnue. Le vin s'élance en bouche avec une forme de puissance contenue. C'est ample, profond et plein de nuances. La finale s'étire en longueur. Après le Pedesclaux 2015, on sent clairement le changement de niveau en terme de classe !
Jeune mais déjà superbe
16,5-17,5


Cdt

Blason d'Issan, Margaux, 2015

Bouchon liège de qualité, marqué superficiellement sur deux centimètres, tous marquages avec la mention 'mis en bouteille a la propriété'.

Robe grenat, rubis à reflets jaunes.

Le nez fruité fin, fruits rouges et noirs, sciure menuiserie, vanille. A l'aération l'élevage en jeunesse prend des notes plus envahissantes, des touches baroques d'agrumes oranges et sucre balsamique.

En bouche le toucher très sûr : ni suave ni vif, un fruit sans ostentation, équilibré, acidité millimétrée qui rappelle que Bordeaux ce n'est pas encore tout à fait le Midi. Fruits rouges, ronce. On peut reprocher un certain creux mais à l'aération le fruit trouve toute l'épaisseur voulue, de l'acidité et du boisé légèrement amer aussi. Tanins et élevage commencent à peine leur évolution.

Un vin digeste avec de la finesse, de la précision, bonne buvabilité pour accompagner une selle d'agneau, petits pois, concombre en salade, cerises et chocolat.

Margaux
La nouvelle vie d’Issan.

www.terredevins.com/...

J’avais envie de gouter un 2019, et j’avais envie de gouter un Issan des derniers millésimes… j’ai trouvé le combo en Fav.
Je précise que c’est un exercice auquel j’ai peu l’habitude, c’est à la fois pour moi « m’essayer » à cet exercice, et j’avais envie de gouter un bordeaux jeune à +-50 euros (50€ étant une somme importante pour moi pour un achat d’une bouteille) pour voir un peu si je peux me prendre une tite « claque » comme ça sur un château de renom… bref on y va

Chateau d’Issan 2019, Margaux
Nez : fumé, tabac blond, profond, petit coté camphre et minéralisé en fond.
Bouche : attaque riche, dense, une grosse matière, de la profondeur. On sent une très belle colonne vertébrale parcourue par un belle acidité. La matière est veloutée, assez suave. Ces notes fumées, tabac, puis fruits noirs très dense. Les tannins sont là en nombre, pas agressifs mais bien présents. C’est en l’état assez consensuel, et il apparait un peu « chiant » comme ça, je trouve qu’il manque un peu de « dynamisme » entre le début et la fin de bouche.
Je pense qu’il y a un potentiel évident compte tenu de la matière donc le mot d’ordre serait ATTENDRE
Je suis un peu déçu au vu des notes dithyrambiques qu’il avait eu… et je sais qu’on va me dire « il faut attendre tes bordeaux Marco » mais j’aimerai qu’un grand vin soit bon tout le temps quand même!!


"oh joie ! et plein de tannins à vous LPViens !"

Château d’Issan, Margaux 2018
Beau nez fumé, dans un côté tourbé, boîte à cigares
Bouche : Belle matière, tannins soyeux, gourmands, c’est profond et très bien fait. On a un côté cassis + réglisse des plus agréable.
16   potentiel ++

Château d’Issan, Margaux 2019
Nez : même élégance dans l’expression, un chouilla plus droit dans le ressenti
Bouche : belle attaque suave, assez charnue. Au milieu de bouche apparaît une petite astringence
Grosse longueur en finale.
14,5-15  potentiel ++

Château d’Issan, Margaux 2015
Très beau nez hyper expressif, un côté fumé avec plus de noblesse que les précédents
Bouche : Grosse concentration de matière, tannins en nombre mais élégants. Milieu de bouche, ya du cassis puis un côté réglisse et l’ensemble prend une belle ampleur sur le palais. belle finale longue et assez puissante.
15,5-16

Château d'Issan, Margaux, Le Blason d'Issan, 2012

Nez fruits noirs légèrement évolués.

Touché de bouche de soie, boisé légèrement brûlé, aromatique sur le cassis.

On sent que c'est un vin bien travaillé techniquement, un bon Bordeaux qui donne envie de goûter le grand vin.

Château d'Issan, Margaux, 2004

Dernier exemplaire d'un lot acheté il y a quelque temps, bouteille ouverte hier soir pour accompagner des côtelettes d'agneau première grillées, girolles et pommes de terre sautées.

Joli nez de bordeaux évolué, notes de sous-bois, un peu de cassis.

En bouche, le vin a basculé dans le tertiaire mais raisonnablement, il reste du fruit et quelques tannins ; cependant, c'est trop évolué à mon goût.

A boire.

 Château d'Issan, Margaux - Blason d'Issan 2014
Infos technique  ici  et là. . Jacky Lorenzetti en est co-propriétaire avec la famille Cruse. 52 hectares en Margaux, 5 ha en Haut-Médoc et 10 ha en Bordeaux Supérieur. Officiellement en appellation Margaux, le blason est sensé être réalisé à partir des jeunes vignes du parcellaire à grand vin, et non un parcellaire autre. Bue 2 bouteilles au restaurant et ont accompagné des foies de veau classiques. Marge ordinaire pour le niveau de gamme du restaurant. La deuxième bouteille avait une fraîcheur légèrement supérieure en fin de bouche.

La robe est foncée, non turbide et sans guère de traces d'évolution. Le nez est classique d'un Médoc oscillant entre boisé, cassis et framboise. Initialement serré en final, le vin s'est bien détendu dans le verre et les tanins intégrés procurent une sensation agréable accompagnant la matière sans astringence longtemps mais sans fioriture. Un vin présent, agréable qui ne tire pas la couverture à lui tout en étant substantiel. A mon sens, un bon second vin de Bordeaux autonome et cohérent qui peut laisser augurer du potentiel du grand vin.

Accord d'école avec le foie de veau à la sauce au vinaigre de framboise.

Château d'Issan 2008:



Ce troisième Cru Classé est sûrement composé de bcp de Cabernet Sauvignon,pas vérifié mais au moins 70% je pense.

La robe est d'un beau rouge grenat sans signe d'évolution notable.

Le nez est fruits noirs,cassis aussi,un peu de cuir,sous-bois.

La bouche est d'un volume moyen,elle est fruitée,un peu de cacao mais aussi un peu de végétal,poivron mais pas trop.Les tanins sont là encore mais pas gênants ,souples,l'acidité est présente comme il faut.La fin de bouche est un peu amère,il ne faudrait pas plus.

Au total je n'attendais pas plus,ce n'est pas le millésime du siècle,je vais cependant laisser dormir les deux restantes.

Le vin avait été ouvert 8 heures.
Cordialement
Bernard