Bu un Guiraud 1980 magnifique par son équilibre voire sa souplesse; par rapport aux autres que j'ai pu boire (notamment des 1986), je l'ai trouvé plus équilibré (comme s'il avait commencé à manger son sucre) développant alors une acidité propice à l'accompagnement gastronomique et sans nuire à sa puissance aromatique de belle intensité sur ses notes qui célèbre la substance produite par nos abeilles en danger entre autres.

Bu Guiraud 2002 lors du grand tasting 2009 - Très belle découverte ...Même si c'est un peu cher (45 € de mémoire) je vais suivre et acheter (ne serait ce qu'une ou deux par an )

Très beau vin, à la fois opulent et fin … le nez est sur le confit d’abricot , le miel , le pain d’épices, et la mirabelle (++) ..en bouche , belle structure grâce à l’acidité qui donne beaucoup de fraicheur et qui évite le coté pataud, trop mur de certains sauternes …Bien sur , il nageait comme un poisson dans l’eau avec la chantilly de foie gras ….Pour la petite anecdote , ce cru vient d’être racheté par la famille peugeot , O Bernard (dom de Chevalier), S Von Neipperg (Canon la Gaffelière ) et X Planty (ex salarié du chateau) ….

Guiraud 1999

Dégusté pendant les fêtes en demi-bouteille.

Robe jaune or, reflets paille, magnifique limpidité. Ce vin est beau à regarder, les larmes sont épaisses. Il donne envie de le porter directement à la bouche... patientons :-)

Le nez attaque directement sur l'eucalyptus, puis viennent des notes d'abricot confit, de pêche blanche, le miel d'acacia qui est timide, quelques impressions de brioche.
Le sourire sur mes lèvres apparait.

La bouche confirme le sourire... Equilibrée, harmonieuse. Acidité bien présente mais se fondant dans l'alcool et le sucre. Il se boit tout seul et ma raison m'appelle à la retenue : ce n'est pas un magnum que j'ai !

La concentration des différents piliers de ce vin n'est pas exeptionnelle (bien inférieure au 1996), mais ce vin est très bien construit. Il est à boire maintenant, et je doute qu'il fasse 10 années supplémentaires sans encombres.

Un très joli souvenir.

Nicotéo écrivirait : et je doute qu'il fasse 10 années supplémentaires sans encombres.

Bien que n'ayant jamais bu de 1999, je suis très étonné par cette dernière remarque, je ne comptais pas ouvrir les miennes avant au moin 10 ans justement...

La dernière bouteille ouverte il y a une dizaine de mois n'était pas en place, par contre il s'agissait d'une bouteille, quid de la différence avec la demie?
En tout cas je me suis dit que je n'ouvrirai pas la prochaine avant 3 ou 4 ans.
Mais je ne pense pas que 99 soit ici un millésime à attendre aussi longtemps que d'autres plus grandes années.

Mais enfin ton GUIRAUD 1999 pourra encore se goûter dans 10 ans bien tassé, si ta cave est normalement constituée !

Ah oui, ça je pense aussi, mais là je parlais de bouteille "à attendre" pour qu'elle soient "mûres", pas du fait qu'elles puissent tenir plus longtemps.

Le Dauphin de Guiraud 2004

En restauration hier, je n'avais jamais goûté avant, j'avoue que c'est assez plat. Le rôti est là, mais surtout au nez. Ca manque tragiquement de complexité. Pas grand chose à dire donc sur cette bouteille, en tout cas. Mais la soirée était très bonne !

En effet, mon appréciation est celle d'une demie...
En tout cas, j'ai bien apprécié ce Guiraud et en ai acheté une bouteille (une "vraie", lol).
Je vous dirai ce que j'en pense en l'ouvrant aux prochaines fêtes.
Par contre, même si en bouteille, le vin pourrait éventuellement attendre 10ans, je pense que 1999 est un millésime à boire "jeune".
Bien à vous.

Bonjour à tous.

Château Guiraud 1998 - 14% - Sémillon + Sauvignon.

Bouteille bue lors d'une dégustation le jeudi 18 février au milieu de diverses autres bouteilles dans cet ordre : Bourgogne blanc Château Corton André "Rully 2007", Faugères Château Grézan - «Les Schistes Dorés 2005», Minervois la Livinière Domaine Borie de Maurel "La Féline 2005", Margaux Château Giscours 2003, Costières de Nîmes Château Mourgues du Grès «Terre d'Argence 2006» et le Sauternes.

Toutes les bouteilles ont été carafées à 13 heures, sauf le Bourgogne et le Sauternes, puis remise à 16°c dans une pièce, pour être ensuite remontées à température (entre 18 et 20°c) pour être, dans un premier temps, goûtées les unes derrière les autres, sauf le Sauternes, puis dans un deuxième temps, regoutées plus longuement chacune leur tour, accompagnées de divers petits mets (fromages - saucisses - saucissons - pâtés croûtes).

Le Sauternes, quand à lui, a été bu en fin de dégustation pour accompagner une tarte aux framboises.

Ce n'était pas pour moi une découverte car il s'agit d'un des trois domaines de Sauternes que je suis régulièrement mais cela faisait quelques temps que je ne l''avais pas goûté.

Et bien, tout comme les autres fois, aucune mauvaise surprise avec cette bouteille.

Le vin se présente sous une couleur or, relativement foncée, mais scintillante, limpide, vive. Une couleur vraiment splendide qui donne envie immédiatement d'y plonger son nez, même si, le breuvage à peine servi, les arômes sont déjà très très présents.

Le nez est complexe, précis, envoûtant où se mélangent les fruits exotiques, l'orange, le coing et le miel. On y retrouve un nez déjà très très connu pour ce domaine.

En bouche, c'est tout simplement délicieux, onctueux à souhait, mielleux, équilibré et sans aucune lourdeur et sucrosité extravagante. On retrouve cette marmelade de fruits exotiques, d'orange, de coing et de miel. Un grand moment pour accompagner une tarte aux framboises ou le côté un peu acidulé des fruits rouges fait ressortir encore plus le côté doux du vin.

Réellement un pur moment de plaisir avec un breuvage qui restera excessivement longtemps en bouche après la dernière gorgée.

Certes ce 1998 n'est pas le plus grand Guiraud bu à ce jour mais il était d'excellente facture. Les deux autres bouteilles restantes vont dormir encore quelques années en cave

A noter que deux des convives vont se charger, car les bouteilles ont été bues à l'aveugle, pour l'un de trouver quasi instantanément le château et pour l'autre, après quelques secondes, le millésime. Cela en a laissé plus d'un d'entre nous "admirateur".

Bonne journée à tous.

@ bientôt.

Nathenri.

Chateau Guiraud 1999

Bu ci midi sur une tarte aux poires et aux amandes.
Nez intense d'abricot et de pate de fruit.
En bouche c'est onctueux. Le sucre est bien présent. Des notes marquées d'abricot, de coing, d'amandes, ...quelqu'un dit même "truffe blanche" (n'en ayant jamais goûté je ne serai pas vraiment capable de confirmer....).. Une belle longueur pour couronner le tout.
Bref en très bon sauternes.
17/20

Cordialement

Raoul

Chateau Guiraud 2002

robe : or , brillante avec quelques légers reflets verts
nez : beaucoup de fraicheur , abricot , fruits blancs avec des notes d'agrumes
attaque vive trés agréable , bel équilibre sur la fraicheur , bonne finale citronnée
(17/20)

Philippe

Extrait de Crs de la session PACA à la Villa Madie

Sylvain:
Guiraud 89, Sauternes 1er GCC ***
Un vin au nez et a la bouche très botrytisees. Le sucre est très bien integre, voire en train de disparaître par rapport a ma dernière dégustation de ce vin. Je suis un peu déçu par la longueur mais reste sous le charme de l’équilibre.

Quentin:
Le nez est intense, sucré mais sur la finesse avec de beaux arômes rotis.
Les arômes sont confits, on a des épices, le sucre est encore un peu présent mais il y a une belle acidité qui amène une belle fraicheur, c'est assez long.
Bien+

Manu:
Je connais ce vin, je l’ai dégusté à plusieurs reprises.
Nez sur la noix de coco, l’ananas, la verveine. La bouche est puissante mais moins que dans mes souvenirs, la longueur est moyenne.
BIEN +

Arnaud:
Nez roti, avec beaucoup de botrytis, sur l'abricot confit.. C'est joli
Bouche très riche, puissante, un peu trop après le Quart de Chaume, mais qu'on sent d'un grand potentiel grâce à une joli complexité. A attendre encore 20 ans

Guiraud 2003

Un nez sur les fruits confits, l'ananas, le coing, la cire.
La bouche est ample, sur les fruits confis, la cire, le vin n'est pas lourd, la finale est sur les amers du pamplemousse.
Bu trop jeune à mon sens. Il gagnerait en complexité à attendre sagement au fond de la cave.

Guiraud 2002, dégusté après une aération de plusieurs jours.

Belle robe dorée.
Nez sur la noix de coco, quasi omniprésente, alcool et résine.
Bouche élégante, je ne m' y attendais pas!, une liqueur puissante qui se font dans une finale
très légèrement citronnée.

Beau sauternes un peu monolithique.

Beaucoup de CR's sur de nombreux millésimes mais je n'y vois pas le 87, qui n'est pas resté dans les annales certes, mais quelqu'un en a t'il fait l'expérience récemment ?
La couleur est attirante, dorée et brillante mais j'hésite à l'acheter !
Merci de partager vos impressions

Leo17 ecrivait: Guiraud 1999 Du sucre, de l'abricot, une amertume à la fin Correct sans plus: 14/20

Guiraud 1989

Bu également ce 99 et franchement très déçu pour un vin de cette renommé
Je rejoint Leo17 pour cette note donnée

C'est peut être cette raison qui a value que ce vin soit bradée a 19.99 euros il y a 3 ans

Bonjour à tous.

Sauternes 1er Cru Classé - Château Guiraud 1999 - 14,5% - 65% Sémillon + 35% Sauvignon.

[IMG=http://img245.imageshack.us/img245/183/hpim1952.jpg][/img]
[IMG=http://img819.imageshack.us/img819/7644/hpim1950.jpg][/img]
Bouteille ouverte à 14 heures et immédiatement carafée. Puis la carafe est remise au réfrigérateur et sera ressortie à 22 heures au moment du dessert.

[IMG=http://img6.imageshack.us/img6/9853/hpim1959g.jpg][/img]
Le bouchon est nickel imbibé sur 1 mm. Il y a un très léger dépôt au fond de la bouteille.

[IMG=http://img153.imageshack.us/img153/8044/hpim2001.jpg][/img]
Contrairement au Montcalmès blanc 2007 qui a été la déception de la soirée, ce Guiraud 1999 a été le grand moment du repas.

Le vin se présente sous une extraordinaire couleur or foncée, mais relativement claire pour un Guiraud de plus de 10 ans, qui présente souvent des robes beaucoup plus foncées pour un vin de cet âge. La couleur est vive, lumineuse, limpide, intense et invite réellement à y tremper ses lèvres. De belles larmes, bien épaisses, coulent le long des parois du verre tout en restant longuement accrochées à celles-ci.

Au nez, on retrouve immédiatement les arômes qui me font aimer les Sauternes. C'est intense, concentré sur des arômes doux et puissants de fruits confits métropolitains et exotiques (pêche-abricots-orange-mangue) accompagnés d'une pointe vanillée du plus bel effet.

En bouche, on retrouve une belle matière avec cette multitude fruits confits dominée par l'abricot et un extraordinaire côté roti. La bouche est grasse, charnue, onctueuse, épaisse, liquoreuse mais sans aucune lourdeur excessive. Le sucre est intégré à souhait. On retrouve également le côté vanillé perçu au nez. La finale est extra longue et le vin semble rester "scotché" au palais.

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas dégusté un Guiraud. Ce 1999 était tout simplement suberbe. On aurait presque du le garder pour la fin et le boire après le Rieussec 1989 bu pour terminer la tarte aux fruits.

Bonne journée à tous.

@ bientôt.

Nathenri.

tiens donc.. j en possède 6 bien rangées au fond de la cave..
tu me donnes presque envie de comparer tes ressentis et que je cède a la tentation d en ouvrir une..
je rentre en réflexion..
CR au prochain épisode..

Joli CR, Nathenri !
Et surtout, superbes photos !

chateau Guiraud 2001 sauternes 1er cru classé :
un vin qui manque déja de pureté au nez car les notes de rôti ne sont pas là, dépassées par des notes pas nettes de rancio (certes très léger) et d'abricot ce qui est surprenant sur un vin aussi jeune
la bouche sera terme et manquera autant d'envolée que de charme, la longueur est certes là, mais le côté rancioté sera bel et bien là, malheureusement
il est probable que ce flacon soit défectueux, mais n'ayant que très rarement été fan de guiraud, il ne me fera pas changer d'avis
Moyen !

Oups ! Quelqu'un d'autre à goûté récemment Guiraud 2001 ? Celà m'inquiète car j'en ai 6 qui dorment paisiblement au fond de ma cave et je n'avais pas prévu d'en ouvrir si tôt !

j'ai bu cet après-midi dans le guide bettane et desseauve que certains millésimes antérieurs à 2002 avaient vieilli prématurément, la faute à pas mal de problèmes de bouchons
une piste peut-être...

Fort probable !
Les 2 bouteilles de 98 que j'ai dégusté étaient sur-évolués.

Guiraud 1998

Bonjour,

J'ai ouvert une demi bouteille de guiraud hier. Cette bouteille provient du chateau et a été acheté il y a deux ans.

Pas carafé.

Nez expréssif et complexe.

En bouche des notes de raisins secs et de pruneaux (dominant). Puis regouté deux heures après et on ne retrouvai plus ce coté pruneaux (peut etre l'aération) pour retourner sur des aromes plus classiques (fruits exo).

J'ai trouvé que ce vin était bien équilibré, sans lourdeur excessive. Cependant je me suis quand même moins éclaté qu'avec guiraud 86 (que je ne décrirai pas car pas pris de notes) qui était superbe. Bientot le 2002 je vous tient au courant.

Cdt, Dimitri

"ma devise est que je n'ai pas de devise"

J'ai ouvert une des 6 que j'ai ce printemps et sincèrement, je suis loin d'avoir été déçu...
Pour moi, il est open pour être dégusté mais peu attendre encore longtemps.
Mes souvenirs de dégustations sont loin maintenant, mais bel équilibre et joie de l'avoir en bouche.

Certains d'entre vous ont ils goûté le millésime 1989 récemment ? Je l'ai vu à 40 euros à la Vignery de Rambouillet, ça me paraissait être un prix intéressant.
Merci
Gaël

disons que j'ai laaaaaaaaaaaaargement préféré 88 et 90
les sauternes 89 sont souvent (toujours pour moi) les moins bons de la trilogie

Pas de quoi :-)
Par contre, il existe un pb qui semble venir du bouchon : un ami en a eu sur ce millésime... la couleur du vin était déjà très évoluée ; alors que celle que j'ai ouverte était encore d'un jaune "juvénile".
Une bonne heure de carafe ne sera pas de trop pour profiter de ton vin.

Youdge écrivait:
>
> Merci Nicotéo. Me voilà (un peu) rassuré. Vais en
> goûter une cet hiver...()

Château Guiraud 2004, [size=small]dégusté samedi dernier lors des portes ouvertes de Sauternes et Barsac[/size]
Belle robe jaune doré, ça donne envie de le goûter. Beaucoup d'acide tartrique au fond du verre. Est-ce dû à un refroidissement un peu brutal avant service pour les dégustations aux visiteurs ? Ou tout simplement au refroidissement du vin ? Le premier nez est nettement porté sur l'abricot sec avec une pointe de miel. Le deuxième présente plus de fraîcheur et d'acidité ; on évolue vers les agrumes. En bouche on a une belle présence, du sucre mais pas trop. La longueur est moyenne et le sucre demeure, avec une pointe d'acidité pour maintenir l'équilibre.

Château Guiraud 1998, [size=small]dégusté au château en octobre 2009[/size]
Un premier nez sur l'abricot sec puis on passe sur plus de fraîcheur et d'acidité. En bouche ça m'avait paru opulent et lourd, presque sirupeux malgré l'acidité en fin de bouche. Mes expériences depuis m'ont rassuré quant à ce sucre que j'avais trouvé trop présent. Effet millésime ou mauvaise appréciation du néophyte ?