Latour 1973 : repas chez Jean-Philippe du 18/12/2005

J'ai dit à l'ami qui avait amené le vin : grand cru (1er ou second) sur petit millésime.

Côté élevée ?

intéressants :
Chambolle-Musigny - 1er cru Les Amoureuses – Groffier 1973
Coteaux du Layon - Bonnezeaux - Marcel Ogereau 1973
Meursault Grivault 1er cru "Clos des Perrières" 1973
Jurançon Clos Joliette moelleux 1973
Château Grillet 1973 (18/20)
Gevrey-Chambertin Chonion 1973

Il ne me reste plus qu'à me mettre à la recherche de ces dives bouteilles, le Grillet me tente beaucoup ...

En espérant qu'elles soient au même niveau

Grillet 1973 a son commentaire dans la rubrique adéquate ...

Pour 1960, je suis preneur ...

Oui, j'ai lu attentivement les commentaires de dégustation et j'ai même demandé ou l'on s'était proccuré le millésime 73 !
Si je trouve 1960 lors de mes recherches, je ne manquerai pas de te tenir au courant.

laurentG écrivait:

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> Pour 1960, je suis preneur ...

Laurent, j'avais acheté il y a 10 ans, deux magnums de Latour 60 chez Christies à Genève.. (1960 c'est également mon année.. ). tous les deux ont terminé respectivement dans l'évier et dans le vinaigrier!

Le premier puait.. le roquefort avec un goût de métal rouillé . Le second était certes buvable, mais complètement dilué.
J'ai gardé un magnum (vide) comme trophée dans ma salle à manger.. (comportement typique du buveur d'étiquettes!! X()

Alain

Le premier puait.. le roquefort avec un goût de métal rouillé

Mais tu es fou, Alain : c'est précisément la typicité du cru sur ce millésime !
Nous l'avions accordé d'ailleurs de belle façon avec un bleu servi dans une boîte d'ananas périmée (légèrement préchauffée, c'est important de le préciser).
Comme quoi, l'expérience !

je suis toutefois content de voir que je n'ai pas été le seul à aimer le 73...

J'ai aussi beaucoup aimé Latour 1973.

Je suis perplexe devant le commentaire sur 1971, car je n'ai pas bu Latour, mais tout ce que j'ai bu de 1971 est vivace.
Même remarque sur 1970.

Alors ??? N'est-ce pas sur vos méthodes d'ouverture des vins qu'il faut se pencher ?

quid du 1976?

merci d'avance

"Méthodes d'ouverture des vins" ???

Je ne pense pas pour ma part que ce soit un problème de préparation de la bouteille ? Au vu de mon commentaire, un ami m'a proposé de regouter ce millésime prochainement, encore faut-il trouver une date, ce qui n'est pas chose aisée pour l'instant. Pour ce qui est du millésime 71, hormis le Mouton Rothschild que je déguste régulièrement(c'est l'année de naissance de mon beau-frére qui a en cave quelques magnums), je n'ai pas goûté grand chose d'interressant(H-Brion, Margaux,...), en tout cas pour les rouges. Alors, François, peux-tu me dire quels sont les crus qui pour toi sont toujours "vivaces", que je puisse me lançer à leur recherche ?

Christophe

pour ma part j'ouvre mes bouteilles avec un tire-bouchon ...
non sans blague je l'ai ouverte et elle ne s'est réellement exprimée que 6/7 heures après...
pour le 71 j'ai un ami qui en a bu une bonne dizaine et rien à voiir du tout avec un vin fatigué bien au contraire ...
plutot vivace et encore un peu raide même...
FRRED

Je dois sans doute me résoudre à penser que ma bouteille avait un défaut, une maturité accélérée ? Pourtant, la dite bouteille n'avait pas changée de cave(parfaite) depuis son achat par le grand-père de mon ami il y a plus de trente ans.

Dégusté au chateau latour 01: s'il est vrai que j'avoue mon adoration pour ce millésime, je dois bien avoué que ce Latour déjà dégusté il y deux ans, n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais de lui. Les fruits rouges biens mûrs ont beaucoup de mal a plafonner comme il l'avaient montré auparavant. La compléxité aromatique perd en intérêt... où sont les arômes plus subtils de boite à cigares et de sous bois??? Et surtout grande question où est passée cette longueur légendaire aux Latour??? Je me questionne sur la possibilité d'une rentrée en période muette....????
Par contre Les Forts de latour 2003 nous ont régalés par leur oppulance et leur noblesse ces fruits très mûrs, sa réglisse, son gras et sa longueur.... quel délice. Je me demande si je ne vas pas en acheter d'ailleurs.
syl20.

Parmi les 71 qui m'ont comblé, je mettrais Nénin.

Il faut penser que Latour met un temps énorme à s'ouvrir, ce qui peut expliquer des déceptions. 1988 goûté 15 ans après était complètement fermé, mais prometteur.

Il faut penser que Latour met un temps énorme à s'ouvrir, ce qui peut expliquer des déceptions. 1988 goûté 15 ans après était complètement fermé, mais prometteur.

En avril 89,il était très grand! assurément un des plus grands bordeaux jeunes qu'il m'a été donné de goûter --l'autre c'est Haut-Brion 89, goûté en 90--.

en avril 2007, Latour 88 était immense.

tout comme Haut-Brion 89 au Printemps 2005.

LATOUR 1983

Ouvert deux heures avant le repas dominical. premier contact réel avec un 1er GCC:
résultat plutot moyen. nez plutot fermé ,corps moyen sur fruits rouges et longueur classique. Je n'ai pas retrouvé la marque typé "Pauillac" que j'ai eu l'occasion de trouver sur d'autres vins goutés auparavent.
Coté positif il est tres bon pour son age et peut meme se conserver encore un peu sachant que pour moi il ne gagnera plus rien! Il aurait surement bien supporté une mise en carafe.
Mais il n'est pas exceptionnel...Domage car on s'attend surement a trop pour un premier 1ER GCC.

Cordialement,

Franck

Franck,

Tu as bu un millésime de Latour dans une mauvaise période:
1983 et 1985 sont des 87/100¨Parker...

Le 1985, par exemple, avait été soldé en Grande Surface et était dominé, à mon avis, par Pichon-Lalande, Lynch-Bages et Grand-Puy-Lacoste du même millésime...

C'est une expérience malheureuse qui ne représente en rien la qualité de ce Grand Vin.

Cordialement,
Thierry

bonjour à tous,
je m'interroge de plus en plus sur le millésime 2003 en général(petits et grands bordeaux) car les commentaires sont trés différents que ce soit les critiques ou les producteurs:
bon vin jeune, à boire vite, mauvais dès aujourd"hui, futur grand ....
(camensac et larose trintaudon bus ces jours ci ne m'ont vraiment pas emballés: camensac sans goût et larose trintaudon qui ne ressemble pas à un bordeaux)quelqu'un a t'il bu ce fameux Latour 2003 récemment?
qu'en est il des soit disant bons et exceptionnels 2003?
merci d'avance.
Marc

Je pense qu'actuellement le forts de Latour 2003 est plus prêt à boire que que le 1er vin (un peu comme la dame de Montrose 2003 qui se goûte mieux que Montrose). En tout cas, le Latour 2003 était absolument superbe en juillet 2004: à ce jour c'est certainement le plus grand vin rouge jamais bu de ma vie

Les deux sont très beaux mais à l'heure actuelle je mets fortsde latour devant pour son coté gourmant et ses tanins vraiments extraordinairement soyeux pour un 2003.

qu'en est il des soit disant bons et exceptionnels 2003?

Les bons et exceptionnels 2003... le sont ! Et il y en a dans bien des régions. Malheureusement, beaucoup de vins indignes aussi dans cette année.

J'ai envie d'ouvrir un Forts de Latour 2003 bientôt

Pour avoir dégusté le Fort de Latour 2003 cette semaine, je pense qu'il est bon à boire (avec un bon équilibre malgré la canicule). Le Latour 2001 l'est également mais ma préférence irait plutôt vers le Latour 2006 (bien qu'il ne soit pas sur le marché)

CHATEAU LATOUR 1973

C'est le premier 1er G.C.C. que j'ai acheté (3 bouteilles).
Il y a plus de 20 ans, à l'ouverture de la première bouteille, j'avais été un peu déçu, car ce que j'avais dans mon verre ne correspondait pas à ce que j'avais lu sur le domaine.
Par la suite, j'ai aussi lu que 1973 avait donné "un Latour féminin", et j'ai peut-être un peu mieux compris la deuxième bouteille.....et puis, j'ai "oublié" la dernière bouteille...jusque ce jour de Noël.

L'intensité est bonne, les reflets sont oranges-bruns.
Nez de sous-bois, humus, champignons, réglisse, ... on devine encore des notes de confiture de fruits noirs.
La bouche est ronde, pleine et longue, dominée par une grande finesse et des tanins très soyeux.

Moi qui ne suis pas un fan de vins vieux (je sais, c'est très relatif), j'ai pris un réel plaisir à boire ce vin qui, en plus, a très bien accompagné le filet de biche du repas.

Bonjour,

Extrait d'une, comme toujours, mémorable rencontre du ZWTG en ce début 2008 dont vous trouverez le fil (rubrique Dégustation éclectique) ici : www.lapassionduvin.c...

* Latour 1976 et Latour 1983 (à l'aveugle pour une partie de l’assemblée, ouverts 3h auparavant et laissés dans une pièce fraîche. 1983 au niveau dans le goulot incroyable, 76 pas si loin) :

Puisque je sais qu'il s'agit des 2 Latour de Claudius, l'incroyable jeunesse de la robe du 1976 et la tension de sa bouche me font penser qu'il s'agit de son frère cadet.
Son nez un peu réduit, s'affirme rapidement avec d'aguicheuses senteurs invitant à approcher les lèvres.

* CR:Latour 1976 :

Sa trame de ce est belle, solide, tannique, offrant réglisse, fruits rouges et une belle longueur légèrement astringente à la longue (plutôt légèrement amère que séchard). Vraiment un beau vin.

Moi qui ne misais pas grand chose sur cette série, répondant quelques heures auparavant à Claudius, qui se demandait combien de bouteilles il était ''raisonnable'' d'aligner...
(Pffuuut... C'est pas une pensée digne du ZWTG ça !!!)... Je lui lançais "tu sais entre tes vieux Latour et mes 75 on risque de passer vite à la suite (...)"). Que de préjugiés qui se révèleront totalement injustifiés au regard du niveau de la soirée.

Et le CR:Latour 1983 ...!

L'équilibre, le fondu, le nez aussi interminable et complexe que la bouche. Un vin qui semble avoir été juste mis en bouteille pour l'occasion si ce n'est une robe plus évoluée et une bouche bien plus mature que son "vieux" frère de 76.

Une fois ce Latour 1983 dégusté et plus le temps passe (à 5 nous laissons suffisamment de vin dans chaque bouteille pour pouvoir revenir sur eux jusqu'à 3h du matin et même pour certains après avoir pris la précaution d'y glisser du gaz et de profiter des températures hivernales du moment, 24h plus tard), le 1976 paraîtra moins abouti. Très bon, même pas prêt, mais ne semblant pas promis à l'équilibre suprème, faute à une certaine dureté.
Le 1983 en plein plateau de maturité ne faiblira ni dans les fond de verre, ni dans la bouteille.

Cordialement,
dfried

Première nouvelle et sans vouloir relancer le débat sur les deuxièmes ou les troisèmes vins, le Pauillac de latour en 2003, c'est du vrai - bon - vin. La robe est rubis sombre, le nez est encore sur l'élevage avec des notes de torréfaction (cacao) assez prononcées qui laissent paraitre toutefois de belles notes de poivron mur et un peu de fruits noirs. En bouche, fraicheur et longueur sont au rendez vous. Honnêtement, c'est pas mal du tout.

J'avais il y a un an environ été extrêmement enthousiasmé par les Forts de Latour 2003 (cf CR plus haut). Cette fois ci, j'ai été moins emballé. Le nez est proche du Pauillac mais présente un fruit plus marqué ce qui le rend plus séducteur. En bouche, il ressemble aussi au Pauillac, mais avec une dimension, une classe en plus. C'est velouté et se termine par une légère amertume cacaotée.

C'est un excellent vin qui semble se refermer.

Latour 76
Le bouquet est d’abord réduit, puis apparaissent les fruits noirs, des notes de cèdre et de réglisse, sur des nuances tertiaires. Plus tard, l’ensemble s’épure et gagne en homogénéité, les tannins s’arrondissent, pour composer, dans un registre plutôt traditionnel, un ensemble très satisfaisant…s’il n’avait pas eu le 83 à ses côtés. Les qualités du 83 ont mis en relief les limites du 76, notamment une finale un peu déséquilibrée et légèrement sèche.

Latour 83
Le nez très Pauillac sur les notes de tabac, de cèdre et de cassis, avec une touche vanillée qui m’a fait penser à un vin plus moderne. Bouche pleine, profonde, sur une matière homogène et dense, avec une présence fruitée associée à la patine et à la complexité tertiaire apportée par l’âge. Les tannins sont robustes, trahissant - au contraire du bouquet - une vinification qui paraît aujourd’hui traditionnelle. Ils sont néanmoins bien enrobés dans le gras et l'ensemble est long et savoureux. J'ai beaucoup aimé.

Yves Zermatten

Latour 1955 (1/2 bouteille)

Mon plus vieux millésime gouté en Pauillac ,c'est cette 1/2 bouteille de Latour.
Nous étions plusieurs à tenter de déchiffrer ce vin, nous n'eûmes donc qu'1 seul verre.
Le bouchon n'a pas résisté à l'épreuve du temps,ce fut quasiment un miracle d'arriver à l'extirper sans qu'un seul morceau de liège ne vienne à plonger.
La robe est assez intense, tirant sur le brun,caramel, éclaircie sur le disque .

Le nez à l'ouverture de la bouteille n'est pas exubérant , après avoir lu sur le forum lpv de nombreux message sur l'ouverture des vins anciens,notamment la méthode "Monsieur Audouze",j'ai laissé le vin s'oxygéner lentement puis le vin est versé sans carafage dans les verres.

Dans le verre , le nez s'exprime mieux, on sent que l'on n'a pas un jeunot en face de nous,les arômes sont clairement évolués,tertiaires.
En bouche,ce qui ressortira c'est une superbe longueur,des tannins très souples.
C'est de tout de même un vin qui pour moi est bu trop tard, la faute peut-être au contenant (1/2 bouteille) . J'avoue être un peu comme mes comparses du jour resté sur ma faim. Bouteille en vie oui, bouteille (envie) pas trop .


Autre photo sur mon blog
20divin

Avant de déguster la bouteille sur un diner, je lis dans l'après midi la critique (pas mauvaise) Parker qui affuble néanmoins cette bouteille d'un royal 86.

J'ouvre la bouteille 3 heures avant le diner et verse dans un verre juste de quoi dégager ses épaules.

La première impression sur la bouteille est assez conforme à la critique Parker. La robe était bien brillante, translucide, d'un rouge assez peu soutenu et comportant quelques traces légères d'évolution. Le nez présentait de beaux et typiques arômes de Pauillac: tabac, bois précieux, cuir, épices, framboise et ronce. Joli nez mais pas très profond, sans émotion. En bouche, le vin est frais et d'abord un peu fluide, en tout cas pas à la hauteur d'un Latour, ou du moins de l'idée que je m'en fais, même si la finale s'étire et s'élargit quelque peu.

Quelques 3 heures plus tard, ce Latour joue dans un tout autre registre. Le nez prend une ampleur et une profondeur insoupçonnées. De puissantes animales et de goudron apparaissent pour renforcer la complexité du nez qui devient presque violent tant l'intensité est devenue importante.

L'évolution du vin en bouche est à l'image de l'évolution du nez: profondeur, amplitude, souyeux, rétro de rêve, longueur.

Tout simplement impressionnant et bien au-delà du petit 86 Parker. Accessoirement, un magnifique cavalier sur un filet de boeuf sauce viande réduite et truffe.

Il en reste ? :)o ()